samedi 30 octobre 2010

greenpeace Dijon sensibilise à la sauvegarde du Thon rouge

Ce matin, les militants dijonnais de Greenpeace étaient présent dans le centre de Dijon pour défendre la cause du Thon rouge, comme l'indique le site d'information focale.info.


Le Thon rouge fait partie intégrante d'une chaîne alimentaire, sa disparition rendrait ridicule les accords actuels de sauvegarde de la biodiversité négociés à Nagoya au Japon.

mardi 26 octobre 2010

"pesticides: non merci"

"Anodins les traitements des espaces verts avec des pesticides ? Quel impact sur la qualité de l'eau et la santé humaine ? A l'initiative de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée & Corse, une journée technique d'information et d'échange a rassemblé élus et professionnels concernés le 20 octobre 2010 au Grand Dijon. Le but de la rencontre était de mobiliser les collectivités territoriales et de les inciter à une gestion durable de leurs espaces verts. Quelles sont les alternatives à l'emploi des pesticides ? Faut-il aller jusqu'à leur bannissement total ? dijOnscOpe a recueilli quelques éléments de réponses contrastés..." (source: dijonscope.com)

Cet article intéressant ne doit pas oublier que Dijon se passe des pesticides dans les espaces verts, mais pas dans les rues; ceci malgré le programme "pesticides: non merci" du Grand Dijon.

jeudi 21 octobre 2010

Première réunion thématique pour l'éco quartier Heudelet

Début juin 2010, la SEMAAD présentait ce que sera le premier éco quartier de Dijon, le quartier Heudelet 26.
Une des particularités des véritables éco quartiers par rapport aux quartiers "classiques" et autres "pseudo éco quartiers" réside dans le fait que les futurs habitants ont leur mot à dire. Ce ne sont pas seulement les architectes et autres aménageurs professionnels qui dictent leur vision de l'endroit. Bien qu'ici le projet semble très abouti dès le mois de juin, il y a sûrement des ajustements à faire.













Le jeudi 4 novembre va avoir lieu la première réunion thématique de ce quartier: "La philosophie d'un éco quartier et le rôle de l'aménageur pour une ville durable". La date limite d'inscription est fixée au 24 octobre.

mercredi 20 octobre 2010

Un test de ramassage des ordures par hippomobile va être testé à Dijon d'ici la fin de l'année

Pénurie d'essence et en quelques jours toute l'activité économique s'effondre, ou presque. Greenpeace rappelait encore récemment notre dépendance au pétrole.

Mais il existe une solution adaptée à plusieurs cas pour se soustraire de cette drogue. C'est ce que montre ce reportage de Naturbis:



Et cerise sur la gâteau, à la fin du reportage et écrit sur leur site web, il est indiqué que concernant le ramassage des ordures "à Dijon d'ici la fin de l'année une expérience de ramassage va être mise en place avec une entreprise privée". Une idée ridicule pour certains, mais évidente, sympathique et logique pour d'autres. La place du cheval doit être rétablie comme cela est déjà le cas dans différents endroits. A noter que le cheval est plus silencieux que le camion poubelle, ce qui permettra de diminuer les zones de pollution sonores.



Pénurie transitoire d'essence aujourd'hui, prix exorbitant du pétrole demain, les solutions alternatives doivent d'être mises en place le plus tôt possible.

mardi 19 octobre 2010

Le livre blanc de la concertation Illico2 est disponible

Hier avait lieu la présentation du livre blanc donnant toutes les orientations du Plan Climat Energie du Grand Dijon. Il s'agit du compte rendu des ateliers de travail du 21 mai et 29 juin 2010 pour élaborer des stratégies en vu de diminuer nos émissions de CO2.
Dans ce document, bien fidèle aux propositions qu'ont fait les participants, on trouve de nombreuses idées d'action portant sur différents sujets (transport, déchets, agriculture, communication,...).
Maintenant que ce document existe, la prochaine phase va consister à transformer ces propositions en applications concrètes. Et pour cela, il faudra surmonter deux difficultés.
La première consistera à ce que la population adhère aux changements nécessaires. Cette mise en oeuvre ne pourra pas se faire sans les dijonnais, comme l'ont rappelé messieurs Radanne et Masson. C'est une étape essentielle à la réussite du projet.
La seconde est principalement entre les mains des élus. Il faut bien voir que plusieurs des propositions vont à l'encontre des habitudes, vont même à l'encontre de ce que certains élus soutiennent depuis des années. Monsieur Masson a rappelé que leur mise en application se fera en fonction des possibilités (techniques, financières?). Mais est-il nécessaire de rappeler le bon vieux proverbe "quand on veut, on peut"? Tout ce qui est dans ce livre blanc est réalisable dans un temps raisonnable. Le plan d'action qui en découle va permettre aux dijonnais de vérifier si oui ou non Dijon évolue vers une ville véritablement écologique.

