lundi 31 mars 2014

Evad organise une nouvelle séance de "vélo-école"

Avec le beau temps, c'est le moment de se remettre au vélo. Et pour l'occasion l'association EVAD (Ensemble à Vélo dans l'Agglomération Dijonnaise) propose des séances de (re)mise en selle destinées à tous ceux et celles qui ne se sentent pas à l'aise pour circuler en ville.

"Vous aimeriez vous déplacer à vélo mais… vous ne savez pas faire de vélo ! Ou, vous savez faire du vélo mais… vous n’osez pas ou n’osez plus en faire en ville ! Alors la vélo-école pour adultes de l’association EVAD (Ensemble à Vélo dans l’Agglomération Dijonnaise) est faite pour vous ! Elle vous propose de surmonter ces difficultés grâce à quelques séances de « (re)mise en selle ».
Au cours de ces séances d’une heure et demi environ, en tout petit groupe (pas plus de six participants !) encadré par des bénévoles expérimentés de l’association, chacun pourra, après avoir acquis la maîtrise du vélo, se familiariser avec les règles et les comportements de base que tout cycliste doit connaitre pour circuler en ville avec confiance, sécurité, efficacité et… plaisir !
Osez la vélo-école d’EVAD ! Venez rencontrer ses animateurs, venez vous renseigner et vous inscrire lors de la réunion de rentrée qui aura le mardi 8 avril à 18 heures à la Maison des associations, 2 rue des Corroyeurs à Dijon."

Toutes les personnes qui circulent déjà à vélos peuvent le dire, la bicyclette est source de nombreux avantages: peu couteux, fiable, bon pour la santé, rapide, conviviale,... Alors, tous à vélo dans les rues dijonnaises !

mercredi 26 mars 2014

Les dégâts de l'extraction minière expliqués sur Radio Campus Dijon

L'émission Le Pissenlit, sur radio Dijon campus, du samedi 15 mars, portait sur l'extraction minière, une industrie avec un prix humain et écologique considérable.



"Une mine est un gisement exploité de matériaux (or, cuivre, nickel, charbon, uranium, pétrole, etc.). Si l’exploitation de ces gisements s’est grandement développée avec l’ère industrielle, elle explose depuis une trentaine d’année. En 2010, l’humanité consomme 50 % de ressources naturelles de plus que dans les années 1980 avec environ 60 milliards de tonnes de matières premières par an. L’accès aux biens naturels à un moindre coût semble ainsi être devenu la priorité des États et des entreprises multinationales, qui veulent répondre à cette demande croissante. Cette course effrénée pour s’approvisionner en matières premières aboutit à un essor des projets miniers, repoussant toujours plus loin les limites de l’acceptable." (source: Amis de la Terre)

Deux invitées: Juliette Renaud, des Amis de la Terre France, experte sur les industries extractives au sein de cette ONG, est revenue en autre sur la nouvelle compagnie nationale des mines et a fait un tour global de ces industries. Anna Bednik, du collectif ALDEAH (Alternatives du Développement Extractiviste et Anthropocentré) a parlé davantage des mines en France.














A noter que la Bourgogne n'échappe pas à cette volonté de rechercher dans le sous-sol les éléments indispensables à notre modernisme, quitte à détruire le support de notre vie, tel un drogué...

lundi 24 mars 2014

"Je vote pour la première banque éthique"

Le documentaire "la banque qui veut prêter plus" sera diffusé le vendredi 28 mars à 20h30 à Latitude 21.


Synopsis: "À l'heure où le système bancaire est partout remis en cause, il existe en France un établissement financier unique, singulier, laboratoire joyeux d'une autre manière de travailler l'argent : la Nef.
Le projet du film s'inscrit dans la dramaturgie de la « naissance », autour de la Nef, d'une nouvelle banque européenne, où l'argent est « remis à sa place de moyen et non de but », cherchant à échapper au « Triomphe de la cupidité » dénoncé par Joseph Stiglitz.
Où quand quelques-uns « relèvent leurs manches », proposent une nouvelle voie et réinventent la banque..."



Cette soirée à Latitude 21 sera l'occasion de découvrir une banque éthique, loin des mastodontes écologiquement néfastes comme la Société Générale ou BNP-Paribas. Il sera possible de discuter avec des correspondants de Bourgogne et peut être de s'engager plus tard pour ensuite voter.

