vendredi 29 avril 2011

La troisième édition du livre vert de Talant vient de paraître.

Après un premier livre publié en 1991, puis un second en mars 2007, la ville de Talant vient d'annoncer la troisième version de ce livre vert.
Plusieurs thématiques sont abordées: les déchets, la gestion environnementale, la biodiversité, la maîtrise de la demande énergétique, cadre de vie, les déplacements.

Un petit livre d'information que chacun peut commenter selon ses connaissances. Deux remarques, parmi de nombreuses autres possibles:
En page 26, la carte du bruit de l'agglomération dijonnaise est accompagnée du commentaire: "pour autant, les projections laissent apparaître une situation stable sur le plan du bruit à Talant". Puis, à la page 29, concernant les déplacements, il est écrit que la LINO "permettra notamment d'en finir avec un trafic routier insupportable en pleine ville. (...) Elle rendra aux quartiers talantais leur vie résidentielle débarrassée des circulations de transit (...)". Avec 25 000 véhicules attendus par jour, et la destruction de la Peute Combe, ça sent le greenwashing une fois de plus...

En page 2, concernant les déchets, le premier paragraphe titre "limiter "à la source" la production des déchets". Quelques suggestions envers les talantais, comme faire du compostage ou imprimer en recto verso, ou encore l'incitation au tri sélectif. Mais rien sur une action très simple et terriblement efficace que d'autres communes de l'agglomération réalisent: mettre un autocollant "stop pub".

Il ne faut pas confondre "livre vert" et "ville verte"...

jeudi 21 avril 2011

Un superbe exemple de greenwashing à Chenôve

"La nature en coeur de ville", titrait Le Bien Public le 6 juillet 2010 pour annoncer l'inauguration officielle d'un jardin partagé. "Dans le cadre de sa politique dynamique et innovante en matière de développement durable, la Ville de Chenôve a réalisé, autour de l’Escale Charcot, un « jardin partagé », en privilégiant trois axes sur le thème essentiel de la diversité biologique : découvrir, participer et sensibiliser. Ce jardin, avec ses prairies fleuries et ses senteurs, développe la nature au cœur de la ville. (...) L’occasion aussi de sensibiliser la population aux gestes écoresponsables pour la préservation collective et individuelle de l’environnement : un choix responsable d’une gestion écologique a été fait avec une réserve d’eau, le compost, le paillage et un bâti en bois et à l’énergie solaire."
Puis, le même journal titrait "Et au milieu pousse un jardin" dans un article du 10 juillet 2010. "Le Jardin partagé de l’Escale Charcot a été inauguré officiellement mercredi matin en présence d’une centaine de personnes, toutes venues découvrir quelque chose de nouveau, de rare pour ne pas dire exceptionnelle. En fait, il suffit d’imaginer que la ville, avec le côté urbain qui la caractérise, puisse accueillir un jardin privilégiant trois axes sur le thème de la diversité biologique : découvrir toute la richesse d’un écosystème en ville, participer au vivre ensemble en contribuant à la vie du jardin, sensibiliser aux gestes écocitoyens pour la préservation de la planète. (...) Le maire, Jean Esmonin, s’est réjoui de voir que le site est respecté de tous et a demandé aux enfants s’ils avaient déjà goûté ce qu’ils ont planté. Ces derniers ont dégusté leurs salades et radis, en précisant bien que les deux ne se marient pas ensemble sur le terrain. Il a également profité de ce moment pour informer la population que la ville a décroché le 1 er prix des villes moyennes à Florissimo."
Puis, le 25 mars dernier, Le Bien Public titrait "Semer, un art à apprendre". "En mai, les enfants sèmeront des céréales sur ce même jardin partagé. Il est prévu d’y faire pousser du sarrasin, du maïs, du tournesol et autre sorgho… « Les enfants plantent eux-mêmes. Ils sont attentionnés et motivés », se réjouit Bernardette Rémond. Du coup, ils ne détruisent pas ce qu’ils ont fait. Ils sont tellement fiers qu’ils le disent haut et fort à leur entourage qui lui aussi respecte ce jardin de toute une population. C’est la grande fierté de la municipalité et de son maire Jean Esmonin d’avoir su fédérer les habitants autour d’un projet en lien direct avec l’environnement."













