lundi 27 mai 2013

Le Roller Marathon se fera avec le label "Développement Durable, le sport s'engage"

L'association AMSport organise un marathon en roller, et ce depuis 2001. Le site web du Roller Marathon indique que cette année, il vient de "recevoir officiellement le prestigieux label délivré par le CNOSF" (Comité National Olympique et Sportif Français), un label qui existe depuis 2009.


"Le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a donc lancé un label destiné à valoriser les manifestations et évènements exemplaires en matière d’organisation « éco-responsable.
Ce label, délivré par le CNOSF, atteste de l’exemplarité d’une démarche au regard de « l’Agenda 21 du sport français » et de la « Charte sport pour le développement durable». Il permet de rendre visibles les engagements des organisateurs et facilite leur communication en l’inscrivant dans la campagne nationale du CNOSF."

Sur les 11 pages du guide pratique pour obtenir le label, seul un petit paragraphe décrit les principes et engagements:
"Vous pouvez vous appuyer sur les engagements du mouvement sportif en termes de développement durable, lesquels sont notamment formalisés à travers l’Agenda 21 du Sport Français et la Charte du Sport Français pour le Développement Durable... Veillez à présenter un nombre limité d’actions pour éviter les projets fourre-tout, difficiles à réaliser et à faire comprendre et partager autour de vous.
À titre d’exemple, vous sont rappelés ci-dessous les principaux engagements de l’organisateur de manifestation sportive préconisés par le CNOSF :
a. Intégrer l’éco-responsabilité très en amont dans l’organisation des manifestations. Les organisateurs s’engagent à prendre en compte l’environnement autant en amont qu’en aval de la manifestation pour une manifestation véritablement « éco-responsable » participant à la protection de la nature et de l’environnement.
b. Satisfaire publics et participants par l’organisation de manifestations de qualité. Valoriser les bénévoles et professionnels qui apportent leur contribution et leur permettre de se réaliser au service du développement durable du sport.
c. Organiser les manifestations de manière socialement et économiquement durables,
d. Promouvoir des comportements durables et responsables dans le public, chez les pratiquants et les organisateurs, par des actions d’information et de formation.
e. Développer leurs activités sur une base durable, en prenant en compte les aspirations de l’ensemble des parties prenantes dans le cadre d’une gouvernance améliorée (public, pratiquants, financeurs publics et privés, fournisseurs), en développant les retombées économiques et sociales des manifestations."

La compétition aura lieu le 9 juin au niveau de la place Wilson à Dijon.

jeudi 23 mai 2013

Soutenons notre faucheur d'OGM, libérons les patates des multinationales !

"Un Français, dijonnais, condamné à six mois de prison avec sursis pour « association de malfaiteurs » par le tribunal de Termonde en Belgique. Nouvelle audience pour les 11 prévenus le 28 mai 2013 à 10 heures à Termonde"


Parmi les 4 ou 5 faucheurs d'OGM que compte l'agglomération dijonnaise, il y en a un qui est menacé "d'associations de malfaiteurs" par la justice Belge. Une justice belge qui a refusé d'écouter les prévenus, une justice Belge qui manifestement fait le jeux des sociétés pro-OGM.
Mais finalement, qu'est-ce qu'un faucheur d'OGM? Rien de plus qu'un simple citoyen, presque monsieur "tout le monde". "Presque" car il s'agit en fait d'une personne qui a ouvert les yeux pour voir ce qu'est le bien commun, pour voir le danger de la mise sous brevets du monde vivant et la perte de biodiversité liée. Une personne qui, à l'opposé des responsables des sociétés comme Monsanto, agit pour le bien de tous et sans s'enrichir (bien au contraire...). Que tous ceux qui dénoncent ces faucheurs d'OGM se posent une fois la question de savoir ce qui poussent ces citoyens à prendre de tels risques juridiques alors qu'ils n'ont strictement RIEN de personnel à y gagner, excepté leur conscience. Tandis que Monsanto et consoeurs agissent de façon purement pécuniaire (bien qu'ils affirment le contraire) afin de gagner le maximum d'argent, et rien d'autre ! Si ce n'était pas le cas, ils ne déposeraient pas de brevets.