Un plan ambitieux qui aura de très nombreuses retombées. Par exemple, lutter contre les émissions de CO2 créé de l'emploi. C'est ce qu'indique une étude réalisé par des chercheurs du CNRS à la demande d'Europe Ecologie: entre 22 000 et 164 000 en Ile-de-France selon les scénarios envisagés.

Comme le souligne Le Bien Public aujourd'hui, plusieurs propositions sont toutefois marquantes: "éliminer les panneaux publicitaires dans les rues, étendre les zones 30 km/h à toutes les communes et quartiers de l'agglomération dijonnaise, ou encore transformer l'agriculture intensive de masse". Marquantes car on peut se demander parfois le lien avec les émissions de CO2.












Par exemple, quel intérêt d'éliminer les 500 panneaux publicitaires de grande taille présent sur la commune de Dijon?

Le croquis ci-dessus montre que dans 63% des cas (échantillons de 449 panneaux publicitaires vus à Dijon), les publicités incitent (en autre) à l'émissions de CO2:
* 30% à se rendre en zone commerciale pour faire ses courses, donc avec sa voiture (inverse de la proposition d'action "permettre l'usage de la proximité pour les besoins quotidiens", page 22)
* 17% pour l'achat d'un véhicule motorisé (inverse aux propositions "se déplacer autrement dans le Grand Dijon" page 17).
* 9,1% pour la "malbouffe", ce qui sous-entend les déforestations pour l'huile de palme, importation de produits lointains, alimentation carnée, ... (inverse notamment de l'objectif 3 page 34: "mettre en place une filière locale de transformation, distribution et consommation" et de l'objectif 1 page 46 "éveiller les consciences sur les besoins, les produits et les effets de l'alimentation sur la santé et l'environnement")
* 4% "activités extérieures", c'est à dire se rendre dans une autre ville pour ses loisirs (Dijon n'est donc pas attirant?. Ceci va à l'encontre du concept de "réduction des déplacements" page 22)
* 2,6% pour les banques. Petite explication dans le document "comment choisir sa banque".
* Les 4,6% "alcool" sont donnés à titre d'information pour montrer l'incohérence avec la lutte contre l'alcoolisme.
* Les 32,4% restant sont un mélange hétéroclite de publicités dont certaines sont pour des produits matériels non nécessaires (sources de déchets et donc tout de même de CO2).

Ce livre blanc est très riche en propositions. Il sera un formidable outil si il est bien utilisé, ou bien il ressemblera à un mini Grenelle de l'Environnement dans le cas contraire.

dimanche 17 octobre 2010

"Savez-vous ce que votre banque fait avec votre argent?"

Aujourd'hui, les dijonnais qui se sont baladés en ville ont peut être remarqué la nouvelle campagne publicitaire de la BNP Paribas.










Une affiche jaune sur laquelle est écrit "Savez-vous ce que votre banque fait avec votre argent?", ainsi qu'un lien internet: www.ouvavotreargent.com.



Et oui, à quoi peut bien servir notre argent quand il est à la BNP Paribas?

Réponse surprenante le 21 octobre...

jeudi 14 octobre 2010

Visite "habitat économe en énergie et énergies renouvelables"

L'association BER propose régulièrement des visites pour découvrir des exemples d'habitats économes en énergies et comprendre l'intérêt des énergies renouvelables par des réalisations existantes.

Le samedi 23 octobre, deux visites sont programmées à Longvic.
La première sera une présentation sur le thème "concilier économie et énergie dans son projet d'habitation ou de rénovation" animée par un conseiller Info Energie.
La seconde est la visite d'une maison basse consommation (construction neuve): ossature bois, isolation ouate de cellulose et fibre de bois, chauffe-eau thermodynamique sur la VMC double flux, le tout en présence de l'architecte et du constructeur.

Les visites sont gratuites, mais l'inscription au préalable est obligatoire.
Les visites que proposent cette association depuis plusieurs années sont un excellent moyen de se rendre compte des possibilités écologiques et de leurs intérêts qui existent dans l'habitat.

mercredi 13 octobre 2010

Psychologie et développement durable

Deux chercheurs à l'université de Bourgogne viennent de publier un livre intitulé "Psychologie et développement durable".