Cet espace, au pied de grands immeubles, est réellement unique par son ouverture vers la population. Les enfants et les adultes viennent participer aux plantations et en profitent pour discuter entre eux. D'ailleurs, le magazine d'information de Chenôve en faisait sa couverture dans son édition de juin 2010.










Un tel endroit est réellement comme un "poumon vert" de part sa localisation et de part son ouverture.










Un endroit varié où se mêlent les sculptures artistiques des enfants et les plantations des plus grands.

Mais le "développement durable" n'est pas bien durable... En effet, le maire de Chenôve a présenté très récemment ses projets d'urbanisme. Et là, les petites fleurs ne tiennent pas la terre face au bétonnage. Ce lieu magique est destiné à être bétonné sous peu pour construire des immeubles d'habitation et autres bâtiments "nécessaires" (au milieu de l'image ci-dessus). Du vrai développement durable éphémère. Monsieur Jean-Pierre Garnier pourra alors ajouter la ville de Chenôve comme référence de ville spécialisée en "greenwashing".


Bétonner, bétonner, encore et encore. La folie des grandeurs pour avoir toujours plus d'habitants ("Atteindre 17000 habitants dans les prochaines années") est une caractéristique de plusieurs maires de l'agglomération dijonnaise. Ils parlent "développement durable" un jour, habitation écologique le lendemain, en omettant bien de mentionner qu'ils détruisent couramment le support de la vie: la terre.
Un point supplémentaire pour illustrer ce double langage se trouve dans le Cahier de la concertation du Plan Climat Energie Territorial porté par Le Grand Dijon, Dijon et la ville de Chenôve. Ainsi, page 33 il est écrit "Créer des jardins collectifs et pédagogiques en ville, utilisant des semences anciennes et non brevetées et permettant aux urbains de consommer sain, peu cher et de tisser du lien social." Page 43, l'objectif 1 est "repenser le partage de l'espace: Repenser le partage de l’espace, c’est accepter de nouvelles formes d’urbanisme (retour de la nature en ville…), admettre en son for intérieur que l’espace est limité (étalement urbain maîtrisé…). C’est aussi, à une échelle plus micro, repenser son quartier, y développer de nouveaux usages, devenir acteurs du changement…
Proposition d’action : Inciter chacun à se réapproprier son espace de vie (de quartier) et à en redevenir acteur. Par un jeu d’échanges et de concertation à l’échelle d’un quartier, il s’agit de susciter des initiatives et des expérimentations, inciter les habitants à créer des espaces de vie : jardins partagés, cafés…et développer ainsi de nouveaux usages et liens sociaux." Et page 44 "Faire entrer la nature dans la ville". Ou encore page 47: "Proposition d’action : Libérer dans chaque quartier un espace pour jardins partagés ; vergers, vignes, ruches,… gérés collectivement par les habitants, avec l’appui d’association. L’action proposée par les participants vise à réunir les bonnes conditions pour favoriser le lien social dans le cadre de la mise en œuvre de jardins partagés…Différents points sont proposés dont :
- Imposer à tout nouveau projet immobilier la mise à disponibilité de cet espace,
- Mettre à disposition les espaces verts pour transformation,
- Trouver un dispositif pour le partage de jardins privés non utilisés."













Au premier coup de pelleteuse sur cet espace, la HONTE tombera sur la ville de Chenôve et plus aucune crédibilité ne pourra être donné sur leur soit-disantes actions écologiques. Détruire une parcelle de vie s'apparente à un crime...
Laissons les plantes VIVRE et grandir!

mercredi 20 avril 2011

Greenpeace informe sur le nucléaire

Tandis que la situation à Fukushima reste catastrophique, et ceci pour au moins les mois à venir, c'est en ce moment qu'a lieu un peu partout des manifestations pour rappeler que la catastrophe de Tchernobyl a eu lieu il y a 25 ans. Et bien sûr, ce type d'information ne provient pas des structures officielles, mais de structures telle que Greenpeace.










Le groupe local Greenpeace Dijon était ainsi présent samedi dernier place du Bareuzai pour informer les passants sur la réalité du nucléaire, et proposaient aussi de signer une pétition.

