mercredi 31 janvier 2018

#ONDijon, la ville du futur, et tant pis pour la planète ?

"Dijon métropole et la Ville de Dijon conçoivent et imaginent la ville du futur au travers un projet résolument innovant et structurant pour l'avenir du territoire: #ONDijon." Pour ce projet, Dijon a reçu une Marianne d'Or. Tous connectés à tout instant, mais à quel prix ?


De plus en plus de connexions via internet, toujours plus "simples" et rapides, une vision idyllique du futur pour certains. Mais cet avenir a un prix, ou plutôt un coût environnemental.


Plus d'informatique et de réseaux, c'est davantage de serveurs et c'est une incitation à utiliser ces moyens modernes de communication. Toujours plus...













Avec aussi les déchets en amont et en aval de nos utilisations, comme le montre bien ces dossiers : "L'obsolescence programmée, symbole de la société de gaspillage" et "L'empreinte cachée des smartphones". Dijon Metropole a t il calculé l'impact environnemental de la mise en place de ce dispositif ? Dans la rubrique "objectifs" du site web de la ville, on peut lire "Réaliser des économies très importantes sur les consommations d'énergie, la maintenance de l'éclairage public et les interventions sur la voirie grâce à une gestion plus efficace." Ces économies seront-elles plus importantes que les dépenses environnementales générées par la mise en place de ce système ? Les matériels utilisés sont ils conçus pour être utilisable pendant des années sans les changer ?

En 2007, Dijon recevait la Marianne d'Or de l'environnement et du développement durable dans la catégorie "réchauffement climatique" avec le titre: "la ville anti-CO2". 10 ans plus tard, on passe à autre chose ? ...

Pour l'anecdote, dans la présentation du projet il est écrit: 
"Les données publiques : sources d'opportunités. L'ouverture des données publiques apporte davantage de transparence et de formidables opportunités pour un ensemble d'acteurs de la métropole dijonnaise." De la transparence ? Comme le document magnifiquement "caviardé" par Dijon Métropole concernant l'avenant du contrat avec Clear Channel qu'avait demandé (avec avis positif de la CADA) par les Amis de la Terre Côte-d'Or ?  L'information est parfois tellement "transparente" à Dijon, qu'on ne voit rien... Pas sûr que #ONDijon résoudra quelque chose.

lundi 29 janvier 2018

Rencontre-débat autour du livre "Bure, la bataille du nucléaire"

Vendredi 2 février à 19h, les auteurs de "Bure, la bataille du nucléaire", Gaspard d'Allens et Andrea Fuori, seront présents à la librairie La Fleur qui pousse à l'intérieur (5, place des Cordeliers à Dijon) pour une rencontre suivie d'un débat.

"Un sarcophage gigantesque censé tenir des dizaines de milliers d’années ! C’est au nom de ce projet fou, qui serait le plus grand chantier d’Europe, que Bure, entre Meuse et Haute-Marne, se transforme en zone grillagée et quadrillée de gendarmes. Pour l’industrie nucléaire, ce territoire relégué serait l’exutoire ultime des déchets radioactifs qui s’accumulent et dont elle ne sait que faire.

Sur place, les habitants sont de plus en plus nombreux à s’insurger contre la transformation de leur région en « poubelle atomique ». Depuis deux ans, des dizaines de personnes s’installent sur place, occupent une forêt, bloquent les travaux. La nouvelle bataille du nucléaire est lancée, pour empêcher de croire que cette industrie peut continuer sans risque, réinventer des manières de vivre et lutter, imaginer d’autres possibles pour ce pays.

Dans cette enquête où l’engagement vécu se mêle au regard journalistique, Gaspard d’Allens et Andrea Fuori n’écrivent pas un livre de plus sur le nucléaire, mais l’histoire en train de se vivre d’une rébellion déterminée contre la violence du monde industriel. Ils révèlent aussi les méthodes manipulatrices des nucléaristes, et la façon dont l’Etat achète les consciences pour imposer le silence. Le combat vaut d’être mené : ce récit impétueux et pourtant réfléchi convainc qu’il est possible de faire reculer les puissants.Plutôt que la contamination radioactive, parier sur la contagion joyeuse d’une force de résistance."

vendredi 26 janvier 2018

Le premier "Leclerc Bio" de France vient d'ouvrir à Fontaines les Dijon

C'est dans l'agglomération dijonnaise que l'enseigne Leclerc vient d'ouvrir son premier supermarché 100% Bio, à Fontaines les Dijon, boulevard des Allobroges. Un magasin d'environ 450 m2. La "guerre" de la vente de produits biologiques est ouverte !

