dimanche 30 novembre 2008

Rassemblement contre le nucléaire place du Bareuzai

Suite à l'appel du réseau sortir du nucléaire, quelques dizaines de personnes (dont une forte délégation de Greenpeace Dijon) se sont rassemblées hier au centre de Dijon.


Equipés de banderoles, affiches et tracts, ils ont informé les passants sur la supercherie du nucléaire qui dit que c'est un moyen de lutter contre l'effet de serre, alors qu'en réalité la filière émet en moyenne 66 grammes de CO2/kWh comme l'indique un article du journal Belge Le Soir. Et c'est sans compter sur les problèmes annexes. Plusieurs centaines de documents ont été distribués pour informer les dijonnais à ce niveau, ainsi que des fausses pastilles d'iode pour les sensibiliser au danger qui plane au dessus de leur tête. Pour information, seule la ville de Fontaine-les-Dijon a réalisé un début de test concernant un éventuel nuage radioactif. La sensibilité des promeneurs vis à vis du nucléaire était variable, mais la majorité d'entre eux sont contre cette source d'énergie. Aux plus concernés par ceci, une documentation sur Enercoop leur a été donnée. Pour information, ceux qui n'osent pas encore faire le pas vers Enercoop, il est possible d'aider ce fournisseur d'électricité via l'association Les amis d'Enercoop.

vendredi 28 novembre 2008

Avec Aldorende, faîtes ce que qu'ils disent, mais ne faîtes pas ce qu'ils font

Faire adopter un comportement écologique aux salariés sur leur lieu de travail : c'est l'objectif que s'est fixé Aldorende, société dijonnaise qui propose aux entreprises une sensibilisation de leur personnel aux économies d'énergie. Son offre de services, créée en 2006 et baptisée « Ecochallenge », prend la forme d'un quizz où sont posées les questions les plus diverses. Pour récompenser les gagnants, un tirage au sort est organisé chaque semaine ou chaque quinzaine suivant les entreprises, avec chèques cadeaux à l'appui. Cette carotte n'est toutefois que le stimulant visible censé susciter une véritable démarche éco-citoyenne.(...) Son discours suscite généralement le débat et passe parfois difficilement. Comme dans cette entreprise qui fabrique des climatiseurs et qui sera à terme condamnée, du fait des nouvelles normes de construction des bâtiments à énergie passive. « Je tiens un langage de vérité, simple et direct qui opère la plupart du temps une prise de conscience sur l'obligation de changer ses plus mauvaises habitudes », conclut Christophe Aubry.(source: Les echos)

Les lauréats de cette année sont: la société Sundyne de Dijon a économisé deux palettes de papier sur l'année ». Avec l'appui de l'ADEME ces résultats ont été changés « en or » qui a permis de donner un chèque de 4 700 € à l'association Petits gestes à Auxonne. Cette association de lycéens va ainsi pouvoir planter plus d'arbres !
La maison des entreprises a économisé 256 kg de Co2 et 110 ramettes de papier ; Lennox Dijon Longvic & Mions (prix de la motivation du personnel) ; Sundyne Dijon a économisé 360 ramettes de papier et sensibilisé près de 80 % de son personnel ; la CCI de Dijon a économisé 240 ramettes et 2,8 % d'émission GES (prix de la persévérance) ; Caisse d'Epargne 71 pour ses 108 ramettes sur 6 agences et ses 1 228 kg de CO2 ; ESSILOR Dijon reçoit le grand prix Ecochallenge pour la mobilisation de son personnel et le meilleur suivi au quotidien. (source: Le Bien Public du 28/11/2008)

Intéressant donc comme initiative. Mais ces belles paroles ne doivent pas oublier que l'entreprise Aldorende a oublié de balayer devant sa porte. En effet, cette société incite à économiser le papier, mais parallèlement elle incite (déjà en 2007), à gaspiller de l'essence, polluer l'air et augmenter le réchauffement climatique. Car il faut savoir qu'elle organise des compétitions de karting (Karting Trophy) et de voitures de courses (Bourgogne Trophy).