Présentation du livre: "Effet de mode pour certains, véritable révolution de notre façon de vivre pour d'autres, le développement durable est incontestablement une des grandes préoccupations du XXIe siècle. Quasi quotidiennement, les citoyens sont ainsi sensibilisés aux bienfaits de cette autre manière de vivre, plus éthique, plus solidaire, plus écologique... Conscients des responsabilités qui nous incombent, nos comportements aujourd'hui évoluent. Pourtant, le décalage reste frappant entre l'engouement général pour la cause du développement durable, et la réalité des engagements quotidiens, tant à l'échelle individuelle que locale, nationale et globale.
Ainsi, comment conduire à davantage de comportements favorables à l'environnement ? Quels facteurs psychologiques influencent la tendance des individus à « agir durable » ? Comment expliquer les résistances au changement ? Les mesures et lois adoptées peuvent-elles être efficaces sans prendre en compte les singularités des individus?
Face à ces enjeux majeurs, des universitaires en psychologie sociale, cognitive ou des organisations, issus de différents pays européens, ont engagé depuis plusieurs années une réflexion novatrice aux facettes multiples et complémentaires. Cet ouvrage est le fruit de leurs travaux.
Le réchauffement climatique, la pénurie d'eau, la perte de la biodiversité ne peuvent dépendre uniquement de décisions institutionnelles, mais aussi de comportements individuels. Comment la psychologie sociale, la psychologie des organisations peuvent-elles aider à modifier les comportements individuels et collectifs ? Comment trouver des méthodes concrètes applicables à la ville, aux collectivités locales ?
Dans ce très vaste champ du développement durable qui s'ouvre aujourd hui, la psychologie a un rôle majeur, encore amené à se développer. Cet ouvrage pose les jalons d'une réflexion novatrice, impliquée. Un ouvrage de référence sur une problématique au coeur de l'actualité. L'un des premiers livres sur cette question."

Monsieur Fabien Girandola est professeur en psychologie et madame Karine Weiss fait des recherches en psychologie social de l'environnement. Madame Weiss était l'invité de l'association Alterre Bourgogne pour une conférence - débat lors de la journée de restitution de l'étude "j'y vais autrement"; en voici des extraits:


Les réticences à l'action existent. Peut être que certains trouveront dans ce livre des solutions pour agir en faveur de l'environnement.

dimanche 10 octobre 2010

Le danger de l'addiction aux déchets se précise

Le conseil du Grand Dijon de jeudi dernier donne diverses informations au sujet du réseau de chaleur en construction à Dijon et soulève des inquiétudes fondées.

Brièvement, la polémique est la suivante: selon messieurs Masson et Rebsamen, l'incinérateur produit de la chaleur qu'il est possible de récupérer pour chauffer de l'eau. Cette eau sera injectée dans un réseau de chaleur pour chauffer divers bâtiments.

A priori, l'idée parait judicieuse. Mais ce système est pervers. En effet, comme le souligne madame Hervieu, utiliser l'incinérateur comme source de chauffage sous-entend de ne pas diminuer les déchets qui lui servent de carburant. En résumé, plus il y a des déchets, plus ça chauffe, moins il y a de déchets, moins le système est performant. Et comme l'annonce monsieur Masson, prendre ce choix, c'est le choisir pour 25 ans!
On comprend bien que ceci est antinomique avec l'objectif de réduction des déchets. On notera à ce propos la remarque de monsieur Rebsamen qui dit que le Grand Dijon agit pour la réduction des déchets, mais ne donne pour exemple que le tri sélectif.
Le Grand Dijon agit en fait de façon minimale (un rare exemple: prêts de composteurs). En réalité, le Grand Dijon semble bien content de nos déchets, surtout quand ceux-ci sont bien triés. Alors qu'il ne faut JAMAIS perdre de vu qu'un bon déchet est un déchet qui n'existe pas! Et ce message n'est JAMAIS diffusé par le Grand Dijon, comme on peut encore le voir dans son dernier bulletin. Son seul message est "zéro déchet non valorisé". La différence peut paraître subtile, mais elle est de taille sur le concept de base de gestion des déchets.

A tel point que des Dijonnais ont dû eux-même créer des autocollants "stop-pub" pour diminuer les prospectus. Les possibilités de réductions sont très nombreuses, par exemples que ce soit dans les cantines ou pour une valorisation comme méthanisation ou de compostage (ou lombricompostage; action qui n'a pas été soutenue par le Grand Dijon). Brûler des déchets alimentaires remplis d'eau est une abberation!

Au niveau CO2, les émissions induites par le traitement des déchets sur le territoire est de 145 000 tonnes de CO2. Selon le rapport du bilan carbone de l'agglomération, le réseau de chaleur permettra de diminuer les émissions de CO2 de 20000 tonnes. Un bon calcul? Pas sur quand on voit que la collecte nécessite de faire 781 397 km aux camions poubelles et que monsieur Rebsamen verrait bien cette collecte se répandre vers le sud de la Côte d'Or.