"En novembre, le mouvement d'indépendants a constitué son "GT bio GSA-GSS" (pour grandes surfaces alimentaires et spécialisées). Il a dans la foulée déposé la marque "Le Village Bio". Les industriels sont démarchés (avec plus ou moins de succès) pour remplir les magasins avec des marques présentes habituellement dans les réseaux bio spécialisés. Car l'idée est bien de venir sur les plates-bandes de Biocoop et consorts, ces enseignes qui ont su développer un marché qui échappait jusqu'à présent aux distributeurs conventionnels.
L'ambition : rien de moins qu'un parc de 200 magasins, sur des surfaces comprises entre 400 et 800 mètres carrés." (source: lineaires.com)

Fini les hypermarchés alimentaires de produits issus de l'agriculture chimique ? Peut être. Visiblement les enseignes se tournent vers des magasins plus petits et très clairement orientés vers "l'écologique". Une prise de conscience écolo ? Surement pas ! Plutôt une prise de conscience du marché...
Actuellement le réseau Biocoop est les plus présent, et l'un des plus anciens, sur ce marché avec plus de 500 magasins, suivi par La Vie Claire. (source: lineaires.com)

Une démocratisation du bio, mais question engagement réel vers une monde moins polluant, qu'en est-il ? Ce 26 janvier, au rayon légumes frais, il y avait 8 variétés de tomates ! Sans commentaire...
En fait, selon un article de Politis.fr, "Leclerc se lance dans un bio aux origines troubles".
Un extrait de l'article:
« Ingrédients provenant de diverses origines »
* Un velouté « Saveurs du Sud » composé de huit légumes « originaires de l’UE et non UE ». Toujours sans autre précision.
* Plusieurs pots de miel, mélange de miels UE et non UE. C’est en général le moyen de cacher le miel chinois composé d’un maximum de sirops sucrés et d’un minimum de miel.
* De la confiture de cassis, de fraise ou d’abricot, « fabriquée en France avec des ingrédients provenant de diverses origines géographiques ».
* Une pâte chocolat-noisettes composée de 10 % de noisettes et de 16 % de chocolat « d’origine UE et non UE ».
* Des asperges vertes cueillies à la main mais de « provenance non UE ».
* Des petits pois en bocal « fabriqué » en France et orné d’un drapeau tricolore, mais avec la mention en toutes petites lettres « Non UE ».
* De la mayonnaise fabriquée en Belgique avec « des produits de diverses origines ».
* Des galettes de riz au miel avec des « produits non UE ».
Nous avons même trouvé une variante : une mélange de légumes « originaires du pourtour méditerranéen ». La liste des aliments à la qualité bio improbable bien qu’arborant le label légal est très longue. Aucune précision n'est apportée sur les pays dont ils sont originaires, même s'ils sont présentés par la marque « Bio village » – bientôt « Le village Bio ». Une hypocrisie que la campagne publicitaire en préparation saura faire oublier à la clientèle."

lundi 22 janvier 2018

23% de Bio dans les cantines dijonnaises

Un article de la lettre d'information de la ville de Dijon met en avant le fait qu'il y a 23,85% de bio dans les cantines scolaires; un pourcentage qui serait "au-delà des prévisions". Un résultat à modérer.
"23,85% DE BIO DANS LES CANTINES
Dijon sert chaque année 1,2 millions de repas dans ses restaurants scolaires. En 2017, la part de bio a encore augmenté dans les assiettes des élèves et l'objectif initial de 20% de bio en 2020 a largement été dépassé, ainsi, les derniers chiffres se montent à 23,85% de la dépense alimentaire 2017 (plus de 66% des menus proposés comportent au moins un composant bio, en plus du pain qui, lui, est 100% bio). On mange bien, on mange bio dans les cantines dijonnaises !"













