Un peu partout en France et à l'étranger les marches pour le climat grandissent. A Dijon, la 1ère marche étudiante aura lieu le vendredi 15 mars (RDV 14h place Darcy). Lycéens, étudiants, dijonnais, rejoignez le mouvement, participez à la grève étudiante pour le climat.
Et le dimanche 17 mars, une seconde marche aura lieu (RDV 15h place de la Libération) à Dijon.
Nos dirigeants sont incapables de prendre les bonnes décisions pour l'avenir de tous ? Montrons leur qu'ils doivent agir maintenant, sans greenwashing et autres "économies vertes". Il est plus que temps qu'ils ouvrent les yeux, ou bien qu'ils laissent leur place !
C'est le même constat dans toute la France : 100% des analyses révèlent la présence de glyphosate dans nos urines.
Et cette molécule n'est que la partie émergée de l'iceberg. C'est un marqueur. C'est l'un des nombreux pesticides, perturbateurs, etc. que nous ingérons chaque jour malgré nous.
Pour notre santé et pour celle de la planète nous ne devrions avoir aucune trace de chimie de synthèse dans nos corps. Le glyphosate est un cancérogène probable, responsable de la disparition de la biodiversité.
Suite à ces premières analyses et à ces résultats, le Collectif Glyphosate 21 poursuit ses actions au mois de mars.
Il s'agit tout d'abord d'accompagner la majorité des 63 personnes qui, ayant réalisé ces tests, vont déposer plainte auprès du parquet, pour ainsi grossir les rangs des plaignants auprès du Pôle Santé du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Démarrée en avril 2018, cette campagne citoyenne nationale compte aujourd'hui environ 70 collectifs locaux.
Près de 700 analyses ont été effectuées et 625 plaintes sont en cours dans le cadre de cette action en justice nationale.
Ces plaintes visent à l'ouverture d’une enquête pour tromperie aggravée, mise en danger de la vie d’autrui et atteintes à l’environnement : destruction de la biodiversité, pollution des cours d’eau, des nappes phréatiques, des sols…
Elle ne vise pas les agriculteurs mais les fabricants et les personnes qui délivrent l’autorisation de mise sur le marché des pesticides de synthèse. Les agriculteurs et leurs familles sont souvent les premiers impactés par les effets dévastateurs du glyphosate.
Le Collectif Glyphosate 21 poursuit également l'organisation d'autres sessions de prélèvements : la deuxième session aura lieu le 16 mars, la 3ème sera bientôt annoncée.
Rejoignez la campagne ! Contribuez à produire des données pour dénoncer le glyphosate et tous les pesticides !
Afin de permettre à tout le monde de participer à cette campagne, le Collectif à mis en place une cagnotte solidaire à laquelle vous pouvez participer.
La scène se passe le lundi 25 février vers 15h15 place de la République à Dijon. Un véhicule de la société Clear Channel est stationné sur toute la double voie cyclable. Un cycliste passe à côté de la camionnette et questionne deux policiers qui arrivent en sens inverse. Le cycliste leur fait remarquer ce véhicule mal stationné. Un des policiers répond qu'il ne veut pas intervenir pour ne pas déranger un artisan en plein travaux. Le cycliste fait remarquer que Clear Channel n'est pas un artisan mais une société internationale. Les policiers sont partis comme si de rien n'était !
Et oui, ça se passe comme ça à Dijon: priorité aux véhicules motorisés. Cycliste circulez ailleurs... Ce n'est pas avec de tels comportements des forces de l'ordre que l'on va faire augmenter le taux ridicule de déplacements à vélos à Dijon !
Fin de l'histoire: ces deux policiers se déplaçaient à vélos...
"Qu'est-ce que le glyphosate et d’où vient-il ? Comment, pourquoi et où l'utilise-t-on aujourd’hui ? Que connaît-on de son impact sur la faune et la flore et sur la santé humaine ?" Telles étaient les questions de l'émission de France Culture du 6 février à laquelle le chercheur dijonnais Xavier Reboud a participé.
Le glyphosate est devenu l'emblème de l'ensemble des pesticides, une substance que l'on retrouve partout, même dans notre corps. Pourtant personne n'en boit un petit verre chaque jour. Nous vivons dans un monde terriblement pollué. Certaines personnes ont pris le parti de la fatalité en se disant que l'on ne peut rien faire, tandis que d'autres refusent de subir la pollution par le glyphosate et autres pesticides.
Vous n'aimez pas la personne avec qui vous vivez ? Offrez lui des fleurs en plein mois de février ! Pour la Saint Valentin, la vente de roses bat son plein. Mais votre fleuriste vous dira t il que l'impact environnemental d'une rose vendue à cette saison correspond à l'émission de 1kg de CO2, c'est à dire un déplacement de 5km en voiture ? Et ce n'est pas tout...
Tout est bon pour pousser à la consommation, ou plutôt à la sur-consommation, et la Saint Valentin en est un exemple criant. Offrir des fleurs à la personne que l'on aime, est-ce une bonne idée ? Et bien non en plein mois de février ! L'impact environnemental des fleurs est catastrophique: utilisation massive de pesticides, assèchement de lacs, transport sur des milliers de kilomètres, gaspillage énergétique,... S'en procurer, c'est approuver ce système et d'une certaine façon c'est rendre complice la personne à qui vous les offrez.
Avant d'acheter des fleurs pour la Saint Valentin (et les autres jours de l'année), il est impératif de demander l'origine de celles-ci et de ne pas en prendre si elles viennent d'Afrique, d'Amérique du sud ou des Pays-Bas, mais privilégier celles avec le label "Fleurs de France".
Dans l'agglomération dijonnaise, seuls 4 vendeurs sont référencés sur la carte du site web de "Fleurs de France": Jardiland Chenôve, Botanic Quetigny, Gilles Sonnet Fleuriste à Fontaine les Dijon et Botanic Dijon.
Si toutefois votre petite amie exige tout de même des roses qui viennent de l'autre bout du monde, vous aurez alors une excellente raison de changer de petite amie!
Manger bio, local et en version "zéro déchet", ça devient de plus en plus simple. Et depuis quelques temps, l'épicerie ambulante "V'la le Vrac" le prouve. Ce camion plein de surprises est à découvrir dans l'agglomération dijonnaise à la ferme du château de Chevigny St-Sauveur le mercredi de 9h à 12h et le vendredi de 17h à 18h30.
"V’la le Vrac est une épicerie itinérante indépendante qui vient à votre rencontre. Nous vous proposons des produits en vrac issus de l’agriculture biologique.
Nous privilégions les produits locaux et les circuits courts. V’la le Vrac vous propose de consommer autrement en mangeant sainement et en limitant vos déchets."
On y trouve des boissons (thé, café), des produits secs (riz, pâtes, légumineuses, apéritifs, farines, céréales, graines).
Des produits secs sucrés, des condiments et une droguerie (hygiènes, cosmétiques, entretiens) assurément surprenante (comme les "Bee-wrap" de Bourgogne), simples et à fond axé zéro déchet.
Une fois de plus ce sont des citoyens qui prennent conscience de notre impact environnemental et qui agissent au quotidien. Une fois de plus vive ces "petits colibris".