mercredi 29 janvier 2014

Café citoyen sur la sensibilité aux ondes et des électro hyper sensibles

La Maison des Jeunes et de la Culture de Chenôve organise un café citoyen autour de la question de la sensibilité aux ondes et des électro hyper sensibles.

"Pour ce premier rendez-vous de l'année, les bénévoles de la MJC vous proposent de venir échanger autour de cette question qui a fait l'actualité il y a encore quelques semaines : les systèmes WIFI, 4G et autres sont-ils sans risques.
En présence de personnes dites "sensibles" aux ondes et d'associations qui travaillent au quotidien pour faire évoluer la législation en matière de protection des populations, nous échangerons sur ce sujet."

A noter que les députés ont approuvé une proposition de loi afin d'encadrer l'exposition aux ondes magnétiques car leur nocivité sur la santé continue à faire débat. Le statut d'électrohypersensible a été reconnu. (source: boursier.com). Pour en savoir plus, se référer à l'association Robin des Toits.

jeudi 23 janvier 2014

Les semences vont être exclues de la loi de contrefaçon

Nos sénateurs avaient refusé d'exclure les semences dans la loi de contrefaçon. Il a fallu, en autre, ce coup de force de militants pour exiger l'exception agricole dans cette loi. Un dijonnais faisait parti des 12 militants à avoir participé à cette action mardi soir. Voici son récit:

"Nous étions 12 à avoir décidé d'entamer une grève de la faim pour obtenir que la loi sur la contrefaçon fasse exception des semences, animaux et préparations naturelles. Cette loi devait permettre aux semenciers d'appliquer les lois précédentes en utilisant des mesures de répression telles que saisie et destruction de récoltes, lorsque les semences utilisées avaient été produites sur l'exploitation.
Mardi 21 janvier, accompagnés d'une cinquantaine de personnes membres du comité national de la Confédération Paysanne, nous nous sommes introduits à 17h sans difficulté dans les locaux du GNIS (groupement national interprofessionnel des semenciers) à Paris. Nous avions prévu d’y rester jusqu'à ce que nous obtenions satisfaction, avec la date du 4 février en ligne de mire (vote de la loi au parlement)
Après des échanges avec le directeur du GNIS, un dispositif policier avec une douzaine de cars de CRS s'est vite mis en place au pied de l'immeuble et en a bloqué les accès.
Assez vite aussi nous avons pu avoir le cabinet du ministère de l’Agriculture au téléphone, et une discussion s'est engagée qui a abouti après de nombreux aller-retour à un engagement du gouvernement à retirer de cette loi répressive les semences de ferme , ce qui remet le compteur à zéro pour les semences de ferme...
... Mais la loi de 2011 sur les certificats d'obtention végétale (COV) reste toujours en vigueur, c'est-à-dire qu'il est toujours interdit de ressemer ses propres récoltes sauf pour 21 espèces pour lesquelles une contribution volontaire obligatoire doit être payée par le paysan.
Ils ont reculé, et c'est une victoire,... mais il faudra continuer à se battre contre la loi COV et pour les droits des paysans à ressemer leurs récoltes
Nous avons donc décidé après discussions de ne pas continuer notre grève de la faim et de libérer les locaux vers 22h30 (ainsi que les quelques CRS restés devant l'entrée).

PS : Pourquoi avoir occupé le GNIS ? parce que ce sont les semenciers qui font pression pour la mise en place de tout ce système répressif vis à vis des semences de ferme et paysannes."

(Récit d'un dijonnais, faucheur d'OGM et fils de paysan)














De très nombreuses associations environnementales avaient envoyé une lettre ouverte aux députés pour amender cette fameuse loi contre la contrefaçon. C'est dire si le sujet n'est pas bénin.

A noter que le sujet avait été évoqué dans l'émission Le Pissenlit du 21 décembre 2013, en compagnie du député monsieur Laurent Grandguillaume.

mercredi 22 janvier 2014

La "croissance" c'est ringard, vive l'indicateur de "bien-vivre" !

La croissance par ci, la croissance par là, sans croissance et le monde s'arrête à entendre nos élus et les journalistes. Mais que se cache-t-il derrière la croissance ? Et si il y avait mieux, plus intelligent que cette croissance ?



Toutes ces questions et bien d'autres ont été discutées dans l'émission Le Pissenlit sur Radio Dijon Campus, en compagnie de deux conseillers municipaux de Dijon, madame Catherine Vandriesse et monsieur Jean-Patrick Masson.
Après tout, est-ce que le but de la vie est d'échanger de l'argent ou d'être heureux?
Les indicateurs sont des sortes de boussoles pour les dirigeants. Si ceux-ci utilisent de mauvais outils, ils dirigeront la population vers de mauvais endroits. Il n'est pas interdit d'ouvrir les yeux et de dire halte aux extrémistes de la croissance, un autre monde existe pour ceux qui le veulent. Pour cela, créons nos indicateurs locaux en fonction non plus de l'économie, mais de ce que nous voulons faire de notre vie.