Pour rappeler aussi ce triste anniversaire des 25 ans de Tchernobyl, plusieurs films documentaires sont diffusés à La Cave de l'Oncle Doc. De plus, il est prévu une manifestation le mardi 26 avril place du Bareuzai à Dijon, de 18h à 20h (prévoir un masque blanc).

lundi 18 avril 2011

Début officiel de l'écocité Jardin des Maraîchers

Le 14 avril, la SPLAAD annonçait dans un communiqué de presse qu'elle avait "choisi le groupement composé par l’agence Nicolas Michelin & Associés pour concevoir un nouvel écoquartier de 1 400 logements sur le site des anciens Abattoirs de Dijon : l’écocité Jardin des Maraîchers."













"L’objectif est de structurer l’entrée Est de la ville, dont l’aménagement a été concédé à la SPLAAD par la ville de Dijon le 12 janvier 2010, en développant des micros-centralités accueillantes reliées aux territoires avoisinants.

D’une superficie d’environ 164 hectares comprise entre la voie ferrée du côté d’Is-sur-Tille et l’entrée Est de Dijon depuis la rue du Mont Blanc, le projet de « Territoire Grand Est » constitue pour la ville de Dijon un enjeu majeur en terme d’urbanisation. Il s’agit de recomposer l’une des sept entrées principales de l’agglomération dijonnaise, permettant la reconquête urbaine d’un important morceau de ville, partiellement urbanisé et abandonné suite à l’arrêt progressif d’un certain nombre d’activités liées au site des anciens abattoirs de Dijon.

L’écocité Jardin des Maraîchers comprendra environ 1 400 logements et 30 000 m2 d’équipements, bureaux et commerces. Il se veut être une écocité aux circulations apaisées, au stationnement facilité et à la douceur de vivre avec sa place centrale. Il fera l’objet de la création d’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) dont la concertation préalable à la création se déroulera après les vacances d’été."

Le site internet infos-dijon.com apporte quelques informations complémentaires sur la place de la voiture: "La voiture aura également une place un peu particulière dans cette zone. La philosophie ? « Progressivement abandonner la voiture », explique Pierre Pribétich. Sans toute fois l’interdire. « Mais la grande différence avec le projet Grand Sud, c’est qu’il n’y aura pas un grand parking mutualisé, mais une mutualisation des parkings par bâtiment », détaille l’adjoint. Ainsi, ces parkings seront modulables dans le temps. C’est-à-dire que si, au fil du temps, certains sont peu ou pas utilisés, ils auront la possibilité d’être reconvertis pour en faire des logements supplémentaires. Autre point qui concerne la voiture, la vitesse sera (très) limitée : « on pourra rouler à environ 10 ou 15 km/h »."

L'ancien site des abattoirs sera donc reconverti, mais aura lieu aussi le bétonnage de bonnes terres agricoles de maraîchers en agriculture biologique (d'où le nom "Jardin des Maraîchers") abandonnées (car le projet d'urbanisme, très ancien, avait fait fuir ces agriculteurs), même si une petite partie deviendra des jardins familiaux selon le projet.
Pour la petite histoire, messieurs Pribetich et Michelin étaient présent sur VooTv la semaine dernière pour présenter le projet. Informé par hasard, le collectif pot'Col'Le s'est invité dans l'émission pour lire un message. La télé a censuré l'émission...

samedi 16 avril 2011

Pour 700 000 euros, on peut polluer Dijon...

Le week-end dernier, l'émission Naturbis présentait un reportage spécial consacré à la publicité à Dijon. Un très bon reportage où plusieurs informations sont apportées concernant la pollution visuelle dans l'agglomération dijonnaise.


Plusieurs éléments et remarques sont à apporter à ce reportage:

- Les sociétés Clear Channel et JC Decaux ont refusé de participer à ce reportage.

