mardi 31 mars 2020

En pleine crise sanitaire du COVID-19, les réseaux d'alimentation "alternatifs" s'organisent

Confinement oblige, faire ses courses alimentaires devient plus compliqué. Malgré tout la vente directe continue démontrant la volonté des clients de soutenir coûte que coûte une autre agriculture et une autre économie que celle dominante.

Peur d'une pénurie alimentaire, les gens se ruent dans les grandes surfaces. Mais pas tous. Un certain nombre de personnes sont resté sur leurs habitudes, notamment en allant chercher leur panier de légumes et autres produits comme du pain, de la viande,... à leur AMAP, presque comme si de rien n'était, juste en tant en compte des consignes de "distanciation sociale".

C'est ce que révèle notamment un article de France 3 Bourgogne sur l'AMAP des jardins de Virgile à Dijon. On apprend ainsi que "pour le moment, la plupart des AMAP de la région ont décidé de poursuivre leurs livraisons. Les préfectures et les mairies ont donné leur accord, car "les AMAP sont la prolongation d'une activité économique dans un secteur jugé indispensable", indique la Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forêt de Bourgogne–Franche-Comté. "Il n'y a pas lieu de considérer qu'elles devraient cesser leur activité, sous réserve bien sûr du strict respect des mesures barrières".
Autre exemple avec l'épicerie Au Gramme Près, spécialisée dans le vrac et sans emballage. Elle propose un service "drive" via leur site internet. Un "drive" bien différent des grandes surfaces puisque pour les consommateurs, toujours très nombreux, viennent à pieds, ou parfois à vélo. 

Ces exemples démontrent bien la volonté des consom'acteurs à soutenir une économie "alternative", à vouloir un monde basé sur l'entraide et le respect de la nature.

jeudi 26 mars 2020

Confinement de la population: quel impact sur la qualité de l'air ?

L'association atmo Bourgogne France-Comté surveille la qualité de l'air. Suite au confinement dû au virus Covid-19, la qualité de l'air extérieur commence à s'améliorer, notamment en ce qui concerne le dioxyde d'azote émis principalement par le trafic routier.

Communiqué:
"Face à une pandémie de coronavirus d’ampleur mondiale, affectant ce mardi 24 mars 169 pays (sur 198), le Gouvernement français a mis en place une mesure inédite de confinement de la population. Cette restriction, du fait du fort ralentissement des activités économiques et de transport, implique des conséquences sur la qualité de l’air.
En situation « normale », les particules fines sont issues du secteur résidentiel/tertiaire (29%), de l’agriculture (27%), des transports (21%) et de l’industrie (19%) et les oxydes d’azote essentiellement émis par le trafic routier (63%)*. L’arrêt de certaines activités pourrait naturellement avoir une incidence positive attendue sur les niveaux de certains polluants.


Pour l’heure, en pleine transition saisonnière et avec une première semaine de confinement, les effets sur la qualité de l’air se laissent déjà ressentir... Mais, seul le dioxyde d’azote, émis principalement par le trafic routier, est marqué par une diminution notable de ses concentrations. Cette baisse est observée au niveau des axes routiers principaux. Donc tout bénéfice pour les personnes habituellement les plus exposées.
L’analyse pour les autres polluants, qu’il s’agisse des particules ou de l’ozone, requiert cependant une période plus longue pour tirer des conclusions sur ces premiers résultats des mesures. Dans le cas des particules, l’augmentation des niveaux lors de la première semaine rappelle que toutes les activités ne sont pas suspendues et que même en période de confinement, un épisode de pollution pourrait survenir si toutes les conditions météo étaient réunies.

Si la qualité de l’air évolue localement selon les émissions de polluants introduits dans l’atmosphère, par le biais des activités humaines (trafic routier, épandages agricoles, chantiers BTP, chauffage résidentiel,...) ou de manière naturelle (feux, etc), elle est directement liée à la météo qui a un impact déterminant sur les concentrations des polluants, en agissant sur leur dispersion et sur leurs transformations chimiques.
La bise ressentie depuis ce week-end a fait fortement chuter les concentrations de particules sur toute la région, et de manière générale de tous les polluants.
L’impact du confinement pourra réellement être évalué une fois les conditions météo moins venteuses.
A noter qu’un travail d’évaluation par la modélisation est en cours au sein d’ATMO BFC." 