C'est mieux qu'en 2008 avec moins de 4%, c'est effectivement mieux que les 20% pour 2020 du gouvernement (mais 20% dès 2012 selon de Grenelle de l'environnement...), mais cela reste moins bien que nombre de villes qui sont déjà passées au 100% bio ou presque. Cela fait tout de même 19% de plus en 10 ans, soit une augmentation moyenne de 1,9% par an... Allez, à ce rythme, dans 40 ans le compte sera bon... 23% de bio, cela reste tout de même 77% de produits issus de l'agriculture chimique !
Quoiqu'il en soit, c'est nécessairement une progression à soutenir.

samedi 20 janvier 2018

RLPi de Dijon Métropole : Avis favorable à un projet inacceptable !

Dans un communiqué, l'association Paysages de France descend l'avis de l'enquête publique sur le RLPi:
"La commission d’enquête a rendu son rapport sur le projet de règlement local de publicité intercommunal de Dijon Métropole.

La complaisance, les insuffisances et le parti pris dont fait preuve trop souvent ladite commission dans son rapport, au demeurant émaillé de nombreuses réserves, font que les propositions exprimées dans le cadre de l’enquête publique par les associations nationales agréées restent plus que jamais d’actualité.

Parti pris
À maintes reprises, la commission d’enquête se prévaut implicitement de son objectivité et de sa neutralité. Pourtant, les exemples de son parti pris, de son manque de considération à l’égard des opinions exprimées par les associations, et même de sa désinvolture quant au sort réservé aux populations[1] ne manquent pas.
C’est ainsi par exemple que, concernant l’omniprésence de la publicité sur mobilier urbain telle que prévue par le projet, au besoin à force de dérogations, elle se borne à trouver « regrettable » que dans le rapport de présentation le nombre et la localisation de ces dispositifs « n’aient pas été portés à la connaissance de la commission d’enquête et du public.[2] »
De même, alors que les effets calamiteux de la publicité numérique ont été largement dénoncés dans le cadre de l’enquête publique, tant par les particuliers que par les associations nationales agréées, la commission conclut d’une façon suffisamment édifiante pour qu’il soit inutile d’y ajouter le moindre commentaire :

« les nouvelles technologies, évoquées par le maître d’ouvrage, vont sans aucun doute participer à préserver davantage l’environnement » (page 53)

La subjectivité et le parti pris dont peut faire preuve la commission d’enquête la conduit ainsi à cautionner sans discuter le charabia idéologique en vertu duquel la zone 4, qui regroupe de très vastes espaces à dominante commerciale, a forcément vocation à illustrer « la France moche », à supporter toutes les catégories de publicités, y compris les plus agressives et selon les formats les plus grands, cela lors même que l’enjeu devrait être au contraire de dépolluer ces espaces, de les réhabiliter, de les végétaliser :

« le RLPi doit être l’outil d’une préservation de sites à forte valeur patrimoniale et des paysages urbains habités au quotidien, mais cette préservation doit être contextualisée et modulée selon l’intérêt des lieux »

Même lorsque la préfète en personne[3] demande des mesures de clarification sur un point particulièrement sensible puisqu’il concerne les publicités géantes, (bâches publicitaires sans limites de surface…), la commission se borne à noter :

« Pour ce qui concerne l'observation formulée par Madame la préfète de la Côte d'Or sur les bâches comportant de la publicité, Dijon Métropole n'a apporté aucune réponse. » (Page 55)

« Regrets »
Pourtant, cette même commission ne peut s’empêcher par moments d’évoquer l’extrême laxisme de telle ou telle mesure du projet.
Il en est ainsi de la hauteur tout à fait excessive des enseignes sur toiture, point sur lequel elle rejoint sur le fond la position des associations nationales agréées, mais en se bornant à émettre un simple « regret »…
Les enseignes trop hautes lui feraient donc verser des larmes, mais pas les mesures exorbitantes prévues pour la publicité sur les trottoirs ? Étrange, vu les interrogations sur le possible conflit d’intérêts pointé du doigt par les associations nationales agréées.