Pour en savoir plus sur tout ce qui a été dit lors de ce débat, le Hors série n°48 (mars 2011) de Alternatives Economiques est l'idéal car complet et facile d'accès. Sinon il est possible de ré-écouter la journée d'échanges sur ce sujet.

lundi 20 janvier 2014

Conférence "Les armes atomiques, Valduc. Quelles conséquences pour les citoyens ? Pour les riverains ?"

Le vendredi 31 janvier aura lieu à Quetigny un conférence suivie d'un débat sur le thème "Les armes atomiques, Valduc. Quelles conséquences pour les citoyens ? Pour les riverains ?"



L'intervenant est monsieur Dominique Lalanne, Directeur de recherches au CNRS, chercheur en Physique Nucléaire et Corpusculaire de 1967 à 2007. Il est président du collectif Armes nucléaires STOP et participe chaque année aux conférences du Traité de non-prolifération.

Les principales questions posées sont:
* Qu’est-ce qu’une arme atomique?
* Comment ça marche ?
* Quel rapport entre le CEA de Valduc(35 km de Dijon) et l’arme atomique ?
* Pourquoi un arsenal nucléaire ?
* Pourquoi faut-il du tritium ?
* Qu’est-ce que l’eau tritiée ?
* Quelles sont les conséquences environnementales de l’activité de Valduc ?

Le tract d'information revient notamment sur l'impact environnemental de l'arme nucléaire et l'opacité des activités de Valduc. Par exemple l'étude réalisée par la CRIIRAD en 1996 pour le compte du Conseil Général de Côte-d'Or, une étude qui ne sera jamais publiée, à la demande de ce même Conseil Général de Côte-d'Or !














Pour rappel, le CEA de Valduc avait organisé une conférence  débat sur le thème "Et si un accident survenait au CEA de Valduc ?" fin 2012. Une soirée où les intervenants n'avaient pas convaincu, notamment monsieur Houpert (Sénateur-Maire de Salives et Président la SEIVA) qui avait été décevant dans ses réponses.
Les activités de Valduc peuvent-elles avoir un impact à Dijon ? La réponse est non selon un document d'information des risques industriels réalisé par la ville de Dijon, un document dont la page consacrée au nucléaire fait l'impasse sur les trains de déchets radioactifs passant par Dijon, comme quoi sa valeur peut être mise en doute...

dimanche 19 janvier 2014

Un document pour faire entrer le "développement durable" dans les élections municipales

Les élections municipales approchent. Les listes mais aussi les programmes se peaufinent. Les candidats savent-ils qu'il existe une multitude de possibilités pour faire du "développement durable" sur leur territoire ?



Pour ce faire, le RARE (Réseau des Agences Régionales de l'Energie et l'environnement), dont l'association Alterre Bourgogne est membre, a rédigé un document à destinations des candidats aux municipales. "Ce document a pour vocation d’encourager les équipes qui se présenteront aux prochaines élections municipales à intégrer les préoccupations de développement durable dans leur programme : bâtiments communaux économes en énergie, urbanisme maîtrisé, développement d’une économie locale durable, appui aux entreprises responsables, soutien aux établissements scolaires éco responsables, mise en place d’Amap..."











A noter qu'à Dijon, en 2008, un questionnaire environnemental avait été proposé aux deux principaux candidats. A chacun de voir les réponses et de se faire une idée de leur mise en application ou non. D'ici mars 2014, tout le monde peut poser des questions aux candidats; le document du RARE est une excellente source pour trouver de bonnes questions.

lundi 13 janvier 2014

Le rond-point Georges Pompidou va t il être accessible aux cyclistes ?

Le giratoire Georges Pompidou, situé au nord de Dijon, est actuellement très dangereux pour les piétons et les cyclistes car rien n'est aménagé pour eux. Ce giratoire reliant la rocade au plus grand centre commercial de la région est fait avant tout pour les voitures. Pourtant des piétons et des cyclistes l'empruntent pour se rendre dans la zone Valmy par exemple.













L'association EVAD vient d'envoyer une lettre ouverte récapitulant une année de discussions concernant le réaménagement de ce rond-point. Une lettre pour en savoir plus sur les aménagements actuels, des aménagements qui ne prennent pas forcément en compte les cyclistes dans le partage de la voirie. "Lors de cette réunion le 25 avril 2013, après avoir exposé les différentes contraintes auxquelles est soumise la voirie de ce giratoire, ces gestionnaires ont présenté un ensemble d’aménagements ne prenant en compte que les piétons." Et depuis cette date, monsieur le préfet Pascal Mailhos fait le mort.

Le vélo a sa place dans toute l'agglomération, soutenons la démarche de l'association EVAD. 

jeudi 9 janvier 2014

Le ministère de l'environnement a été créé il y a 43 ans, et alors ?

