jeudi 30 avril 2009

Y a-t-il des alternatives au nucléaire?

La Fnac de Dijon avait organisé le vendredi 24 avril un forum intitulé "Y a-t-il des alternatives au nucléaire?"
Un forum intéressant sur le sujet mais aussi grâce à la présence de trois personnalités:
Michel Hubert-Jamard, journaliste de formation, directeur de la communication d'Areva.
Sandrine Bélier, juriste de l'environnement, tête de liste de la région Grand Est au parti Europe-Ecologie aux élections européennes du 7 juin.
Jean-Marc Cavedon, ingénieur et physicien nucléaire, responsable du département énergie nucléaire et sûreté à l'Institut Paul Scherrer en Suisse.


De nombreux aspects du nucléaire ont été abordés, grâce notamment à la participation de la salle sans quoi un certain nombre d'éléments auraient été éludés par le représentant d'Areva... Se passer du nucléaire, est-ce possible? La question a surtout tourné autour des problèmes du nucléaire (dangers, déchets, subventions,...). Et Sandrine Bélier a probablement bien résumé la situation actuelle en indiquant que pendant longtemps les écologistes étaient pris pour des personnes utopistes, alors que l'on se rend compte ce que ce sont plutôt les "pro-nucléaires" qui sont des rêveurs. En effet, ils ne cessent de prédire la résolution des problèmes des déchets nucléaires dans un avenir incertain et lointain, une solution que devra trouver les générations futures. Bref, à nos enfants de se débrouiller avec nos millions de tonnes de déchets très dangereux! Bravo Areva et consoeurs...

Pour rappel, le seul fournisseur d'électricité 100% d'origine renouvelable est Enercoop. Quitter EDF pour Enercoop, c'est agir au quotidien pour l'avenir.

vendredi 24 avril 2009

Tri sélectif

Pour la majorité des dijonnais, le fait de trier ses déchets est un acte suffisant pour dire "j'agis pour l'environnement". Même si parallèlement bon nombre ne font rien de plus.
Le Grand Dijon a ouvert un centre de tri il y a plusieurs mois et lançait à l'automne dernier une campagne de sensibilisation pour bien trier les déchets. Pourquoi bien trier? Pour comprendre, petit tour en images au centre de tri:


Trier ses déchets, c'est bien, mais il ne faut jamais oublier que l'objectif premier est de produire moins de déchets. Bref, le réel bon déchet est celui qui n'existe pas. Pour cela, le tri s'effectue lors des achats: choisir des grands conditionnements, peu d'emballages, cesser d'acheter de l'eau en bouteille, préférer les légumes et fruits frais (leurs déchets peuvent être compostés), ne pas se laisser influencer par la publicité, louer plutôt que d'acheter, etc...
Le tri sélectif, même si il est nécessaire, n'est qu'un palliatif, pas une parfaite solution pour résoudre nos problèmes de déchets.

mardi 21 avril 2009

Des faucheurs volontaires au tribunal

Le Bien Public du 21 avril relate les problèmes avec la justice de Roland Essayan, habitant du Grand Dijon, et son ami Jean-Marie Pétey pour leurs actions de fauchage volontaire de champs d'OGM en septembre 2006 et placés en garde à vus pour ces faits en décembre 2007.


« Nous sommes très sereins. Nous agissons dans la désobéissance civique. Nous avons une légitimité européenne : sept pays de l'UE ont aujourd'hui suspendu le maïs OGM. Notre seul tort, c'est d'avoir eu raison trop tôt. Comme la loi n'est pas rétroactive, à ses yeux, nous sommes des délinquants parce que nous avons détruit des cultures qui, en 2006, n'étaient pas suspendues. Ceci étant, il y a une justice et on espère que celle-ci ne sera pas téléguidée ».

"Avoir eu raison trop tôt" est un fait bien réel. Excepté les multinationales semencières, et quelques irréductibles élus, plus personne de sensé ou un peu renseigné sur le sujet ne peut affirmer que les OGM sont intéressant. D'ailleurs, un nouveau rapport (en anglais), rédigé par la Union of Concerned Scientists (une association scientifique du fameux MIT) indique clairement que les gains de rendement des OGM sont surestimés.

« Il faut préciser, insiste Jean-Marie Pétey, que nos actions ne se limitent pas à du fauchage. C'est un rôle auquel on veut trop souvent nous réduire. Le fauchage est l'action ultime après avoir essayé toutes les autres voies. Nous menons aussi des actions d'information, des étiquetages en grandes surfaces, nous sollicitons nos élus. J'ai moi-même fais une grève de la faim. Le fauchage est un moyen de faire passer l'information auprès de l'opinion publique. Le combat se poursuit : la clause de sauvegarde est sérieusement menacée ».