Illégalités
Il est très grave que la commission, plutôt que d’enquêter sur la légalité de telle mesure envisagée par le projet et signalée comme gravement entachée d’illégalité[4] par les associations nationales agréées, se débarrasse du problème en se bornant à répondre qu’elle « n'a pas pour mission de procéder à une analyse juridique des différents arguments contradictoires présentés. »
Pour autant, cette même commission préconise, sans avoir donc procédé aux vérifications nécessaires, une mesure dont elle aurait dû et pu vérifier qu’elle était illégale, et, c’est le comble, tout en laissant croire qu’une telle demande émanerait des associations :

« Enfin, pour faire suite à la demande présentée dans la contribution commune des trois associations de défense de l'environnement, la commission considère que les dispositions actuelles du RLPi concernant le mobilier urbain pourraient utilement être amendées de manière à respecter totalement l'article R581-42 du code de l'environnement, à savoir, introduire la notion d'interdiction de la publicité numérique sur le mobilier urbain dans les communes de moins de 10 000 habitants ne faisant pas partie de l'unité urbaine de Dijon.

Il est tout aussi grave que la commission d’enquête, pourtant explicitement alertée par l’association Paysages de France sur un point particulièrement trouble[5], se borne à écrire :

« les associations de protection de l'environnement agréées comme « Paysages de France » sont consultées "à leur demande". Cette association n'apporte aucun élément de nature à démontrer qu'elle a effectivement manifesté son intention d'être consultée sur ce projet. Dans l’état actuel des informations détenues par la commission d’enquête il ne semble pas que la procédure soit entachée d’illégalité » (page 70)

Une telle position est d’autant plus indéfendable que cette commission, qui a auditionné très longuement et à maintes reprises le responsable du projet – dont les propos, parfois acrimonieux et désobligeants à l’égard des associations sont exposés à longueur de pages d’un rapport qui en compte près de 200 (!) – n’aura donc pas trouvé ne serait-ce que 5 minutes pour demander des précisions à Paysages de France !

La commission en agissant de la sorte ne pouvait mieux faire pour se discréditer.

Conflit d’intérêts
De la même manière, la commission évacue d’un revers de la main la question du possible conflit d’intérêts dont le conseil de la mairie (cabinet Cadre & Cité) est légitimement soupçonné. Elle se borne en effet à prendre acte des propos tenus par le responsable du projet, lequel, plutôt que d’aborder le problème de fond, se permet d’accuser l’association Paysages de France d’introduire « un élément de suspicion à la seule fin de discréditer un projet de RLPi » !

Plus blanc que blanc !
En revanche, cette même commission, qui n’a donc pas cru nécessaire de vérifier si oui ou non la procédure était entachée d’illégalité ainsi que Paysages de France en détient la preuve (voir supra), trouve le temps d’enquêter longuement sur la nature des produits susceptibles d’être utilisés pour l’entretien des dispositifs publicitaires et sur la différence entre les différents produits, selon qu’ils bénéficient ou pas d’une certification officielle, de niveau national ou même européen…


Bref, difficile dans ces conditions d’accorder la moindre fiabilité à ce rapport et difficile donc de ne pas rappeler que le constat dressé par les associations dans le cadre de l’enquête publique et dans le communiqué de presse de novembre 2017 demeure pour l’essentiel d’une actualité toujours aussi brûlante.


[1] Du fait de l’autorisation sans frein, partout sur les trottoirs et jusque dans les secteurs protégés, de milliers de panneaux publicitaires, le plus souvent du format maximum possible, du nombre maximum possible et selon les technologies les plus agressives disponibles (publicités numériques).

[2] Concernant la publicité sur mobilier urbain et donc la publicité sur les trottoirs, le cabinet Cadre &Cité (qui a aussi pour activité la passation de contrats de mobilier urbain…) n’avait pas hésité à écrire dans son « Rapport de présentation » : « Le nombre et leur localisation étant parfaitement connus, leur recensement est inutile ».

