lundi 29 janvier 2018

Rencontre-débat autour du livre "Bure, la bataille du nucléaire"

Vendredi 2 février à 19h, les auteurs de "Bure, la bataille du nucléaire", Gaspard d'Allens et Andrea Fuori, seront présents à la librairie La Fleur qui pousse à l'intérieur (5, place des Cordeliers à Dijon) pour une rencontre suivie d'un débat.

"Un sarcophage gigantesque censé tenir des dizaines de milliers d’années ! C’est au nom de ce projet fou, qui serait le plus grand chantier d’Europe, que Bure, entre Meuse et Haute-Marne, se transforme en zone grillagée et quadrillée de gendarmes. Pour l’industrie nucléaire, ce territoire relégué serait l’exutoire ultime des déchets radioactifs qui s’accumulent et dont elle ne sait que faire.

Sur place, les habitants sont de plus en plus nombreux à s’insurger contre la transformation de leur région en « poubelle atomique ». Depuis deux ans, des dizaines de personnes s’installent sur place, occupent une forêt, bloquent les travaux. La nouvelle bataille du nucléaire est lancée, pour empêcher de croire que cette industrie peut continuer sans risque, réinventer des manières de vivre et lutter, imaginer d’autres possibles pour ce pays.

Dans cette enquête où l’engagement vécu se mêle au regard journalistique, Gaspard d’Allens et Andrea Fuori n’écrivent pas un livre de plus sur le nucléaire, mais l’histoire en train de se vivre d’une rébellion déterminée contre la violence du monde industriel. Ils révèlent aussi les méthodes manipulatrices des nucléaristes, et la façon dont l’Etat achète les consciences pour imposer le silence. Le combat vaut d’être mené : ce récit impétueux et pourtant réfléchi convainc qu’il est possible de faire reculer les puissants.Plutôt que la contamination radioactive, parier sur la contagion joyeuse d’une force de résistance."

1 commentaire:

soleil vert a dit…

Bure, c'est le trou de la honte, l'échec technologique et ruineux garanti. Une saleté refusée partout ailleurs et qui s'est installée dans un désert rural à coup de corruptibilité, grâce à la clique de gérard Longuet.
Heureusement, des jeunes pas trop lobotomisés par les smart-phone, les 100 nuances de grey et le Nutella se mobilisent et ont créé une belle ZAD dans le bois de Mandres-en-barois, que s'était approprié l'ANDRA (mur renversé massivement par 400 militants en aout 2016).
Il faut aider cette belle résistance, car nous ne sommes qu'à 150 km, et le projet est tellement aberrant, farci d'arrogance et immoral qu'il ne pourra que s'effondrer