mercredi 26 octobre 2011

"Pesticides: on passe à l'action!"

Le vendredi 4 novembre et le samedi 5 novembre sont deux dates à retenir pour toute personne qui s'intéresse aux pesticides, ou pour toute personne curieuse d'en savoir plus sur ces poisons quotidiens que nous dévorons à chaque repas.













Le cinéma l'Eldorado diffusera le vendredi le film "Notre poison quotidien", suivi d'un débat avec monsieur Gilles Eric Seralini.


Le samedi commencera avec un état des lieux des pesticides avec madame Geneviève Codou-David, suivi d'une table ronde autour des actions politiques et institutionnelles mises en place en Bourgogne. Pause "bio-production locale" le midi, pour reprendre ensuite avec une conférence-débat avec monsieur Gilles-Eric Séralini sur le thème "Pesticides, OGM à pesticides: les risques pour la santé".

"J’ai l’habitude de dire que bientôt, quand on s’invitera à manger, il faudra se souhaiter bonne chance, parce qu’en fait toute l’alimentation aujourd’hui peut véhiculer des maladies. On sent la montée des cancers, des maladies du sang, même des maladies du cerveau qui sont dues à une alimentation qui véhicule des nuisances." (Pierre Rabhi).
Après cette journée et demi d'informations, il ne sera plus possible de dire "je ne savais pas". De plus, nombre de solutions seront exposées et discutées. Un événement à ne pas manquer.

dimanche 23 octobre 2011

Présentation de l'association "Entreprendre vert"

Vendredi dernier, monsieur Frédéric Benhaim était à la Cave de l'Oncle Doc pour présenter l'association "Entreprendre Vert".


S'en est suivi une discussion conviviale sur ce que peut être une entreprise verte, le greenwashing, etc... Un point intéressant à noter est que l'initiative, pour arriver à ce qu'une entreprise tende vers une démarche de diminution de son impact environnemental, peut provenir tout autant d'un patron motivé que d'un ou plusieurs employés également motivés.

Reste maintenant à savoir comment diffuser l'information localement et surtout comment intéresser les entreprises locales pour "verdir" (réellement, pas en apparence!) leurs activités, leurs façon de produire, sans oublier l'aspect social envers les employés.

jeudi 20 octobre 2011

Les antennes relais continuent leur progression

"La ville de Paris annonce, jeudi 13 octobre, que la Charte parisienne de la téléphonie mobile est rompue, au terme d'un désaccord avec la Fédération française des télécoms (FFT). En conséquence, les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées par la Charte, tant du point de vue de la transparence que des seuils d'exposition aux ondes électromagnétiques.
Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant la Ville de Paris et les quatre opérateurs comportait un seuil maximum d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé.
Elle prévoyait également un dispositif de concertation avec les riverains, les associations et les mairies d'arrondissement." (source: Association Robin des Toits)

Ce que vient de faire la ville de Paris est exemplaire. Les opérateurs de téléphonie augmentent sans cesse le nombre d'antennes relais, sans jamais informer la population ni donner de garantie quand à la puissance maximale d'émission des ondes électromagnétiques. C'est ainsi que récemment trois antennes se sont installées dans le quartier de la Maladière, avec des émissions maximales sur une école maternelle et primaire située à environ 200m des antennes!













Et maintenant c'est au tour du conservatoire de musique de Dijon de suivre le même chemin puisque depuis peu, une affiche indique le projet dans la rue.

Le débat sur ces antennes relais était d'ailleurs à l'ordre du jour lors du dernier conseil municipal de Dijon, avec notamment l'intervention de madame Christine Durnerin (EELV):




Ecole de la Maladière, école de musique, plusieurs parents commencent à s'inquiéter de ce laisser faire. Si, comme le dit monsieur Pribetich, la ville ne peut pas s'y opposer, il n'est pas impossible que des parents d'élèves, indignés par cette situation, agissent prochainement...

lundi 17 octobre 2011

Ecolo café "Dijon: vers une souveraineté alimentaire ou une dépendance?"

