lundi 31 octobre 2016

Fin des pesticides dans le cimetière des Pejoces

"Dans le cadre de la démarche Zéro phyto adoptée par la ville de Dijon fin 2015, les 30 hectares du cimetière des Péjoces sont désormais entretenus sans avoir recours à la chimie.



Depuis près d'un an, plus aucun produit phytosanitaire n’est utilisé pour l’entretien des 850 hectares d’espaces verts de la ville de Dijon, ni d’ailleurs pour les 400 kilomètres de voirie, qui relèvent désormais de la compétence de la communauté urbaine. La ville de Dijon et le Grand Dijon, conscients des enjeux en termes de santé publique, de préservation de la ressource en eau et de la biodiversité, ont anticipé sur la réglementation qui interdit l'usage des produits phytosanitaires sur l'espace public à partir du 1er janvier 2017 et c'est à juste titre qu’ils sont reconnus comme références écologiques en France, voire en Europe.

Le cimetière des Péjoces n’échappe pas à la règle : les 30 hectares du cimetière sont donc désormais entretenus en partie manuellement, par les équipes d’une entreprise d’insertion. De nouvelles méthodes de travail sont en œuvre, qui modifient la physionomie du cimetière : allées enherbées et présence de végétaux sont le signe d’une gestion responsable et raisonnable.

La ville de Dijon est engagée dans la démarche « Éco jardin », visant à valoriser la gestion écologique des espaces verts. Le parc de l’Arquebuse est le premier site dijonnais à avoir obtenu ce label accordé par l’association, « Plante & Cité ». Le cimetière des Péjoces est susceptible d’être à son tour labellisé.

En attendant, c'est à Dijon qu'aura lieu, le 15 novembre prochain, une journée technique nationale organisée par « Plante & Cité » sur le thème de la gestion écologique des cimetières.

Celui des Péjoces sera à cette occasion cité en exemple et la nouvelle vision paysagère qu'il offre désormais sera présentée aux participants lors d'une visite."

samedi 29 octobre 2016

Le bio dans l'agriculture péri-urbaine, ce n'est pas gagné

Un point discuté lors du dernier conseil du Grand Dijon portait sur les vignes du domaine de la Cras. Les discussions ont montré des divergences de volonté politique pour y développer une agriculture biologique. Certains préférant rester à une viticulture chimique.


Malgré toutes les études et données démontrant les nombreux effets néfastes des pesticides tant sur l'homme que la nature, certains de nos élus locaux persistent à soutenir une agriculture chimique. Ainsi, messieurs Rebsamen, Bordat et Carrelet De Loisy se sont exprimés clairement sur le sujet lors du dernier conseil du Grand Dijon.

La carte des victimes des pesticides comprend peu de témoignages locaux, mais cela risque de changer...

Enfin, il est inquiétant de vouloir déverser des pesticides sur le plateau de la Cras alors que nombreux randonneurs y passent. Inquiétant et probablement illégal puisque cela va revenir à remettre des pesticides dans la ville de Dijon alors que celle-ci est passée en zéro-phyto, une obligation légale pour janvier 2017 dans les espaces verts.













 Et qu'en sera t il du voeu des élus EELV ?

lundi 24 octobre 2016

De la prévention des déchets à l'économie circulaire

"Avec la notion d’économie circulaire, les déchets sont aujourd’hui de nouveau vus comme une ressource. Les orientations législatives rappellent toutefois que la priorité est à la prévention. L'objectif n'est pas de produire toujours plus de déchets sous prétexte qu’ils sont recyclables et que le recyclage est source d’activités économiques, mais d’en produire moins et de les gérer autrement, de manière à réduire leurs impacts sur l’environnement."

Le document est découpé en grands chapitres:
* La prévention des déchets, un levier vers une économie plus circulaire".
* La gestion des déchets ménagers état des lieux

* Premiers résultats de la prévention des déchets

* Les programmes locaux de prévention

* Les multiples facettes de la prévention des déchets
- Bricoler dans le partage et l’échange
- Ça roule pour l’emploi
- L’humour pour sensibiliser
- Gourmet bag, à table sans se priver
- Des emplois tout propres
- Guider pour moins gaspiller
- Tri et redevance incitative: un couple gagnant
- Une charte pour les commerçants
- L’éco-consommation en question
- Des activités pour les petits éco-citoyens
- Ressourcerie, le double bénéfice
- Révéler la fée du logis durable en chacun de nous
- Mieux vaut prévenir que guérir
- Moins de déchets, plus d’économies

* Programmes « zéro déchet, zéro gaspillage ». De la prévention des déchets à des projets d’économie circulaire

* Le ZDZG, moteur du développement économique du territoire

Un document qui donne une vue d'ensemble sur nos déchets et  des possibilités pour les diminuer.













