mardi 30 décembre 2014

2015, le début vers une société respectueuse de la nature et de l'homme ?

Les illuminations de fin d'année place Wilson à Dijon seraient-elles prémonitoires? Un igloo, deux manchots et trois ours blanc dont un tout rouge tellement il a trop chaud, avec une banquise qui a presque totalement fondue. 

Fin 2015 aura lieu à Paris la COP 21 (conférence mondiale sur la climat). Si aucun accord pragmatique n'est pris, c'est à dire un accord digne de ce nom et prenant en compte le réchauffement climatique accéléré, alors les illuminations de la place Wilson ne seront qu'un triste avenir. Un souvenir de ce qu'était la nature...

Alors, à tous ceux et toutes celles qui ont commencé à ouvrir les yeux sur la réalité du monde en 2014 et tous ceux et toutes celles qui ouvriront les yeux en 2015 sur l'incohérence environnementale et sociale de nos sociétés dites modernes, soyez pragmatique, rejoignez une association environnementale dijonnaise. Agissez, soyez curieux et curieuses, informez vous, ne faites plus confiance à tous ces prophètes de malheurs qui veulent vous vendre cette soit-disante "fameuse croissance" en vous affirmant que vous en serez plus heureux. Dehors tous ces responsables de tous poils qui affirment sans cesse qu'ils ne peuvent rien faire et qui ne font rien pour protéger la nature !

Rendez-vous en 2015 pour créer une société respectueuse de la nature et de l'homme.

samedi 27 décembre 2014

Le Grand Dijon mange dans la main de Clear Channel

Lors du conseil du Grand Dijon du 18 décembre, monsieur Gervais a tenté d'expliquer pourquoi le Grand Dijon va faire une ristourne de plus d'un million d'euros par an à la multinationale publicitaire Clear Channel.


Plus exactement, comme à son habitude, monsieur Gervais n'a pas tout dit. Il prétend que pour éviter de payer une amende de 10 millions d'euros de la part de Clear Channel, le Grand Dijon se voit obliger de renégocier le contrat avec cette multinationale et prépose que le Grand Dijon perçoive bientôt une redevance de 600 000 euros par mois, ou par an ou bien encore 400 000 euros par an (difficile de s'y retrouver vu que les informations diffères dans cette vidéo), plus une partie variable. Monsieur Gervais avait peur que cette société n'envoie le Grand Dijon au tribunal et qu'elle enlève (comme par enchantement ?) les abribus. De plus, il propose de séparer l'activité de gestion des Velodi (6 000 déplacements par jour selon monsieur Gervais) du contrat avec Clear Channel d'ici deux an et de racheter ces vélos pour 160 000 euros, et sans pénalité. Ce que n'explique pas monsieur Gervais, c'est que Clear Channel n'aura plus à gérer ce couteux système de location de vélo, alors heureusement que Clear Channel de ne demande pas de pénalité. Monsieur Gervais ne donne aucune précision justement sur le coût estimé d'entretien des Velodi...
A deux reprises monsieur Gervais explique que le contrat actuel avec Clear Channel est d'un peu plus de 1 million d'euros. Comme d'habitude, il ne donne pas vraiment toutes les informations. En réalité, le contrat stipule que la société Clear Channel doit, en plus de gérer les Velodi, payer annuellement une redevance de 1 826 814 euros. A ce niveau la, ce n'est pas seulement "un peu plus" que 1 million... Donc, si la nouvelle redevance devient 600 000 euros par an, le Grand Dijon perd 1 200 000 euros par an, sans compter la gestion des Velodi ! Pas très explicite ce monsieur Gervais.
A la fin, monsieur Chevriau parle de la différence de panneaux publicitaires du contrat comparé à la réalité, soit un rapport de 1/6 à ses dires. Le contrat stipule 358 abribus et 252 panneaux sucettes, soit un total de 610 panneaux. 1/6 donnerait 101 panneaux publicitaires, ce qui est complètement faux. Selon le référencement citoyen, Clear Channel possède environ 450 panneaux sur le territoire du Grand Dijon (alors que ce référencement n'est pas terminé). Monsieur Gervais ne dit pas (le sait il ?) combien de panneaux publicitaires sont effectivement implantés ? Pourtant cette information est capitale pour bien comprendre cette négociation.

Grenoble a profité de la fin du contrat des panneaux publicitaires pour cesser la pollution visuelle dans cette ville. Le Grand Dijon a perdu une bonne occasion de faire de même ou du moins de négocier à la baisse le nombre de panneaux publicitaires. Une nouvelle fois Dijon va se retrouver à la traine sur une question environnementale. La honte !
Pour en savoir plus:

jeudi 18 décembre 2014

Inauguration de la Chaufferie biomasse des Péjoces: Attention !

Inauguration de la Chaufferie biomasse des Péjoces, les Amis de la Terre Côte-d'Or approuvent mais mettent en garde. Voici le communiqué de presse:














Inauguration de la Chaufferie biomasse des Péjoces, le 19 décembre 2014
Les énergies renouvelables : oui !
Mais avec modération lorsqu’il s’agit du bois énergie !


Monsieur le Ministre du travail,
Monsieur le Président du Grand Dijon
Monsieur le Maire de Dijon

Vous annoncez inaugurer la chaufferie bois des Pejoces, ce vendredi 19 décembre 2014, qui viendra compléter le dispositif en faveur du réseau de chaleur sur Dijon.