Si l'année prochaine, à la place du papier, il faut économiser de l'essence, alors il vaut mieux que l'entreprise Aldorende évite de jouer à son propre concours...

mercredi 26 novembre 2008

Recherche des personnes pratiquant la décroissance

Dans le cadre d'un travail de recherche d'une année, une étudiante en première année du Master Mondes Modernes et Contemporains à l'université de Bourgogne recherche des personnes pratiquant "la décroissance". Cette étude commencera au mois de janvier. Si vous pratiquer une forme de décroissance ou connaissez quelqu'un qui pourrait avoir le profil, alors n'hésitez pas à la contacter:
isabelle_carvalho@etu.u-bourgogne.fr ou mdfpbi@hotmail.fr

Qu'est-ce que la "décroissance"?
Définition selon le site decroissance.info: "La décroissance n’est pas un concept mais un « mot-obus » pour mettre à bas l’idéologie de la croissance pour la croissance. Cependant la décroissance n’est pas le contraire de la croissance économique, elle n’est donc pas la récession, car il n’y a rien de pire que l’inverse de la croissance dans une société de croissance. La décroissance n’est donc pas un autre modèle économique, ni même une politique économique alternative. Pour mieux comprendre la signification du mot d’ordre de « décroissance », on devrait même parler d’« a-croissance » comme l’on parle d’a-théisme. La mouvance de la décroissance entend ainsi faire décroître l’empreinte écologique de nos sociétés, tout en remettant en cause l’économisme qui empreint nos imaginaires collectifs et individuels. C’est-à-dire qu’il faut par la décolonisation de notre propre imaginaire « sortir de l’Economie » pour la remettre à sa place, c’est-à-dire la réenchâsser dans le social et le politique, et plus largement dans nos vies. Pour une société où il y ait « plus de liens et moins de biens ! » C’est aussi l’idée de ne produire que ce qui est vraiment utile et de trouver des modes de productions cohérents avec des besoins cernés. Nous voulons être responsable et gagner notre autonomie. C’est enfin, maintenant que nous approchons sensiblement des limites de notre écosystème, l’idée d’apprendre à vivre avec lui au lieu de le détruire."

L'interview très instructive de Serge Latouche permet aussi de comprendre ce qui se cache derrière ce terme qui fait pâlir de peur la majorité des politiciens et des économistes.

dimanche 23 novembre 2008

Projet d'ondes dangereuses sur une école

Le site internet des Verts de Côte d'or fait état d'un projet d'implantation d'une nouvelle antenne de téléphonie mobile à Dijon, dans le quartier Mansart-Université.
"Le projet d'implantation d'une antenne dans le quartier Mansart-Université à moins de 100 mètres des écoles fait fi du principe de précaution concernant la santé des populations du quartier et plus particulièrement celle des enfants. L'incidence sur la santé des ondes électromagnétiques fait l'objet de nombreuses études indépendantes. Les opérateurs de téléphonie mobile s'arc-boutent sur l'absence de preuve quant à la nocivité des ondes émises sur la santé humaine. Or les premiers résultats de l'étude « interphone » débutée en 1999 montre une augmentation possible de certaines tumeurs cérébrales chez les plus gros utilisateurs de téléphone mobile." Ce même site propose une charte à suivre pour l'implantation de ces antennes.

Consulter le site internet de l'association Robin des Toits pour en savoir plus sur la sécurité sanitaire des technologies sans fil.

Cette alerte à surveiller l'implantation d'une antenne relais à Dijon ne doit pas faire oublier le danger de l'utilisation des téléphones portables, notamment pour les enfants...

lundi 17 novembre 2008

Création de l'association Terre de liens Bourgogne - Franche Comté

Samedi dernier, une cinquantaine de personnes étaient présentes à Marsannay la Côte pour la création de l'association Terre de Liens Bourgogne - Franche Comté.

