dimanche 28 juin 2020

La Base, l'épicerie bio, locale et zéro déchet au format drive, vient d'ouvrir à Saint Apollinaire

Après un financement participatif qui avait bien fonctionné, La Base, l'épicerie bio, locale et zéro déchet au format drive, vient d'ouvrir ses portes au 30 rue de la Redoute à Saint Apollinaire. Fonctionnant sur le principe d'un "drive" classique (commande par internet, retrait de la marchandise sur place), La Base est pourtant bien plus qu'un "drive" classique.

Ses concepteurs ont à coeur de proposer à la fois (autant que possible), des produits locaux, bio, et proposés sans emballage.


La Base propose ainsi des fruits et légumes, une crèmerie, une épicerie salée et sucrée, du pain, des boissons, des produits pour les bébés, pour la salle de bain et la maison, le tout avec le moins d'impact environnemental possible. Un véritable défi, un défi nécessaire aujourd'hui.

mercredi 24 juin 2020

Deux Faucheurs Volontaires d'OGM convoqués au tribunal de Dijon

Le 15 août 2018, 58 faucheuses et faucheurs volontaires ont neutralisé une parcelle d'essai de tournesol du groupe semencier RAGT (Rouergue, Aveyron, Gévaudan, Tarn). A la suite du fauchage, une cinquantaine de faucheurs ont été auditionnés librement en gendarmerie. Et on reproche à 5 d'entre eux - dont Michel et Laurent, 2 côte-d'oriens - en les convoquant au tribunal, de n'avoir pas voulu donner leur ADN et leurs empreintes anthropométriques.


Ils ont été convoqués au tribunal de Dijon le 24 juin 2020. 

Communiqué des Faucheurs:
" OGM : Plus de 160.000 ha de tournesol et 30.000 ha de colza cultivés en France (rapport de l'ANSES 2017) sont des plantes VrTH (Variétés rendues Tolérantes aux Herbicides) obtenues par mutagenèse. La Cour de Justice de l'Union Européenne a con rmé que ces variétés sont bien des OGM selon la directive européenne 2001-18. Lorsque cette mutagénèse est obtenue "in vitro", les VrTH doivent faire l'objet d'une autorisation et d'un étiquetage OGM, sinon elles sont illégales.
La culture d'OGM pose de graves et nombreux problèmes: dissémination irréversibles aux cultures voisines et aux plantes sauvages, brevetage du vivant, risques pour la santé ... 


La FRANCE doit respecter l'arrêt de la CJUE et appliquer celui du Conseil d’État !
L'arrêt du 25 juillet 2018 de la CJUE est rétroactif et d’application immédiate : ces plantes ne doivent être exemptées des obligations liées aux OGM que si elles ont été obtenues avec des techniques dont la sécurité est avérée depuis longtemps.

Une action citoyenne : fauchage d'une parcelle de tournesol près de Rodez.
Pour mettre le gouvernement devant ses responsabilités, le 15 août 2018, 58 faucheuses et faucheurs volontaires ont neutralisé une parcelle d'essai de tournesol du groupe semencier RAGT (Rouergue, Aveyron, Gévaudan, Tarn).

Le 7 février 2020, le Conseil d’État oblige la France à appliquer l'arrêt CJUE du 25 juillet 2018. TOUS FICHÉS TOUS TRACÉS
Big Brother is watching you
A la suite du fauchage, une cinquantaine de faucheurs ont été auditionnés librement en gendarmerie. Et on reproche à 5 d'entre eux - dont Michel et Laurent, 2 côte-d'oriens - en les convoquant au tribunal, de n'avoir pas voulu donner leur ADN et leurs empreintes anthropométriques. Or, le fauchage a été revendiqué, avec dépôt de la liste et adresse des participants, ce n’est donc pas pour établir leur participation à la destruction du tournesol OGM qu’on veut leur imposer ce prélèvement de leur ADN. Les Faucheurs le refuse systématiquement : sous prétexte de « sécurité », l’État intimide et réprime toute action et expression de militants mais également manifestants, lycéens, gilets jaunes, exilés, in rmières, pompiers, simples citoyens mécontents ou soupçonnés d'avoir commis une infraction, grévistes dont le seul tort est d'être dans la rue.


