mercredi 30 octobre 2013

Projection du documentaire « Pierre Rahbi, au nom de la terre » à Chenôve

Un documentaire sur le «papa» de la décroissance, Pierre Rahbi, ouvrira le mois du film documentaire le 5 novembre. L’opération durera jusqu’au 28 novembre.



La soirée inaugurale aura lieu le mardi 5 novembre à 20 h (salle des fêtes) avec la projection du documentaire « Pierre Rahbi, au nom de la terre ».



A l’issue de la projection, rencontre avec Pierre Haski (journaliste, fondateur du site « rue 89 »). Rue 89, partenaire du film « Pierre Rabhi, au nom de la terre », a publié un livre numérique de conversations avec Pierre Rahbi : « il ne suffit pas de manger bio pour changer le monde ».

Concernant la discussion qui fera suite à la projection du documentaire, les prétendants aux prochaines élections municipales feraient bien d'y assister afin d'ouvrir les yeux et d'adapter leur programme en fonction de ce qu'ils apprendront...

lundi 28 octobre 2013

Des stations de vélos à proximité des stations du tram

"Stationner son vélo dans un local protégé et sécurisé à proximité immédiate d’une station du réseau Divia : c’est le concept des vélostations. Six sont déjà en service."

L'information vient du magazine "Le Grand Dijon", Divia a mis en place des abris pour stationner des vélos. "Faciliter les déplacements sans la voiture, simplifier la correspondance entre les différents modes de transport, et proposer aux cyclistes des équipements adaptés et sécurisés... Tels sont les objectifs des vélostations implantées dans l’agglomération dijonnaise, aux abords de certaines stations de tramway ou arrêts de bus."











"Le principe, c’est de proposer aux cyclistes d’y laisser leur vélo, à l’abri des intempéries et des vols puisque l’accès est sécurisé et que le local est vidéosurveillé. Les abonnés annuels à Divia et à DiviaVélo bénéficient d’un accès gratuit aux vélostations ; pour les autres, il suffit d’acheter un droit d’accès (1 euro pour un mois, 10 euros pour une année), l’accès se faisant tout simplement en présentant sa carte Mobigo. Les vélostations ont donc pour vocation de jouer le rôle de « parkings-relais », à la manière de ceux conçus pour les voitures aux stations Piscine olympique et Valmy : elles permettent de se rendre jusqu’à la station de tram en vélo, ou de terminer son trajet sur deux roues à la descente du tram !"

samedi 26 octobre 2013

Du meilleur et du pire à propos du nucléaire au Conseil Régional de Bourgogne

Lors de la session plénière du 21 octobre 2013 du Conseil Régional de Bourgogne, le sujet du nucléaire a été abordé. Alain Cordier et Nicole Eschmann (EELV) ont exprimé leur volonté d'en sortir avec des arguments pragmatiques et humains, tandis que monsieur Jean-Paul Anciaux (UMP) a énoncé une succession de contre-vérité ridicules. Monsieur Anciaux fait notamment référence au contrat d'EDF portant sur la construction de deux réacteurs nucléaires de type EPR en Grand-Bretagne, des réacteurs qui ne verront jamais le jour.



Durant cette discussion monsieur François Patriat (PS, président du Conseil Régional et sénateur) explique qu'il est important de faire peu cas de ses convictions personnelles. A l'écouter, un bon petit politicien doit se taire et écouter les ordres, tel un militaire. Monsieur Patriat ne semble pas connaitre le scénario negawatt. De plus, à mettre la "croissance" avant toute chose, il n'a pas lu la lettre des Amis de la Terre Côte-d'Or pour réfléchir à passer à d'autres indicateurs de richesse qui lui était destinée.

Cette séquence en dit long sur la vision à long terme de la Bourgogne, de la France et de la planète, par ces élus et le réalisme des politiciens de la région Bourgogne.

vendredi 25 octobre 2013

Explication des Agenda 21 sur Radio Campus Dijon

Toutes les collectivités territoriales doivent avoir leur agenda 21. Des villes et des écoles en ont. Mais qu'est-ce qu'un agenda 21? Explications dans l'émission "Le pissenlit" le samedi 19 octobre sur les ondes de Radio Dijon Campus.





On l'aura compris, un agenda 21 est un outil porté par les collectivités, un outil que les citoyens peuvent utiliser.

samedi 19 octobre 2013

L'obstination du maire demeure à propos des terres agricoles des Lentillères

Lors du Conseil municipal du 30 septembre, le maire de Dijon a une nouvelle fois montré son hostilité à sauvegarder les bonnes terres agricoles intra-urbaines des Lentillères.