Les Amis de la Terre Côte-d’Or vous remercient pour votre engagement à vouloir réduire l’empreinte carbone de l’agglomération, par l’emploi d’énergie renouvelable et le couplage à un réseau de distribution efficace, le réseau de chaleur enterré.

Néanmoins, nous vous interrogeons sur trois points :

- l’approvisionnement en bois pour la chaufferie des Pejoces est il réfléchi en regard de toutes les demandes de bois énergie déjà existante et à venir ? l’impact environnemental est-il mesuré ?

La ville de Dijon ne porte pas la responsabilité de toutes les chaufferies bois, collectives et industrielles, implantées en Bourgogne; plus de 290 sont recensées ! Mais se voulant être une référence écologique en Europe (Cf. Dijon Mag de novembre), elle se doit de s’interroger sur l’impact environnemental de ses choix énergétiques.

La nouvelle chaufferie-bois de Dijon s’inscrit dans le cycle croissant d’implantation de chaufferies à grandes capacités sans que les collectivités se concertent pour garantir la pérennité des approvisionnements. D’autres chaufferies sont en construction ou projets sur l’agglomération dijonnaise : quelle est la coordination entre ces projets et a-t’on la garantie que la demande en bois ne va pas dépasser les capacités de production ?

Une étude récente d’Aprovalbois et des professionnels du bois dans le Grand Est de la France (septembre 2014) indique que la production forestière est restée stable entre 2008 et 2012 mais que la part des bois commercialisés à destination de l’énergie a augmenté dans toutes les régions concernées. La consommation par les grandes chaufferies a doublé en 4 ans ! Dépassant les 2 millions de tonnes sur la seule année 2012 ! 34 chaufferies collectives nouvelles ont été implantées en 2012 et il en ira de même les années suivantes ! En 2020, la consommation de bois énergie dans le Grand Est devrait être le double de celle de 2012.

Selon un communiqué de presse diffusée par l’agence aiRPUR à partir de cette étude :
« Le développement très rapide du bois-énergie soulève aujourd’hui un certain nombre d’interrogations sur la capacité de la filière forêt-bois à satisfaire cette demande sans créer de tensions sur la ressource. »
« Même si la forêt ne semble pas être en danger en France (sauf dans le Morvan...), il convient de mettre en place des politiques ambitieuses pour soutenir la mobilisation du bois et la régénération des forêts. »

Le code forestier empêche les défrichements massifs et certains labels devraient garantir une production pérenne, mais ces dispositions ne garantissent pas que le volume de bois ne puisse régresser et que la biodiversité soit pas altérée par une sur-exploitation.

- Faudra-t’il que les approvisionnements se fassent au-delà de la Côte-d’Or ?

Le département de Côte-d’Or est déjà fortement sollicité en bois par les départements limitrophes, comme le Jura. La ville de Dijon va-t’elle rechercher du bois loin dans la Bourgogne et les régions limitrophes ? générant dès lors un accroissement des transports ?

- Le transport du bois par voie ferroviaire a-t’il été étudié ? est-il privilégié ?

Dans le cas d’approvisionnement au-delà du département, le développement des transports routiers va l’encontre des objectifs de réduction des émissions des gaz à effet de serre, notamment ceux annoncés par la ville et l’agglomération de Dijon, et remet en cause le bilan environnemental du projet énergétique. La possibilité du transport ferroviaire a-t’elle été explorée pour que les produits de bois soient acheminés pour partie par le rail, mode de transport moins émetteur de carbone ?

Les Amis de la Terre alertent, ici et ailleurs, que l’énergie bois est une énergie renouvelable mais pas inépuisable. L’énergie éolienne, l’énergie hydraulique, l’énergie solaire et géothermie, inépuisables, devraient être prioritaires ! Sans oublier que la sobriété et l'efficacité énergétique sont encore plus prioritaires !

Et la forêt n'est pas que du bois, c'est également un écosystème :
- qui stocke le carbone dans le sol si elle est gérée avec prudence !
- qui préserve la biodiversité si ses peuplements sont variés, conservant des strates âgées et un taux minimum de bois morts !
- qui protège les sols, régule le climat et fournit beaucoup d'autres aménités !


Nous vous invitons à lire le dernier numéro de notre revue nationale "La baleine" :
Les pièges verts de la biomasse

mercredi 17 décembre 2014

Le développement durable à l'université de Bourgogne

Le rapport concernant le développement durable à l'université de Bourgogne en 2013 vient d'être mis en ligne sur le site de l'université.

Ce rapport est décomposé en 5 parties:
I. Une stratégie et une gouvernance de développement durable (DD) à l’uB
II. Un enseignement et des formations qui garantissent le futur des jeunes générations
III. Des recherches qui accompagnent le présent et préservent le futur
IV. Une empreinte environnementale réduite à l’uB
V. Une politique sociale responsable

mardi 9 décembre 2014

Seconde réunion de préparation pour Alternatiba Dijon

Le 20 novembre dernier, une vingtaine de personnes s'étaient réunies pour discuter de la création d'Alternatiba Dijon, le village des alternatives au changement climatique, suite à l'invitation des Amis de la Terre Côte-d'Or.




