Le prochain Ecolo café aura lieu mardi 25 octobre, à partir de 18h. Le thème de la soirée portera sur la souveraineté alimentaire.
Selon le mouvement Via Campesina, "la souveraineté alimentaire désigne le DROIT des populations, de leurs Etats ou Unions à définir leur politique agricole et alimentaire, sans dumping vis à vis des pays tiers. La souveraineté alimentaire inclut: la priorité donnée à la production agricole locale pour nourrir la population, l’accès des paysan(ne)s et des sans-terre à la terre, à l’eau, aux semences, au crédit. D’où la nécessité de réformes agraires, de la lutte contre les OGM (organismes génétiquement modifiés) pour le libre accès aux semences, et de garder l’eau comme un bien public à répartir durablement. Le droit des paysan(e)s à produire des aliments et le droit des consommateurs à pouvoir décider ce qu’ils veulent consommer et qui et comment le produit."

De part le monde, l'accaparement des terres augmente suite à divers phénomènes: augmentation de la population, dégradation de la qualité des terres (pollutions,...), détournement des aliments vers les agrocarburants, artificialisation des terres,... Et bien sur, l'agglomération dijonnaise n'échappe pas à tout ça. Notamment la population augmente et les terres agricoles sont détruites comme à Ahuy ou à Dijon. Alors, les aliments sont de moins en moins produit localement, ce qui induit une dépendance alimentaire.













Mais cette dépendance n'est pas une fatalité. Un bon exemple avec Rennes Métropole: une récente recherche montre que les surfaces à l'intérieur du périmètre urbain pourraient, dans un scénario idéal, couvrir la bagatelle de 38% des besoins alimentaires des Rennais. Et en ajoutant une couronne de 6,3 km de rayon autour de l'agglomération, l'autonomie alimentaire pourrait être totale!
Et à Dijon, va-t-on vers une dépendance ou une indépendance alimentaire? Venez en discuter mardi 25 octobre à La Cave de l'Oncle Doc.

dimanche 16 octobre 2011

"Non au Cruiser OSR!"

Samedi matin, des apiculteurs manifestaient devant la préfecture de Côte d'Or:
"Après les quatre autorisations successives de mise sur le marché du pesticide Cruiser sur le maïs (de 2008 à 2011), le Ministère de l'agriculture a délivré en juin 2011 une nouvelle autorisation de mise sur le marché à Syngenta pour le Cruiser OSR en traitement des semences de colza. Et ce malgré l'annulation des autorisations de 2008 et 2009 par le Conseil d'Etat en février dernier et très récemment de l'autorisation de 2010!"











Le tract qu'ils distribuaient aux passants continuait par: "Le Cruiser OSR contient la substance active "thiamethoxan", un insecticide neurotoxique très dangereux pour les abeilles. Son autorisation sur le colza, plante très visitée par les hyménoptères, est gravissime pour l'avenir du cheptel apicole français.
Les populations d'abeilles domestiques et sauvages ne cessent de disparaitre: catastrophe pour notre profession et pour la survie de milliers d'espèces de plantes cultivées et sauvages!"

Par cette manifestation, les apiculteurs demandaient l'interdiction du Cruiser OSR et des insecticides néonicotinoïdes.
Alors plus d'hésitation: mangeons "bio", c'est bon pour les abeilles.

jeudi 13 octobre 2011

Le réseau de transport en commun vient d'être dévoilé

Avec l'arrivée prochaine du Tram, c'est une grande partie de nos habitudes de transports en commun qui va un peu changer. Quelques lignes de bus vont être modifiées, le prix du billet qui augmente un peu mais qui reste le moins cher de France et un peu plus loin dans le temps, la rue de la Liberté qui va devenir piétonne.

