vendredi 29 novembre 2013

Une journée pour découvrir d'autres indicateurs de richesses que la croissance

Les médias et les politiciens usent et abusent des deux termes que sont le PIB (Produit Intérieur Brut) et la croissance. Brièvement, le PIB mesure la quantité d'échanges économiques (production de biens et services), tandis que la fameuse "croissance" est tout simplement la différence entre le PIB à deux instants donnés. Si il y a croissance, c'est que le PIB a augmenté, et donc que nous avons davantage dépensé d'argent. C'est devenu un graal, une fin en soit qui cache de sérieux problèmes. En effet, plus il y a de catastrophes (accident de voiture, échouage d'un pétrolier sur les côtes bretonnes, un bâtiment qui prend feu,...), plus il y aura de dépenses de réparations, d'où augmentation du PIB, d'où croissance. Mais qui souhaite ces malheurs? Personne. Ce graal est donc déconnecté du bonheur des gens, ainsi que du respect de la nature.

D'autres indicateurs de richesse existent. C'est ce que propose de découvrir l'association Alterre Bourgogne le vendredi 6 décembre avec des conférences, table rondes et ateliers sur le thème "Où sont les richesses ? Pour une économie ancrée dans la société et dans la nature".
Cette journée permettra d'ouvrir les yeux. "Pourquoi devons-nous repenser notre économie et nos modes de vie?". "D'autres indicateurs que le PIB pour mesurer les faces encore "cachées" de la richesse". "Tenir compte des équilibres naturels, sources de richesses indispensables à la vie". "A quoi servent les monnaies citoyennes ou alternatives?". "Des indicateurs alternatifs territorialisés au service des enjeux de développement durable".

Une journée essentielle pour voir autrement nos richesses. Les Amis de la Terre Côte-d'Or ne s'y étaient d'ailleurs pas trompé dans leur lettre adressée au Conseil Régional de Bourgogne, une lettre restée sans réponse... Une journée ouverte à tous, et notamment à tous les postulants aux élections municipales de mars prochain. Ce serait une forme d'intelligence de leur part que de proposer la mise en place d'indicateurs alternatifs dans leurs programmes électoraux, pour voir la richesse autrement.

jeudi 28 novembre 2013

Discussions à propos de l'obsolescence programmée sur radio campus Dijon

L'obsolescence programmée n'est pas un nouveau logiciel à la mode, mais un moyen utilisé pour changer plus rapidement un objet pour un nouveau. C'était le sujet de l'émission Le Pissenlit sur Radio Dijon Campus du samedi 23 novembre.



Lors de l'émission il est donc fait référence à l'association ENVIE située à Chenôve, avec la participation de madame Nathalie Chevigny, directrice de l'association. Il est fait aussi référence aux actions des Amis de la Terre pour prolonger la durée de garantie des appareils et augmenter la possibilité de trouver des pièces pour la réparation.
A noter que les députés vont devoir voter en seconde lecture le projet de loi de consommation au mois de décembre, et au mois de janvier pour les sénateurs. Seront-ils responsables cette fois-ci ou bien continuerons nous à gaspiller nos ressources avec nos appareils bien fragiles?

mercredi 27 novembre 2013

Projection débat autour du film "A l'Est, main basse sur les terres"

L'association Terre de liens organise une projection - débat autour du film "A l'Est, main basse sur les terres".

"Synopsis : Le monde de la spéculation fait main basse sur les terres agricoles, en Asie, en Afrique ou en Amérique latine, mais aussi dans les pays de l'Est comme l'Ukraine ou la Roumanie. Evidemment, les priorités sont au rendement, pas à la sécurité alimentaire. En Roumanie, des fermes de plusieurs hectares sont ainsi achetées par des investisseurs, souvent eux-mêmes agriculteurs. Certains paysans français cèdent aux mirages agricoles de l'Europe de l'Est. A travers le parcours d'un agriculteur alsacien qui tente sa chance sur les terres noires de Roumanie, et à travers l'analyse des méthodes des fonds d'investissement qui opèrent en Ukraine, ce document donne à entendre le glas du monde paysan actuel, gangrené par la globalisation, la déréglementation et la délocalisation."