En réusmé, le projet Alternatiba, c'est contribuer à relancer une mobilisation citoyenne, au niveau européen, dans la perspective d'un sommet décisif pour les négociations internationales sur le climat qui se tiendra fin 2015 à Paris.
L'objectif d'Alternatiba est de montrer toutes les solutions possibles pour s'attaquer aux causes du changement climatique, au niveau local comme au niveau global.

La prochaine réunion de préparation aura lieu le vendredi 12 décembre de 19h à 21h30 à la maison des associations à Dijon (2 rue des Corroyeurs). Avis à tous ceux et celles pour qui la phrase "ensemble, construisons un monde meilleur en relevant le défi climatique !" a un sens. La dynamique est lancée, le village des alternatives est ouvert à tous et à toutes.

En 2015, de nombreuses villes en France et à l'étranger auront leur Alternatiba. Soyez du voyage pour créer Alternatiba Dijon ! Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

A noter aussi que le Tour Alternatiba 2015 passera avec un vélo 4 places le 14 juillet à Dijon !

lundi 8 décembre 2014

10% des déplacements à vélo, EVAD apporte des solutions

L'association EVAD vient de mettre en ligne un dossier très intéressant, "10% en 2020, chiche !" sur les axes de travail pour porter de 3% à 10% la part modale du vélo pour 2020.

"Il faudra enfin considérer le vélo comme un mode de déplacement à part entière : un cycliste n’est pas forcément en balade, un cycliste n’a pas forcément tout son temps, un cycliste ne prend pas uniquement son vélo pour aller acheter son pain à quelques centaines de mètres de chez lui, un cycliste n’est pas un piéton assis, un cycliste n’est pas censé toujours accepter faire des détours, un cycliste n’est pas forcément « quelqu’un du coin »... 
Un dossier riche en idées et judicieuses remarques; avec des rubriques sur le réseau cyclable, les services, la communication et l'intermodalité. A découvrir en attendant courant janvier pour une contribution plus complète sur le sujet. Une initiative associative à soutenir.

samedi 6 décembre 2014

Conférence d'Hervé Kempf à Quetigny

Le journaliste Hervé Kempf donnera une conférence le mercredi 10 décembre à Quetigny sur le thème de son dernier livre: "Fin de l'Occident, naissance du monde".














"Hervé Kempf, ancien collaborateur à Courrier international, au magazine La Recherche, fondateur du journal et du site de l’écologie Reporterre, assurait la chronique hebdomadaire Écologie au quotidien Le Monde. En septembre 2013, il devait démissionner, suite à la censure mise en œuvre par sa direction sur le dossier de Notre Dame des Landes. Depuis il se consacre au site Reporterre. Hervé Kempf a publié plusieurs essais sur la crise écologique et la crise sociale, dénonçant le mode de production capitaliste et l’oligarchie. « Fin de l’Occident, naissance du monde » qui sera la trame de la conférence, est un livre pour bien comprendre cette réalité : « les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l’échelle du monde et l’appauvrissement matériel de l’Occident est inéluctable. Pour une issue pacifique et soutenable au chaos organisé qui nous attend dans un avenir relativement proche, « il ne s'agit plus de répartir l'abondance, l'enrichissement sans fin promis par la croissance, mais d'organiser la sobriété »..."

Monsieur Kempf était venu en 2009 à Dijon pour parler de son livre "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme".

dimanche 30 novembre 2014

Le Grand Dijon subventionne le nucléaire

Le conseil du Grand Dijon du 27 novembre a voté une subvention de 5000 euros en faveur du nucléaire.


La proposition soutenue par monsieur Almeida portait plus précisément sur l'aide à l'achat de logiciel informatique pour le master « Procédés, contrôles, matériaux métalliques : industrie du nucléaire », spécialisé dans la formation de cadres techniques du monde nucléaire. Même si cette somme n'est pas énorme, il est incroyable que le Grand Dijon donne cette subvention alors qu'AREVA et EDF font perdre des milliards d'euros aux contribuables avec leurs folies nucléaires, et alors que Dijon se veut exemplaire sur l'environnement. 
Trois élus EELV (Frédéric Faverjon, Stéphanie Modde et Catherine Hervieu), un élu CAP21 (Benoît Bordat) et un élu apparenté PS (Jean-Patrick Masson) ont naturellement voté contre cette subvention, cinq autres élus se sont abstenus, et tous les autres soutiennent donc implicitement le développement du nucléaire !

samedi 29 novembre 2014

Exposition sur la publicité à la mairie de Dijon, les Amis de la Terre Côte-d'Or écrivent à Alain Millot

L'association Les Amis de la terre Côte-d'Or a envoyé une lettre ouverte au maire de Dijon, monsieur Millot, concernant l'exposition sur la révision du règlement local de publicité, pour faire quelques remarques. La lettre:














"Lettre à Monsieur le Maire de Dijon, Monsieur Millot

La ville de Dijon a mis en place du 24 novembre 2014 au 27 février 2015 une exposition concernant la révision du règlement local de publicité. Les Amis de la Terre Côte-d’Or tiennent à faire quelques remarques :

* L’exposition est visible à la mairie de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 du lundi au vendredi. Pour un sujet qui concerne tous les habitants, la plage horaire est extrêmement réduite et ne permet pas à tous de pouvoir venir s’exprimer sur le cahier des remarques. Nous demandons à ce que la population puisse aussi s’exprimer de façon publique (anonymement ou pas) via internet.