Ainsi, ces deux faucheurs volontaires ont fait acte de "désobéissance civile". Grave? Pas du tout, et même totalement encouragé par le fameux Albert Einstein Institution puisque dans le livre "La guerre civilisée, la défense par action civile", axé contre l'armement, on peut y lire:
"Un refus massif de coopérer et de se soumettre empêche l'agresseur de prendre le contrôle de la société et d'atteindre ses objectifs, tout en déstabilisant ses cadres et forces armées" (...) "La désobéissance et la non-coopération à grande échelle deviennent possibles lorsque la population a moins peur, ou n'a plus peur, et que les gens sont prêts à subir des sanctions pour obtenir un changement. Cette action prend alors une signification politique et la volonté des gouvernants est neutralisée par le nombre d'individus qui leur désobéissent et leur degré de dépendance envers eux. Pour prendre ce pouvoir politique qui paraissait insaisissable, il faut donc apprendre à organiser un refus de coopérer à grande échelle et à le maintenir face à la répression." (...) "Le terme d'action non violente dit bien de quoi il s'agit: c'est une ACTION qui est de type non violent, ce n'est pas une INACTION. Cette technique n'utilise pas que des paroles, elle a recours à l'action sous forme de protestations symboliques, de non-coopération sociale, économique et politique, et d'interventions non-violentes. L'action non violente est avant tout une action de groupe ou de masse."

Faucheur volontaire, c'est défendre la nature pacifiquement.

jeudi 16 avril 2009

Nouvelle série de pollution atmosphérique

Comme d'habitude, dès que le beau temps demeure quelques jours, accompagné d'une absence de vent, la qualité de l'air dijonnais devient mauvais (lire aussi janvier 2009 et août 2008)
Ainsi, le site Atmosfair indique que le seuil de 65µg/m3 par jour pour l'ozone et de 50 µg/m3 et par jour pour les particules fines (PM10) a été dépassé à plusieurs reprises depuis début avril dans l'agglomération dijonnaise.









Quatre sites permettent de suivre la teneur en Ozone (Daix, Balzac, Pejoces et Tarnier), tandis que trois indiquent les teneurs en PM10 (Tremouille, Pasteur et Pejoces). Les tableaux ci-dessous donnent les valeurs mesurés sur les différents sites par jour pour l'ozone et les PM10 depuis début avril. Les valeurs au dessus des seuils réglementaires sont affichées en rouge.











L'association Alterre Bourgogne rappelle dans son dossier "Tableau de bord de l'environnement en Bourgogne" qu' "avec l’impératif de baisser les émissions de gaz à effet de serre et la contrainte des coûts d’énergie, les villes sont amenées à repenser l’organisation des transports pour diminuer le trafic automobile, ce qui va dans le sens de la maîtrise d’une partie des polluants nocifs à notre santé. Par la loi cadre sur l’air de décembre 1996, le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé est reconnu à chacun."
On y apprend également que l'air de Dijon est de qualité moyenne à médiocre environ 70 jours par an. De plus, il est indiqué que la qualité de l'air est moins bonne en zone péri-urbaine (Daix) qu'à Dijon en ce qui concerne l'ozone (ce que l'on retrouve dans le tableau ci-dessus).













Malgré ce que l'on peut penser, la pollution atmosphérique dues à nos modes de vie est bien présente dans l'agglomération dijonnaise. Nous en subissons les dangers régulièrement!

mercredi 15 avril 2009

Exposition "ECOute ta planète! Terre en danger"

"Frénésie des demandes (pétrole, minerais, gaz naturel, eau, céréales,…), pollutions, risques d’extinction d’espèces animales et végétales,… ce constat alarmant quant à l’état des ressources naturelles, essentielles à notre vie, n’a jamais été aussi préoccupant qu’aujourd’hui.
L’alerte, donnée par la communauté scientifique, révèle une situation qui pourrait être irrémédiable à partir de 2050…Pour ainsi dire, demain…
Pour ne pas manquer de tout, nous devrons évoluer vers des modèles de développement prenant en compte la fragilité de ces ressources naturelles."













L'exposition "«ECOute ta planète ! Terre en danger», du 17 avril 2009 au 3 janvier 2010 au Jardin des Plantes à Dijon, propose un diagnostic, décrypte les enjeux environnementaux d’aujourd’hui et de demain en conduisant le visiteur à s’interroger sur le devenir de sa planète."