Alors qu'un nouveau chier – celui de la reconnaissance faciale – se met en place insidieusement et encore une fois sans aucun débat, le FNAEG = Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques continue à être alimenté (déjà plus de 4 millions de personnes) grâce à un harcèlement policier et judiciaire."



Finalement, les deux faucheurs ont été relaxés.

dimanche 21 juin 2020

Elections municipales à Dijon : seule Stéphanie Modde s'engage pour le respect des animaux

Dans le cadre des élections municipales à Dijon, seule la candidate de la liste "Dijon écologique et solidaire" a pris l'engagement "une ville pour les animaux" initié par l'association L214. Visiblement, les animaux ne font pas partie de la priorité des messieurs Bichot (liste Agir pour Dijon) et Rebsamen (liste Dijon C'est Capitale).

Selon L214, le message aux candidats des élections municipales était:
Les mesures proposées par l’engagement « Une ville pour les animaux » sont concrètes, réalisables et pragmatiques, conformes aux compétences d’un·e maire.
L214 vous propose de vous engager sur cette base de mesures, en tant que candidat·e·s à la fonction de maire, afin que les leviers dont disposent les communes contribuent à faire reculer les pires pratiques infligées aux animaux.
En signant « Une ville pour les animaux », vous vous engagez en cas d’élection à avancer concrètement vers une société plus respectueuse des animaux et une alimentation plus végétale.

Succinctement, les mesures de cet engagement sont:
* Élevage & pisciculture (conditions d’élevage et d’abattage)
Les actions à mener
- Intégrer le « bien-être animal » dans les critères d’attribution des marchés publics en matière de cantines scolaires et de restauration collective :
- Exclure de la commande publique l’ensemble des produits issus de l’élevage intensif (viande, œufs, laitages, poissons d’élevage…) ;
- Cesser de s’approvisionner auprès d’abattoirs pratiquant « l’ étourdissement » au CO2 des cochons, la suspension des volailles conscientes ou l’abattage sans « étourdissement ».

* Élevage & pisciculture (végétalisation de l’alimentation)
Les actions à mener
- Augmenter la part de protéines végétales dans les menus de la restauration collective :
- Introduire deux repas végétariens ou végétaliens hebdomadaires
- Instaurer une option quotidienne végétarienne ou végétalienne.
- Mener des actions de sensibilisation auprès des restaurateurs et du grand public pour encourager et accompagner un développement significatif de l’offre végétarienne ou végétalienne.

* Cirques
Les actions à mener
- Prendre toute mesure légale possible contre l’installation de cirques détenant des animaux sauvages.
- Soutenir l’adoption par le conseil municipal d’un vœu demandant une interdiction nationale des cirques détenant des animaux sauvages.

* Animaux de compagnie
Les actions à mener
- Soutenir une politique de stérilisation des chats errants en partenariat avec des associations de protection animale.
- Aménager des aires suffisamment spacieuses de libres ébats pour les chiens (« caniparcs »).
- Garantir la transparence de l’activité des fourrières.

Droit animal
Les actions à mener
- Attribuer une délégation protection animale à un·e membre du conseil municipal, inclure la protection animale dans la politique de la ville et prévoir une ligne budgétaire dédiée.
- Soutenir les actions de sensibilisation à l’éthique animale (communication de la ville, périscolaire, associations, etc.)

* Chasse
Les actions à mener
- Promouvoir la coexistence pacifique avec les animaux sauvages et « liminaires » ainsi que la gestion non létale de leurs populations.
- Prendre toute mesure légale, dont l’interdiction ponctuelle de la pratique de la chasse sur le territoire communal, afin de favoriser les activités de découverte des animaux et de la nature.

