mardi 31 mai 2016

Une deuxième vie aux instruments d’écriture

Depuis des mois l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or a mis en place des collectes des stylos et autres instruments d’écritures. Avant de les envoyer pour recyclage, des adhérents de l'association ont tenu à organiser une matinée de sensibilisation avec des enfants de l’école primaire Henri Challand qui a été l’un des premiers établissements à participer. C’est elle qui a le plus contribué à la récolte des 33 kilos de stylos.
L’habitude y est désormais prise, les stylos ne partent plus à la poubelle. Ils sont patiemment récoltés afin d’être ultérieurement recyclés et transformés (par l’intermédiaire de l’entreprise Terracycle) en arrosoirs, pots à crayons ou corbeilles à papiers. 

Trois militants de l’association, sont intervenus dans l’établissement, le Jeudi 26 Mai 2016 de 9h30 à 11h45, pour remercier l’équipe, et féliciter les élèves et les sensibiliser plus encore à l’écologie-recyclage-protection de l’environnement, avec l’organisation pour une classe de CM1/CM2 d’un atelier philosophique et de jeux (par petits groupes de 5 à 6 animés par 1 militant ou/et l’institutrice ) sur :
- fruits et légumes par saison
- décomposition des déchets
- recyclage : ce que deviennent nos stylos, bouteilles plastiques, bricks, canettes
- quizz relatif à l’écologie
A la récréation, tous les élèves/ militants /professeurs se sont retrouvés autour des stylos pour la photo et pour aussi discuter, poser des questions…

L'association tient aussi à remercier les autres établissements qui ont participé à cette récolte gargantuesque. Ce sont les écoles élémentaires de La Maladière (Dijon) et de Belleneuve, le centre social Balzac (Dijon), l’université de Bourgogne et l’atelier « A vos papiers » de Flagey.

Pour les écoles et autres structures qui souhaitent participer à cette collecte-recyclage, contactez l'association.

lundi 30 mai 2016

Mettons de la couleur dans la ville, pas de la pub

En catimini, le Grand Dijon est en train de rédiger le RLPi (Règlement Local de Publicité intercommunal), texte qui autorise ou non la publicité dans les rues de l'agglomération. Pour que tout le monde puisse s'exprimer sur le sujet, l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or propose de mettre de la couleur dans la ville, pas de la pub.
Le rendez-vous est donné: samedi 11 juin à 14h place de la République à Dijon.

Pour rappel, les panneaux publicitaires sont source de pollution visuelle et une incitation constante à la sur-consommation, par conséquent de gaspillage des ressources et de production de déchets, et donc de dégradation de la nature.

mardi 24 mai 2016

Avertissement à la BNP : STOP CHARBON !

"Vendredi 13 mai, des adhérents des Amis de la Terre Côte-d’Or se sont retrouvés devant l’agence BNP place Darcy à Dijon pour informer les passants de l’implication de la BNP dans le financement du secteur du charbon. Un courrier a été remis au responsable de l’agence :

A l’attention du directeur de l’agence BNP Paribas – place Darcy Dijon

Madame - Monsieur Le Directeur,

En décembre 2015 s’est tenue à Paris la 21ème conférence des parties (COP21) dans le cadre de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique. L’Accord de Paris conclu à l’issue de ces négociations fixe l’objectif international de « limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessous des niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts afin de limiter la hausse des températures à 1.5°C ». Or, de nombreux scientifiques nous disent qu’il faut renoncer à plus de 88% des réserves de charbon si nous voulons atteindre ces objectifs. De plus, toute nouvelle centrale à charbon est incompatible avec ce seuil et ce, quelque soit la technologie utilisée. En effet, notre « budget carbone » jusqu’en 2030 sera déjà émis par les infrastructures existantes.