* Le premier panneau de l’exposition est de nature à influencer le visiteur. Expliquer dès l’entrée de la salle que les panneaux publicitaires sont nécessaires au développement économique, c’est faire preuve de subjectivité. Sur quelle étude vous appuyez vous pour l’affirmer ? Nous vous faisons remarquer qu’il n’est fait nulle part mention des coûts externes de la publicité (http://www.amisdelaterre.org/lettre-couts-caches-publicite.html). Par exemple, selon vous, quels impacts peuvent avoir les publicités des grandes chaines de restauration rapide (Mc Do, Quick) ? Comptez vous dans votre développement économique le fait de dépenser de l’argent pour inciter les gens à manger correctement ensuite, pour le traitement de l’obésité ? Que pensez vous par exemple du grand écart entre "Dijon, cité de la gastronomie" et la "gastronomie" qui s’affiche dans les rues (visible sur : http://citedelagastro-dijon.com) ? Que pensez vous aussi du grand écart entre les publicités pour les voitures et le sondage proposé par le Grand Dijon pour comprendre ce qui peut freiner les déplacements à pieds et à vélo ? Bref, le problème de fond sur la publicité n’est pas présenté dans l’exposition.

* Concernant l’audit de référencement des panneaux publicitaires, celui ci donne un total de 984 dispositifs recensés pour l’agglomération. Un audit citoyen en cours (http://dijonpub.coagul.org) donne déjà 1281 panneaux (nous estimons le total à plus de 1500). Nous avons remarqué, en outre, l’absence de prise en compte des panneaux sucette et des abribus avec de la publicité, soit 610 panneaux ! Le visiteur n’est donc pas informé de la réalité de la distribution de la publicité. L’audit ment aux dijonnais !

* Globalement les propositions la société Cadre & Cité sur ce qui peut être réalisé peut se résumer à uniformiser les types d’affichages, avec une nette volonté de greenwashing en proposant des systèmes dépensant moins d’énergie. Ces propositions se détournent du problème de fond. De plus, et c’est beaucoup plus grave ici, il n’est nulle part fait mention des possibilités légales pour supprimer ces panneaux. Comme tout le monde le sait maintenant, Grenoble montre ce qu’il est possible de faire ! Et dans cette exposition les dijonnais ne sont pas avertis.

* nous mettons en doute l’indépendance de la société Cadre & Cité pour la réalisation de cet audit. Selon leur site web, les deux principaux responsables sont d’anciens afficheurs. Ils ne peuvent pas être juge et parti. Nous mettons en doute leur impartialité.

Pour toutes ces raisons, nous demandons à ce que le ville de Dijon organise un débat contradictoire sur la publicité dans la rue, et non une simple exposition biaisée et trompeuse. Nous demandons aussi la possibilité de rajouter des informations de fond sur les impacts de la publicité dans la salle d’exposition."

Télécharger les panneaux de l'exposition
Télécharger les fiches de panneaux recensés (fichier de 53 Mo)
Télécharger la synthèse du diagnostic et les premières orientations (fichier de 104 Mo)

lundi 24 novembre 2014

Concernant la publicité, la ville de Dijon va se ridiculiser !

Alors que la presse nationale cite aujourd'hui que la ville de Grenoble va retirer tous ses panneaux publicitaires, ce même jour la ville de Dijon commence à communiquer sur la révision de son règlement local de publicité (RLP).

Une exposition visible à la mairie de Dijon du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30...


Dès l'entrée, la communication est explicite: la ville cherche à tromper les dijonnais en affirmant que le développement économique ne peut pas se passer de la publicité dans les rues. "La publicité et les enseignes participent à ce développement (économique) en favorisant la diffusion d'information sur les activités existantes, leur nature, leur localisation ou les services qui s'y rattachent". Comment peut on penser qu'une publicité pour une banque polluante ou la malbouffe soit signe d'une ville attractive ? Une vision totalement archaïque de la société !












Cette exposition est pleine de confusions et de mensonges. Par exemple le référencement des panneaux publicitaires exclus tous les panneaux de type sucette ainsi que ceux présent sur les abribus ! Scandaleux ! C'est une véritable honte ! Il suffit de jeter un coup d'oeil sur le référencement citoyen pour s'apercevoir de la supercherie. Par exemple les 610 panneaux publicitaires de la société Clear Channel (panneaux sucette et abribus) ont mystérieusement disparus !














La société Cadre & Cité a rédigé le diagnostic de la publicité dans l'agglomération. La synthèse et les premières orientations sont consultables. Et là, on arrive à un niveau de stupidité remarquable.

Le paragraphe 6.2 est éloquent: "Définir les conditions de la réintroduction de la publicité...". C'est à dire mettre de la publicité la où il n'y en a pas. Ca atteint un niveau de débilité incroyable ! Et c'est ainsi pour toutes les pages concernant les préconisations. Affligeant. Soit cette société Cadre & Cité est incompétente, soit elle est le bras armé des publicitaires. 

Pas un mot sur les possibilités réglementaires pour supprimer les panneaux publicitaires, rien ! Et ça se comprend en regardant le CV des deux principales personnes de cette société: des publicitaires ! Il y a long, très long à dire sur la façon dont s'annonce la révision du RLP de Dijon. Et ça s'annonce très mal pour faire de Dijon une référence écologique...