- La zone publicité restreinte de Pouilly dont il est fait allusion, dans le bureau de monsieur Gervais, ne possède effectivement pas de publicité. Ce choix relève bien du règlement local de publicité de Dijon. Celui-ci a été rédigé sous l'ancien maire, c'est à dire monsieur Poujade.
Le journal L'Express indiquait à l'époque: "La capitale bourguignonne s'est aussi souciée de se préserver des panneaux publicitaires qui dénaturent le paysage. Ainsi, conformément à la loi de 1979 qui réglemente l'affichage publicitaire, les quartiers de Pouilly, au nord, sont-ils devenus zone de publicité restreinte: la publicité sur supports (les murs par exemple) ou sur dispositifs scellés au sol est bannie. (...) A terme, l'entrée de l'agglomération dijonnaise sera la moins polluée de France par la publicité.
Ceci démontre bien que la présence ou l'absence de publicité est avant tout une question de volonté politique, tout comme le cas de Quetigny.

- La société Clear Channel s'occupe des Velodi (vélos en libre service) et des abribus, en échange de quoi elle met de la publicité sur les abribus et possède les 180 panneaux sucettes. De plus, cette société est censée verser 1,8 millions d'euros par an à l'agglomération dijonnaise, et payer l'électricité qu'utilise ses panneaux sucette.

- La ville de Dijon affirme diminuer le nombre de panneaux, ce que ne semble pas confirmer le professionnel de l'affichage... Mais il existe un point où la ville doit être montrée du doigt, c'est sa complaisance envers cette pollution.










Un exemple: Boulevard Mirande, un panneau 4X3 ancien modèle a été remplacé récemment par un panneau plus moderne, c'est à dire déroulant et rétro-éclairé (donc électrique).













Pour apporter l'électricité, la ville a "tout simplement" creusé une tranchée à travers le boulevard. Clear Channel a t il payé pour ce travail? Mais au delà de l'aspect financier, cet exemple montre à quel point la ville favorise le développement de panneaux toujours plus polluants.

- La mairie se garde bien aussi d'indiquer que les panneaux de taille intermédiaire ont fleuri en 2009. Des panneaux JC Decaux fonctionnant tous à l'électricité.

- 700 000 euros! C'est probablement l'information la plus importante dans ce reportage. La ville de Dijon percevrait donc 700 000 euros par an grâce aux taxes sur ces panneaux publicitaires, ainsi que sur les enseignes. Une somme non négligeable. Quetigny n'est pas à vendre, mais Dijon a donc été vendu 700 000 euros. C'est le prix à payer pour avoir le droit de polluer le paysage à Dijon!...

vendredi 15 avril 2011

Le premier hôtel basse consommation de Bourgogne

Le premier hôtel basse consommation de Bourgogne ouvrira ses portes en 2012 à Saint-Apollinaire. Il s'agit d'un hôtel de 84 chambres de l'enseigne Holiday Inn Express, conçu par l'agence Seturec et les bureaux d'études Arkos, CSI et Pierre Cessot.
"Les solutions déployées, notamment la forte isolation du bâtiment, les panneaux solaires thermiques et des dispositifs de gestion du bâtiment comme l'asservissement des volets des chambres à la carte du client laissent espérer une consommation de 50 kilowatts-heure par mètre carré par an". (source: Le Journal du Palais du 11 au 17 avril 2011).

mercredi 13 avril 2011

"Luttes potagères, bétonnage des terres et urbanisme vert"

Voilà près d'un an que le terrain vague a retrouvé une nouvelle jeunesse dans le quartier des Lentillères. C'est à cette occasion que le 26 mars dernier "les rues du centre ville et les halles du marché couvert de Dijon sont envahies par une soixantaine de personnes armées de binettes, pioches, faux et d’une sono electro. Les slogans fusent : "des topinambours, pas des carrefours", "des pâtissons, pas des prisons", "des rutabagas, pas des caméras", "des tomates séchées, pas des eco-quartiers". Les maraîchers semblent apprécier et les chalands encouragent. Un ancien reluque malicieusement une fourche et remarque "Avec ça, il faut faire la révolution". Un an après l’occupation des terres de la rue Philippe Guignard le potager rentre en lutte contre la volonté de la Mairie de passer les récoltes au tractopelle et d’enfouir l’humus sous le béton." (source: brassicanigra)










La suite de cet article, publié le 12 avril sur le site Brassicanigra, raconte le pourquoi et le comment du "Pot'Col'" (comme Potager Collectif des Lentillères).