Mais cette polémique cache aussi d'autres éléments. Par exemple, l'incinérateur fourni déjà de l'électricité via un turbo-alternateur. "Pour mener à bien son projet, en association avec Thermodyn, le Grand Dijon a investi 10 millions d'euros. Un investissement qui sera rentabilisé en quatre ans. (...) Comme le contrat liant le Grand Dijon à EDF court sur 15 ans, l'opération est donc parfaitement rentable." (source: Le Journal du palais)
Production d'électricité et production d'eau chaude, l'aspect financier pourrait bien passer devant le véritable enjeux: la réduction de nos déchets!
à suivre...

vendredi 8 octobre 2010

Du vin au vert

Dijon se trouve aux portes des fameux climats de Bourgogne. Donc il parait normal de trouver de bonnes adresses pour acheter du vin à Dijon. Et justement, il y en a une qui vient d'ouvrir au 6 boulevard de la Tremouille pour vendre des vins de toute la France.
Mais "du vin au vert" n'est pas une adresse comme les autres. Ici, les labels "agriculture biologique", "Biodyvin" et "Demeter" se partagent les étiquettes.

Une nouvelle boutique à découvrir.

mercredi 6 octobre 2010

Dijon, une ville "verte"

Le journal de 20h de TF1 comporte une série consacrée à "ces villes qui innovent". Hier soir, Dijon était à l'honneur:


Un reportage avec des erreurs: les bâtiments du quartier Junot ne sont pas en basse consommation, ou des approximations: il y a encore utilisation de pesticides dans la ville, non pas dans les espaces verts, mais sur les trottoirs. Mais des bâtiments basse consommation sont en construction, et on peut espérer la fin réelle des pesticides d'ici quelques années.

mardi 5 octobre 2010

La cartographie de la pollution sonore de l'agglomération dijonnaise est disponible

Le bruit reste l’une des atteintes majeures à notre qualité de vie. Dans le dossier de presse "Amélioration de la qualité de l'environnement sonore" découlant du Grenelle de l'environnement, on apprend que: "Deux tiers des Français se disent personnellement gênés par le bruit à leur domicile (difficultés d’endormissement, de concentration, fatigue …) et près d’un Français sur six a déjà été gêné au point de penser à déménager. Les Français les plus gênés vivent dans des agglomérations de plus de 30.000 habitants et habitent en appartement. Les transports sont considérés comme la principale source de nuisances sonores (54%). Parmi les différents transports, la principale source de gêne est la circulation routière (59%), le transport aérien (14%) et le transport ferroviaire (7%). Les autres sources de nuisances sont les bruits liés au comportement (21%) et aux activités industrielles et commerciales (9%)."

Dès 2003, Paris s'est doté d'une cartographie sonore de la capitale. Chaque rue est représentée par un code couleur représentant une intensité sonore. Cette spécificité Parisienne devient obligatoire pour les grandes villes: "En application de la Directive européenne du 25 juin 2002 relative à l'évaluation et la gestion du bruit dans l'environnement, transcrite en droit français par la loi du 26 octobre 2005, les agglomérations de plus de 100 000 habitants doivent établir des cartes de bruit des infrastructures terrestres et de leurs industries sur leur territoire."
C'est ainsi que le site web du Grand Dijon vient de mettre en ligne la cartographie de l'environnement sonore de l'Agglomération Dijonnaise. Beaucoup de données, de chiffres et de cartes, des informations ville par ville, etc...
"Quel est l'intérêt des cartes du bruit?
Documents non opposables, les cartes issues de cette évaluation ont vocation à permettre une information du public et à constituer, comme le prévoit la loi, un plan de prévention du bruit dans l'environnement. Ce plan d’actions permettra d'orienter des mesures d'amélioration ou de préservation de l'environnement sonore en partenariat avec les gestionnaires d'infrastructures (Etat, RFF, APRR, Conseil Général, chambres consulaires...) et les communes de l'agglomération en fonction des points noirs identifiés."