* Corrida
Les actions à mener
- Soutenir l’adoption par le conseil municipal d’un vœu demandant une interdiction nationale des corridas et des « écoles » tauromachiques.
- Prendre toute mesure légale possible, le cas échéant, contre l’organisation de corridas sur le territoire communal et réorienter les subventions et moyens municipaux vers des ferias sans corridas. Supprimer toute subvention municipale, le cas échéant, aux « écoles » tauromachiques.

* Expérimentation
Les actions à mener
- Intégrer le « bien-être animal » dans les critères d’attribution des marchés publics en matière de produits d’entretien : tendre vers une commande publique « 100 % produits non testés sur les animaux ».
(tous les détails sur le site politique-animaux.fr)

"On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités". (Gandhi)

samedi 20 juin 2020

Des associations de quartier demandent des engagements aux candidats des élections de Dijon à propos du PLUiHD

10 associations dijonnaises émettent des propositions qui visent à "réduire les îlots de chaleur, à favoriser et développer la biodiversité, à multiplier et généraliser les zones de cheminements doux, à améliorer la qualité de vie et l’offre de services dans les quartiers".
le communiqué:
"Un collectif de 10 associations de quartier de Dijon, s’adresse aux candidats au 2ème tour des élections municipales et leur demande de faire connaître par écrit aux associations et aux Dijonnais les mesures concrètes qu’ils s’engagent à mettre en œuvre lors du mandat qui leur sera confié.

Le nouveau Plan d’Urbanisme de la Métropole dijonnaise (PLUiHD voté en déc. 2019), permet de poursuivre et d’intensifier la construction de logements dont la nécessité n’a pas été justifiée.
Dans l’enquête publique de juin 2019, de nombreux habitants et associations ont exprimé leur désaccord sur ce plan incompatible avec les priorités environnementales, sanitaires et sociales imposées par les effets négatifs du changement climatique. La Métropole est restée sourde à ces demandes, tout comme à celles exprimées dans diverses lettres ouvertes, communiqués de presse et recours gracieux.
Cette nouvelle requête est motivée par le constat indéniable d’urgence écologique, auquel s’ajoute aujourd’hui l’urgence sanitaire. En effet, la crise de la Covid19 a mis en lumière les grandes difficultés de vie induites par « l’habitat dense », notamment pour les personnes les plus fragiles.

Nos propositions visent à réduire les îlots de chaleur, à favoriser et développer la biodiversité, à multiplier et généraliser les zones de cheminements doux, à améliorer la qualité de vie et l’offre de services dans les quartiers.

NOS DEMANDES PRIORITAIRES ET SOLIDAIRES :
- Préserver et amplifier les espaces de nature arborés dans l’ensemble de la ville :
(1) Par l’augmentation et le respect des taux de pleine terre exigés dans les projets immobiliers pour toutes les zones et tous les sites de projet.
(2) Par la préservation et la restauration des espaces naturels ou semi-naturels préexistants.
(3) Par la protection des arbres existants et par des plantations à une échelle et un rythme ambitieux tant dans l’espace privé que public (le PLUiHD n’impose qu’un arbre pour 100m2 de pleine terre, ce qui équivaut pour les quartiers où il n’est exigé que 10 à 20% de pleine terre, à ne planter qu’un ou deux arbres pour 1000m2 de terrain). Le diagnostic initial est pourtant loin d’être satisfaisant. Avec un taux de patrimoine arboré de seulement 18% (source Kermap), Dijon est sous la moyenne nationale, quand ce taux est, par exemple, de 25% à Montpellier ou de 24% à Besançon.

- Imposer un recul plus important des constructions en façade de rue sur l’ensemble de la ville permettant d’anticiper et favoriser :
(1) l’aménagement de la voierie (voies cyclables, voies de bus, cheminements piétons).
(2) la plantation d’arbres en alignement avec tous les bénéfices qu’elle induirait pour les usagers de ces voies et les habitants des immeubles limitrophes.
(3) la restauration, l’élargissement de la Trame verte et bleue, l’élaboration d’un plan structurant, précis des « corridors écologiques » et du « maillage vert » de la ville.
(4) l’installation de plantes grimpantes en pleine terre au pied des murs, préférables aux structures végétales suspendues qui, comme les toitures végétalisées d’immeubles s’avèrent coûteuses et trop sensibles à la sécheresse (cf. programme de recherche Ecoville, coordinateur P. Clergeau 2018).