Grenoble a montré la voie. La ville de Dijon suivra t elle ou bien se ridiculisera t elle au nom de pseudo intérêts économiques non démontrés ? A suivre...

dimanche 23 novembre 2014

Vous marchez, vous pédalez : exprimez-vous !

Dans le cadre de l’élaboration d’un nouveau schéma directeur des modes actifs, le Grand Dijon consulte les usagers : questionnaire en ligne (source: EVAD)














Diverses questions sont posées à l'attention des piétons et cyclistes. Quelques minutes pour espérer améliorer les déplacements doux, alors autant participer !

vendredi 21 novembre 2014

"Les écolos défendent votre environnement"

Appel unitaire à rassemblement à Dijon le 22 novembre tou-te-s dans la rue.
Pour que Rémi, Mika et tous les autres tombé-e-s, mutilé-e-s ou emprisonné-e-s ne soient pas oublié-e-s
- Pour l’arrêt des violences policières !
- Pour la fin des grands projets imposés !

Le communiqué des structures appelant à se rassembler:














Plusieurs structures ont envoyé leur propre communiqué, voici celui des Amis de la Terre Côte-d'Or :

Les écolos défendent votre environnement.
Faut-il les discréditer, les réprimer, les tuer ?

Vous voulez :
- des aliments sains
- de l’eau potable sans excès de nitrates.
- une atmosphère avec moins de pollutions.
- des entreprises respectueuses de l’environnement et des travailleurs.
- un aménagement du territoire modéré cessant de détruire les zones humides.
- des espaces verts sans pesticides - des espaces ruraux diversifiés avec de nombreux agriculteurs.
Bref, vous voulez réduire votre empreinte écologique en consommant modérément et en examinant l’origine et la qualité de vos achats, en réduisant et triant vos déchets, en optimisant vos déplacements automobiles, en isolant votre logement, etc.

Finalement vous êtes écologiste dans votre quoditien !

Et si vous vous engagez plus encore :
- Vous vous impliquez dans les enquêtes publiques et faites des propositions.
- Vous demandez à vos élus des projets moins consommateurs d’énergie et d’espaces ruraux.
- Vous cherchez une information indépendante sur les problèmes écologiques et sociaux.
- Vous savez qu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible et vous le dites.
- Vous manifestez en nombre, pacifiquement, pour vous faire entendre des élus et décideurs qui restent accrochés à un modèle périmé de société privilégiant la conduite de grands projets dépensiers et surdimensionnés.
- Vous adhérez à des associations de protection de l’environnement, participez à des études environnementales et proposez des alternatives.
- Vous occupez des milieux naturels destinés à la destruction.

Globalement vous êtes engagé-e et désirez une société respectueuse de son environnement et des hommes.
Dans ce cas vous serez rarement écouté-e. Si vous insistez, vous serez qualifié-e d’extrémiste, ou, si votre interlocuteur emploie de tristes parallèles, de « khmer vert » ou « djihadiste vert » !*
*jusqu’où ira le vocabulaire destiné à vous discréditer ?

Et si vous entrez dans la résistance lorsque s’installe une répression policière ordonnée par les décideurs, vous risquez le pire...














Derrière cette manifestation se dessine la colère de tous ceux qui ouvrent les yeux et qui voient la destruction de leur environnement. Une destruction sur l'autel d'une croissance que des élus aux idées archaïques appellent à soutenir aveuglément. La colère gronde face à ces élus, qu'ils soient élus au niveau national, régional comme local, qui prennent des décisions selon leur propres critères, avec un déni de démocratie (ou une démocratie d'apparence). Que ce soit à Sivens, à Notre Dame des Landes ou à Dijon, les petits et grands projets inutiles se multiplient. Il est plus que temps que ces élus accrochés à leur carrière d'élus et leur salaire d'élus cessent d'envoyer la police pour imposer leurs propres volontés et cessent de détruire l'environnement !

mardi 18 novembre 2014

Un aperçu de la BIO en Côte-d'Or

L'émission écolo Le Pissenlit sur Radio Campus Dijon du 15 novembre 2014 portait sur l'agriculture biologique. Bernard Krempp, président du GAB21 (Groupement d'agriculteurs bio de Côte d'Or) et du SEDARB (Service d'Ecodéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) était l'invité.


Une émission sans langue de bois où il est fait état de l'avantage de la viticulture bio avec la "typicité" du vin, mais aussi des difficultés rencontrées. L'agriculture biologique se fait avec la diversité biologique du milieu. Soutenons la !

mercredi 12 novembre 2014

Pas de vraie politique cyclable sans les usagers !

L'association EVAD relance la collecte d'informations concernant les petits désagréments des cyclistes. Pour cela, il suffit de remplir un petit formulaire.
- Quoi de plus énervant que de se heurter chaque matin en allant à son travail à la même bordure de trottoir trop élevée, que de « poireauter » toujours à ce carrefour à feux qui ne détecte pas l’arrivée des vélos !
- Quoi de plus irritant et insécurisant que d’être obligé de faire chaque jour un détour par une rue fréquentée parce qu’un sens interdit rend impossible le trajet le plus direct !