Actuellement, La Nef est une société financière qui fonctionne presque comme une banque. Depuis des années elle cherche à devenir une banque à part entière, mais la banque de France lui a toujours refusé ce droit. Depuis le 1er janvier 2014, grâce à l'Europe, La Nef a juridiquement la possibilité de voler de ses propres ailes. Pour cela, lors de l'assemblée générale extraordinaire du 24 mai 2014, un quorum d'au moins 10 000 sociétaires votant est nécessaire. Alors, il n'est pas trop tard pour découvrir une banque éthique, devenir sociétaire et voter afin de soutenir cet "organisme financier alternatif pour une économie responsable".

lundi 17 mars 2014

Elections municipales à Dijon : les réponses des candidats aux questions des Amis de la Terre Côte-d'Or

"Les Amis de la Terre Côte d’Or ont adressé 21 questions aux 6 listes en lice aux élections municipales à Dijon. Le questionnaire synthétise des sujets qui nous paraissent importants pour que Dijon soit une ville réellement inscrite dans le développement durable. Nous publions leurs réponses."

Les réponses des candidats sur un document synthétique.

Les réponses des candidats lues et mises en vidéo :



Question 1: Agenda 21




Question 2: Pollution lumineuse




Question 3: Règlement Local de Publicité




Question 4: Equipements écologiques pour l'habitation




Question 5: Consommation des infrastructures et équipements de la ville




Question 6: Pesticides




Question 7: Aéroport




Question 8: Filière BIO locale




Question 9: Restauration collective des écoles




Question 10: Déchets




Question 11: Vélo




Question 12: Ecoquartiers




Questions 13: PLU intercommunal




Question 14: Biodiversité




Question 15: Monnaie locale




Question 16: Indicateur de "bien vivre"




Question 17: Electricité 100% d'origine renouvelable




Question 18: Bois-énergie




Question 19: L'eau




Question 20: Achats publics




Question 21: Commission extra-municipale dédiée à l'environnement

vendredi 14 mars 2014

Le collectif Sortir du Nucléaire de Côte-d'Or interpelle les candidats aux municipales

Le collectif Sortir du Nucléaire de Côte-d'Or a envoyé une lettre aux candidats aux municipales de Dijon, Beaune et Montbard pour les interpeller sur le trains de déchets nucléaire qui passent régulièrement dans ces villes.














"A l’attention des candidat(e)s aux élections municipales à Beaune, Dijon et à Montbard,

Mesdames et Messieurs les candidat(e)s,

Le 23 décembre dernier, le déraillement en gare de Drancy (Seine-Saint-Denis) d’un wagon contenant 6 tonnes de combustible radioactif (dépêche AFP), soulève de nombreuses questions sanitaires et environnementales. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et Areva ont par ailleurs annoncé le 9 janvier 2014 qu’une trace de contamination radioactive avait été trouvée sur le wagon accidenté. Cette révélation soulève une nouvelle fois la question de la responsabilité des autorités préfectorales mais aussi de la responsabilité politique des élus locaux et nationaux sur une problématique fondamentale.

Ce wagon de 115 tonnes, contenant 6 tonnes de combustible radioactif, était en provenance de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) et à destination de l’usine de « traitement » des déchets de La Hague (Manche). Il est la partie émergée de l’iceberg : chaque année, plusieurs milliers de tonnes de déchets radioactifs transitent sur le réseau ferré français, transportant du combustible issu des centrales nucléaires françaises et européennes, principalement vers le département de la Manche. Le terminal de Valognes (Manche) est le nœud ferroviaire nucléaire le plus important au monde, porte d’entrée de l’usine de « traitement » de La Hague. L’opacité liée au transport de ces matières dangereuses ne permet pas de chiffrer exactement le tonnage et le nombre de convois qui transitent chaque année en France et en Bourgogne.