En plus, il se trompe en disant que les terres sont polluées, alors que ce n'est absolument pas le cas comme l'avait affirmé une lettre de l'ancien maraîcher.
Une obstination étonnante à vouloir détruire ces terres arables, une obstination portée par cette soit-disante nécessité absolue de créer de nouveaux logements. Etonnant car quand un espace industriel se libère, la mairie souhaite non pas construire des logements, mais un espace vert, juste histoire d'embêter l'ancien propriétaire des lieux (lire l'article sur miroir-mag.fr). Il n'y a donc plus nécessité de construire des logements? Bizarre, bizarre...


mercredi 16 octobre 2013

Un peu de pesticides sur les trottoirs, même en temps de pluie...

Du glyphosate par ci, du glyphosate par là, ce n'est pas moins 430km de trottoirs dijonnais qui sont ainsi aspergés de "Touch Down" de Syngeta tous les deux à trois mois. Et hier matin, sous une petite pluie, c'est comme d'habitude en quad que cette société, payée par la ville de Dijon, a répandu son poison, alors qu'il est préconisé de ne pas épendre par temps de pluie.

Utilisé à 0,5 litre par 100 litre d'eau, ce produit est moins dangereux que le "turbo vert" répandu l'année dernière sur le parcours du tramway. Toutefois ça reste un pesticide, une utilisation contraire à l'image de ville "écologique" que souhaite donner son maire. Et ce n'est pas près d'arrêter, puisque les services de la voirie ont signé pour 100 000 euros de désherbage chimique par an l'année dernière (voir la fin de l'article).

Mais que fait donc le maire, qui a pourtant reçu des lettres demandant de laisser pousser les "herbes folles" ? La fin des poisons sur les trottoirs, un argument de campagne pour les prochaines municipales?

vendredi 11 octobre 2013

Pétition "Contre les barrières en chicane sur les pistes cyclables le long du tram direction Quétigny et Toison d'Or"

"Mobilisez vous pour faire retirer les 6 barrières qui entravent la piste cyclable entre Quétigny et Dijon."
Des pistes cyclables presque partout le long du tram (alors qu'il devait y en avoir partout...), c'était presque trop bien. Alors, les mairies de Quetigny et de Dijon ont mis des barrières pour faire ralentir les vélos à proximité de croisements avec des routes. Une fois de plus, c'est le transport doux et non polluant qui est handicapé. Pas étonnant donc qu'une pétition soit mise en place pour faire retirer ces barrières.

"Bonjour,

Encourager le déplacement à vélo c'est bien. Faire des pistes cyclables c'est bien. Par contre gâcher l'utilisation du vélo en entravant les pistes cyclables avec des barrières en chicane c'est absolument illogique !
Direction Quétigny et la Toison d'Or les pistes cyclables sont hachurées pas ces barrières.
Je m'adresse à vous cyclistes, vous qui utilisez ces pistes cyclables, réagissez !


• Alors, pourquoi y a-t-il ces barrières en chicane ? Voici une hypothèse :
- Faire freiner les cyclistes pour qu'ils cèdent bien la priorité aux voitures qui leurs coupent la route ?
D'ailleurs, laisser à la priorité aux voitures qui changent de direction (à Quétigny) n'est pas dans l'esprit du code de la route.
Dans une dynamique multimodale que semble vouloir adopter le Grand Dijon, il semble normal de favoriser l'utilisation du vélo face aux voitures. Ici ce n'est tout simplement pas le cas !

• Voici les arguments contre la présence de ces barrières :
- Elles coutent cher (oui c'est trop tard mais quand même).
- Elles nous freinent beaucoup trop !
- Elles font faire aux cyclistes des manœuvres difficiles et impossibles pour les tandems, tricycles, triporteurs et vélos avec remorques.
- Elles sont inutiles. La preuve : 95% des gens passent à côté, dans l'herbe ou les graviers pour éviter les chicanes, augmentant le risque de chutes dans l'herbe mouillée, la boue ou les gravillons. C'est un vrai problème de sécurité !
- Elles attirent notre attention sur le passage des barrières plus que sur l'attention que l'on devrait porter sur les voitures à qui l'on doit la priorité. Cela produit l'effet inverse de celui escompté.

Si je met en place cette pétition, c'est qu'il faut que les cycles du Grand Dijon (vous ! ) réagissent à ces barrières dont la présence est anormale.
Il serait bien d'encourager le déplacement à vélo en complément des transports en commun.
Tant que possible, il faut que les gens utilisent leurs vélos et ne soient pas découragés par ces barrières.

Signez cette pétition pour faire résonner votre voix avec les autres cyclistes !

