mardi 31 janvier 2017

Récupération de la chaleur du "data center" de l'Université de Bourgogne

L'université de Bourgogne possède un gros centre de calcul informatique. Celui-ci dégage de la chaleur qui est récupérée pour chauffer une partie des locaux ou pour chauffer de l'eau.


"L’université va ainsi récupérer environ 400 KW de chaleur, soit 5% de la chaleur nécessaire pour chauffer l'université. Le système servira aussi l'été pour produire l'eau chaude utilisée dans les cuisines du Crous et des résidences universitaires. L'université de Bourgogne est la seule en France à utiliser la chaleur de son data center pour le chauffage. Au vu des résultats, l'université de Strasbourg est intéressée par cette technique. "
(source: France 3 Bourgogne)


Les data centers sont ces gros ordinateurs qui stockent et véhiculent toujours plus de données. Selon le rapport Clicking Clean publié le 10 janvier 2017 par Greenpeace, le secteur informatique représente aujourd’hui environ 7 % de la consommation mondiale d’électricité. Alors, autant récupérer une partie de cette énergie.

mercredi 25 janvier 2017

39 commerçants et artisans de Dijon possèdent la charte éco-responsable en 2016

"L’opération «Mon commerce, ma ville, mon environnement» du Grand Dijon vise à identifier et promouvoir, conseiller et accompagner les commerçants et artisans qui souhaitent s’engager dans des actions durables et souvent financièrement intéressantes pour leur commerce.

En 2015, 23 commerçants se sont lancés dans cette opération. Accompagnés d’un expert, ils ont pu établir un diagnostic propre à leur commerce, afin d’identifier des actions existantes, et entreprendre les bons gestes à adopter en matière de tri, de réduction de déchets, de mobilité, d’économies d’énergie et d’eau… Des démarches concrètes ont ainsi été engagées par différents types de commerce : substitution des ampoules et halogènes par des leds plus économes en énergie, suivi du chauffage au plus juste en le réduisant quand cela est possible, communication dématérialisée (site internet, blog, Facebook), promotion du vélo et des transports en commun, dons des invendus pour éviter le gaspillage alimentaire ou donner une seconde vie au produit, installation d’économiseurs d’eau (mousseurs). Certains commerces ont pu constater une baisse allant jusqu’à 50% de leur facture d’électricité.
Des gestes simples, et efficaces salués par les initiateurs du projet, à savoir le Grand Dijon, la CCI Côte d’Or, la fédération des commerçants et artisans Shop In Dijon, la ville de Dijon, la Chambre des métiers et de l’artisanat Bourgogne section Côte d’Or, et l’ADEME." (source: centre-ville.org)













Fin 2016, 39 commerçants et artisans dijonnais ont reçu ce label. 

Une initiative à saluer et à soutenir, d'autant plus qu'elle est complètement méconnue des dijonnais.

mardi 24 janvier 2017

Pollution atmosphérique aussi dans le Grand Dijon

Comme dans une grande partie de la France, les seuils d'alerte à la pollution par les particules fines sont dépassés. Dans l'agglomération dijonnaise, on ne respire pas bien.

Les chiffres de l'association atmos'fair Bourgogne sont explicites. La qualité de l'air est mauvaise à Dijon.













Pour comprendre la situation d'une façon générale, un article de reporterre.net fait une synthèse de cette pollution... permanente. On y apprend notamment que les PM10 (particules fines) "proviennent avant tout de la combustion (notamment de bois dans les foyers ouverts) et des gaz d’échappement des véhicules (dioxyde de soufre, oxydes d’azote NOx), mais également du freinage des véhicules, des carrières, incinérateurs et décharges." On y apprend aussi que nous n'exportons pas seulement notre camembert et notre vin, mais aussi notre pollution. Cocorico ?

En tout cas ça ne doit pas être si grave puisque la ville de Dijon ne communique pas sur le sujet, pas de recommandations, ni même de sensibilisation sur la page internet, twitter ni facebook...

mercredi 18 janvier 2017

Vague de froid : le Grand Dijon va-t-il agir ?

Communiqué de l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or :
Tous les médias en parlent : avec la vague de froid de cette semaine, la France risque un manque d’électricité dû notamment à l’utilisation de radiateurs électriques - appareils vendus pour développer l’industrie nucléaire, et aux divers gaspillages.