La Côte d’Or n’est évidemment pas épargnée par ces déplacements de matières dangereuses. Régulièrement, des Organisations Non Gouvernementales préviennent du passage de ces convois, qui transitent en Côte-d’Or essentiellement via Beaune, Dijon et Montbard. Le dernier convoi « connu » a transité en Côte d’Or en février 2013. En provenance d’une centrale nucléaire italienne, les wagons rejoignaient le département de la Manche. Certes l’on peut arguer, face à l’opacité de cette filière d’acheminement, qu’il existe des risques d’atteinte volontaire à ces convois de matières dangereuses… mais cela peut-il, doit-il, se faire au détriment d’une information minimale des citoyens ? Pour rappel, le contribuable français et bourguignon consacre une part importante de ses impôts au fonctionnement du système nucléaire national : nucléaire civil et nucléaire militaire recèlent de nombreux coûts avérés et cachés (recherche, investissements colossaux, sécurisation des sites de production de combustible et d’électricité, interventions militaires en Afrique afin de protéger les filières d’approvisionnement en uranium, traitement et stockage des déchets sur plusieurs centaines, voire milliers d’années). En plus du poids financier que représente cette filière, de plus en plus de citoyens la considèrent comme une énergie du passé, non durable et dangereuse pour la santé et l’environnement ; les gestionnaires de la filière et l’Etat s’évertuent pourtant à la pérenniser et à agir dans l’opacité la plus totale. Et que dire de Valduc, le plus grand centre d’assemblage, de fabrication et de démantèlement des armes atomiques françaises, situé à 35 Kilomètre au Nord de Dijon : le déplacement de ces matières dangereuses s’effectue par la route ; là encore sans aucune information préalable, sous couvert du secret défense.

Le 17 novembre 2011, le Conseil Municipal de Dijon émettait le vœu auprès de la Préfecture de Côte d’Or, « qu’une information transparente soit donnée aux élus du conseil municipal de Dijon et aux dijonnais » concernant le déplacement de ces matières dangereuses. La nature de ce vœu est évidemment à saluer, et les citoyens en quête de transparence ne peuvent que s’en féliciter. Mais force est de constater qu’il est resté lettre morte, et que les trains de déchets radioactifs continuent de circuler sans que la population n’en sache rien. Qui sait aujourd’hui à Dijon, à Beaune, à Montbard que des déchets radioactifs transitent sous ses fenêtres ? Bien peu de monde… pour ainsi dire personne ! Faut-il attendre le déraillement d’un train de déchets nucléaires en plein cœur de Dijon pour en informer les citoyens ? Faut-il attendre le pire pour que les autorités préfectorales, pourtant sollicitées par le Conseil Municipal de Dijon réagissent ? Faut-il attendre l’accident irréparable pour que nos élus, conscients des dangers encourus par les populations, prennent le problème à bras-le-corps ?

Face à ces secrets industriels et à ces secrets d’Etat, le fatalisme et le découragement sont des réactions fréquentes, souhaitées par ceux qui gèrent la filière en toute opacité. Que pouvons-nous alors ? Les élus locaux ont un rôle important à jouer, quel que soit leur bord politique. Pour preuve les réactions récentes du maire de Drancy, lieu du déraillement du wagon du 23 décembre, qui va porter plainte contre l’Etat dans cette affaire. Les maires de toutes les communes peuvent prendre, au-delà de ce dommageable incident, des arrêtés interdisant le transport de matières dangereuses sur leur territoire. Le transport de matières dangereuses relevant de la compétence du Préfet, l’Etat prendra en conscience ses responsabilités.

Mesdames et Messieurs les candidat(e)s aux élections municipales, de tous bords, la sortie du Nucléaire est inéluctable à moyen terme. L’enclencher dès aujourd’hui représentera une économie importante, plutôt que de la réaliser dans l’urgence dans 30 à 40 ans. Vous avez peur pour l’emploi, problématique qui dépasse aujourd’hui toute considération sanitaire et environnementale ? Investissez dans la filière de démantèlement et devenez le fleuron mondial de ces techniques ! Et regardez le futur en face : économies d’énergie, énergies renouvelables, relocalisation des productions dans de plus petites unités, sont les moyens de rendre notre pays à la fois plus sûr d’un point de vue industriel et plus riche en emploi.

A quand la fronde des élus locaux contre l’opacité et le coût des filières nucléaires, qui, de Valduc aux centrales nucléaires dont les déchets dangereux traversent notre région, mettent en danger la santé des citoyens ?

En cette période pré-électorale, Mesdames et Messieurs les candidat(e)s, n’éludez plus cette problématique et prenez position, au-delà des clivages et des lignes partisanes. C’est peut-être cela le courage politique."