[3] Les associations nationales agréées ont alerté la commission sur l’aspect souvent opaque, ambigu ou incompréhensible de ce projet. Au point que, à moins d’être un spécialiste aguerri du domaine, autrement dit afficheur, il est quasiment impossible de s’y retrouver. La commission admet que « Toutefois, des imprécisions ou des dispositions mal formulées peuvent conduire à une interprétation erronée du règlement. » (Page 111)

[4] Ni plus ni moins que l’autorisation de la publicité sur mobilier urbain dans 9 communes où elle ne peut être autorisée…

[5] Absence de consultation de Paysages de France, en violation de l’article L. 132-12 du code de l’urbanisme, avant l’enquête publique."

Un communiqué argumenté qui démontre une nouvelle fois le parti pris de Dijon Métropole en faveur des publicitaires. Depuis le début du projet de RLPi, une poignée de personnes au sein de Dijon Métropole se moque éperdument des arguments des associations, bafouant allègrement toute démocratie et transparence sur le sujet.  Pitoyable ! Et ici, ça se fait avec la complaisance des responsables de l'enquête publique, trois responsables dont on voit bien l'absence de neutralité...

jeudi 11 janvier 2018

La Vie Saine ouvre un magasin à Quetigny

La Vie Saine ouvre son 3ème magasin dans l'agglomération dijonnaise. Après le tout premier en plein centre de Dijon, puis plus récemment à Chenôve, c'est maintenant à Quetigny, 7 rue du commerce,  que vient d'ouvrir ce supermarché bio de 750 m2.

Vu la surface, le choix des produits est important.











Avec un bon linéaire de produits vendus en vrac où il est possible d'acheter des contenants mais aussi de venir avec les siens.












On notera les distributeurs de produits d'entretien.
Ce nouveau magasin démontre une nouvelle fois de plus que l'avenir est dans le bio !


samedi 6 janvier 2018

Les Tanneries lancent un financement participatif pour construire un dortoir au Bois Lejuc (Bure)

Les Tanneries lancent un financement participatif pour construire un dortoir au Bois Lejuc. C'est dans ce bois que se déroule une importante mobilisation conte le projet Cigeo, le projet d'enfouissement des déchets nucléaires.


"Le projet Cigéo doit être arrêté.
Le plus gros chantier d'Europe à venir (25-35 milliards d'euros) pour enfouir à 500m de profondeur pour des dizaines de milliers d'années les déchets les plus radioactifs de l'industrie nucléaire est une menace qui dépasse même l'échelle nationale.
L'Andra, l'Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs, rencontre depuis 20 ans à Bure et dans la Meuse, où elle s'est implantée en arrosant de millions d'euros les mairies locales, une résistance qui doit absolument prendre de l'ampleur.
La répression hallucinante (perquisitions, violences policières, contrôles, procès...) que l'État fait subir aux habitant-e-s qui s'opposent à la poubelle nucléaire ne saura avoir raison du mouvement. Partout en France dans les derniers mois, des dizaines de comités de soutien à Bure sont nés, des centaines de personnes se sont rassemblées. Dans chaque ville, il nous faut maintenant inventer nos propres manières de se rapporter à la lutte contre Cigéo – construction de cabanes, solidarité matérielle, rassemblements, actions, projections, sessions d'informations...
Le bois Lejuc, occupé depuis un an et demi maintenant, bloque concrètement l'avancée des travaux de l'Andra et nous paraît être le coeur vivant de la lutte. Or les conditions de vies y sont difficile, et particulièrement l'hiver. Il faut renforcer l'occupation du bois, et ceci aussi en le rendant plus habitable.
Voilà pourquoi nous lançons, en espérant être copié, ce projet de dortoir.
Notre mois de février sera consacré à l'édification d'une cabane solide et isolé de 6 mètres sur 4 faisant office de dortoir pour 10 personnes.
Les trois premières semaines, la découpe, la construction puis la déconstruction de la cabane se fera à Dijon.
La dernière semaine de février, nous amènerons la cabane à Bure et la monterons avec l'aide des participants à la marche du 3 mars à l'endroit qui paraîtra le plus intéressant pour la défense du bois.
Une partie du matériel que nous allons utiliser sera récupéré par nos soins et donc gratuit. Pour l'autre, nous lançons un appel à don de 3 000 euros."