Ce documentaire est particulièrement intéressant car il montre une partie du poker mondial qui se joue avec les terres agricoles. Tout le monde a entendu parler de spéculation sur l'or, le pétrole ou des oeuvres d'art. Mais quand il s'agit de la nourriture, cela prend une autre tournure car ça touche la survie alimentaire. De plus, il est important d'ouvrir les yeux sur le fait que la population mondiale augmente et donc qu'il y a de plus en plus de bouches à nourrir. Des pays comme la Chine, la Corée du Sud, l'Arabie-Saoudite et d'autres ne sont plus auto-suffisant en production agricole. Jusqu'à il y a quelques années, ces pays importaient des denrées alimentaires, mais maintenant ils achètent des terres dans des pays peu regardant de leur population afin de cultiver, par des techniques très polluantes, leur propre alimentation.

Ce jeu de spéculation sur les terres agricoles est une véritable bombe à retardement mondiale. C'est pourquoi des actions de protection locales de terres agricoles, comme la ferme de la Cras à Dijon, est à encourager. L'agriculture périurbaine est une nécessité, produisons et achetons local! Et pour tous ceux qui ne veulent pas de ce système de spéculation, il est possible d'agir via l'association Terre de Liens, une association à découvrir.

lundi 25 novembre 2013

Ouverture d'une "Ruche qui dit oui !" à Dijon

Les dijonnais peuvent passer commande de produits alimentaires à "La ruche qui dit oui!".



Selon le site internet, La Ruche qui dit Oui ! se définie comme: "Avec La Ruche qui dit Oui !, vous bénéficiez pour vous et votre famille d'un réseau sûr et économique d'approvisionnement basé sur la proximité et la connaissance des fournisseurs. Pour vous faire plaisir, profiter de bons produits au prix juste, tout en soutenant un commerce plus équitable pour les producteurs, inscrivez-vous !
La participation à la Ruche ne vous engage à rien d'autre que d'être informé des offres. C'est un système libre où chacun s'engage à la mesure de son intérêt."










Actuellement, plus de 400 personnes sont déjà inscrites à cette ruche dijonnaise et peuvent acheter 130 produits locaux, dont une une partie en bio.
Ce système est un moyen, comme les AMAP ou le marché, de court-circuiter la grande distribution. Pour résumer le fonctionnement: on commande via le site La ruche qui dit oui!, quand il y a suffisamment de personnes à livrer, le producteur livre ses produits (ici au 42-44 avenue de Stalingrad à Dijon). Le site web prend une commission de 8% sur le prix de vente, ainsi que la personne qui s'occupe localement de faire fonctionner la ruche. Bref, le producteur touche 84% du prix du produit, alors que dans le système des grandes surfaces, il gagne beaucoup moins.

dimanche 24 novembre 2013

Rapport sur la situation de la collectivité en matière de développement durable de la ville de Dijon

Lors du conseil municipal de Dijon du lundi 18 novembre, une longue présentation puis discussion a eu lieu concernant la situation en matière de développement durable pour l'année 2012.



Quelques mots clefs: biodiversité, eau, isolation thermique des bâtiments, transport, production et consommation responsable notamment dans l'agriculture, gaz à effet de serre, éclairage publique, réseau de chaleur, pollution visuelle, ... On notera l'ambition de créer une légumerie.

Des projets réalisés et d'autres à venir, comme le réseau de chaleur. On notera aussi le travail en cours sur l'élaboration du Règlement Local de Publicité, un projet qui concerne tous les habitants de l'agglomération. Ces derniers auront-ils leur mot à dire sur la place de la publicité dans les rues ou bien le sujet sera-t-il traité en catimini comme cela s'est toujours fait jusqu'à présent?

mardi 19 novembre 2013

BNP Paribas et la Société Générale ne gagnent pas le prix Pinocchio

Plusieurs militants des Amis de la Terre Côte-d'Or se sont retrouvés samedi matin devant la Société Générale puis devant la BNP-Paribas au niveau de la place Darcy à Dijon. Leur action consistait à faire connaître le prix Pinocchio qui illustre et dénonce les impacts négatifs de certaines entreprises multinationales, en totale contradiction avec le concept de développement durable qu'elles utilisent abondamment.