Les transports en commun se doivent d'être conséquent pour que les habitants n'utilisent plus leur voiture. Plus de transports en commun, c'est une ville plus apaisée et moins polluante.

vendredi 7 octobre 2011

La concertation préalable sur le projet d'aménagement de l'Ecocité Jardin des Maraîchers se termine

Depuis le 5 septembre 2011, divers documents étaient disponible à la mairie de Dijon concernant le projet d'aménagement de l'Ecocité Jardin des Maraîchers. On y trouvait un gros document intitulé "Etude d'impact, Avis de l'autorité Environnementale" qui donnait beaucoup d'informations sur l'état des lieux, avec le paragraphe 6: "Evaluation des impacts du projet et mesures compensatoires".










Juste à côté se trouvait des fiches sur lesquelles il était possible de laisser des remarques. Puis Dans la salle se trouvaient 7 panneaux expliquant la concertation préalable selon des grands thèmes: "Le projet dans la ville", "Concerter, conserver", "Une écocité jardin partagée", "La mobilité", "Les espaces résidentiels", "Le vivre ensemble", "Qualités environnementales et architecturales".










Et ce projet d'écoquartier ne laisse pas indifférent certains dijonnais. A la différence d'autres quartiers en évolution où personne ou presque ne dit mot, ici les habitants des Tanneries ainsi que les jardiniers du Potager Collectif des Lentillères, en autre, ne voient pas d'un bon oeil l'évolution du projet.




Cette réunion du 6 octobre s'est terminée avec une série de 22 questions/interventions qui sont restées sans réponse ni même de remarque de la part des organisateurs! Serait-ce une nouvelle application de la phrase "concertation ne veut pas dire co-décision"?

Toutefois espérons que le dialogue se réalisera entre ceux qui souhaitent préserver les terres agricoles et la mairie, notamment suite à la demande de rencontre. Les deux parties ayant de nombreuses idées intéressantes à apporter sur le devenir de ce quartier.

jeudi 6 octobre 2011

Démonstration de pulvérisation Blanchard en plein Dijon

"Blanchard, un seul métier: la précision", telle est la devise de la société Blanchard sur leur site internet. Quel rapport avec la ville de Dijon? Cette vidéo bien déconcertante:



Alors que cette année, le désherbage manuel et thermique bas son plein dans les rues de Dijon, et pas seulement dans l'hyper-centre ou dans les espaces verts, ce matin, rue de Sully à Dijon, ces deux personnes sur ce quad, avec un bidon estampillé "Blanchard", pulvérisaient un liquide sur le terre-plein central.

Difficile de penser que ce soit autre chose qu'un herbicide, alors qu'il n'y avait pourtant que quelques rares herbes tentant désespérément de vivre entre le béton et sous les vapeurs toxiques des gaz d'échappement des voitures. Etait-ce un produit agréé dans l'agriculture biologique? Quelle était donc le but de cette action de précision ? Le mystère demeure.

mardi 4 octobre 2011

Nos politiques et la pollution visuelle

La pollution visuelle est l'ensemble des dégradations infligées au paysage. En ville, elle comprend en autre l'ensemble des panneaux publicitaires que le promeneur sera obligé de voir à un moment ou un autre, sauf si il ferme le yeux.