Pour ceux qui souhaitent soutenir notre libérateur de patates, toutes les informations se trouvent dans le tract ci-dessus.

mardi 21 mai 2013

Les panneaux "tourne à droite" arrivent à Dijon

Le journal Le Bien Public annonce dans un article de ce jour que 220 panneaux M12a vont être installés sur les carrefours dijonnais. "Des panonceaux rouge et blanc, qui pointent vers le bas et avec un logo de vélo apposé dessus, vont être installés sous les feux tricolores. Au niveau des carrefours en croix, ils donneront ainsi la possibilité aux cyclistes de tourner sur la voie la plus à droite de la chaussée sans attendre que le feu passe au vert " précise madame Catherine Hervieu, conseillère municipale déléguée aux économies d'énergies.

Il aura fallu plus d'un an entre la randonnée "tourne à droite" aux feux de l'association EVAD et cette annonce. La ville de Dijon a donc finalement suivi les suggestions de cette association, la 51ème ville de France à installer de tels panneaux. Selon l'article, les 220 panneaux seront en place d'ici fin juin.

Il s'agit là d'un bon moyen pour encourager le développement des déplacements à vélos.

lundi 20 mai 2013

"L'enjeu des déplacements dans la transition énergétique"

Dans la poursuite du débat national sur la transition énergétique, le Conseil Régional de Bourgogne invite toutes les personnes intéressées à participer à une journée de réflexion sur le thème  de "L'enjeu des déplacements dans la transition énergétique".

Cette journée aura lieu le mardi 28 mai. Elle sera composée de 4 tables rondes ayant pour thèmes:
- "Le changement de comportements en matière de mobilité: une nécessité pour réduire nos consommations d'énergie et les émissions de gaz à effets de serre ?".
- "Passer du tout véhicule individuel aux transports collectifs et alternatifs dans un territoire contrasté ?".
- "Changer notre regard au vélo, du sport au transport".
- "Quels outils et moyens utiliser pour inclure réellement le vélo dans la palette des services de mobilité ?".

Une journée qui s'annonce riche en informations et idées afin de modifier nos comportements de déplacements.














Une journée pour "repenser nos déplacements et aménager autrement", comme le titrait le numéro 56 du journal "repères" de l'association Alterre Bourgogne. Un numéro qui renseigne en autre sur les moyens de "passer d'une offre de transport à une offre de mobilité". Avec aussi un paragraphe en page 11 qui en fera bondir plus d'un, obnubilé par le "toujours plus vite":
"Accélérer ou prendre le temps ?
Les grandes avancées technologiques qui ont eu lieu dans le domaine de la mobilité ont permis d’augmenter la vitesse, d’accélérer le rythme, de rendre possible l’instantanéité. Les comportements se sont adaptés et on a vu cette accélération se traduire par des concepts sociétaux tels que les fast-food, speed-dating et autres du même genre. Les nouvelles technologies permettent de recevoir, en temps réel, des informations en provenance du monde entier. Mais le paradoxe est que le progrès technique qui était censé nous faire gagner du temps s’est accompagné d’une explosion des flux d’informa- tions disparates et d’un renforcement des exigences de croissance, de rendements, d’optimisation de son temps. Les conséquences se traduisent par des situations de stress et d’anxiété et le sentiment de ne plus avoir la maîtrise de son temps. Différents philosophes et sociologues (Paul Virilio, Harmut Rosa...) se sont emparés de cette question. En parallèle, des groupes de personnes, des municipalités s’organisent en réseaux de par le monde pour, à travers de nouveaux courants appelés slow food ou slow cities (villes lentes), proposer des principes et solutions pour ralentir le rythme de vie."

Et oui, une des solutions pour moins consommer d'énergie dans ce fameux débat sur la transition énergétique n'est-il pas de savoir prendre son temps? Et cela concerne tout particulièrement les transports.

jeudi 16 mai 2013

Retour en images sur la chaîne humaine à Notre-Dame-Des-Landes

Samedi dernier, des milliers de personnes s'étaient donné rendez-vous sur les petites routes pour entourer la zone qui constitue le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-landes, ceci afin de manifester pacifiquement contre ce projet inutile et absurde.