Le nucléaire n'est pas une fatalité comme le démontre le scénario négawatt. Tout citoyen peut aussi montrer son opposition très simplement: quitter EDF pour Enercoop, seul fournisseur d'électricité 100% non nucléaire.

jeudi 13 mars 2014

L'air est aussi pollué à Dijon

La pollution de l'air que subit actuellement de nombreuses villes dont la capitale est largement relayée dans la presse. Dijon ne fait pas exception.














ATMOSF’air BOURGOGNE (l’Association Territoriale pour la Mesure, l’Observation, la Surveillance et la Formation dans le domaine de l’air) mentionne sur son site web que le seuil d'information et de recommandation a été franchi sur l'agglomération dijonnaise. La concentration en particules fines (PM10) est trop élevée.














L'indice de la qualité de l'air était vraiment mauvais aujourd'hui, avec une note de 8 sur une échelle de 10. Comment peut on accepter de vivre avec un air de si mauvaise qualité ? Sommes nous à ce point habitué à voir notre monde pollué que même l'air, cet élément si indispensable pour nous, nous paraît presque normal lorsqu'il devient dangereux à respirer ? Et dire qu'il y a encore des gens qui font la promotion de l'automobile et proposent de créer des places de parking en centre ville...

mercredi 12 mars 2014

Des espaces verts avec ou sans biodiversité

Reconnue parmi les 50 villes les plus vertes de France, Dijon n’apparaît pas dans le palmarès des 10 premières villes de France d’une étude de l’union des entreprises du paysage (UNEP). Elles est néanmoins classée 4e ville dans la catégorie “patrimoine vert” et 9e dans la catégorie “promotion du végétal”. Dijon a un capital vert, mais encore du chemin à parcourir pour en faire un vrai fond de biodiversité.
L’Unep est la seule organisation professionnelle représentative des 28 400 entreprises du paysage reconnue par les pouvoirs publics. Ses missions consistent à défendre et promouvoir les intérêts de la profession, mais aussi à informer et aider ses adhérents dans leur vie d’entrepreneur. Elle a donc clairement réalisé ce classement sur des critères qui met en avant sa profession.

Petite définition wikipedia: dans les années 60, alors que la démographie et l’urbanisation sont en plein expansion dans le monde, les urbanistes désignent les jardins et espaces de détentes publics végétalisés par le terme : espace vert, étant donnée que ces sites sont représentés par la couleur verte sur les plans d’architectes et d’urbanisme.
Les espaces verts, peuvent être définis de deux manières :
* l’ensemble des espaces utilisées parcs urbains, jardins publics, squares, d’une certaine dimension, accessible à pied et à vélo mais non aux engins motorisés, et ne présentant pas de dangers pour les usagers, enfants en particulier.
* l’ensemble des espaces végétalisés et aquatiques d’une zone construite.
La définition ci-dessus montre qu’une grande pelouse rasée à ras sera aussi appelée “espace vert”. Une pelouse agréable pour marcher, pour jouer, agréable à la vue, mais il s’agit d’un espace presque sans vie. Presque qu’un seul type de flore: le gazon. En ce qui concerne la faune, elle est aussi quasi inexistante, celle-ci ne trouvant rien de bon pour se nourrir, se cacher, se reproduire. Bref, ces pelouses de nos parcs et jardins sont pratiquement vides de vie, malgré l’image que l’on peut en avoir.