Jeudi dernier, lors du conseil municipal de Dijon, le groupe Initiatives Dijon (opposition, UMP) avait émis un voeu relatif à la pollution visuelle:
"Alors que de nombreuses municipalités, à l’instar de la Ville de Paris, se dotent d’un règlement local de publicité unifié et tenant compte des préoccupations récentes en matière d’écologie et de protection des paysages, les règlements de la Ville de Dijon ont été adoptés entre 1983 et 1999. Cet ensemble disparate est devenu obsolète.
Ces dernières années, les affichages publicitaires se sont multipliés à Dijon. Ainsi, le territoire de la Ville compte 450 panneaux publicitaires de type 4x3, 180 panneaux « sucettes » et de nombreux abri-bus disposent d’un affichage publicitaire. Les affichages « sauvages » s’accroissent aussi de manière préoccupante.
Ce développement inquiète de nombreux Dijonnais. Certains n’hésitent plus à qualifier ce phénomène de pollution visuelle.
Au-delà de la question esthétique, la multiplication des affichages publicitaires, notamment aux entrées de ville, nuit à l’image de Dijon et à son développement touristique.
De plus, certaines pratiques ont un impact très négatif sur la consommation d’énergie. Un panneau publicitaire fonctionnant à l’électricité 24h/24h consomme, par exemple, autant qu’un ménage sur l’année.
Dans la continuité de l’adoption du Plan Local d’Urbanisme, il apparaît nécessaire d’assurer un meilleur cadre réglementaire de l’affichage publicitaire, pour protéger la qualité du paysage dijonnais.
En conséquence, afin d’introduire de nouvelles règles plus simples et respectueuses des ambitions affichées de Dijon tant sur le plan économique que culturel, touristique et écologique, le Conseil Municipal de Dijon s’engage, par le présent vœu, à revoir l’ensemble de règles applicables à la publicité et à adopter un nouveau règlement local de publicité."

Et ce voeu a fait plus de vagues (ou de publicité...) qu'il n'aurait dû, comme le montre la vidéo:





Un simple voeu invitant à discuter de la place de la publicité dans notre ville. Un voeu relatif à l'engagement qu'avait pris monsieur Dugourd dans le questionnaire environnementale de 2008. En toute logique, le groupe Europe Ecologie Les Verts a voté en faveur de ce voeu puisque la publicité est source de problèmes tant écologiques que sociaux. Mais cela n'a pas plu à monsieur Rebsamen, maire de Dijon car il souhaitait que la majorité vote contre comme il l'explique. Les élus socialistes dijonnais sont donc favorable, sur le principe, à ne rien changer, puisqu'il s'agissait bien d'un simple voeu pour revoir l'ensemble des règles applicables à la publicité, sans donner de délai d'exécution. Alors qu'il était tout à fait possible de voter "pour" tout en attendant la nouvelle réglementation.

Alors que dans différentes villes, comme à Paris, les majorités socialistes (avec EELV) ont revu le règlement local de publicité pour diminuer l'emprise de la publicité dans leur ville, la majorité dijonnaise semble TOUT faire pour ne RIEN changer, prétextant d'attendre.
Pourtant, le groupe "écologie politique" de la section dijonnaise du parti socialiste se penche régulièrement sur des questions écologiques (source dijonscope.com). A noter que cet article de dijonscope.com avait été mentionné sur le blog de monsieur Grandguillaume (secrétaire de la section de Dijon) le 16 septembre 2009. Et le 19 septembre 2009, la question "avez vous déjà eu l'occasion de débattre sur la pollution visuelle dijonnaise? Si oui, quelles en ont été les conclusions? Si non, avez vous programmé de discuter de cette pollution dans l'agenda de cette section?" avait été posée. La réponse du bloggueur: "Nous allons effectivement aborder cette question dans ce groupe." Deux années se sont passées, et rien n'a changé...

Plusieurs points sont à noter: la différence de surface en publicité entre 1999 et maintenant. Ce qu'il serait intéressant de voir, c'est l'évolution de cette surface année par année.
En 2008, la société Clear Channel a remplacé la société JC Decaux pour les abribus et les panneaux sucette. Moins d'abribus avec de la publicité selon monsieur Rebsamen, ce qui est une bonne nouvelle. Mais en ce qui concerne les panneaux sucette, combien y avait il avant? De plus, depuis 2009, des affichages électriques de la même taille que ces panneaux sucettes sont apparus dans différents coins de la ville, et tous sont estampillés "JC Decaux". Lot de consolation? De plus, est-ce que les surfaces mentionnées correspondent à celles sur le domaine public ou comprennent aussi le domaine privé? Quelques grands panneaux de type 4X3 ont bien été enlevés récemment, mais parce qu'ils étaient sur le parcours du tram, alors que d'autres sont "sorti de terre" , comme janvier 2009 ou en septembre 2011, et c'est sans parler des citoyens qui doivent faire le travail de la police avec les affiches des cirques...