L'association EVAD explique que les discussions avec la mairie ont repris. A noter que celles-ci avaient été arrêtées par la mairie suite au recours gracieux de l'association. Une démarche initiée par cette association suite à l'absence de concertation de la mairie. Une mairie qui, soit-disant, plaide pour "la démocratie participative"...

Avis aux cyclistes, transmettez à EVAD vos observations.

samedi 8 novembre 2014

Conférence - débat "Non au Grand Marché transatlantique !"

Depuis le 8 juillet 2013, la commission européenne négocie avec les Etats-Unis, dans le plus grand secret, un traité de libre échange sur la base d’un mandat conféré par les 28 chefs d’Etats et le Parlement européen.
Ce projet de Grand Marché, qui vise à éliminer les entraves de toutes natures au commerce et aux investissements, menace les législations protectrices des citoyen-ne-s et de l’environnement.
• Quel est le mandat confié aux négociateurs européens ?
• Si un tel accord est signé, quelles peuvent être les conséquences sur les personnes (santé, alimentation, éducation, protection sociale, culture,...) et sur l’environnement ?
• Comment agir pour empêcher ce projet de voir le jour ?

Conférence-Débat, mardi 18 novembre à 20 h, salle Camillle Claudel (Grésilles – tram station Grésilles). Avec Raoul-Marc JENNAR (Spécialiste des questions européennes et des relations internationales, membre du Conseil Scientifique d’ATTAC, auteur de l’ouvrage «Le grand marché transatlantique, la menace sur les peuples d’Europe »). Cette soirée est organisée par le collectif STOP TAFTA de Côte-d'Or.

vendredi 7 novembre 2014

Le Crédit agricole gagnera t il le prix Pinocchio du développement durable ?

La ville de Dijon possède de nombreuses agences du Crédit agricole. Mais les dijonnais savent-ils qu'en mettant de l'argent dans cette banque ils favorisent la destruction des montagnes des Appalaches ?













Le Crédit Agricole est nominé au prix Pinocchio dans la catégorie "Une pour tous, tout pour moi !".


Le prix Pinocchio est un concours un peu spécial: il désigne chaque année 3 entreprises qui ont un impact extrêmement négatif sur l'environnement.


Dès maintenant, faites votre devoir citoyen: VOTEZ !

Et si le Crédit Agricole gagne, peut être qu'une des agences dijonnaise recevra symboliquement le prix...

mardi 4 novembre 2014

Quels sont les enjeux de Dijon concernant la publicité ?

Le dernier numéro du magazine de l'actualité municipale de Dijon nous informe que "l'amélioration du cadre de vie par la mise en valeur du paysage urbain est une préoccupation majeure de la ville de Dijon. La publicité et les enseignes, de par leur impact visuel, constituent un enjeu important."

"Dans ce cadre, la ville a décidé en juin 2014 de réviser son règlement local de publicité, afin de mettre en cohérence ces dispositifs publicitaires ou d’enseignes avec la politique active et ambitieuse conduite en matière de requalification des espaces publics en lien avec le tramway, en matière de protection du patrimoine urbain et paysager, et en parfaite harmonie avec les enjeux du dossier de classement des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial, qui pointe notamment les entrées de ville en termes de nuisances visuelles.
La ville va, pour cela, s’appuyer sur un diagnostic d’agglomération conduit par le Grand Dijon courant 2013. Le règlement local de publicité, tout en s’inscrivant dans le cadre défini au niveau national, proposera une réglementation adaptée aux enjeux de la ville. La procédure est calquée sur celle du plan local d’urbanisme (PLU) et débutera par la concertation avec les habitants et les associations, puis, une fois le projet arrêté par le conseil municipal, aura lieu l’enquête publique.
Une exposition publique à la mairie, dans la salle des Mariages, jusqu’au début de l’année 2015 – elle sera complétée au fur et à mesure de l’état d’avancement de la réflexion –, présente le diagnostic, les enjeux et les grandes orientations, ainsi que la réglementation sur la publicité et les enseignes. Une annonce dans la presse indiquera la date et les heures d’ouverture de la salle pour la consultation des éléments qui seront mis à la disposition du public."

Un article intéressant car il est indiqué comment la mairie de Dijon va procéder pour revoir son RLP: concertation puis enquête publique, suite à un diagnostic.
Concernant l'enquête publique, tous les écologistes de l'agglomération dijonnaise savent qu'il s'agit là du minimum légal et que peu importe les remarques que feront les dijonnais, la mairie sait très bien ne pas en prendre compte comme elle l'a déjà montré par le passé.
Concernant la concertation, va t il y avoir une évolution depuis 2011 où suite à la plus importante ouverture envers le public un document mentionnait: "concertation ne veut pas dire co-décision" ?

Le plus troublant dans cet article est la phrase: "une réglementation adaptée aux enjeux de la ville". Que cela signifie t il ? Si Dijon se vante tant d'être une ville référence en écologie, alors la réglementation sera calquée sur celle de Quetigny car cette dernière est déjà une référence au niveau national. Pas sur que Dijon se mette à son niveau sinon elle l'aurait clairement affiché dans ce texte !
A suivre...

dimanche 2 novembre 2014

Rassemblement pour exiger la relaxe d'Emmanuel Giboulot

Mercredi 5 novembre, un rassemblement est prévu devant la Cour d'Appel de Dijon (8 rue du Palais) pour exiger la relaxe d'Emmanuel Giboulot.