A Dijon, 7 stations surveillent la qualité de l'air.

mardi 17 mars 2020

Un financement participatif pour LA BASE - Drive zéro déchet à Dijon

LA BASE, le premier drive zéro déchet à Dijon, propose un financement participatif pour aider au lancement du projet.
"Vous avez le pouvoir d’infléchir le changement pour un monde meilleur. Grâce à une offre rapide et pratique, l'alternative devient LA BASE.
- La praticité d'un Drive,
- La priorité au bio et au local,
- L'objectif zéro déchet.

Vous offrir une solution pratique qui réponde à la fois aux contraintes du quotidien et à une recherche d’impact positif maximal :
- Soutenir nos agriculteurs et artisans locaux, qui ne comptent pas leurs heures.
- Soutenir une production biologique, respectueuse du vivant et dépourvue de chimie.
- Réduire drastiquement nos déchets, notamment via le retour de la consigne.
- Prendre soin de votre santé et de celles de vos proches en vous proposant des produits majoritairement bruts et naturels.

Grâce à LA BASE, être consom'acteur devient un jeu d'enfant.
- une commande en ligne 24h/24 et 7j/7, c’est quand vous voulez, d'où vous voulez.
- un catalogue de produits alimentaires (frais, liquides, secs), cosmétiques et ménagers répondant à vos besoins du quotidien.
- des produits sélectionnés en visant un triptyque engagé : bio / local / zéro déchet.
- vous récupérez votre commande en quelques minutes au créneau qui vous arrange (entre 11h et 19h les Lundi, Mercredi, Vendredi et Samedi).

On veut vous offrir du pratique, mais aussi de l’humain et du chaleureux.
- Pas besoin de prévoir vos contenants, on s’occupe de tout au travers du système de consigne. Objectif zéro déchet, zéro effort, ou presque.
- Les produits seront exposés à LA BASE dans l’espace d’accueil. Vous pouvez voir, sentir, toucher, pratique non ?
- Un bel espace café convivialité sera à votre disposition pour vous ressourcer (boissons, gourmandises, livres et magazines…).
- Vous pourrez participer à des ateliers et des événements réguliers pour apprendre, réapprendre et partager des savoirs et des savoir-faire.
- Une fringothèque (bibliothèque vestimentaire) sera accessible, avec un abonnement, pour renouveler votre garde robe régulièrement sans acheter de nouveaux vêtements (femmes et enfants).
- Nous sommes une société coopérative, ce qui veut dire que LA BASE appartient à ceux qui la font au quotidien (salariés, clients, producteurs, soutiens). Et oui, c’est aussi ça l’impact positif.

LA BASE ouvrira mi-mai, au 30 rue de la Redoute à Saint-Apollinaire (zone Cap Nord, tout proche d’Ikea), à deux pas de la rocade."

mercredi 11 mars 2020

Municipales à Dijon : 3 candidats pris en flagrant délit de greenwashing

Le GAG, Groupe Anti-Greenwashing de Dijon, vient de publier un communiqué mettant en évidence le grand écart entre l'apparence "écolo" et la réalité de Rebsamen, Bichot et Comparot, en prenant en compte la quantité de papier utilisée pour leur campagne.













"Comme dans de nombreuses villes, le Groupe Anti-Greenwashing de Dijon veut informer les citoyens sur les pratiques écologiques réelles des candidat-es, pour leur permettre de voter en connaissance de cause.
Nous avons établi un comparatif de la quantité de papier utilisé par les principales listes pour diffuser leur programme auprès des électeurs, en plus de l’enveloppe officielle que tous les électeurs recevront à leur domicile.

La liste de François Rebsamen a consommé 5,5 tonnes de papier, soit 40 fois plus que celle de Stéphanie Modde. L’arbre que M. Rebsamen veut planter rue de la Liberté, il l’a déjà coupé !