Les messages d’alertes défilent à la radio, la télé, la presse papier ou internet. Citoyens, soyez sobre en énergie, éteignez les lumières, coupez votre frigo, diminuez votre chauffage,... Sans quoi nous risquons la coupure de courant ! Ainsi le citoyen est tenu pour responsable. Nous soutenons bien entendu la sobriété énergétique, mais pas seulement en ce moment, toute l’année.

Mais dans quel sens agit le Grand Dijon ? Pendant que les dijonnais feront acte de sobriété, plus d’un millier de panneaux publicitaires restent éclairés partout dans l’agglomération dijonnaise, toute la nuit ! Et c’est jours et nuits que cela consomme ; et depuis des années. Et malheureusement pour des années encore selon nos informations. En effet, en dépit de nos demandes répétées et la rédaction d’un RLPi (Règlement Local de Publicité intercommunal), le Grand Dijon souhaite garder des centaines de panneaux publicitaires, dont une grande majorité utilisant de l’électricité.

D’un côté nous devons être sobre suite aux messages d’alerte, et les dijonnais sont positivement sensibilisés en participant aux "familles à énergies positives", mais d’un autre côté le Grand Dijon continue à vouloir garder des panneaux publicitaires, aberration écologique et économique !

Note pour rappel : Tous les panneaux sucettes et affichages publicitaires présents sur les abribus (environ 600 au total) utilisent de l’électricité fournie par le réseau d’éclairage public. C’est à dire que chaque nuit les dijonnais payent pour ce gaspillage.

Nous appelons une nouvelle fois Monsieur Rebsamen et nos élus du Grand Dijon à mettre en place un RLPi exemplaire, sur le modèle de Quetigny et Grenoble, et ne prévoyant aucun affichage publicitaire électrique ; pour que Dijon devienne une référence écologique en France et en Europe.

"L’énergie est notre avenir, économisons-là REELLEMENT !".

jeudi 12 janvier 2017

Rapport développement durable du Grand Dijon

Le rapport "développement durable 2016 de la communauté urbaine Grand Dijon" est disponible. Le document est structuré en 5 parties:
- Lutte contre le changement climatique
- Préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources.
- Epanouissement de tous les êtres humains.
- Cohésion sociale et solidarité entre les territoires et les générations.
- Dynamique de développement des modes de production et de consommation.
Un document à découvrir, qui fait une synthèse des actions pour un territoire moins polluant.

Deux points à soulever, parmi d'autres:
- Dommage que le projet de "ville respirable en 5 ans" (page 13) ne reprenne pas l'initiative de l'association Rires sans frontières concernant le "Stop au Ralenti".

- HONTEUX de voir une nouvelle fois le MENSONGE concernant le nombre de panneaux publicitaires présents dans l'agglomération dijonnaise. Le nombre de 984 a été donné par la société Cadre&Cité suite à son travail d'audit. Un chiffre honteusement erroné comme l'ont démontré les associations Les Amis de la Terre Côte-d'Or et Coagul lors d'un audit citoyen qui a mis en évidence plus de 1300 panneaux, avec une estimation finale d'environ 1500 ! 

Ce rapport sur le "développement durable" est très intéressant, mais à lire avec précautions.

lundi 9 janvier 2017

Le parc de la Colombière est labellisé "écojardin"

Annoncé au mois de mai 2016, la ville de Dijon souhaite labelliser un certain nombre de parcs et jardins en "écojardin". C'est au tour du parc de la Colombière d'obtenir cette distinction.

Selon Patrice Château, « ce label salue la dynamique de villes engagées dans un fleurissement plus naturel, dans la préservation de la biodiversité et dans des pratiques culturales plus respectueuses de l’environnement. »
"Pour décrocher ce sésame, les équipes du service des espaces verts du secteur du parc de la Colombière sont à l’œuvre depuis plusieurs années. Avec l’opération « zéro phyto », plus aucun désherbant, fongicide ou insecticide n’est utilisé dans les parcs de la ville. Les équipes des espaces verts et du Jardin des sciences assurent un suivi de la flore spontanée et des consommations en eau. Elles veillent sur les 3500 arbres du parc, avec l’ONF, diversifient les plantations, assurent la végétalisation des berges de l’Ouche bordant le parc ou encore l’intégration de ruches et de zones de prairies fleuries naturelles." (source: Dijon mag n°297)

Une belle dynamique en cours.