A cette occasion, plusieurs dijonnais ont traversé la France, en compagnie d'autres bourguignons, pour participer à cette chaîne humaine, et aussi pour découvrir ce lieu devenu mythique dans la lutte pour la préservation des terres agricoles et des habitats naturels. Un aperçu en images:











Les cars ne pouvant pas accéder au plus près, il faut donc marcher pour arriver au champ qui fait office de camping.













13h, tout le monde se rend vers un point de la chaîne, en admirant au passage les prairies permanentes que veut détruire le gouvernement...











Chacun exprime son dégout face à ce projet, tandis que la chaîne se met en place.











Une chaîne longue, longue...













Des personnes de tous âges, venus par centaines, par milliers,  postés de part et d'autres des villages.











Un nombre incroyable de personnes pour défendre le bocage.











Le mot "défendre" est bien celui qu'il faut, vu les traces des luttes violentes qui se sont passées encore récemment.











Au delà des "fortifications" un chemin mène à la Chat Teigne, lieu mythique de la lutte contre le projet d'aéroport. Un lieu convivial où bon nombre de personnes se sont rendu après la chaîne afin de discuter de différents sujets. Des discussions qui se sont passées dans le respect, sans se couper la parole, loin des bagarres que savent bien faire nos élus dans leurs hémicycles parisiens...











Franchement, vouloir détruire une telle zone si riche en biodiversité, un bocage comme il n'en n'existe presque plus, sur l'autel d'un grand projet obsolète et inutile, c'est faire preuve d'une absence d'intelligence, une preuve de stupidité ! Le nombre de ZAD (Zone A Défendre) augmente partout en France, comme dans le Morvan, ou même à Dijon.

Les dijonnais et autres bourguignons ayant traversé la France le temps d'un week-end pour participer à la chaîne humaine sont revenus avec une plus grande motivation pour défendre notre terre nourricière contre tous les projets de bétonnage imbéciles !

mercredi 15 mai 2013

Manifestation internationale contre Monsanto, aussi à Dijon

Le samedi 25 mai va avoir lieu une journée de manifestation pacifique contre la multinationale Monsanto. Le rendez-vous est donné à 14h place de la Libération à Dijon pour un sitting.

"Nous, citoyens responsables et vigilants, sommes informés des graves accusations qui pèsent sur la multinationale américaine Monsanto, « accusée de promouvoir des produits nocifs pour la santé et l’écosystème et de falsifier les résultats d’enquêtes scientifiques, accusations portées entre autres par un ancien directeur de filiale de la firme »"














"Ce 25 mai nous interpellons les élus et le gouvernement !
Nous demandons aux représentants du peuple français, ainsi qu’aux responsables européens de :
• Rendre obligatoire, par devoir d’information, un étiquetage des produits issus d’OGM au niveau européen.
• Débloquer des crédits de recherche pour étudier les conséquences à long terme d’une alimentation OGM sur la santé publique.
• Réévaluer les molécules de synthèse employées par Monsanto. Prendre en compte toutes les études indépendantes et non les études financées par cette firme dont la crédibilité est sévèrement remise en cause.
• Procéder à une mise en jour des études sur les liens entre l’exposition chronique aux produits chimiques agricoles (désherbants, fongicides, pesticides, insecticides, fertilisants...) et l’augmentation des cancers et des problèmes d’infertilité.
• Ouvrir un grand débat national sur les orientations responsables et soutenables de l’agriculture de demain, pour préparer et mettre en œuvre sa nécessaire conversion écologique."

Il est important de savoir que la résistance à Monsanto est internationale, comme l'indique le document "Combattre Monsanto". "Ce rapport décrit quelques aspects des luttes sur le terrain contre Monsanto et d’autres firmes de biotechnologie qui poussent à l’utilisation des plantes génétiquement modifiées (plantes GM). Il montre que les petits paysans biologiques, les communautés locales et les mouvements sociaux dans le monde entier résistent et rejettent Monsanto ainsi que le modèle agro-industriel qu’elle représente. Une opposition intense se dresse contre cette multinationale qui colporte ses produits transgéniques sans aucune considération pour leurs coûts environnementaux et sociaux.
Ce rapport démontre que les fortes objections des mouvements sociaux et des organisations de la société civile ont un impact sur les décideurs politiques chargés d'encadrer le secteur agroalimentaire et d'édicter les règles en matière de pesticides et de cultures transgéniques."