En novembre de 2015, en amont de la COP 21 pour laquelle BNP Paribas était sponsor, la banque a été la dernière à s’engager dans ce sens. Elle dit vouloir aligner ses financements avec un scénario de 2°C. Bien que les mesures annoncées aillent dans le bon sens, elles demeurent insuffisantes. BNP Paribas s’engage, entre autre, à l’arrêt de financement pour des projets de mine de charbon partout dans le monde et de centrales à charbon seulement dans les pays à hauts revenus ou encore l’arrêt des financements aux entreprises qui n’auraient pas de stratégie de diversification de leurs activités. Ces engagements manquent de clarté et ne sont qu’un écran de fumée destiné à contrer les attaques des ONG qui demandent des critères clairs, publics et opposables.

Aujourd’hui, d’après nos échanges avec la banque, BNP Paribas n’entend pas exclure automatiquement de ses soutiens les entreprises qui auraient de nouveaux projets charbon ou pour lesquels la diversification ne vise pas une sortie complète du charbon d’ici 2020.

Toute nouvelle centrale à charbon étant incompatible avec l’objectif des 2°C, et la quasi-totalité des réserves devant rester dans le sol, notre demande est l’arrêt du financement du développement du secteur du charbon.

Les Amis de la Terre et aujourd’hui, les Amis de la Terre Côte-d’Or, demandent à la banque de ne plus financer les entreprises du charbon qui ne peuvent pas s’aligner avec un scénario 2°C et plus précisément de ne plus financer :
1. Les entreprises qui développement clairement le secteur du charbon, que ce soit par de nouveaux investissements dans l’extraction de charbon, dans la production d’électricité à partir de charbon, dans la construction d’infrastructures de transport et de distribution dédiées en grande partie au charbon.
2. Les entreprises minières pour qui le charbon compte pour moins de 30% de leur chiffre d’affaire et les entreprises productrices d’électricité pour qui la production à partir de charbon représente plus de 30% de leur production totale d’électricité (en MW).
3. Les entreprises qui extraient, consomment, ou achètent et vendent sur le marché moins de 20 millions de tonnes de charbon par an. 
En cas de non engagements lors de l’Assemblée Générale de la BNP qui se tiendra à Paris le 26 mai 2016, l’association des Amis de la Terre s’engage à mener à partir de cette date de nombreuses actions non violentes de désobéissances civiles partout en France."
Et pour en savoir plus les banques et le climat, consultez le guide "Climat: comment choisir ma banque ?"

samedi 14 mai 2016

Les Gratiferia débarquent à Dijon

Deux Gratiferia le week-end prochain à Dijon.

"La Gratiferia est un marché gratuit. Ce concept consiste à déposer des objets, dont nous n'avons plus l'utilité et que nous acceptons de donner, sans attendre quoique ce soit en retour. Ceux qui le souhaitent peuvent ensuite se servir gratuitement, qu'ils aient ou non quelque chose à offrir, cela n'a pas d'importance. Il ne s'agit donc pas de troc, puisqu'il n'y a pas forcément de réciprocité."


Un premier rendez-vous le samedi 21 mai de 10h à 18h place Wilson à Dijon, organisé par les associations Alternatiba Dijon et Hissez Haut.













Un second rendez-vous le dimanche 22 mai de 10h à 18h dans la cour du centre Balzac (25 rue Balzac) à Dijon, organisé par l'AMAP Les paniers d'honoré.

Chaque Français possède en moyenne chez lui 71 objets dont il n'a plus l'utilité. Des objets dont on ne se sert plus s'entassent dans nos maisons, prennent de l'âge sans être utiles. Ils finissent un jour à la poubelle. A côté de cela, on achète toujours plus d'objets neufs. Leur production consomme des ressources naturelles. Donner permet aux objets de retrouver une utilité et une deuxième vie. Récupérer d'occasion permet de limiter l'impact de notre consommation sur l'environnement. De plus, l'aspect non commerciale de la démarche donne une autre dimension aux échanges entre les personnes, l'argent n'étant plus au coeur de ces échanges, mais l'important devient l'envie de donner sans pour autant recevoir.

mercredi 11 mai 2016

Marche mondiale contre Monsanto, aussi à Dijon

Le monde de Monsanto ne sera pas le nôtre !

Le 21 mai 2016, pour la 4ème année consécutive, des citoyens du monde entier feront converger leurs luttes contre Monsanto et les multinationales de l’empoisonnement, lors d’une journée mondiale de marches et d’actions.