En 2018 la démission de Nicolas Hulot a sonné comme un coup de tonnerre en mettant en évidence le fossé abyssal entre les engagements et les actes du Président de la République et du Gouvernement en matière d’écologie. Les citoyens ont alors pris conscience que le
« greenwashing », à l’œuvre depuis longtemps dans les entreprises, avait envahi la sphère démocratique et le discours politique.
Dans l’actuelle campagne des élections municipales, le greenwashing explose partout, comme Nicolas Hulot l’a récemment dénoncé. Il est utilisé massivement par des candidat-es qui ont perçu les attentes fortes des électeurs pour plus d’écologie, et qui y répondent en peignant en vert leur programme. Sur le fond ils alignent nombre de mesures écologiques et font de la surenchère avec leurs concurrents. Sur la forme ils abreuvent les électeurs d’images suggestives et de slogans abusifs, dans des brochures électorales sur papier glacé qu’ils distribuent sans compter.
Mais ils sont très peu crédibles, notamment les nombreux maires sortants qui présentent des bilans écologiques bien maigres et en complet décalage avec les mesures affichées dans leur programme. Seraient-ils des « nouveaux convertis » à l’écologie ? Certains le sont sans doute et il faut alors
s’en réjouir, mais la plupart sont bien des greenwashers, menteurs patentés qui oublieront leurs promesses écolos dès l’élection passée.
L’usage du greenwashing par les politiques est un danger pour la démocratie. Comme toutes les escroqueries électorales il entraîne la défiance et la désaffection des citoyens qui après l’élection se rendent rapidement compte qu’ils ont été abusés."

En plus de la quantité de papier, ces 3 candidats n'ont même pas utilisé de papier recyclé ! Les documents de François Rebsamen sont toutefois imprimés sur papier labellisé PEFC, un label plus ou moins valable.
A noter que François Rebsamen a déjà été épinglé pour greenwashing à propos des terres agricoles...

mardi 10 mars 2020

"L'épicerie de Virginie", une épicerie itinérante de vrac, local et bio

Plus que quelques jours pour participer au crowfunding afin d'aider au lancement de "L'épicerie de Virginie", une épicerie itinérante de vrac, local et bio à Dijon.
"L’épicerie de Virginie c’est quoi ?
C’est une offre complète pour un quotidien 100% plaisir et zéro déchet, qui je l’espère viendra à votre rencontre début Avril 2020.
L’épicerie vous proposera un maximum de produits locaux dans le but de minimiser les transports et des produits équitables et bio.
Ma priorité sera de travailler avec le moins d’emballages possible car les produits seront vendus en VRAC.
L’épicerie vous permettra:
- de diminuer vos déchets en réutilisant vos contenants (bocaux, sacs en tissu)
- d'éviter le gaspillage alimentaire en choisissant la quantité en fonction de vos besoins
- de faire des économies en ne payant que le produit (pas d'emballage, de marque) et en limitant vos déplacements
- de manger et vivre plus sainement sans pesticides, ni produits chimiques
- de réduire la pollution due aux transports des marchandises
Une épicerie ambulante et oui !! cela fait remonter quelques souvenirs d’enfance, à l’époque où les commerçants se déplaçaient de village en village, à la rencontre des clients.
Je souhaite être cette épicerie conviviale où il fait bon de s’arrêter et d’être conseillé, mais surtout de trouver le sourire pour que chaque rencontre soit un moment de plaisir à partager ensemble."

"Où et quand ?
Sur les marchés, sur des lieux de passage en fin de journée (secteur dijon nord, la route du vin en direction de Beaune...) et pendant la pause déjeuner pour les entreprises secteur Valmy et Zénith, avec une ouverture pour Avril 2020 (on croise les doigts !)"

Que trouverez-vous à l’Épicerie de Virginie ?
- Epicerie salée : pâtes, céréales, légumineuses, riz …
- Epicerie sucrée : sucre, muesli, biscuits…
- Produits d’entretien : lessive, vinaigre blanc …
- Hygiène et cosmétique : shampoing solide, déo solide, dentifrice solide ….
- Accessoire zéro déchet : brosse à dents, paille et gourdes en inox …

Les produits seront majoritairement issus d’une agriculture biologique française ou raisonnée et provenant d’artisans locaux. Ils ont été soigneusement sélectionnés pour vous garantir la meilleur qualité et un savoir-faire artisanal."

Une initiative à soutenir !

lundi 9 mars 2020

Des membres de Plantation Rébellion plantent clandestinement des arbres au lac Kir

Une dizaine de membres du collectif Plantation Rebellion a mené une action samedi matin au bord du lac Kir, à Dijon. Ils ont planté une cinquantaine d’arbres. Leur objectif est d’interpeller les citoyens et les politiques pour lutter contre le réchauffement climatique.



Baptisés "la branche arbrée du GIEC" , les activistes de Plantation Rebellion se sont rassemblés ce samedi 07 mars, à 6 heures du matin.
Le but du collectif est de "créer une petite forêt". Pour cela, une trentaine d’espèces a été choisie, essentiellement des variétés autochtones, des arbustes, des arbres de basse et moyenne futaie et des arbres plus grands pour créer un habitat varié où chaque espèce va bénéficier des autres.
(source: France 3 Bourgogne)