En ce qui concerne le Grand Dijon, la quantité des déchets collectés en 2014 était de 92 216,11 tonnes tandis qu'en 2015 il était de 90 799,52 tonnes . Sources: "Rapport annuel des déchets 2014" et "Rapport annuel des déchets 2015".

dimanche 23 octobre 2016

Ouverture du "Café Pirouette"

L'association Pirouette Cacahuète ouvre prochainement un café des pratiques.












 "Les samedi 19 et dimanche 20 novembre, on pend la crémaillère !
Venez découvrir le Café Pirouette pendant ce week-end d’inauguration.
- Des ateliers pour les petits: Parcours de motricité, jeux, activités sensorielles et artistiques seront proposés aux enfants de moins de 5 ans et leurs parents.
- Des ateliers pour les familles: Tout au long du week-end, des jeux d’adresse pour en savoir plus sur nos légumes ou sur nos maisons, des activités artistiques pour une fresque collective sur notre rue idéale, des plantations pour embellir l’entrée du café...
- Des ateliers pour les adultes et les adolescents: Venez vous initier à la confection de produits d’entretien, de cosmétiques au naturel ou faire la cuisine avec des légumes de saison...
Samedi 19 novembre de 14h30 à 17h30
Dimanche 20 novembre de 10h à 17h30
Entrée libre avant les premières adhésions.
Pendant les ouvertures du Café Pirouette
- Des boissons locales ou équitables: Vous seront servis du jus de pomme, limonade de producteurs proches de chez nous, café ou du thé venant du commerce équitable et parfois du vin ou de la bière de Bourgogne.
- Des jeux et des livres à votre disposition: Pour que vous puissiez jouer en famille ou découvrir de nouvelles recettes d’écologie pratique, nous mettrons à votre disposition nos «coups de coeur», les jeux que nous avons conçus et d’autres au fur et à mesure de nos découvertes. Et puis, une boite à livres, où chacun pourra prendre ou donner des romans, des livres pour enfants...
- Une bricothèque: Envie de faire du papier peint, de la peinture, refaire votre joint de baignoire... Besoin d’un tournevis, d’une pince, d’un pistolet à colle... Venez l’emprunter au Café Pirouette !
- Conseils et fournitures pour faire vos cosmétiques, coudre, bricoler... : Vous n’osez pas vous lancer et faire tout(e) seul(e) votre dentifrice ou votre déodorant, coudre un bouton ou un ourlet, nous vous fournirons tout ce qu’il vous faudra à prix coûtant et tout cela avec les conseils de personnes compétentes."

Un nouveau lieu idéal pour découvrir les petits gestes au quotidien en faveur de l'environnement. Une re-découverte de la sobriété heureuse

mardi 18 octobre 2016

Ni CETA ni TAFTA à Dijon !

Samedi 15 octobre a eu lieu des manifestations contre le CETA et le TAFTA dans de très nombreuses villes. A Dijon, les manifestants étaient bien présent.








  (photos: Nuit Debout Dijon)
CETA pour: Canada-EU Trade Agreement (en français Accord Économique et Commercial Global (AÉCG))
TAFTA pour: l'accord commercial trans-atlantique ou Trans-Atlantic Free Trade Agreement (aussi connu sous le nom de TTIP, Transatlantic Trade and Investment Partnership ou Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement) est un projet d'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis.

Ces deux accords en cours de négociation se font en absence totale de transparence et les risques sont énormes tant sur le plan social qu'environnemental. 

De plus en plus de villes se déclarent "zone hors TAFTA". Les élus de Dijon auront ils le courage de faire de même, ou bien préfèrent-ils abandonner notre environnement et les lois sociales ?

lundi 10 octobre 2016

L'indépendance alimentaire du Grand Dijon dans 10 ans ?