Se mobiliser avec Terre de liens pour installer des projets agricoles et ruraux qui ont du sens…
Parce que…
• près de 200 fermes disparaissent chaque semaine en France
• 95% des eaux de surfaces sont polluées, 87 % des souterraines aussi
• 160 ha de terre sont artificialisés chaque jour. En 10 ans, l'équivalent d'un département français de taille moyenne a été soustrait à l'agriculture, à la forêt et aux espaces naturels
• le prix du foncier ne cesse d'augmenter
• seule 2% de la surface agricole est destinée à l'agriculture biologique ou biodynamique en France. (On est loin des 6% d'objectif du Grenelle de l'environnement pour 2012 !)

… Il est donc nécessaire d'agir!

L’association Terre de liens Bourgogne Franche-Comté:
Elle a été créée le 15 novembre dernier pour faciliter l’installation de paysans bio et remettre la question de la gestion de la terre au cœur des débats.
Elle aura plusieurs missions :
• accompagner des porteurs de projet dans leur démarche d’accès au foncier agricole
• acquérir collectivement et solidairement du foncier agricole
• impliquer la société civile dans l’aménagement des territoires
• interpeller les acteurs territoriaux sur la question de la gestion foncière

Pour rejoindre cette association ou obtenir plus de renseignements, contacter : lorane@terredeliens.org

La Foncière Terre de liens:
La Foncière Terre de liens est un nouvel outil d'investissement solidaire qui collecte de l'épargne citoyenne (auprès de personnes physiques et morales) et acquiert du foncier agricole pour les soustraire à la spéculation. Les terres acquises sont ensuite louées, via des baux ruraux environnementaux, à des hommes et des femmes qui pratiquent une agriculture paysanne, biologique ou biodynamique.
La Foncière est agréée « entreprise solidaire » par l'Etat et labellisée Finansol.
Elle s'appuie sur les 20 années d'expérience d'établissement bancaire alternatif de la société coopérative la Nef pour la gestion de son capital.
La Foncière réunit en son sein divers réseaux tels que la FNAB, FNE, Biocoop, les AMAP,… parce que tous ont conscience de l’urgence à agir et tous ont envie d’avancer.

Ensemble, il est possible d'agir pour préserver et développer une agriculture biologique, paysanne, de qualité et de proximité. La Foncière Terre de liens donne la possibilité aux citoyens de participer à l'achat de foncier pour maintenir ou installer des paysans.

VOTRE EPARGNE EST UTILE,

DEVENEZ ACTIONNAIRE SOLIDAIRE* de la FONCIERE Terre de liens

(*Les conditions et facteurs de risque sont décrits dans le prospectus visé par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) n° 08 - 161 en date du 31 juillet 2008. Il peut être consulté et téléchargé sur les sites de www.terredeliens.org et de www.amf-france.org. Il est tenu gratuitement à disposition sur simple demande auprès de la Foncière Terre de liens au 09 70 20 31 09.)

dimanche 16 novembre 2008

Le canton V sera plus ou moins respectueux de l'environnement

Monsieur Rebsamen a démissionné récemment de son poste d'élu du canton V de la Côte d'Or qui englobe une partie de l'agglomération dijonnaise (carte grandguillaume2008.net).

Trois (les trois seul?) prétendants se sont lancés dans la course à sa succession pour un premier vote qui aura lieu le 23 novembre 2008. Voici une petite analyse rapide de leur programme environnemental:

* Monsieur Mickaël Rialland est le candidat des Verts. Que ce soit sur son site de campagne ou dans sa profession de foi, il met en première place ex-aequo les problématiques environnementales avec le slogan: "Place aux priorités: solidarité, environnement"; avec quelques propositions concrètes:
- création d’emplois dans les secteurs des filières écologiques
- favoriser la conversion en Bio de l’agriculture
- développement des modes de transports alternatifs plus écologiques...


*Monsieur Laurent Grandguillaume est le candidat du Parti Socialiste. Sur son site de campagne, il classe les questions environnementales en troisième position sur sept avec son programme "agir pour faire du canton un poumon vert". Toutefois, il est aussi question très succintement de transport en commun dans le 1er défi (DIVIA, TER, Transco) et de pistes cyclables et véloroutes dans son second défi.