Le communiqué:
"Emmanuel Giboulot doit être relaxé !
Emmanuel Giboulot a refusé en 2013 de traiter ses vignes avec un insecticide comme le prescrivait l’arrêté préfectoral organisant la lutte contre la flavescence dorée.
Suite à ce refus, il a comparu devant le tribunal de Dijon. Il risquait jusqu’à 30 000€ d’amende et six mois de prison. Le jugement du 7 avril l’a condamné à 1000€ d’amende dont 500 avec sursis, rejoignant ainsi la demande du procureur.
La peine peut sembler légère, mais elle est symbolique. Emmanuel a décidé de faire appel. Il a considéré que son expertise, la connaissance de ses vignes et celle de son environnement qui l’ont amené à conclure à l’absence de la maladie, lui ont imposé de refuser un traitement superflu, et cela sans prendre aucun risque, ni pour ses vignes, ni pour les productions voisines.
Les résultats de la prospection faite en 2013 en Côte d’Or (642 parcelles prélevées, 356 analyses, 3 échantillons positifs) ont montré qu’Emmanuel Giboulot ne s’était pas trompé, et même bien au-delà de sa propriété. En Saône et Loire, il s’est confirmé que la pression de la maladie était, géographiquement, très irrégulière.
Les arrêtés pris en 2014 ont tenu compte de ces informations, de façon modérée certes et parfois difficile à comprendre, mais ils ont quand même permis de baisser d’un tiers environ la consommation d’insecticide par un zonage et par une modulation de l’intensité du traitement sur certaines zones.

Aucun traitement n’est anodin et ne doit être pratiqué s’il est inutile. Si le pyrèthre utilisé ici par les bios se dégrade rapidement et n’est pas toxique pour le consommateur, il peut l’être pour les riverains et pour celui qui l’applique. Il peut exterminer aussi toute la faune annexe provoquant le déséquilibre de la biodiversité, cet équilibre si indispensable en bio et biodynamie, qui doit être préservé aussi, autant que faire se peut, en conventionnel.
La gestion sanitaire d’une maladie uniquement par des traitements chimiques systématiques, n’est non seulement pas en accord avec notre conception du vivant, mais n’est également qu’un palliatif qui ne prend pas le problème à la base et ne peut donc le résoudre Elle est contradictoire avec l’engagement de la France à réduire sa consommation de pesticides de 50% en 2018. De plus en plus de viticulteurs font la démarche de diminuer leur consommation de pesticides, de supprimer l'emploi de produits de synthèses et de passer en bio, pour préserver leur santé et celle de leurs salariés, préserver l'environnement, leur terroir et la pérennité de leur vignoble. Les viticulteurs doivent être entendus et participer à toute décision concernant l’emploi de pesticides sur leurs vignes !
Cette gestion phytosanitaire est en outre une contre publicité pour les viticulteurs bourguignons qui, notamment pour répondre à la demande des clients se sont engagés dans une démarche réglementée et contrôlée lisible par tous.
Tout traitement qui n’est pas nécessaire doit être impérativement évité !
Pour exiger la relaxe d’Emmanuel Rassemblement devant la Cour d’Appel à 14 h.
L’ affaire sera une nouvelle fois examinée par la justice, le 5 novembre devant la Cour d’Appel de Dijon, 8 rue du Palais à DIJON"

vendredi 31 octobre 2014

Manifestation contre la ferme des 1000 vaches

Mardi matin, des membres de la Confédération Paysanne étaient sous les Halles de Dijon pour manifester contre le projet de la ferme des 1000 vaches et soutenir les 9 paysans de la Confédérations poursuivis pour dégradations sur le site de ce projet.



Le procès avait lieu le mardi 28 octobre.

jeudi 30 octobre 2014

"Des idées lumineuses pour faire des économies"

"L’énergie la moins coûteuse, c’est celle qu’on ne dépense pas." Ainsi commence un article paru dans Dijon Mag de ce mois, un article portant sur l'éclairage public.

On y apprend comment la ville agit afin de diminuer la consommation électrique de l'éclairage public tout en gardant le minimum nécessaire. Etonnant le cas de la LINO !
Et l'article de conclure: "Au final, 30 000 euros économisés par an. Et un gain tout à la fois écologique et culturel. Car Dijon, ville où il fait bon vivre, se préoccupe aussi de l’impact de l’éclairage public, dont les effets sur la biodiversité nocturne et la santé humaine sont désormais connus. Préservons cet or noir qu’est la nuit étoilée."

Comme quoi, écologie peut rimer avec économie financière.

mardi 28 octobre 2014

"À Dijon, la gastronomie s’affiche dans les rues…"

L'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or a mis en ligne un blog un peu spécial: citedelagastro-dijon.com. Un blog pour dénoncer le grand écart qu'il peut y avoir entre "Dijon, cité de la gastronomie" et certaines publicités que l'on trouve dans la rue.

Par ce blog, cette association cherche à faire ouvrir les yeux des responsables locaux sur les impacts de la publicité dans les rues.
Chose amusante, tout le monde peut participer en photographiant des panneaux publicitaires portant de la publicité pour de l'alimentation et en envoyant ses photos.

lundi 27 octobre 2014

Que fait le Conseil Général de Côte-d'Or pour l'environnement ?