La Marche mondiale contre Monsanto (MaM) n’a pas vocation à se limiter à une simple marche, ni à un seul jour de mobilisation : il s’agit surtout d’un événement citoyen et militant, autogéré localement par les personnes qui s’en emparent et qui s’organisent, dans une logique horizontale de convergence et de non-violence, afin d’assurer la participation du plus grand nombre.

"Notre santé avant leurs profits"
La MaM est l’occasion de dénoncer collectivement une agriculture intensive, usant de semences génétiquement modifiées (OGM) et dépendantes de pesticides toxiques, sous la coupe de multinationales s’appropriant le vivant, et dont Monsanto est le symbole planétaire, mais pas l’unique représentant (Dow Chemical, Syngenta, Bayer, BASF, DuPont, Limagrain,...).
Les citoyens et leurs enfants sont lentement intoxiqués chaque jour par la dispersion incontrôlée dans l'environnement d'un cocktail de milliers de molécules chimiques pour tuer et qu'on retrouve partout, des glaces du Pôle Nord aux cordons ombilicaux des nouveau-nés. La situation est d’autant plus alarmante que la France est le 1er consommateur européen de pesticides et le 3ème au niveau mondial.
Faire pression pour une agriculture relocalisée et écologique :
Nous demandons une agriculture relocalisée, écologique et productive, capable d’assurer aux producteurs un revenu juste, et aux consommateurs des produits sains et accessibles à tous les budgets. Nous réclamons une agriculture transparente et sans OGM, ni dans les champs, ni dans l’alimentation animale, grâce à un étiquetage adapté sur tous les produits alimentaires, y compris les œufs, les produits laitiers et la viande.

Elus et Citoyens, mangeons Bio à la maison et à la cantine !
Nous ferons pression sur les décideurs politiques, élus locaux ou ministres, pour demander des mesures immédiates d’interdiction de toutes les molécules chimiques dangereuses, l’interdiction totale de l’usage des pesticides dans les lieux publics (notamment les terrains de sport) et pour favoriser la promotion d’une alimentation saine et bio dans les cantines scolaires en priorité, et dans toute restauration publique (hôpitaux, entreprises...).
Afin d’être plus efficaces, nous ne nous contenterons pas de marcher le 21 mai : nous mènerons aussi des actions d’interpellation directe, qui placeront multinationales, distributeurs, producteurs et élus, devant leurs responsabilités.
Aux graines citoyens Côte-d’Oriens! Sur les Réseaux sociaux : #Monsanto #MaM2016

vendredi 6 mai 2016

La ville de Dijon veut devenir « écojardin »

La ville de Dijon veut devenir une référence en matière écologique. Classée depuis des années ville fleurie avec « 4 fleurs », elle veut aujourd’hui aller plus loin et obtenir un label « écojardin ».

Dijon veut obtenir un label « écojardin » sur plusieurs de ses espaces verts (le Jardin des Sciences l’a déjà) comme le parc de la combe à la serpent, le lac Kir ainsi que le cimetière des Péjoces. Pour Patrice Château, adjoint au maire délégué à l’environnement, « ce label salue la dynamique de villes engagées, comme nous, dans un fleurissement plus naturel, dans la préservation de la biodiversité et dans des pratiques culturales plus respectueuses de l’environnement. »
Pour justifier ce projet a ville de Dijon met en avant l’abandon des produits phytosanitaires, la gestion différenciée de ses espaces verts, la création de nouveaux espaces verts (1 mètre carré d’espace vert pour 1 mètre carré de construction), la mise en place d’un plan biodiversité (piloté par le Jardin des sciences, agit cen faveur des circuits courts, de la biodiversité (végétaux, insectes, animaux)…
Parmi les actions phares ou insolites que la cité des Ducs a mises en place, il y a l’implantation de prairies urbaines sur certaines places publiques au lieu des traditionnels fleurissements, la création de la forêt des enfants sur le plateau de La Cras ou l’introduction du mouton pour une opération d’écopâturage à la combe à la Serpent !
(Lire tout l'article sur France 3 Bourgogne)