Nos élus locaux en profiteront-ils pour ouvrir les yeux et prendre conscience du problème?

vendredi 10 mai 2013

Vers une démocratisation des toilettes sèches à Dijon ?

Mardi dernier avait lieu l'inauguration du square du Creux d'Enfer à Dijon, un square nouvelle version. Un réaménagement porté par les habitants du quartier via la commission de quartier et des élus municipaux.

Le résultat comporte une certaine originalité: le square est équipé de toilettes sèches, comme l'indique un article du Bien Public.


Des toilettes sèches permanentes en plein Dijon, en voilà une petite révolution des consciences. Longtemps considéré comme une lubie d'écolos, ces toilettes sans eau semblent donc se démocratiser. L'intérêt porte sur les économies d'eau, sans oublier la pollution générée par les WC. Nos toilettes classiques utilisent de l'eau potable, c'est à dire de l'eau qu'il a fallu filtrer et traiter en amont, non pas pour la boire, mais pour chier dedans, le summum de l'abberation, un luxe de pays riches !

Alors que les toilettes sèches avaient fait leur apparition de façon temporaire depuis quelques années lors de manifestations comme l'Auxois à Dijon, lors du vélo tour ou bien encore au concert en rentrée, ces toilettes permanentes vont certainement faire évoluer les comportements et surtout les idées. 


Et qui sait, peut être que des dijonnais iront plus loin... Economiser l'eau n'est pas un luxe.

mardi 7 mai 2013

Le Grand Dijon recherche des volontaires pour du compostage collectif

Dans le numéro de mai 2013 du magazine de l'agglomération dijonnaise, un appel est lancé vers les habitants d'immeubles qui souhaitent se mettre au compostage.

"Le Grand Dijon lance un appel pour expérimenter le compostage collectif sur 15 sites volontaires. Des composteurs seront mis à disposition gratuitement au pied des immeubles et les habitants seront accompagnés dans leur démarche de compostage. Cette opération présente de nombreux avantages: réduire la part des biodéchets dans les poubelles, produire du compost, éviter l'usage d'engrais chimiques pour jardiner et fleurir les balcons... et enfin créer du lien entre les locataires. Ouvert à tous les immeubles (copropriétaires, locataires de bailleurs sociaux ou privés...)."

Cette opération est particulièrement intéressante pour tous ceux, et nous sommes de plus en plus nombreux, à vivre en immeuble, car le compostage individuel est impossible et la seule alternative reste le lombricompostage qui toutefois n'est pas généralisable partout.



Le compostage collectif se répand dans de nombreuses villes (comme depuis peu à Strasbourg) et parfois depuis plusieurs années (comme à Paris), avec tous les avantages dictés dans l'annonce. Intéressé? Appelez le 0800 12 12 11.

vendredi 3 mai 2013

Publicité énergivore et dangereuse à Dijon !

L'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or interroge les élus et responsables des règlements publicitaires et de la sécurité routière sur l’apparition de panneaux publicitaires numériques à Dijon.

"L’association Les Amis de la Terre Côte d’Or est indignée par l’implantation récente de sept panneaux publicitaires entièrement numériques le long de rues très fréquentées de Dijon. Ces panneaux publicitaires lumineux implantés par la société Oxialive ont une surface de 7 à 8m2. Entièrement numériques, ils sont fortement consommateurs d’énergie électrique, d’une consommation annuelle pouvant avoisiner au moins celle de 7 familles chacun.

La ville de Dijon se voulant promoteur du développement durable, l’association Les Amis de la Terre Côte d’Or sollicite son maire pour une interdiction de tout panneau éclairé dans le cadre de la révision du règlement de publicité de la ville.

