dimanche 14 février 2010

Conférence sur "l'inquiétante disparition des abeilles"

"L’association Quetigny-Environnement, le collectif Action Citoyenne OGM 21 et l’association Bourgogne Action Citoyenne OGM vous invitent à une conférence-débat sur l’inquiétante disparition des abeilles, animée par Vincent Tardieu, vendredi 26 février à 20 heures, salle Mendès France à Quetigny."

"La disparition des abeilles mobilise des chercheurs de toutes nationalités et interpelle les citoyens sur la sauvegarde de la biodiversité et de l’environnement. On estime que 2000 à 3000 apiculteurs cessent leur activité chaque année et que 300 000 colonies en moyenne disparaissent tous les ans depuis 1995 en France. En Bourgogne, près de 40% des colonies d’abeilles ont été décimées depuis 10 ans. Ce phénomène spectaculaire soulève, encore et plus que jamais, de nombreuses interrogations. La région Bourgogne mène d’ailleurs actuellement, avec l’Union nationale de l’apiculture française, une action pilote pour sensibiliser les élèves des établissements d’enseignement public agricole à l’extinction des colonies d’abeilles."


"Vincent Tardieu a mené l’enquête dans « l’étrange silence des abeilles ». Sillonnant la France et les États-Unis, rencontrant apiculteurs, chercheurs, techniciens, scientifiques, il nous présente les résultats de son travail d’investigations, réunissant des centaines de rapports et publications scientifiques. Il nous apportera ses informations et ses analyses sur ce phénomène aussi spectaculaire que cauchemardesque. Et si les abeilles peuvent craindre plus des méthodes de culture traditionnelles que des éventuelles cultures d'O.G.M, il faut toutefois ne pas oublier qu’elles risquent de devenir le vecteur de transport du pollen O.G.M. vers les plantes autochtones. Un autre sujet de cauchemars pour les agriculteurs traditionnels ou pire encore pour l’agriculture biologique."

1 commentaire:

Méliophile a dit…

Bonjour à tous les amoureux de nos p'tites amies qui nous sont si précieuses !

Lorsque le monde marche sur la tête, il faut toute la divine imagination de ceux qui aiment vraiment les abeilles, non seulement pour leur miel mais aussi en tant que coproductrices de fruits et de légumes, pour prendre des initiatives on ne peut plus heureuses! Sait-on que le miel peut se conserver pour une durée allant jusqu'à... cinq cents ans! Ces insectes au corps minuscule, dont la durée de vie n'excède pas 45 jours, ont donc la capacité de fabriquer un produit plus stable et moins périssable que tout ce que l'industrie agro-alimentaire humaine a pu inventer jusqu'à ce jour. Je me souviens combien nous étions fascinés, enfants, lorsque l'institutrice nous racontait l'histoire des abeilles... Mais permettez-moi de vous poser maintenant une question tout à fait sérieuse: avez-vous remarqué que les dictionnaires ne répertorient aucun mot pour définir les gens qui,comme nous, aiment passionnément les abeilles? L'éducation au respect des richesses de la nature passe aussi par les mots, qui sont énergie, et en trouver un digne de porter le drapeau de la passion pour la sauvegarde de nos petites amies si précieuses, n'est pas chose facile. Avec une amie, Isabelle (dont leprénom a pour anagramme "abeilles", ça ne s'invente pas!), nous avons eu beau chercher partout, nous n'avons rien trouvé debeau: "abeillophile", déniché au hasard du Web, c'est facile, pas cher,et ça ne rapporte rien ni à la langue française, ni à la poésie qu'il y a dans le fait d'être amoureux de ces petits êtres si ardents au travail pour le bien d'une humanité ingrate, qui non seulement ne rend pas aux abeilles une parcelle du bienfait qu'elles lui donne, mais encore a fini par réussir à se faire croire que les abeilles avaient besoin d'elle pour ne pas disparaître! Bienvenue au royaume des pompiers pyromanes, ce monde à l'envers où Homo Sapiens Sapiens, loin de mériter le nom ronflant qu'il s'est attribué par usurpation d'identité, est devenu fou au point de scier en toute quiétude la frêle branche sur laquelle il est assis? Ce monde qui ne sait même pas comment appeler ceux qui aiment les abeilles pour de vrai! Donc, on la dit, "abeillophile", ce n'est pas beau et ça ne marchera pas. "Apicophile", pourquoi pas, mais mon amie et moi-même avons l'intuition que ce n'est pas encore la bonne formule. Alors, la nature ayant horreur du vide, il m'est apparu que le mot magique, il fallait l'inventer. Et comme ma grande fille se prénomme Melissa, et que le substantif latin Melis signifie "petite abeille" (désignant donc l'abeille ouvrière, voilà qui ne s'invente décidément pas non plus!), eh bien, bonnes gens, désormais, un amoureux des abeilles, qu'il soit apiculteur ou seulement défenseur de leur cause, sera appelé "méliophile". Nous avons d'ailleurs décidé (et telle est aussi la raison pour laquelle je publie ici ce message), de parrainer une ruche via le site "un toit pour les abeilles", afin entre autres, de donner une réalité concrète à notre passion pour ces chères petites travailleuses de l'ombre. Méliophiles nous sommes, méliophiles nous resteront, et chiches qu'afin de faire accepter ce mot des lexicographes et même des académiciens, partout où on aime les abeilles, on le fera entrer dans l'usage en le propageant comme la meilleure et la plus douce des épidémies. Vive les abeilles, et vive les... méliophiles!