Espérons qu'avec cette exposition, un maximum de dijonnais va enfin prendre conscience que les "écolos" ne racontent pas des bêtises...

dimanche 12 avril 2009

C'est la Vélorution à Dijon

Le 28 mars, de nombreux cyclistes se sont retrouvés place de la Libération pour participer à une vélorution.
Selon Wikipedia, "la Vélorution (jeu de mot mêlant vélo et révolution) est un mouvement dont le but est de promouvoir l'utilisation des moyens de transports personnels non polluants (bicyclette, patin à roulettes, skateboard)".


Cette vélorution a eu lieu lors de la semaine de l'environnement et était organisée par l'association KIR, avec la complicité d'EVAD, la Bécane à Jules et Vélocampus.

Selon le site d'EVAD, "il s’agissait de montrer, bien pacifiquement, que le vélo doit retrouver toute la place qui lui revient dans toutes les rues et sur toutes les places de la ville."

La voiture n'a évidement plus sa place dominante à Dijon mais il faudra encore des vélorutions pour que les automobilistes et certains politiciens le comprennent.

samedi 11 avril 2009

Début des visites "habitats économes en énergie et énergies renouvelables" avec BER

"Pour la cinquième année consécutive, dans le cadre de la campagne “Faisons vite, ça chauffe !”, l’association Bourgogne Énergies Renouvelables met en place un programme de visites de sites « habitats économes en énergie (réalisés et visites de chantier) et énergies renouvelables ». En partenariat avec l’ADEME et le Conseil régional de Bourgogne, ces visites sont conjointement animées par B.E.R. et le réseau des Espaces INFO->ÉNERGIE de Bourgogne."
"La réussite d’un projet de construction ou de rénovation dépend d’une démarche de réflexion globale : isolation renforcée et déphasage, réduction des ponts thermiques, fenêtres performantes, bonne étanchéité à l’air, ventilation mécanique économe, système de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire à haut rendement grâce à des sources d’énergies renouvelables."





La première série de visites de l’année aura lieu le 18 avril. "Les visites de cette journée se déroulent sur le secteur de Dijon de 14 h à 17 h. Deux sites seront décrits, le premier est une maison équipée d’un chauffage solaire, l’autre est une maison basse consommation possédant notamment un chauffe-eau solaire, une ventilation double flux et un puit canadien."

vendredi 10 avril 2009

Une biodiversité anormale et illégale à Quetigny

Selon France 3 Bourgogne, "Vendredi 10 avril à 6 heures du matin, plusieurs dizaines de gendarmes sont intervenus pour saisir une éléphante dans un cirque Zavatta stationné sur le parking d'un hypermarché à Quettigny, dans la périphérie de Dijon. Ils agissaient en application d'une décision de justice rendue en faveur d'une association de défense des animaux. 

Les forces de l'ordre ont embarqué l'éléphante Kenya, âgée de 16 ans, "qui fait l'objet d'une saisie ordonnée par la Cour d'appel d'Amiens suite à la plainte de la fondation Assistance aux animaux", a expliqué Christian Caffy, secrétaire général de la Fédération des cirques et traditions. Selon lui, "une opération similaire s'était déjà déroulée contre ce même cirque et pour les mêmes raisons, en août 2007, à Bourg-en-Bresse", dans l'Ain, après un premier jugement pour "défaut de certificat de capacité de détention d'un éléphant" par le propriétaire du cirque Zavatta, Arsène Cagniac. Les forces de l'ordre "étaient reparties bredouilles après une journée d'affrontements avec les gens du cirque" Zavatta, a affirmé M. Cuffy.
Née en captivité en 1993, Kenya est selon M. Cuffy une "vraie bête de cirque, pacifique et adorée par le fils du propriétaire qui n'a d'ailleurs qu'un an de plus" que l'éléphante, a-t-il conclu.

Selon certaines sources, les forces de l'ordre, mais aussi les gens du cirque, étaient armés.

Mais que fait donc un éléphant, ainsi que des tigres, zèbres, chameaux et lamas, selon le parisien.fr, en Bourgogne? On parle de perte de biodiversité et certains continuent à utiliser des pauvres bêtes pour gagner de l'argent. "business is business" diront les imbéciles.
Les animaux sauvages doivent vivre dans leur milieux sauvage; cessons de détruire leur habitat!

mardi 7 avril 2009

L'écodrome de Dijon va bientôt ré-ouvrir ses arbres

"Initié en 2006 par l’association Arborescence, Ecodrome de Dijon rouvre le samedi 18 avril à 14h. Avec près de 7000 participants en 2008, ce concept novateur de sensibilisation à l’environnement emmène les citadins au coeur des cimes."

