lundi 29 juillet 2019

Depuis aujourd'hui les dijonnais vivent à crédit

Le 29 juillet 2019 l'humanité (et donc aussi les dijonnais) aura consommé autant de ressources naturelles que ce que la Terre peut renouveler dans la même année. C'est deux mois plus tôt qu'il y a 20 ans. Si l'humanité vivait comme les dijonnais il faudrait 2,7 Terre !

Tous les ans, l’ONG Global Footprint Network calcule en partenariat avec le WWF « le Jour du dépassement » (Overshoot Day, en anglais) sur la base de trois millions de données statistiques de 200 pays.
C’est la date à partir de laquelle l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète. L'empreinte écologique caractérise la surface de la Terre utilisée par l'Homme pour pêcher, élever, cultiver, déboiser, construire et brûler des énergies fossiles. La biocapacité, quant à elle, représente la surface de la planète nécessaire pour faire face à ces pressions.



Depuis les années 1970, la date du Jour du dépassement se dégrade. En 1998, elle avait lieu le 30 septembre. En 2019, elle arrive deux mois plus tôt : le 29 juillet. Cette date est marquée cette année par une nouvelle augmentation des émissions de CO2.

Le site internet footprintcalculator.org permet d'estimer sa propre empreinte écologique et voir ainsi combien de planète terre il faudrait si tout le monde vivrait comme lui.

samedi 13 juillet 2019

Le climat n'est pas la priorité de François Rebsamen et de nos élus locaux !

François Rebsamen et la majorité des élus de Dijon Métropole ont voté, le 27 juin 2019, une aide d'une valeur de 30 000€ pour un meeting aérien, une activité incompatible avec la protection du climat. Peu importe donc pour eux si le climat se réchauffe...


La priorité de la plus part de nos élus est le soutien d'une activité polluante. 50 000 visiteurs est plus important pour eux que la destruction du climat. François Rebsamen pourra continuer à se servir des panneaux publicitaires qu'il a refusé de supprimer l'année dernière pour faire croire à tout le monde qu'il se soucie de l'environnement.












De la communication qui fait rire dans les milieux écolos locaux, une propagande en réalité. "Dijon, partenaire officiel de la transition écologique", la mauvaise blague. Un mensonge plutôt ! Décidément François Rebsamen n'arrive toujours pas à réaliser l'importance de cesser de polluer sous toutes les formes, l'importance de cesser de gaspiller. Et ça va durer encore combien de temps ces bêtises ? Tous les indicateurs écologiques sont dans le rouge et le président de la métropole dijonnaise donne 30 000€ pour soutenir une activité extrêmement polluante. Et dire qu'il se disait sensibilisé le 25 mars 2019 quand il a permis à des représentants locaux de Youth  For Climate de s'exprimer au conseil municipal de Dijon. Ce discours terminait par "vous avez notre avenir entre vos mains". On voit maintenant ce qu'en pensent ces élus de l'avenir des jeunes... C'est ignoble d'agir ainsi !

jeudi 11 juillet 2019

La FDSEA a déposé un recours gracieux contre les 3 arrêtés anti-glyphosate de l'agglomération dijonnaise

Le 21 mars 2019, la ville de Dijon a publié un arrêté interdisant l'utilisation du glyphosate pour les professionnels et particuliers. Le texte est contesté par la FDSEA de Côte-d'Or qui le considère comme illégal. La démarche de François Rebsamen embarrasse la préfecture et la chambre d'agriculture.

Le site d'information en ligne infos-Dijon.com a publié une information très importante dans son article "DIJON : L'arrêté anti-glyphosate confronté à la légalité". "Selon nos informations, la FDSEA de la Côte-d'Or a lancé un recours gracieux à l'encontre de la municipalité. Première étape avant un contentieux devant le tribunal administratif. (...) Le syndicat majoritaire, représentant les exploitants agricoles tenants d'une agriculture conventionnelle, voit d'un mauvaise œil ce qui apparaît comme un gage donné à la composante écologiste de la majorité de François Rebsamen à un an des élections municipales de mars 2020. En effet, les membres d'Europe Écologie Les Verts soutiennent les actions des «pisseurs involontaires de glyphosate» et participent au mouvement «nous voulons des coquelicots» visant à obtenir l'interdiction des pesticides de synthèse."

Selon l'association generations-futures, il a été vendu 138 852 kg de glyphosate en Côte-d'Or en 2017.  Ce qui représente 15,8 ug de glyphosate /m2, toute surface confondue. Ou bien en ne tenant compte que des Surfaces Agricoles Utiles (SAU) cela fait 29,7mg/m2. Plus de 100 tonnes de glyphosate déversés en Côte-d'Or et par an, ce n'est pas rien ! Alors quand un maire décide que c'est fini d'en mettre sur sa commune, il est plus que regrettable que des gens s'y opposent.

Lu sur le site de la FDSEA21: "Nous nous opposons vivement aux arrêtés pris par des communes contre le glyphosate (en Côte d'Or notamment), mais aussi contre d'autres molécules (par exemple des ZNT riverains de 150m en Bretagne). Les communes n'ont pas la compétence légale de réglementer l'usage des produits phytosanitaires, c'est une compétence exclusive du Ministre de l'Agriculture. Cette distribution des compétences correspond à la mise en oeuvre du principe de précaution, qui est conditionnée aux évaluations scientifiques, et non à des dogmes quelconques, notamment lorsque ceux-ci ont visiblement une visée purement éléctoraliste.
Nous avons donc d'ores et déjà déposé des recours gracieux contre les 3 arrêtés anti-glypho dont nous avions connaissance : à Dijon, Chenôve et Fenay. Si cela s'avérait insuffisant, nous sommes prêts à poursuivre la procédure administrative pour faire annuler ces arrêtés."

Il va être très intéressant de suivre le sujet, d'autant plus que la FDSEA va à contre-temps des attentes de la population et de la nécessité de protéger la biodiversité.

mardi 9 juillet 2019

Sensibiliser les plus jeunes aux enjeux climatiques

Communiqué concernant des activités que les Amis de la Terre Côte-d'Or ont mené cette année dans les écoles du Grand Dijon:
L'année scolaire se termine et pour les Amis de la Terre Côte d'Or elle aura été riche d'échanges avec les jeunes avec pas moins de 48 animations.
De Chenôve à Bressy-sur-Tiile, en passant par le centre de Dijon ou encore Chevigny-Saint-Sauveur, l'enjeu était de taille : rendre accessible aux plus jeunes les enjeux climatiques présents et à venir.
Comment trier ses déchets ? Quels sont les déchets que l'on peut éviter ? Quel est l'impact de la surproduction de plastique sur les milieux marins ?
Les élèves ont été très réceptifs et intéressés par ces réalités dont ils comprennent déjà l'importance majeure.

Des défis étaient également proposés aux 25 classes : collecte de stylos pour recyclage (plusieurs dizaines de kilos récoltés), détournement d'objets en vue de les réutiliser plutôt que de les jeter (avec de très bonnes idées) et le très apprécié gouter zéro déchet !
Les Amis de la Terre tiennent à remercier les enseignant.e.s, les parents et les enfants pour leur engagement et leur participation.