Le label EcoJardin est un outil de communication et de reconnaissance à destination du public, des équipes d'entretien et des élus.
Les principes de base du label sont les suivants :
* Un label par site, qui s’assure toutefois que le gestionnaire du site est bien engagé dans une démarche globale de gestion écologique
* Des audits réalisés par des organismes externes compétents et indépendants et basés sur des grilles d’évaluation communes
* L’engagement dans une démarche d’amélioration continue
Le label EcoJardin est identifié par une feuille – oiseau, aux formes épurées et de couleur vert tendre, associée au nom du label et à la signature « la référence de gestion écologique ». Les couleurs printanières, l’association dans un même symbole de l’animal et du végétal et la simplicité du trait traduisent bien l’ambition du label d’être la référence pour recréer des espaces de nature en ville.
Chaque site labellisé se verra confié le visuel correspondant au panneau EcoJardin qui sera affiché à l’entrée du site et chaque candidat labellisé devra respecter la charte graphique de la marque.

jeudi 5 mai 2016

Interrogations sur l'utilité écologique du compteur Linky

Communiqué des élus EELV du Grand Dijon:

"La loi de Transition Énergétique a prévu le remplacement des compteurs électriques par 35 millions de compteurs dits « communicants », LINKY, à l’horizon 2021. Ce déploiement massif suscite des inquiétudes des habitants et des interrogations de la part des élus écologistes, notamment.
Présenté comme un outil au service des économies d’énergie, grâce à une communication quotidienne des consommations au gestionnaire de réseaux ERDF, le dispositif se heurte néanmoins à des interrogations: coût social et financier, impact sanitaire, pertinence technologique, impact environnemental, cadre juridique de protection des données personnelles.
Si la technologie du Courant Porteur en Ligne (CPL), qui permet de transmettre les données du compteur au gestionnaire de réseaux, n’émet pas d’ondes électromagnétiques au-delà des seuils fixés par les législations européennes et françaises, ses effets sur la santé sont inconnus.
Une étude, réalisée par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail, est en cours. 
Les résultats de cette étude devront être relayés précisément aux habitants du Grand Dijon d’une part, et d’autre part les communes du Grand Dijon devront prendre en compte les recommandations formulées. Concernant, les personnes électrosensibles, elles doivent être autorisées à refuser le compteur sans pénalités financières.
Par ailleurs, dans un souci de transparence démocratique, la carte du déploiement des compteurs et des concentrateurs, sur le Grand Dijon doit être établie et communiquée à l’ensemble des élus et des habitants qui, s’ils le souhaitent, peuvent refuser le compteur au moment où l’installeur appelle pour prendre rendez-vous.
Enfin, la maîtrise et la réduction de la consommation d’énergie n’est pas démontrée. En effet, l’expérience lyonnaise de 2011 portant sur 1500 ménages a donné des résultats mitigés. 90 % des usagers n’ont pas changé leurs pratiques. Les foyers doivent ainsi être accompagnés afin d’être sensibilisés aux économies d’énergie.
Nous estimons également qu’ERDF devrait s’engager à produire un suivi des économies d’énergie réalisées accompagné d’un bilan d’émissions des ondes, rendu public chaque année.
L’évaluation de l’utilité globale de ce service est essentielle. Face à une facturation qui reste complexe, à l’absence d’information sur le devenir professionnel des sous-traitants agents de télé- relève, le coût financier et social du LINKY pourrait peser lourdement sur les usagers et l’emploi pour un gain énergétique qui reste encore à démontrer."
Le compteur Linky serait censé être un outil "écologique", mais il n'en n'est rien, et c'est bien connu depuis plusieurs années comme le montre cet article de Bastamag.net paru en 2011. 










Les villes de l'agglomération dijonnaise seront-elles plus "intelligentes" que le compteur Linky en refusant l'implantation de celui-ci sur leur commune ? Plusieurs communes en France ont déjà fait le choix de la refuser. Et pour en savoir plus, Enercoop a fait une petite synthèse d'articles intéressants.