*Madame Katherine Williams est la candidate de l'UMP. Pas de site de campagne connu, mais un document papier de quatre pages. Dans celui-ci, les questions environnementales apparaissent en onzième position avec la phrase "défendre la qualité de vie et l'environnement, car ils (...)". Ce document, reçu par mail par ce parti politique était coupé. Une triste onzième et peut être dernière position pour défendre l'environnement. Pas de propositions concrètes connues.

Sur ces trois candidatures, chacun peut se faire rapidement une idée de l'importance qu'ont les candidats envers les questions environnementales. Ce n'est malheureusement pas un sujet annexe puisque selon le dernier rapport Planète Vivante du WWF, notre empreinte écologique continue à augmenter et a même dépassé un seuil critique. Les électeurs ne voterons pas seulement pour un candidat, mais ils voterons aussi pour agir localement afin de limiter la dégradation de notre planète à tous.

samedi 15 novembre 2008

Appel à rassemblement contre le nucléaire

Pendant que notre ancien sénateur Henri Revol prend les français pour des imbéciles en affirmant en gros qu'il n'y a pas de problème avec le nucléaire et que tout est transparent du haut de son poste de "président du Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire". Par exemple, en parlant des problèmes de Tricastin, il indique que "les différents rapports de synthèse présentés avaient été collectés auprès des autorités de sûreté nucléaire, de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, des « grands exploitants » que sont Areva et EDF ou encore de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra)." (source: Le Bien Public du 15/11/2008) Rien que des entreprises qui ont un intérêt dans le nucléaire, donc aucune n'est neutre.
Donc, pendant que certains racontent des mensonges, le Réseau "Sortir du nucléaire" a lancé en juin 2008 une campagne nationale intitulée "Ni nucléaire, ni effet de serre" qui se poursuit jusqu’au 31 décembre 2008.

Le samedi 29 novembre, le Réseau "Sortir du nucléaire" invite les citoyens à une grande journée d’actions décentralisées sur ce thème, dans toute la France et au-delà. Cette date est importante car la 14ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques se tiendra du 1er au 12 décembre 2008 à Poznan, en Pologne. Plus de 190 pays seront représentés et il s’agira d’un événement largement médiatisé. Avant l’ouverture de ce grand forum politique, le 29 novembre sera l’occasion pour tous les citoyens d’exprimer leur inquiétude face au dérèglement climatique, ainsi que leur rejet du nucléaire, trop souvent abusivement présenté comme une option favorable au climat.













A Dijon, le rendez-vous est donné à 14h30 place du Bareuzai.

jeudi 13 novembre 2008

Sensibilisation au respect de la terre pour des collégiens de Quetigny

Le 11 novembre dernier, l'ensemble des élèves de sixième de Quetigny ont reçu un livre sur l'avenir de la Terre intitulé Ushuaïa. "Ce livre les incite à prendre soin de leur planète en évoquant les grands enjeux de l'écologie : la pollution de l'eau, le trou dans la couche d'ozone, le changement climatique, la déforestation, la biodiversité en péril ; la surabondance des déplacements ou la disparition des zones humides."
(source: Le Bien Public du 13/11/2008)

Toute action de sensibilisation au respect de l'environnement va dans le bon sens, mais à quand la sensibilisation des adultes?

mardi 11 novembre 2008

Attention, les braséros font fondre les cerveaux

Les trois députés Verts Yves Cochet, Martine Billard et Noël Mamère ont déposé une proposition de loi visant à interdire le chauffage des terrasses des bars et restaurants, symbole selon eux d'un "gaspillage énergétique considérable": "Le maire ne peut ni octroyer ni renouveler, pour les activités commerciales en terrasse pour le compte de personnes physiques ou morales, un permis de stationnement sur la voie publique ou une autorisation de voirie, si cette occupation est accompagnée d'une installation de chauffage contrevenant aux normes de déperdition thermique (...)", dispose le texte. Cette façon de "chauffer la rue" est "symbolique" d'un "gaspillage occidental bête", a expliqué M Cochet. "Pour une petite terrasse de 12 m2, il faut deux radiateurs", a-t il précisé. Or, "pour un seul radiateur à gaz, la dépense énergétique est d'environ 1 kg de propane à l'heure, et les émissions en gaz à effet de serre sont de 3kg de CO2 à l'heure".