La Société Générale était nominée pour son implication dans le projet "Alpha Coal", un projet minier d'extraction de charbon avec des conséquences environnementales énormes.


Les passants ont pu prendre connaissance de la face cachée de cette banque, comme ils l'avaient déjà été au mois de juillet dernier concernant le projet Kaliningrad. A noter que le directeur des agences dijonnaises de la Société Générale est venu débattre avec les militants. Il s'est engagé à faire remonter les demandes des Amis de la Terre à sa hiérarchie.

En ce qui concerne la BNP-Paribas, elle finance la recherche sur le changement climatique, qu'elle provoque elle-même.














Bref, une banque qui fait typiquement du greenwashing.


Ces deux banques étaient donc nominées pour le prix Pinocchio, toutes deux interviennent dans l'augmentation des émissions de CO2. D'ailleurs, ces banques étaient très mal classées dans le classement carbone des groupes bancaires réalisé en 2010.
Vous voulez agir pour l'environnement? Quittez ces banques pour de plus vertueuses.

Finalement, ce sont Veolia (catégorie "une pour tous, tout pour moi"), Areva (catégorie "plus vert que vert") et Auchan (catégorie "mains sales, poches pleines") qui ont décroché les prix cette année dans leurs catégories.

jeudi 14 novembre 2013

Votez pour le prix Pinocchio du développement durable

Communiqué de presse des amis de la Terre Côte-d'Or:
"Les Amis de la Terre Côte d’Or vous invitent à vous exprimez en votant pour élire les entreprises les moins respectueuses de l’environnement.


Le concept de « développement durable » fait partie du langage courant. Il peut être résumé par la protection de l'environnement, la défense des droits humains et une plus grande solidarité internationale.
Mais de nombreux acteurs, dont certaines entreprises françaises, figurant parmi les plus puissantes au monde, l'ont malheureusement récupéré à des fins purement cosmétiques. Un discours engagé sur le développement durable est ainsi souvent utilisé pour masquer les impacts réels de leurs activités, tout en améliorant leur image auprès des clients et actionnaires.
Les amis de la terre vous proposent d’élire :
- l'entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d'appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles,
- l'entreprise ayant mené la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles,
- l'entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier (corruption, évasion fiscale, etc.), en termes de lobbying, ou dans sa chaîne d'approvisionnement.

Parmi les nominés au prix Pinocchio :

BNP Paribas finance la recherche sur le changement climatique... qu'elle provoque elle-même !

BNP communique intensément sur sa fondation qui finance la recherche contre le changement climatique. Mais elle se cache bien d’annoncer qu’elle continue de financer les pires projets climaticides et les énergies fossiles à travers le monde, qui contribuent précisément au changement climatique. BNP Paribas est en effet la 8ème banque la plus climaticide au monde et la 1ère française d’après le classement publié dans le rapport « Bankrolling Climate Change » en 2011 par le réseau BankTrack.
BNP Paribas est hautement impliquée dans le financement de l’industrie la plus polluante qui soit, celle du charbon, à laquelle elle a apporté plus de 10 milliards d’euros depuis 2005.

Détruire la Grande Barrière de corail pour du charbon ? La Société Générale fait ses comptes.

Charbon en Afrique du Sud, pétrole au Kazakhstan, sables bitumineux au Canada, gaz en Australie, bauxite en Inde, etc. : pour la Société Générale, toutes les ressources valent d'être exploitées et ce, malgré les émissions de gaz à effet de serre et les impacts environnementaux et sociaux induits. La Société Générale risque de participer au financement de Alpha Coal, énorme projet minier de charbon en Australie en face de la Grande Barrière de corail. D'une surface de 64 769 hectares, soit 75 508 terrains de football, cette gigantesque mine à ciel ouvert détruirait 20 618 hectares de forêt tropicale humide et de pâturages et menacerait les centaines d'espèces qui y vivent. Pendant 30 ans de vie, l'exploitation, le transport et la combustion du charbon émettraient 1,8 milliards de tonnes de CO2, soit plus que les émissions annuelles totales de la Finlande, la Hongrie ou Singapour.