De la biodiversité en ville

Plusieurs solutions existent pour avoir des espaces verts avec une biodiversité retrouvée.
* Les fauches tardives. Il s’agit tout simplement de ne pas couper l’herbe systématiquement, mais une fois par an par fauchage, vers le mois de septembre lorsque les plantes ont eu le temps de réaliser leur cycle de reproduction. Dijon s’y est mis récemment en certains lieux.
* Des zones libres. L’idée est de laisser des espaces sans aucune intervention humaine, ni même piétinement. Une flore et une faune s’installe d’elle-même au fur et à mesure du temps, une biodiversité en devenir.
* Les jachères fleuries : Pratiqué par de plus en plus de villes dont Dijon, ce sont des parcelles contenant un assortiment de fleurs qui produit un couvert de 50 cm à
1 mètre de hauteur. L’endroit rêvé par les abeilles et autres insectes pollinisateurs. On en trouve à Dijon, souvent en bordure de route, ce qui n’est pas sans conséquence sur le taux de mortalité des animaux .
* Des villes offrent des sachets de graines champêtres. Aux habitants de les semer sur leurs balcons ou tous autres espaces qu’ils souhaitent.
* Les pieds d’arbres. Fini les pesticides aux pieds des arbres à Dijon, l’entretien se fait par binage par le service des espaces verts, ce qui permet une certaine biodiversité. A savoir que tout le monde est encouragé pour s’occuper du petit bout de terre au pied des arbres devant chez soi.
* Les arbres morts. Dans la nature, les arbres croissent et meurent. Leur décomposition au sol constitue un lieu extrêmement riche et diversifié en organismes décomposeurs.
* De grands arbres. Certaines espèces animales vivent au niveau des branches des arbres, au sein des cavités, parfois strictement dans le bois décomposé des troncs abîmés. Pour cela, il est nécessaire de garder de grands arbres. S’ils sont affaiblis où présentent des crevasses ou cavités, rien ne sert des les abattre, un élagage doux et réfléchis permet de les conserver longuement, en totale sécurité.
* Une trame verte. Il s’agit d’un réseau d’espaces verts plus ou moins connectés qui permet la circulation de la faune d’un espace vert à un autre

La sensibilisation et reconnaissance

Tous les dijonnais aiment parcourir les dizaines d’espaces verts de la ville, mais combien d’entre nous sommes capable de donner le nom aux végétaux et animaux présents. Parfois faut il les voir, non pas qu’ils soient cachés, mais nous avons perdu le réflexe de la découverte. Un enfant sera émerveillé devant une fourmi, un bousier ou une plante à fleur “quelconque”, mais combien d’adultes s’intéresseront à un coléoptère venant se balader sur leur chaussure ?
La ville de Dijon a donc beaucoup de “patrimoine vert”, un atout pour promouvoir la biodiversité en ville et sa reconnaissance par les citoyens. Laissons la biodiversité envahir la ville pour le bonheur de tous. Et ne confondons plus espaces verts stériles et espaces de biodiversité retrouvée qui participent réellement à l’équilibre écologique de la ville !


Cet article a été publié dans le n°1 de "Le Miroir Magazine", mars 2014; version papier (disponible en kiosques) du journal en ligne miroir-mag.fr

lundi 10 mars 2014

De plus en plus de monde pour protéger le jardin des Lentillères

L'appel avait été lancé: rendez-vous à 14h le 8 mars devant le Grand Dijon pour soutenir le jardin des Lentillères contre sa destruction annoncée par la ville.
C'est ainsi que plus de 500 personnes se sont retrouvées avenue du Drapeau à Dijon pour montrer aux élus que tout le monde n'est pas en accord avec le projet d'écocité des maraîchers tel qu'il est proposé  actuellement.


Les manifestants ont ensuite rejoint le jardin en question, en espérant avoir sensibilisé monsieur Rebsamen,  le maire actuel de Dijon. Enfin, un peu plus que lors du conseil municipal de septembre dernier. Après tout, tout le monde peut se tromper, même un maire.
A noter que monsieur Houpert, principal opposant au maire actuel pour les municipales, a indiqué dans la Gazette de Côte-d'Or n° 376 du 6 mars 2014, être favorable au maintien du jardin des Lentillères.

samedi 1 mars 2014

La qualité de l'eau du robinet est bonne

L'UFC Que Choisir vient de mettre en ligne une carte de la qualité de l'eau du robinet au regard de 6 contaminants: nitrates, pesticides, sélénium, qualité bactériologique, radioactivité et aluminium. Pour chaque paramètre, un pictogramme de couleur indique si le paramètre est bon, passable, médiocre, mauvais, très mauvais ou absence d'analyse.











Selon les données fournies sur la carte, toutes les villes de l'agglomération dijonnaise ont une bonne qualité d'eau, quand il y a eu analyse. Maintenant plus d'excuse, cessons de boire l'eau en bouteille, cette eau emballée dans du plastique issu du pétrole et qui remplira nos poubelles, cette eau transportée sur des centaines de kilomètres grâce au pétrole. Buvons l'eau la dijonnaise !