jeudi 4 janvier 2018

RLPi: Dijon métropole a le feu vert pour poursuivre son soutien à la dégradation de l'environnement

Plus de 1500 panneaux publicitaires dans nos rues (officiellement 988) font la promotion d'objets de toutes sortes illustrant notre société de sur-consommation et donc de gaspillage et de pollutions en tous genres. Le rapport de la commission d'enquête publique concernant le projet de règlementation de ces panneaux publicitaires vient d'être publié. Il est favorable au projet de Dijon Métropole de soutenir la publicité dans les rues et donc soutenir la dégradation de la planète.

Ce document de 163 pages est fastidieux à lire car souvent très technique. Il est toutefois très intéressant car il montre une fois de plus deux visions de société. Celui d'une avenir respectueux de l'environnement (par la suppression des panneau publicitaires) soutenu en autre par les association Les Amis de la Terre Côte-d'Or et Paysages de France, et celui d'un avenir bien sombre sur le plan environnemental car piloté par l'argent, soutenu par les entreprises de la publicité mais aussi par Dijon Métropole. Cette dernière se montrant extrêmement frileuse pour diminuer le nombre et la taille des panneaux publicitaires et se fichant éperdument des arguments ayant une vue d'ensemble sur cette problématique (cas du type de publicités).

Quelques remarques concernant certaines réponses de Dijon Métropole quant aux questions de l'enquête publique:


Cette prise de partie sur l'article 5 montre clairement que les réponses sont édictées par des professionnels de la publicités. En quoi Dijon Métropole se permettrait de critiquer le point 5 en "coquille" ?

Page 73: "Réduction ne signifie pas interdiction." Une fois de plus, Dijon Métropole se fait timide pour diminuer les panneaux publicitaires et donc pour agir en faveur de l'environnement. Un pas en avant, mais juste un petit pas...

Page 91: "L’opacité des revenus tirés de la publicité dans les finances de la métropole". La réponse de Dijon Métropole est lapidaire: "Le sujet n'a pas à être abordé dans la RLP". Bref, l'absence de transparence concernant les contrats d'affichage publicitaire est une nouvelle fois flagrante. Selon Dijon Métropole ces panneaux publicitaires rapportent de l'argent, mais il est impossible aux citoyens de savoir comment et combien !

Page 95: Qui peut expliquer aux services de Dijon Métropole ce que recouvre la notion de "dépenses engendrées par la publicité" ? A noter que cette question est également posée dans le document des Amis de la Terre Côte-d'Or. Encore une façon directe pour la Métropole d'éluder une question de fond sur le sujet.

Page 132: La métropole se moque des labels écologiques ! Une réponse tristement risible.

Bref, 2018 commence bien mal. Une fois de plus Dijon Métropole avance au rythme de l'escargot en ce qui concerne la protection de l'environnement, alors que tous les voyant internationaux sont dans le rouge. Cela à cause d'une poignée de personnes ...

mardi 2 janvier 2018

Rire collectif contre la pollution de l'air

"Mi-décembre, l'association Rires sans Frontière invitait les dijonnais à participer à un rire collectif contre la pollution de l'air émise par les moteurs qui tournent inutilement au ralenti (quand les véhicules sont stationnés, garés, parqués), et le désintérêt total des pouvoirs publics, contre cette pollution qui produit chaque année, rien qu'en France, plusieurs centaines de milliers de tonnes de gaz d'échappement dans l'atmosphère.


Une pollution aussi inutile que mortelle."











Rire contre la pollution de l'air.
Rire pour être entendu.
Rire pour se faire entendre.
Rire pour faire entendre votre voix.
Rire des incohérence d'un monde qui marche sur la tête.
Rire face au silence et à l'indifférence des ministères concernés, ministre de la transition écologique et solidaire, ministre de la santé, des transports, du travail.
Rire pour résister, pour manifester dans la festivité.