On notera sur le site web: "Le Grand Dijon est en avance sur l'échéance réglementaire de 2012. C'est une des premières agglomérations de cette taille à publier sa cartographie." En avance pour une ville de 100 000 habitants, mais la loi du 26 octobre 2005 indique que :"Les cartes de bruit relatives aux agglomérations de plus de 250 000 habitants (...) devront être publiées le 30 juin 2007 au plus tard, et les plans de prévention du bruit dans l'environnement correspondants le 18 juillet 2008 au plus tard. Les autres cartes de bruit sont publiées le 30 juin 2012 au plus tard, et les plans d'action correspondants le 18 juillet 2013 au plus tard (article L572-9). Selon le site du Grand Dijon, l'agglomération comptait 250 516 habitants au 1er janvier 2006. Dommage qu'il y avait 517 habitants de moins (?) au 26 octobre 2005, sinon nous aurions déjà nos plans d'actions contre le bruit depuis deux ans.

lundi 4 octobre 2010

L’addiction au pétrole fige nos sociétés : Greenpeace dit NON!

"Ce samedi 2 octobre, à travers toute la France, des militants de Greenpeace se sont réunis lors de « pétrole mob », s’enduisant d’une mélasse semblable à du pétrole, pour symboliser la dépendance totale de nos sociétés au « tout pétrole » et protester contre les projets d’extraction des pétroles » non conventionnels » partout dans le monde."
Le groupe local Greenpeace Dijon était de la partie:



Ce reportage de dijonscope est très intéressant puisque l'on voit bien dans les interviews que les gens disent être prisonnier du pétrole. Notre société est en effet complètement droguée au pétrole. A tel point que les compagnies pétrolières n'hésitent pas à détruire des régions entières pour satisfaire notre addiction.
Il est plus que temps de penser au sevrage!

dimanche 3 octobre 2010

Les magasins Leclerc vont agir dans 10 ans, à Dijon des militants agissent déjà !

Depuis mardi dernier, les magasins de grande distribution Leclerc informent de leur volonté de ne plus produire de prospectus publicitaires à destination des boites aux lettres.

Le message bien huilé façon marketing:
"2020: zéro prospectus": une innovation signée E.Leclerc
Un geste pour l'environnement, une alternative pertinente pour les consommateurs.












Il est bien évident que ce "rouleau compresseur" de la sur-consommation ne va pas cesser de faire de la publicité. En effet, selon le dossier de presse, les accros à la consommation dans ces hypermarchés pourront recevoir leur publicité favorite par mail ou directement sur leur téléphone portable. "Cette démarche inédite vise à remplacer les prospectus en format papier par une version électronique disponible sur Internet et via une application iPhone, qui sera étendue à d’autres smartphones dès 2011." A chacun de voir si il veux continuer à ce que les centres Leclerc réfléchissent à leur place à propos de leur besoin de consommation...

En tout cas, Leclerc avance des arguments écologiques pour expliquer son choix: "Chaque année, près d’un million de tonnes de prospectus atterrit dans les boîtes aux lettres. Chaque foyer reçoit ainsi en moyenne 40 kg de prospectus par an ; une part non négligeable dans l’ensemble des déchets ménagers et un coût de traitement élevé de près de 110 millions d’euros par an pour la collectivité. Si les informations proposées par les prospectus s’avèrent utiles pour le consommateur, force est de constater qu’ils sont une source importante de déchets !"

Mais 2020, c'est dans dix ans! Et d'ici là, les prospectus vont continuer à inonder les boîtes aux lettres dans toute la France. Enfin, pas exactement, car depuis le mois d'août 2010, il existe à Dijon une rébellion active contre ce système polluant. Depuis deux mois, plus de 5000 autocollants "stop-pub" ont déjà trouvé une boîte aux lettres!

Il existe des méthodes simples pour diminuer la pollution et le gâchis. Ainsi, dijon-ecolo et Europe Ecologie/Les Verts Bourgogne ont unis leurs efforts pour créer quatre autocollants "stop-pub" uniques en France.
Des dessins sympathiques qui font déjà la fierté de nombreux enfants et d'adultes. On peut remarquer que dans le but d'optimiser cette campagne de réduction locale des déchets, les petites références des acteurs peuvent être facilement enlevées, si le propriétaire de la boîte aux lettres le souhaite. Ces autocollants ont été fabriqués par une entreprise de sérigraphie dijonnaise.

Un point important à noter est que ce parti politique, Europe Ecologie/Les Verts Bourgogne, a spontanément proposé de financer l'impression de ce qui n'était initialement qu'une idée bien avancée. Existe-il un autre parti politique local qui serait compétent pour mettre quelques milliers d'euros sur la table pour agir efficacement, concrètement et immédiatement en faveur de l'environnement, avec un retour visuel très minime? La question est ouverte.

Ces autocollants sont disponibles gratuitement dans plusieurs boutiques (certaines de cette liste) de l'agglomération dijonnaise, ainsi qu'au local des Verts (23 rue Saumaise à Dijon). Comme diraient les publicitaires: "Dépêchez vous de venir en chercher, il n'y en aura plus en 2020"...