C'est le début d'année, c'est l'époque des voeux. Et cette année encore l'environnement n'est pas dans les priorités de nos responsables. Alors un petit retour plus de 40 ans en arrière pour montrer que nos responsables actuels n'ont pas encore ouvert les yeux malgré l'ancienneté du sujet politique.



Monsieur Robert Poujade, ancien maire de Dijon de 1971 à 2001, a été le premier ministre responsable de l'environnement, un ministère créé le 7 janvier 1971. C'était il y a 43 ans ! Et depuis, tous les problèmes environnementaux sont-ils résolus ? Absolument pas, tout le monde le sait bien. 43 ans à défendre l'environnement via la politique, c'est aussi 43 ans à le détruire via la politique ! Et il faut bien être pragmatique, 2014 n'échappera pas à la règle...

Plus de 4 décennies que "La nature n'en peut plus" comme l'écrivait en 1970 le Comité français d'organisation de l'année européenne de la nature. 














Plus de 40 ans que monsieur Jacques Duhamel a écrit la préface de ce document, et pourtant ce pourrait être écrit aujourd'hui. Il fait référence à cette phrase du président Nixon, lors de son passage du 10 février 1970 au Congrès sur la lutte contre la pollution: "Il nous est maintenant impossible d'attendre plus longtemps pour réparer les dommages que nous avons causés, et pour établir les nouveaux critères qui nous guideront dans l'avenir". 

Il y a aussi ce paragraphe: " Mais il n'est pas suffisant de légiférer et de sanctionner. Il faut que cette action repose essentiellement sur le concours du grand public. Il faut pour cela que l'opinion soit persuadée de la nécessité de cette protection, parce qu'elle est vitale pour chacun de nous. Il faut que tout promeneur, tout industriel, tout constructeur, tout exploitant, tout utilisateur des biens naturels, soit conscient de cette nécessité. Chacun doit sentir que protéger la Nature coûte moins cher que réparer les dégâts commis, et qu'il est donc plus économique pour la collectivité de ne pas polluer l'air et l'eau ou de ne pas saccager la forêt, que d'avoir à combattre les pollutions ou à reconstituer ce qui a été détruit. Chacun doit s'en persuader pour le cas où des sacrifices peuvent être demandés, par exemple des dérogations à la pleine jouissance d'un bien, rivière, espace naturel dont il est propriétaire. Dans un esprit très actuel de concertation, il faut que la public tout entier soit informé de ces dangers, et puisse jouer lui aussi son rôle protecteur".

Plus de 43 ans que tout est dit, plus de 43 ans que tout est écrit. Mais partout en France comme à Dijon de simples citoyens passent leurs temps libre à défendre l'environnement puisque la politique ne le fait pas correctement ou suffisamment. 

samedi 4 janvier 2014

Manifestation aussi à Dijon contre le projet des 1000 vaches

Depuis quelques jours l'information circule sur les réseaux: une manifestation aura lieu devant la préfecture de Côte-d'Or à Dijon pour dire non au projet des 1000 vaches.



Le projet des 1000 vaches est mené par monsieur Michel Ramery, entrepreneur en BTP et 360ème fortune de France. Comme l'explique un article de Libération, il s'agit ici d'une dérive du système de l'agrobusiness.



Un projet édifiant dont les oppositions se font de plus en plus nombreuses. Un projet pour gagner de l'argent avec les aides européennes: aides pour l'installation, aides au rachat de l'électricité produite par le méthanisateur. Selon certaines sources, le but premier est de produire de l'électricité grâce à la fermentation des déjections animales. Le lait produit sera vendu à un prix modique ce qui risque de faire chuter le prix de celui-ci et donc déstabilisera les producteurs laitiers locaux. A noter aussi que vu la concentration de vaches, elles seront bourrés d'antibiotiques préventivement, et c'est sans parler des boues qu'il faudra répandre sur plus de 2700 hectares comme l'explique cet autre article de Libération.


Un projet démentiel soutenu par un préfet qui ne fourni par les informations demandées par les opposant se mettant par ce fait hors-la-loi.
Alors rendez-vous le mardi 7 janvier à 14h devant la préfecture de Côte-d'Or pour dire symboliquement non à ce projet et pour soutenir l'association Novissen.

jeudi 2 janvier 2014

Discussions sur les lois de consommation et de contrefaçon

La loi de consommation est passée sans les recommandations des Amis de la Terre. La loi de contrefaçon risque de passer sans les recommandations du collectif Semons la Biodiversité. Monsieur Grandguillaume, député de Côte-d'Or, est venu discuter et exprimer son point de vu sur ces lois dans l'émission Le Pissenlit sur Radio Dijon Campus.


Pas content de ces lois ? Interpellez votre député et votre sénateur ! Demandez leur comment ils ont voté.