Etonnant ou ubuesque de se révolter pour défendre un lopin de terre? Sur le fond, certainement pas. D'ailleurs, il existe un mouvement international agissant dans ce sens: La Via Campesina (la voix des paysannes et des paysans du monde). "La Via Campesina est le mouvement international qui rassemble des millions de paysannes et de paysans, de petits et de moyens producteurs, de sans terre, de femmes et de jeunes du monde rural, d'indigènes, de migrants et de travailleurs agricoles… Elle défend l'agriculture durable de petite échelle comme moyen de promouvoir la justice sociale et la dignité. Elle s'oppose clairement à l'agriculture industrielle et aux entreprises multinationales qui détruisent les personnes et l'environnement.
La Via Campesina regroupe environ 150 organisations locales et nationales dans 70 pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe et des Amériques. En tout, elle représente environ 200 millions de paysannes et de paysans. C'est un mouvement autonome, pluraliste et multiculturel, sans affiliation politique, économique ou autre."

Défendre d'anciennes terres agricoles (qui étaient cultivées en Bio il y a une dizaine d'années) contre le bétonnage pour y faire pousser des légumes et des fruits est quelque chose de sérieux. Ce qu'il manque ici, semble t il, c'est l'absence (?) de dialogue entre "les défenseurs de la terre" et "les bétonneurs", le manque de terrain d'entente...

"Quand vous aurez coupé tous les arbres, pollué toutes les rivières, enfermé tous les animaux, alors peut-être comprendrez-vous que l'argent ne se mange pas" (proverbe Sioux)

dimanche 10 avril 2011

"Pollution visuelle et mentale"

Des affiches "Pollution visuelle et mentale" et "Stop Pub" étaient visibles ce week-end en sur-affichage de grands panneaux publicitaires.










Malgré le beau temps et les nombreux arbres en fleurs, Dijon continue à soutenir son enlaidissement en gardant sur son territoire plusieurs centaines de grands panneaux d'affichages. Il est étonnant que la municipalité s'obstine à vouloir conserver ces horreurs écologiques. Tout comme sur les boîtes aux lettres il est possible de mettre un autocollant "stop pub", il est visiblement aussi possible d'indiquer sur ces panneaux que les dijonnais ne veulent plus voir ces publicités.

Ce type de sur-affichage permet de faire réfléchir à la question de savoir à qui appartiennent les rues de Dijon. A ses habitants ou à des multinationales?

mercredi 6 avril 2011

Ouverture de La Cave de l'Oncle Doc

"Créés en novembre 2008 par l'association «Les colporteurs», héritiers des «Ciné-Clubs» de d'antan, les «Cinés-Citoyens» sont des projections de films engagés documentaires ou de fictions dans le but de susciter un débat d'idées autour des grands problèmes de société avec une finalité d'éducation populaire."










Et depuis le week-end dernier, l'association Les Colporteurs possède un nouvel espace de projection de films documentaires militants et de débat citoyen. Il s'agit d'une cave située au 9 rue de la Manutention, à Dijon.

De nombreux films d'information sur l'environnement y sont projetés, sur des sujets très variés (programme sur le site cine-citoyen.info). Par exemple la thématique des déchets, diffusés lors de la semaine du développement durable, ou les reportages sur Tchernobyl fin avril, pour le 25ème anniversaire de cette catastrophe nucléaire.


La cave de l'Oncle Doc va très certainement devenir un lieu incontournable pour s'informer sur les nombreuses thématiques écologiques.

mardi 5 avril 2011

Questionnaire vélo à destination des cyclistes urbains

Un étudiant en géographie à l’Université de Bourgogne réalise une étude sur la pratique du vélo à Dijon.

"Bonjour,
Étudiant en géographie à l'Université de Dijon, je réalise une étude sur la pratique du vélo à Dijon. Plus précisément, je m'intéresse aux coûts de vos déplacements en vélo et à vos pratiques cyclistes.
Merci de prendre quelques minutes pour répondre à ce questionnaire. Vos réponses me seront d'une grande utilité."

Le résultat de cette étude sera intéressante pour avoir une estimation du coût de déplacement à vélo. Ce sera à comparer aux 5300 euros de déplacement en voiture par an (tout compris) en Bourgogne!