La Société Générale mène aujourd'hui les études de faisabilité et d'impacts préalables au lancement de ce projet. Alpha Coal, c'est une gigantesque mine à ciel ouvert dans le Bassin de Galilée, une voie ferrée de 495 km et une expansion portuaire en plein cœur de la Grande Barrière de corail.
Alpha Coal, c'est aussi une menace climatique planétaire ! S'il a lieu, il ouvrira la porte aux autres projets miniers prévus dans le Bassin de Galilée! Or, si les 9 projets planifiés aboutissent, celui-ci deviendrait le 7ème émetteur mondial de CO2, juste derrière l'Allemagne et son exploitation serait compatible avec un scénario de réchauffement climatique de 6°C.
Stoppons Alpha Coal !"

Pour signer la cyberaction en ligne http://www.prix-pinocchio.org

Les autres entreprises nominées sont: Total, Veolia, Air-France, Areva, Alstom, Apple et Auchan

Concernant les banques ci-dessus, les dijonnais ont le choix entre tenter de faire changer leurs banques pour quelles deviennent plus responsables, ou bien quitter ces banques irresponsables pour une banque nettement plus soucieuse d'un monde écologique, comme La Nef.

lundi 11 novembre 2013

Le collectif Sortir du Nucléaire de Côte-d'Or interpelle sur la durée de vie des centrales nucléaires

Le communiqué de presse:
"Certains medias ont annoncé la prolongation par EDF de la durée de vie des réacteurs nucléaires français jusqu'à 50 ans ! Cela relève de la pure fiction, tant sur le plan administratif que matériel et économique.

Juridiquement, seule l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) - et non le gouvernement - est habilitée à autoriser EDF à faire fonctionner ses réacteurs. Or l'ASN a seulement commencé à étudier au cas par cas la capacité des réacteurs français à fonctionner au-delà de 30 ans.

Le Collectif Sortir du nucléaire Côte-d’Or n'accorde que peu de crédit à cette instance dont nous contestons la prétendue indépendance, et qui a déjà accordé à certaines centrales – dont celle de Fessenheim pourtant vétuste – l'autorisation d'aller au-delà de 30 ans.

Le choix d'une telle stratégie indique une grande irresponsabilité économique, par rapport au coût réel du kwh, et par rapport au retard pris sur le développement des énergies nouvelles en France.
Considérant le coût exorbitant des rénovations et de l’entretien des ces réacteurs, il est probable que le destin qui les attend sera le même que celui de Kewaunee (Wisconsin, Etats unis), mis en service en 1974, stoppé définitivement le 7 mai dernier par son exploitant, avant même d'atteindre l'âge de 40 ans. Or, ce réacteur venait d'obtenir de la NRC (équivalent de l'ASN aux Etas unis) l'autorisation de fonctionner 20 ans de plus.

Le président de l'ASN, Pierre-Franck Chevet, indiquait le 2 Octobre dernier : « il est urgent de prendre des décisions dès maintenant, en considérant que les réacteurs pourraient ne pas aller au-delà de 40 ans ». Il est donc urgent d'accélérer et de favoriser la transition énergétique basée sur les ressources gratuites que sont le soleil, l'eau, le vent, la chaleur du sous-sol, etc.

Par conséquent, le collectif Sortir du nucléaire Côte-d’Or souhaite mettre en évidence que la décision de prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires français, comme le propose EDF en toute irresponsabilité, serait la triple peine pour notre pays :
- une décision néfaste pour les finances publiques,
- une décision dangereuse pour tous,
- une décision retardant l’investissement dans les énergies d’avenir.

Le 15 novembre, le conseil de politique nucléaire se réunira sous la présidence de François Hollande, qui devrait examiner la question du prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires. C’est l’occasion pour le chef de l’Etat de démentir la rumeur du prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires.

