dimanche 10 janvier 2010

La cuisine centrale introduit les menus "alternatifs"

La lettre "Dijoninfo Familles" du mois de janvier indique que "Pour faire rimer gastronomie, diététique, écologie et pédagogie, la cuisine centrale de la ville de Dijon introduira occasionnellement dans les menus des restaurants scolaires des repas sans protéines animales (viande, œuf, poisson). (...)

L’impact écologique quant à lui est non négligeable. Il faut savoir qu’une grande partie de la production intensive mondiale de céréales est utilisée pour l’alimentation animale. Si la viande d’un boeuf permet de fabriquer 1 500 repas, les céréales qu’il a consommées auraient permis de produire 18 000 repas. L’élevage d’animaux suppose également d’énormes coûts énergétiques et ainsi, remplacer une fois par semaine la viande du repas par des protéines végétales équivaut à réduire son empreinte écologique (surface nécessaire pour répondre à l’ensemble de nos besoins) de 1 000 m² par an, sachant que pour un Européen cette dernière est en moyenne de 5 hectares. De plus, la conception de ces menus permettra de sensibiliser les enfants sur l’équilibre alimentaire, en revenant sur certaines idées reçues."

Cette initiative est très intéressante sur un plan diététique mais aussi pour son aspect écologique, comme on le comprend immédiatement grâce aux graphiques ci-dessous (source: viande.info)











En espérant que les idées reçues des menus "alternatifs" disparaissent rapidement pour que la cantine scolaire passe naturellement à un menu végétarien par semaine.

2 commentaires:

HOUY-CHATEAU Laurent a dit…

Une initiative à saluer. Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur l'industrie de la viande, je recommande le livre de Fabrice Nicolino intitulé "Bidoche" : http://bidoche-lelivre.com/ ainsi que le livre de Lylian Le Goff intitulé "manger bio, c'est pas du luxe". Lylian Le Goff est médecin environnementaliste à Lorient et il est à l'origine d'une expérience en restauration collective qui a démontré que l'on peut n'utiliser que des produits issus de l'agriculture biologique pour confectionner les menus sans en augmenter le coût si on remplace une partie de l'apport en protéines animales par des protéines d'origine végétale. Dans son livre Lylian Le Goff qu'en rééquilibrant l'origine animale et végétale de nos apports en protéines on peut faire du bien à notre santé, à notre porte-monnaie, et j'ajouterais à la planête...

Dominique a dit…

"En espérant que les idées reçues des menus "alternatifs" disparaissent rapidement pour que la cantine scolaire passe naturellement à un menu végétarien par semaine"

Tu veux dire un menu 'carnivore' par semaine, c'est suffisant d'un point de vue diététique