- Détailler un plan prioritaire de rénovation et d’isolation de l’habitat ancien, plutôt que d’augmenter les constructions nouvelles, faites pour beaucoup d’empilements resserrés de petits logements.

- Renforcer et faciliter les liens inter-quartiers, entre la ville et les villages de la périphérie, ainsi qu’avec les territoires ruraux en améliorant l’offre de transports, en multipliant les parkings relais et en répartissant équitablement les services.

- Fixer les règles d’une consultation citoyenne améliorée, basée sur le dialogue et associer de façon concrète les citoyens aux décisions les impactant et, ce, à l’échelle de la ville et des quartiers.

Signataires :
Fédération Patrimoine et Environnement – Association les Amis des Hauts de Dijon - Association CayenEnvironnement - Association Bien Vivre Dans le quartier Larrey - Association des familles et des amis du quartier Dijon Larrey - Association Les Riverains du Quartier de Larrey - Association Montchapet Habitat Environnement - Association du Faubourg Saint Pierre - Association des Habitants de Mirande/Montmuzard/Université - Association Comité de Quartier de la Montagne Sainte-Anne"

Décidément, le Plan d’Urbanisme de la Métropole dijonnaise fait débat de toute part, puisqu'il est aussi remis en question avenue de Langres et il est carrément cynique à Valmy.

vendredi 19 juin 2020

Ces banques sont complices de crimes au Mozambique

Des milliers de dijonnais mettent leurs économies à la BNP, au Crédit Agricole ou à la Société Générale. Aucune de ces banques ne les a informé que leur argent est en partie utilisé pour créer un chaos social et un crime climatique au Mozambique.


Le nouveau rapport des Amis de la Terre France , "De l'eldorado gazier au chaos", démontre une nouvelle fois que ce que nous faisons localement (comme placer notre argent dans certaines banques) peut avoir un impact à l'autre bout de la terre.


"En 2010 et 2013, d’immenses réserves de gaz ont été découvertes au large du Mozambique : les 9èmes plus grandes réserves gazières du monde. Il est prévu qu’au moins 60 milliards de dollars soient investis ces prochaines années pour exploiter ces réserves, les plus gros investissements jamais réalisés en Afrique subsaharienne. C’est cinquante fois plus que les fonds récoltés par les Nations Unies pour reconstruire le pays après le passage des cyclones Kenneth et Idaï. Les plages de sable fin de la province de Cabo Delgado à l’extrême nord du Mozambique sont devenues l’eldorado des industriels du gaz comme Total et de toutes les entreprises qui gravitent autour de tels méga projets énergétiques. Cet eldorado tourne déjà au cauchemar pour la population mozambicaine et plus particulièrement pour les habitant·es de cette région, en proie à un conflit qui s’embrase. Au service des industriels du gaz et de l’armement, le gouvernement français n’a pas hésité à plonger le pays dans le piège des énergies fossiles, quitte aggraver la crise climatique, se rendre complice de violations des droits humains et de pratiques de corruption."













Une myriade d’entreprises du secteur des hydrocarbures et de tous les secteurs qui gravitent autour (logistique, sécurité privée) sont aujourd’hui impliquées dans les trois projets gaziers en cours de développement au large du Mozambique.


Depuis plusieurs années, tout l’arsenal français de la diplomatie économique a été activé pour défendre leurs intérêts au Mozambique : visites diplomatiques en présence du patronat, financements publics, missions d’affaires, activation des services économiques de l’ambassade… Ces efforts diplomatiques se sont accentués depuis l’arrivée de Total en septembre 2019 comme principal opérateur du méga projet Mozambique LNG, suite au rachat des actifs africains d’Anadarko. Le gouvernement français a même choisi de soutenir financièrement l’un des trois projets gaziers en accordant une garantie à l’exportation de plus d’un demi milliard d’euros pour faciliter sa réalisation. De nouvelles aides financières publiques du même type pourraient être octroyées prochainement. Les quatre grandes banques privées françaises sont également omniprésentes sur ces nouveaux projets climaticides. Crédit Agricole et Société Générale sont des acteurs centraux, jouant un rôle clé de conseillers financiers auprès des opérateurs gaziers.