Le but étant de faire retirer les barrières de ces pistes cyclables.
Non, vous n'êtes pas le ou la seul(e) à être gêné(e) par ces barrières alors on se bouge !!"

mardi 8 octobre 2013

"Loi sur la consommation : les députés et sénateurs de Côte- d’Or soutiennent le gaspillage et la pollution."

La loi sur la consommation a été définitivement votée fin septembre, avec ce triste constat des Amis de la Terre Côte-d'Or:

Communiqué de presse:
"Après les beaux discours sur l’importance de réduire l’impact environnemental de nos consommations et de soutenir le secteur de la réparation mis à mal par l’arrivée massive de produits à bas prix et de piètre qualité, les sénateurs, tout comme les députés en juin, ont capitulé devant les lobbies industriels et de la grande distribution.

En refusant de définir et de sanctionner l’obsolescence programmée, le gouvernement l’autorise de fait. L’absence d’obligation pour les entreprises de mettre à disposition des pièces détachées [1], de disposer de formations pour les réparateurs qui le demandent, l’absence de mesure pour allonger la durée de garantie de 2 ans à 10 ans n’inciteront pas les fabricants à concevoir des produits durables et réparables. En 40 ans, notre consommation de ressources a augmenté de plus de 30% et la production des déchets des ménages a doublé.
L’obsolescence programmée de nos biens est le symbole de cette société du gaspillage. Il faut en sortir, notamment en définissant des objectifs chiffrés de réduction de notre consommation de ressources et de notre production de déchets, en prenant des mesures réglementaires pour allonger la durée de vie des biens via l’éco-conception et le soutien au secteur du réemploi et de la réparation.

Les Amis de la Terre Côte-d’Or tiennent à informer les habitants de Côte-d’Or qu’aucun des 5 députés du département ( Kheira Bouziane, Rémi Delatte, Laurent Grandguillaume, François Sauvadet, Alain suguenot) et des 3 sénateurs du département (François Rebsamen, Alain Houpert et François Patriat) n’a soutenu les propositions des Amis de la Terre France.
Au mois de juin, nous avons informé monsieur Grandguillaume (co-rapporteur de cette loi de consommation) via une réunion et différents documents [2], de l’intérêt des propositions des Amis de la Terre. Au mois de septembre, nous avons fourni divers documents [2] à monsieur Alain Houpert pour le sensibiliser.
Par manque de temps, nous n’avons pas pu informer directement les autres élus locaux. Toutefois, ils ont pu être mis au courant lors des débats dans leurs hémicycles respectifs et aussi via leurs collègues de même bord politique.

Les Amis de la Terre Côte-d’Or rendent compte par ce communiqué du parti pris de nos 7 élus censés défendre l’intérêt des citoyens, un choix qui a aussi pour conséquence de soutenir la pollution et le gaspillage. Ainsi, nos 5 députés et 3 sénateurs de Côte-d’Or n’ont fait que défendre l’intérêt des industriels et de la grande distribution dont le seul but est de vendre toujours plus, sans se soucier des dégâts environnementaux croissants.

[1] Aux termes du projet de loi voté au Sénat le 12 septembre 2013, les fabricants auront uniquement une obligation d’information, c’est-à-dire qu’ils pourront éventuellement se contenter d’informer le consommateur... qu’il n’y a pas de pièces détachées disponibles.

davantage d’information sur http://www.produitspourlavie.org"













Nos élus vont régulièrement voter des textes de loi à Paris. Personne n'est réellement au courant de ce qu'ils votent car la majorité de ces députés et sénateurs n'informent pas de ce qu'ils font. Alors l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or a donc bien fait d'informer la population de ce vote scandaleux. Maintenant, quand un appareil tombera en panne juste après la garantie de deux ans, les citoyens pourront avoir une pensée envers ces élus au moment où il leur faudra payer pour un nouvel appareil neuf.

dimanche 6 octobre 2013

L'autopartage est officiellement ouvert à Dijon

Le système d'autopartage a officiellement commencé le lundi 30 septembre à Dijon, comme prévu.


Sept stations, une quinzaine de voitures et déjà des collectivités adhérentes au système.

L'autopartage est un système qui permet de voir la voiture autrement. Fini d'idéaliser cet assemblage de métal et de plastique. La voiture retrouve sa place: c'est juste un outil utile pour se déplacer. Avec l'autopartage, on rentre dans une "économie de fonctionnalité. L'achat du service et de la fonction se substitue à l'achat du produit. Les produits sont alors conçus pour s'adapter à la demande de manière évolutive, et être éventuellement réutilisés par plusieurs utilisateurs successifs." (Alterre Bourgogne)
Bref, plus besoin d'avoir des centaines de voitures stationnées dans les rues, quelques unes suffisent.