Catherine Hervieu, élue Vert au conseil municipal de Dijon, indique dans Le Bien Public du 10/11/2008 qu'elle commençait justement à réfléchir localement à cette question, avec la prolifération de ces équipements sur les terrasses de Dijon. « Il arrive un moment où il faut agir et ne pas en rester aux discours. Et il faut avoir des gestes concrets en matière d'écologie. Certes, il y a convivialité et je comprends l'intérêt commercial des établissements. Mais c'est inadmissible de chauffer de l'air pour ce seul motif. Du reste, on peut toujours fréquenter les terrasses sans ces braseros. Il suffit de s'habiller un peu plus. A Dijon, je n'ai pas encore réalisé de chiffrage précis sur ce sujet, mais je crois que nous devrons agir en concertation avec les professionnels ».

Mais cette prise de conscience d'un gaspillage énergétique n'est pas rentré dans le cerveau de nombreux dijonnais, comme l'attestent les commentaires qui ont suivi cet article sur le site internet du journal.

Ces commentaires de pollueurs extrémistes pour certains montrent bien qu'il y a du travail pour changer les mentalités des adultes. C'est aussi ce que dit Christine Meunier-Castelin (CNRS/EHESS) dans le Journal du CNRS n°226: "La plus part des adultes renâclent à l'idée de prendre des mesures d'austérité en matière d'énergie. Ils comptent davantage sur les grandes décisions politiques pour changer le monde. Les jeunes accordent beaucoup plus d'importance à leurs gestes quotidiens. Leurs pratiques, leurs aspirations, leurs recherches d'emploi... sont davantage tournées vers l'environnement".

Décidément, certains sont restés trop près de ces braséros et se sont brûlés quelques neurones...

dimanche 9 novembre 2008

Débat sur la succession des terres agricoles

Lundi 3 novembre, le film "La Vie Moderne" passait au cinéma l'Eldorado à Dijon. Un film sur le passage de relais de terres agricoles entre de vieux agriculteurs et de jeunes. Ce fut l'occasion d'un débat organisé par les amis de l'Eldorado et de l'association Terres de liens, avec la présence de deux personnes de l'ENESAD (Établissement National d’Enseignement Supérieur Agronomique de Dijon) et du président de la SAFER de Saône-et-loire.




Se poser la question du rapport au foncier n'est pas anodin puisqu'il faut savoir que l'équivalent d'un département est bétonné tous les 10 ans (routes, bâtiments) et ne reviendra jamais au milieu agricole. Pourtant, manger restera toujours essentiel. Alors, garder les terres à l'écart de la spéculation et du bétonnage est primordial. D'ailleurs c'est que que recherche l'association "Terres de Liens" puisqu'elle "propose de changer le rapport à la terre, à l’agriculture, à l’alimentation et à la nature, en faisant évoluer le rapport à la propriété foncière. Valorisant les dimensions collectives et solidaires pour l’accès à la terre et sa gestion, les membres de Terre de Liens agissent, débattent et soutiennent les modes de vie et les pratiques agricoles soutenables pour l’humanité et sa planète."
Adhérer à cette association, c'est une façon concrète de promouvoir une agriculture bio de proximité.