Le Préfet de région ayant mis en place un pôle de compétence publicité avec les collectivités locales, l’association Les Amis de la Terre Côte d’Or demande l’avis de cette commission sur la légalité des panneaux récemment implantés et sur les possibilités de recours de toute personne accidentée du fait d’une perte d’attention générée par ces panneaux particulièrement voyants (article R.418-4 du code de la route « Sont interdites la publicité et les enseignes, enseignes publicitaires et pré-enseignes qui sont de nature, soit à réduire la visibilité ou l'efficacité des signaux réglementaires, soit à éblouir les usagers des voies publiques, soit à solliciter leur attention dans des conditions dangereuses pour la sécurité routière. »).

Le Conseil régional ayant engagé le débat en région sur la transition énergétique, qui met en avant les économies d’énergies, l’association Les Amis de la Terre Côte d’Or l’invite à proposer au gouvernement d’encadrer plus encore le développement des panneaux publicitaires consommateurs d’énergie électrique.

Les citoyens dijonnais méritent d’être informés du gaspillage énergétique et des risques aux personnes fréquentant la voie publique engendrés par ces panneaux publicitaires numériques."

Une longue lettre a été envoyée aux responsables de ces trois structures.


Il est vrai que c'est purement incroyable de voir apparaître des panneaux électriques alors que l'on se doit d'être sobre, c'est à dire moins consommer d'énergie. Pour que ces panneaux puissent être installés à Dijon, il a fallut que cette société fasse une demande à la mairie, et que cette dernière donne son accord ! Et dire que monsieur Rebsamen, maire de Dijon, crie haut et fort qu'il veut faire de Dijon une ville référence en matière de développement durable. C'est une fois de plus raté !













Et d'une façon assez extraordinaire, du "greenwashing" passe en boucle sur ces panneaux.  Ce panneau ne consomme pas plus qu'un sèche cheveux selon ce qui est affiché. Mais un sèche cheveux, qui le laisse en fonctionnement 24h/24 ? Alors que ce panneau, oui ! "Eco-responsable", "réduit l'empreinte carbone", "consomme 20 fois moins de carbone", tout juste lancé à Dijon, et la société Oxialive qui a installé ces panneaux cherche à se justifier. Mais si cette société Oxialive veut faire du "développement durable", alors qu'elle n'installe AUCUN de ces panneau. Ceux-ci sont purement et simplement inutiles ! Encore une de ces sociétés avec des oeillères à ne penser que "croissance", "marketing" et autres termes pour cacher la réalité: sur-consommation, pillage des ressources, gaspillage, production de déchets, pollutions...

En acceptant ces panneaux publicitaires électriques, la mairie a fait une très mauvais choix. L'association Les Amis de la Terre sera t elle écoutée par le maire, le préfet et le président du Conseil Régional? A suivre...

mercredi 1 mai 2013

La commune de Fénay récompensée avec deux étoiles

Jacques Jacquenet, Président du Syndicat Intercommunal d’énergies de Côte-d’Or (SICECO), et Eric Chariot, correspondant de l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN) en Côte-d’Or et Président de la Société Astronomique de Bourgogne (SAB), ont remis le 26 avril les prix du Concours Villes et Villages étoilés à 22 des communes adhérentes au SICECO sur les 23 de Côte-d’Or primées en 2012.
Dans l'agglomération dijonnaise, seule la commune de Fénay est récompensée cette année, avec deux étoiles (sur un maximum de cinq).






On notera que la ville de Quetigny a été primée d'une étoile l'année dernière, une distinction remise en jeu tous les deux ans.


Conférence sur la pollution lumineuse, organisée par la SAB au mois de janvier 2013.

"Depuis son lancement en 2009 par l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN), le concours «Villes et Villages étoilés» encourage les actions des communes en faveur de la protection de l’environnement nocturne et du ciel étoilé. Il favorise l’amélioration du cadre de vie tout en s’inscrivant dans une politique de développement durable alliant économie d’énergie et sauvegarde de la biodiversité des espèces nocturnes.
Le label, de 1 à 5 étoiles, vient récompenser les efforts des communes réalisés en matière de gestion de l’éclairage public : une extinction nocturne partielle ou totale, des illuminations maîtrisées ou encore des sources lumineuses contrôlées."