Plus d’information sur : http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/duree-de-vie-des-centrales-nucleaires/pourquoi/715
www.sortirdunucleaire.org/"

Le Collectif Sortir du nucléaire Côte d’Or rassemble : Les Amis de la terre Côte-d’Or, Les Alternatifs 21, ATTAC 21, Alliance Ecologique Indépendante, CAP 21, Combactive, Dijon-ecolo.fr, EELV 21, FASE 21, Greenpeace21, Le MAN 21, Nature et Progrès 21, NPA 21, Parti de Gauche 21, Sud Rail Dijon, et adhérents individuels du Réseau Sortir du Nucléaire.

mardi 5 novembre 2013

Conférence "Les polluants chimiques et les OGM dans l'alimentation : les effets sur la santé et la détoxification, l'intérêt du bio"

"L'association Veille au grain-Bourgogne, le collectif 21 ″Action citoyenne pour une Côte d’Or sans OGM ni pesticides" et l'association Quetigny-Environnement ont le plaisir de vous inviter à la conférence intitulée "Les polluants chimiques et les OGM dans l'alimentation : les effets sur la santé et la détoxification, l'intérêt du bio" par le Docteur Joël Spriroux de Vendômois, président du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique). Elle aura lieu salle Mendès France à Quetigny, mercredi 13 novembre à 20 h."

Le scandale de la nourriture industrielle, voilà un sujet prioritaire absent des discours de nos élus censés nous représenter. La nourriture industrielle est toxique à long terme pour notre organisme et les pouvoirs publics ne font rien pour améliorer la qualité des aliments. L’agro-alimentaire a tout pouvoir et, au détriment de la santé de la population, elle s’intéresse avant tout à ses bénéfices.

Un changement alimentaire radical s'est produit avec l'alimentation industrielle. Tous les produits ont subit un traitement chimique ou sont irradiés. On trouve de plus en plus dans l’alimentaire des nanomatériaux, des additifs neurotoxiques, des exhausteurs de goût. Si nos centenaires ont vécu dans un environnement sain, ont mangé bio sans le savoir, la "malbouffe" fait craindre une dégradation importante de la santé pour les jeunes générations nourries trop souvent de ces "plats tout préparés" avec trop de sel, trop de sucre, mais aussi des acides gras et divers "améliorants"…

Aux nombreux additifs, du type colorant, conservateurs, exhausteurs de goût, gélifiant s’ajoutent, dans ces préparations, des "nanoparticules" pour donner un moelleux plus durable aux gâteaux, des microcapsules de dyoxide de titane, de sillicates d'aluminium pour empêcher l'agglutination des aliments en poudre. D’autres problèmes de santé proviennent des emballages alimentaires (Bisphénol A, phtalates dans les plastiques) ou de l'environnement (PCB, mercure dans les rivières polluées aussi par les effluents des élevages industriels, contenants des antibiotiques, des hormones de croissances et des perturbateurs endocriniens). Viennent en plus les problèmes d’interactions entre les différents pesticides et autres fongicides qui s’accumulent dans les aliments dont l’impact négatif sur la santé, à force de les cumuler, n’est plus à démontrer. Depuis 50 ans nous assistons à une augmentation impressionnante de pathologies lourdes et insidieuses : maladies immunitaires, malformations néonatale, fertilité en baisse et stérilité, maladies vasculaires, maladies neuro dégénératives, explosion des cancers, obésité et hyperactivité chez les enfants …

Les risques toxicologiques sont cachés par les industriels. Aucune réglementation n'existe sur ces nouveaux composants de notre alimentation dont personne ne connait les effets. L’opacité demeure sur les tests toxicologiques et les instances d’accréditation persistent dans leur laxisme.

La récente publication du Professeur Séralini sur le maïs OGM NK 603 et le Roundup dont le Docteur Joël Spriroux de Vendômois est l'un des coauteurs en est un exemple emblématique.

Nous vivons dans une société toxique et pour l’avenir de nos enfants, nous devons consommer de manière intelligente et informée. Nous devons faire respecter nos droits à l’information et à la santé. C’est pour tenter d’apporter quelques réponses et d’informer les consommateurs sur les contaminants chimiques de notre alimentation que le Collectif 21 ″Action citoyenne pour une Côte d’Or sans OGM ni pesticides, Veille au Grain-Bourgogne et Quetigny-Environnement organisent cet évènement d'information de dimension régionale, salle Mendès France à Quetigny, mercredi 13 novembre à 20 h."
(l'entrée est gratuite)