L’exploitation du gaz au Mozambique est une véritable bombe climatique. Les premiers projets pourraient générer autant de gaz à effet de serre que sept années d’émissions de la France. Exploiter ces réserves est totalement irresponsable, dans un pays déjà fortement vulnérable aux effets du dérèglement climatique. Il n’y a pas plus tard qu’un an, le Mozambique était touché par deux cyclones ravageurs. Les installations offshore auront également un terrible impact sur la remarquable biodiversité locale. Le parc national des Quirimbas reconnu par l’UNESCO, situé à quelques kilomètres des futures installations est en danger."


Les dijonnais et dijonnaises n'ont plus qu'à aller voir leur banquier pour leur demander des comptes sur cette affaire et exiger le retrait de leur banque de ce projet criminel. Sans quoi ils pourront naturellement changer de banque.

jeudi 18 juin 2020

Un nouvel espace de jardins partagés, créé grâce et par des citoyens engagés.

Suite à l'appel du 17 juin pour agir contre la réintoxication du monde, plusieurs centaines de personnes ont décidé de transformer une friche rue de Langres à Dijon pour en faire des jardins partagés, à la place d'immenses immeubles que souhaite construire François Rebsamen.














Le bétonnage de Dijon n'est plus un secret pour personne. Ca construit de partout. Des immeubles, encore des immeubles, toujours des immeubles, et toujours plus haut. Soit-disant "la ville se reconstruit sur elle-même", mais en réalité les bouts de terre disparaissent les uns après les autres sous le bitume.


La crise du coronavirus a mis en évidence notre dépendance alimentaire, et donc l'importance de pouvoir cultiver partout et localement. Des années que les militants écologistes le rappellent, des années que les élus n'entendent rien !













Puisque nos élus locaux persistent à priver les dijonnais de terres à cultiver, des citoyen ont profité de l'appel du 17 juin pour aller semer des graines et autres plants sur un terrain avenue de Langres à Dijon.

Un espace de 3 hectares destiné à la construction de  310 logements. Plus de constructions, toujours plus de constructions, mais c'est aussi moins de zones cultivables alors que la demande est énorme. Mais il est clair que des jardins partagés ne rapportent rien financièrement à la métropole. Le calcul est vite fait...


Tout à chacun est invité à participer à se ré-approprier un peu d'espace pour jardiner et faire pousser des fruits et légumes à proximité de chez soi. En 2016 François Rebsamen avait affirmé : « je prends l’engagement d’assurer, à l’horizon de 10 ans, l’autosuffisance alimentaire du Grand Dijon ». Il reste 6 ans !


Illégale cette action ? Peut être, mais totalement légitime car d'ailleurs soutenue par plus de 1000 scientifiques qui appelaient publiquement en début d'année à la rébellion face à la crise écologique.

mardi 16 juin 2020

Une pétition à signer : "Nous voulons plus de pistes cyclables durables à Dijon"

Après l'interpellation d'EVAD, la communication de la mairie, la bande cyclable éphémère, maintenant une pétition est en cours pour demander plus de pistes cyclables à Dijon.


"Savez-vous que 48 000 personnes meurent chaque année à cause de la pollution de l’air en France ? Pendant le confinement, les taux de CO2 et de dioxyde d'azote ont baissé de près de 30 % en ville. Simplement parce qu'il y avait moins de voitures. En ville, 4 trajets en voiture sur 10 font moins de 3 km et 8 voitures sur 10 ne transportent qu’une seule personne.