Localement, les terres arables autour de Dijon disparaissent sous la LINO ou les zones industrielles. Pourtant le Grand Dijon indique dans sa charte de l'environnement:
- Soutien à la création d’espaces ayant pour fonction le maintien de la biodiversité : les jardins du Grand Dijon,
- Soutien à l’agriculture périurbaine,
- Incitation à la création de produits et de services agricoles tournés vers la ville,
- Aménagement d’une lisière urbaine dans le cadre du troisième appel à projet « Agenda 21 ».
A ce sujet, monsieur Bordat, conseiller délégué au Grand Dijon, est responsable de l'agriculture périurbaine.

mercredi 5 novembre 2008

Le film "Nos enfants nous accuserons" passe au cinéma Devosges

Le film "Nos enfants nous accuserons" passe actuellement au cinéma Devosges à Dijon

Synopsis: "La courageuse initiative d'une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d'introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d'ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d'agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas."


Cette pollution n'est pas nouvelle, toutefois maintenant il est impossible de dire "je ne suis pas au courant". Continuer à promouvoir cette tragédie environnementale c'est être complice d'empoisonnement.

Certains enfants ont déjà réalisé les conséquences de l'ensemble de nos pollutions pour leur vie future, comme cet enfant de 14 ans parlant à l'ONU, mais "les grands" s'en moquent...

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mardi 4 novembre 2008

Café philo "énergie, les enjeux" par le modem 21

Jeudi dernier, le modem de Côte d'Or avait organisé un café philo ouvert à tous sur le thème de "l'énergie et ses enjeux", à la Grande taverne à Dijon. La soirée a commencée avec la présentation d'Alain Cagnol qui a fait un exposé sur "l'électricité et l'énergie en 2040", puis a suivi Jean Rapenne qui a parlé de "Approche climatique - énergétique de l'urbanisme", puis Frédéric Pierrot, architecte, qui a terminé sur "la maîtrise de l'énergie dans les bâtiments". S'en est suivi un échange de questions avec la trentaine de participants.

Les trois présentations étaient intéressantes et plutôt bien faites. Toutefois il y avait quelque erreurs et remarques à faire
-Par exemple lorsque monsieur Cagnol tente de montrer que l'engagement des Verts pour se passer du nucléaire d'ici 2038 n'est pas fiable (il n' pas lu les propositions plus courtes). Il fait plusieurs erreurs dont une très grosse: Il indique que nous possédons 25 millions de voitures en France et qu'il y aura environ 40 millions de voitures alors, ce qui lui permet de faire "exploser" le compteur à CO2. Il n'a visiblement pas compris qu'il faut diminuer le nombre de voitures en circulation. D'ailleurs une personne lui fait remarquer que nous perdons en terre l'équivalent d'un département tous les 10 an, recouvertes de bitume et autres habitations.
- Monsieur Cagnol a fait de bonnes remarques: "dans un monde fini, on ne peut pas avoir une énergie infinie" ou "il faut changer de mentalité", mais aussi des mauvaises "sortir du nucléaire en 2038, c'est stupide" et il n' a pas hésité à dire "je suis "écologue", car l'écologie est une science trop sérieuse pour la laisser aux écologistes"
- Monsieur Pierrot a décrit la maison bioclimatique idéale. Une personne a fait judicieusement remarquer qu'un peu moins de 50% des français vivent en immeubles. Et aucun architecte ne se penche sur ce fait. Que la priorité n'est pas de construire une jolie maison bioclimatique qui va encore prendre du terrain sur les terres arables (même si tout le monde rêve de cette maison), mais plutôt d'isoler les 5 millions de bâtiments existants. A ce sujet, l'association Les Amis de la Terre met à disposition un guide de la rénovation écologique.
- Le plus regrettable est qu'à aucun moment le modem ne s'est positionné en tant que parti politique sur ces problématiques environnementales. Ce parti politique n'étant pas référencé comme fervant défenseur de la nature, ce café philo était un peu étonnant de leur part. Toutefois, si une ou deux personnes de la salle a pris conscience des problèmes énergétiques induisant le réchauffement climatique, alors cette initiative est à recommencer.

Etait aussi présent le président de l'association pro-nucléaire "sauvons le climat", qui en a profité pour vanter uniquement les mérites du nucléaire et qui a évidemment omis de mentionner  les problèmes du nucléaire et de dire que celui-ci ne résout pas les aspects gaz à effet de serre.