Le mois dernier, François Rebsamen (président du Grand Dijon) inaugurait Agronov. A cette occasion, il a fait une annonce qui est passée quasi inaperçue: « je prends l’engagement d’assurer, à l’horizon de 10 ans, l’autosuffisance alimentaire du Grand Dijon ».

Voici l'article complet de infos-dijon.com:  "En fin gourmet de la politique, François Rebsamen, à l’occasion de l’inauguration d’Agronov sur le site de Bretenière ce vendredi, avait concocté un discours dans lequel il avait glissé un « dessert » passé un peu inaperçu mais qui s’apparente à une petite « bombe » sur le plan politique. Alors que les personnalités étaient appelées à signer une convention avec la structure, qui se veut un fleuron de l’agroécologie, le maire de Dijon et président du Grand Dijon l’a annoncé : « je prends l’engagement d’assurer, à l’horizon de 10 ans, l’autosuffisance alimentaire du Grand Dijon ».
On pense évidemment déjà au vin cultivé sur les hauteurs du plateau de La Cras qui produit déjà le vin du Grand Dijon. Mais aussi aux terres agricoles en périphérie de Dijon. Quelle sera la méthode ? François Rebsamen devrait le détailler dans les semaines et les mois à venir…"













Une annonce très intéressante quand on pense "résilience" face à la fin de pétrole à venir. C'est un des thèmes centraux du concept de villes en transition. Quelle sera la méthode donc ? Un élément de réflexion dans l'étude "Rennes Métropole, ville vivrière ?"


Il y a Rennes qui a fait cette étude, et il y a Albi qui a ouvertement l'objectif d'être autonome pour 2020.













Pour arriver à cet objectif, une méthodologie est proposée par le département de Gironde dans le document "construire un projet alimentaire territorial".

Peut être que le Grand Dijon va concourir à l'appel à projet "Programme National pour l'Alimentation" ?

Pourquoi réfléchir à l'autonomie alimentaire ? Des éléments de réponse dans cette petite vidéo:


Pour en savoir plus, lire aussi le document "changement climatique et alimentation des villes"

En conclusion, cette annonce de monsieur Rebsamen est une bonne nouvelle. Toutefois, il est indispensable que cette agriculture urbaine se fasse en agriculture biologique. Choisir une agriculture chimique (ou "raisonnée") serait complètement stupide et délibérément criminel puisque les pesticides locaux sont aussi mauvais que les pesticides importés.

vendredi 7 octobre 2016

Une réunion publique à propos des panneaux publicitaires.

C'est la première, et peut être la seule ! Mardi 11 octobre se tiendra une réunion publique pour tout savoir (ou pas...) sur les panneaux publicitaires qui inondent et dénaturent les rues du Grand Dijon.
Alors que Dijon se targue d'accueillir la cité de la gastronomie, les rues sont envahies par des publicités pour Mac Donalds ou KFC. Alors que Dijon se targue de favoriser les déplacements doux, les rues sont envahies de publicités pour des voitures. Etc.
La publicité est le moteur de notre société de sur-consommation. La plus part des économistes et des élus de tous poils ne pensent que "consommation", sans penser une seule seconde aux dégâts environnementaux en amont (extraction de matières premières) et en aval (production de déchets). Une sorte de déni honteux des catastrophes écologiques dont nous sommes responsable.

Dijon s'est auto-proclamé "référence écologique européenne" (si si !), mais elle ne pourra jamais atteindre ce statut tant qu'il y aura des incitations à la surconsommation dans les rues. 

Cette réunion publique est ouverte à tous. Espérons que tout le monde pourra pauser des questions et que les réponses seront à la fois au rendez-vous et argumentées.

mercredi 5 octobre 2016

"Etre écolo, ça veut dire quoi ?"

La toute nouvelle émission écolo de radio campus Dijon s'appelle "café, croissant et environnement".


La première émission portait sur le thème "être écolo, ça veut dire quoi ?" Un vaste sujet qui montre qu'il existe différents degrés d'implication pour protéger l'environnement.

Cette émission mensuelle remplace Le Pissenlit. Elle est animée par des personnes de l'association Alterre Bourgogne Franche-Comté.