Deux partis politiques se sont affirmés pour diminuer la pollution visuelle à Dijon. Il est maintenant judicieux de penser que lorsque les nouvelles lois sur l'affichage publicitaires seront applicables, le parti socialiste local fera, dans les plus brefs délais, des propositions concrètes et ambitieuses pour diminuer ce type de pollution. Dijon, ville bientôt exemplaire sur la pollution visuelle? Pourquoi pas...

dimanche 2 octobre 2011

Appel à signer pour une cantine 100% bio à Dijon

Le blog "Pour une cantine 100% bio à Dijon", vient de lancer une pétition (à signer en ligne):

"Nous, parents d’élèves, consommateurs, agriculteurs, appelons nos élus et les responsables du monde agricole à s’engager et à porter haut et fort le projet de conversion au 100% bio, local et de saison des cantines de l’agglomération et en particulier de la cuisine centrale de Dijon.
Alertés par la place inquiétante des résidus de pesticides issus de l’agriculture conventionnelle et d’autres substances chimiques dans nos aliments (conservateurs, colorants, arômes artificiels, édulcorants, etc.), nous souhaitons que nos enfants bénéficient d’une alimentation saine, biologique, locale et de saison.
La ville de Dijon est passée de 2009 à 2010 de 2 à 9% de produits biologiques dans ses commandes. A ce rythme, il faudra encore 13 années pour arriver au 100% bio...

Comme s’y est engagée Saint-Etienne, 50% la première année, puis 60%, 70%, 80%, 90%, pour atteindre en 6 ans l’objectif de 100% de bio.
Pour les Stéphanois le prix du repas sera “en baisse de 10% de moins en moyenne et jusqu’à 23% pour les familles les plus modestes” (Source Terra Eco, Bio à la cantine ? Saint-Etienne dit "oui", KARINE LE LOËT)

Passer au bio c’est aussi redynamiser localement nos campagnes, revaloriser le travail de la terre et préserver notre environnement. Si Dijon passe au bio c’est bon pour toute l’agglo !
Nous voyons chaque jour un peu plus disparaître le monde paysan, la qualité des produits que nous produisons ou consommons, en même temps que la qualité de l’eau, l'appauvrissement des sols, et de notre environnement.
La ville de Dijon doit montrer l’exemple et lancer l’impulsion au cœur du monde agricole local avec l’ambition de créer une véritable ceinture verte et nourricière.
Le développement de la filière bio locale ne pourra s’enclencher que grâce au signal fort que représente le volume d'1.100.000 repas annuels de la cuisine centrale.

Nous sommes convaincus que cette impulsion:
- sera favorable à la mise en place de la filière bio,
- sera bénéfique à la santé de nos enfants,
- permettra aux autres cantines de la région d’envisager leur conversion au bio."

Jean-Philippe Saulnier-Arrighi intervient sur l'introduction des produits bio dans la cantine du Toucycois, dans le cadre du colloque "Santé Environnement et Cancers" du 1er octobre 2010 à Auxerre. Jean-Philippe Saulnier-Arrighi est avocat, Maire de Moulins sur Ouanne et Président de la Communauté de Communes du Toucycois. Il a introduit les produits bio de proximité dans les cantines scolaires.

Beaucoup de Dijonnais veulent que leurs enfants cessent d'ingurgiter des produits toxiques. Mettre en place une cantine 100% bio à Dijon n'est pas chose aisée, notamment vu le nombre de repas que fournit la cuisine centrale et le manque d'agriculteurs travaillant en bio. Toutefois, il paraît du devoir des politiques et des professionnels concernés d'agir de façon urgente et conséquente en ce sens, avec le bon vieux dicton: "Quand on veut, on peut!".