"Un itinéraire de découverte aérien au service de l’éducation à l’environnement. Grimper dans les arbres est le prétexte pour sensibiliser les citadins aux problématiques environnementales. Découverte, réflexion et observation sont les maîtres mots de cette nouvelle activité à la fois sportive, ludique et éducative, grâce aux jeux de piste, itinéraires aériens et animations."









"Et pour les plus frileux, une nouvelle exposition « Equilibre » est présentée en libre accès sur la terre ferme. Elle propose un regard sur les équilibres écologiques, nos sociétés et notre planète."

Espérons que chaque participant prendra pleinement conscience de l'importance des arbres sur terre, de l'importance de respecter la nature.

lundi 6 avril 2009

Lancement des Paniers Gourmands à Saint Apollinaire

Début mars, l'association Saint Apo Environnement a lancé un "dispositif d'échange entre un producteur bio et des consommateurs désireux de s'approvisionner en fruits et légumes sains et goûteux. Cette démarche de rapprochement vise également à favoriser le développement de l'agriculture à la fois écologique et de proximité". Ce premier article des Paniers Gourmands ressemble beaucoup à la définition d'une AMAP.
Ainsi, après plusieurs mois de recherche, les responsables de cette association ont eu la chance de rencontrer Le Cellier du Clos Gourmand. Un couple d'agriculteurs basés à Labergement les Seurre pratiquant du maraîchage en agriculture biologique et bio-dynamique.













Dès la deuxième semaine, le maximum de 35 adhérents fut atteint pour cette distribution chaque vendredi à Saint Apollinaire. Ce qui n'est pas surprenant quand on sait que des centaines de familles aimeraient intégrer une AMAP sur l'agglomération dijonnaise.
Le maraîchage bio autour de Dijon, un métier qui ne connaît pas la crise...

samedi 4 avril 2009

Le film "Nous resterons sur terre" passe en avant première au cinéma Devosge

"Les changements climatiques inquiètent, les espèces s'éteignent, les ressources s'épuisent, les villes s'étendent. À travers un jeu de miroirs et de contrastes entre cette nature miraculeuse et l'obsession de l'homme à vouloir la dompter, Nous resterons sur Terre regarde la planète d'aujourd'hui dans les yeux et dresse l'état des lieux d'une harmonie qui vacille. Pouvons-nous inverser le cours des choses ? Le voulons nous vraiment ?

Avec l'environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, ce film laisse à chacun la liberté d'évaluer le degré d'urgence sur une seule certitude : Nous resterons sur Terre."


Le film passe le 7 avril à 20h30, en présence de Pierre Barougier, le réalisateur.

mercredi 1 avril 2009

Conférence sur les dangers des ondes électromagnétiques

Monsieur Daniel Oberhausen, de l'association PRIARTeM, est venu le 26 mars donner une conférence sur les dangers des ondes électromagnétiques. Il était invité par l'association Chevigny Environnement.


Un article très intéressant du Journal de l'Environnement titre à ce sujet "Antennes-relais: consensus impossible?"
"Tenir compte d’un potentiel impact sanitaire des ondes, sans mécontenter les opérateurs de téléphonie mobile, ni les associations. C’est l’équation que devra résoudre le gouvernement lors de la table ronde «Radiofréquences, santé, environnement», le 23 avril prochain. Afin d’apaiser les débats parlementaires lors de l’examen du projet de loi Grenelle II. (...) Bien que plusieurs décisions judiciaires récentes aient invoqué l’«angoisse subie» par la population pour justifier le démantèlement des antennes-relais, le délégué général d’Agir pour l’environnement Stéphane Kerckhove estime qu’une augmentation du nombre d’antennes ne posera pas de problème d’acceptabilité «tant que les seuils d’exposition mesurés sont réellement inférieurs à 0,6 volt par mètre». Cette valeur est celle considérée par les associations comme seule susceptible d’écarter tout risque lié aux ondes électromagnétiques. (...) Les associations se rendront aux débats en brandissant le rapport BioInitiative, dont la version complète est parue en septembre 2007. Etabli par plusieurs scientifiques se revendiquant indépendants, il établit un risque sanitaire lié à l’exposition aux champs électromagnétiques."

Il ne faut pas oublier que récemment, une bataille a eu lieu à Dijon à propos des antennes-relais.