L'émission Le Pissenlit, sur Radio Dijon Campus, du 18 octobre 2014, portait sur le développement durable du Conseil Général de Côte-d'Or.



L'invité était Mr François-Xavier Dugourd, premier vice-président du Conseil Général de côte-d'Or.

Durant l'émission, il a été question de parc régional, de forêts, de biomasse, de l'agriculture, du bio, de l'eau, de pollution visuelle, ... On apprend que le Conseil Général affichera bientôt le pourcentage d'aliments bio dans les collèges. La suggestion de la mise en place d'indicateurs économiques alternatifs sera-t-elle suivie ?

dimanche 26 octobre 2014

Un audit participatif des panneaux publicitaires est en cours

Les associations COAGUL et les Amis de la Terre Côte-d’Or co-organisent actuellement un audit participatif de la présence publicitaire dans l'agglomération dijonnaise.

La présentation: "La commune de Dijon prévoit de revoir le Règlement Local de Publicité (RLP) ; celui-ci permet de déterminer, dans des zones définies, des règles pour l’implantation de panneaux publicitaires plus restrictives que la réglementation nationale. Le RLP, à l’initiative du maire de la commune, doit être conforme au plan local d’urbanisme (PLU) auquel il est annexé. Après une délibération prescrivant un RLP, une concertation publique a lieu entre les acteurs concernés. Une fois le projet arrêté, une enquête publique doit être menée. Le RLP doit ensuite être approuvé et rendu public (par voie d’affichage, notamment). Dans le cadre de la refonte du RLP, la mairie de Dijon a commandé une étude-diagnostic des panneaux publicitaires implantés à Dijon, ce qui permettra d’obtenir un état des lieux précis de la situation.

En parallèle, notre audit participatif a lieu du 21 octobre au 4 novembre 2014 ; le lancement s’est déroulé le mardi 21 à COAGUL, au tout début de la réunion hebdomadaire de l’association. Durant la première semaine, les participants sont invités à localiser des panneaux publicitaires (en relevant les informations pertinentes comme l’adresse précise, l’opérateur, et si possible en prenant une photographie).

Le samedi 25 octobre a été une journée entièrement dédiée à la saisie des panneaux publicitaires dans une base données OpenStreetMap (OSM). Ce jour-là, pendant que certains participants ont procédé à la saisie des données, des ateliers d’initiation à la saisie ont été organisés ainsi que des balades par deux en voiture, ou mieux à vélo ou encore à pieds, pour cartographier la publicité.

La deuxième semaine de l’audit participatif, les participants pourront saisir eux-mêmes les informations dans la base de données OSM depuis chez eux. À l’issue des 15 jours, le mardi 4 novembre, une soirée de clôture et de restitution de cette action sera proposée, auxquels tous les participants seront conviés. Cet audit participatif remplit deux objectifs : Le premier objectif est de recenser durant 2 semaines les panneaux de publicité de l’agglomération dijonnaise et de les ajouter dans OpenStreetMap. Les données seront chiffrées et mises en valeur sur une carte. Elles pourront ainsi être utilisées pour comparer le résultat, lors de l’enquête publique et/ou de la consultation prévues par la ville de Dijon, avec l’audit de la publicité commandé par celle-ci. Le deuxième objectif est d’initier et de sensibiliser un maximum de personnes à la cartographie libre OpenStreetMap."

Une initiative citoyenne très intéressante. Cet audit donnera t-il le même résultat que l'audit qu'une société privée a réalisé pour le compte du Grand Dijon ?
Il ne faut pas oublier que la publicité dans les rues est source de pollution visuelle et de nombreux maux.

samedi 18 octobre 2014

"Biotifull veillée"

L'AMAP "Les jardins de Lucie" organise une soirée festive le samedi 25 octobre, de 19h à 23h.

Cette soirée qui aura lieu à la MJC des Bourroches (31 Bd Eugène Fyot à Dijon) sera l'occasion, en plus de faire la fête, de rencontrer Lucie Jacob, une maraichère en bio qui livre de nombreux paniers à Dijon et d'en savoir plus sur les AMAP du coin.

vendredi 17 octobre 2014

Non au salon qui tue

Un salon international du nucléaire, c'est de la publicité pour une filière mortifère. C'est pourquoi Les Amis de la Terre Côte-d'Or, avec le soutien de Greenpeace Dijon et du collectif Sortir du nucléaire de Côte-d'Or ont informé les dijonnais samedi dernier.














De nombreux tracts ont été distribué. Celui-ci rappelle ce que l'industrie nucléaire ne sait pas faire:
"- Rafistoler les vieilles centrales
- Stocker en sûreté les déchets - Arrêter les centrales vieillissantes
(avant le prochain accident, après, c'est trop tard)
- Tirer des leçons de Fukushima et Tchernobyl
- Se fnancer sans l'aide des Etats
- ..."
Et finalement ce tract propose une solution, parmi d'autres:
"La bonne solution pour tous les citoyens souhaitant réellement faire évoluer cette situation est de se tourner vers le seul opérateur français fournissant 100 % d'électricité renouvelable : la coopérative ENERCOOP www.enercoop.fr qui alimente déjà près de 20.000 familles !"

L'épée de Damoclès que représente le nucléaire n'est pas une fatalité, libre à chacun de s'informer sur le sujet.