Des dizaines de pistes cyclables temporaires, les « coronapistes », sont apparues à Dijon, démontrant notre capacité à modifier rapidement nos modes de mobilité. C’est l'alternative idéale pour éviter la promiscuité des transports en commun et la pollution des voitures.

Mais dans les semaines qui viennent, ces pistes cyclables risquent de disparaître. Nous devons absolument demander aux candidat·es à la mairie de Dijon de les rendre permanentes.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Nous avons une fenêtre de tir. La course pour les élections vient d’être relancée par le gouvernement : le second tour des élections municipales aura lieu le 28 juin prochain. C’est une opportunité unique pour demander des engagements forts auprès des candidat·es aux mairies. Il ne nous reste que quelques semaines pour agir.

Ces élections arrivent au moment même où la population comprend l’enjeu qu’il y a à développer d’autres formes de mobilités. C’est le moment d’apprendre de nos erreurs passées, de changer maintenant de direction, de pousser les candidat·es à pérenniser ces pistes temporaires en pistes durables dans le temps.

En ville, 4 trajets en voiture sur 10 font moins de 3 km et 8 voitures sur 10 ne transportent qu’une seule personne. À Paris seulement, les voitures représentent 94% des accidents graves et 1,3 millions de tonnes de CO2 par an.

Pourtant, 88% des Français veulent interdire de fragiliser l’accès à un air de qualité, selon un sondage ViaVoice pour Libération. Nous sommes nombreuses et nombreux à affirmer haut et fort que le monde d’après, c’est un monde sans voitures. Le vélo est l’alternative idéale pour réduire la pollution des voitures et la promiscuité des transports en commun et la crise sanitaire prouve que nous pouvons développer concrètement les mobilités douces partout en France. Nous devons faire entendre notre voix pour développer de nouvelles pistes cyclables durables à Dijon !"

Un jour il y aura tout plein de pistes cyclables à Dijon, un jour...

samedi 13 juin 2020

Le meurtre de blaireaux va t il aussi avoir lieu en Côte-d'Or ?

Dans un communiqué de presse, la LPO de Côte-d'Or dénonce les meurtres de blaireaux réalisés dans d'atroces souffrances. Des techniques d'assassinat moyenâgeuses et barbares que le préfet de Côte-d'Or pourrait autoriser.


"Alors que les autres pays européens ont évolué sur la question, près de 25 000 blaireaux sont encore tués chaque année en France dans d’atroces conditions.

Le Député Loïc Dombreval et 62 parlementaires français viennent d’appeler enfin à l’abandon des chasses dites « traditionnelles », citant en premier lieu la vénerie souterraine des renards et des blaireaux ainsi que le piégeage des oiseaux, autre monstruosité contre laquelle la LPO se bat sans relâche.

La LPO se réjouit de cette initiative et les en remercie, tout en regrettant leur préconisation d’une fin étalée dans le temps alors qu’il s’agit de se conformer aux législations en vigueur, de mettre fin à des violences envers la faune sauvage et de répondre à l’attente de plus de 85% de leurs concitoyens.
Bien qu’il ne fasse pas officiellement partie des animaux classés nuisibles, ou selon la nouvelle appellation des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD), le blaireau peut faire l’objet de mesures administratives de régulation à l’initiative des préfets et sous l’autorité des lieutenants de louveterie, pour éviter notamment les dommages agricoles. Aucune évaluation n’a toutefois pu démontrer une quelconque utilité dans ce domaine. Appelées « opérations de destruction » il s’agit en fait de chasses, battues générales ou particulières qui font le plus souvent recours au tir de nuit, à la vénerie sous terre et au piégeage.
Dans certains départements, la lutte contre la tuberculose bovine sert également de prétexte alors que l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a clairement réitéré dans un rapport publié en 2019 sa position déjà exprimée en 2011, à savoir que dans les zones indemnes de tuberculose, soit 96% du territoire français, l’élimination préventive des blaireaux (et des autres espèces sauvages) ne peut en aucun cas être justifiée au motif de la lutte contre cette maladie. En Grande Bretagne, où la question de l’élimination du badger est particulièrement sensible, des expérimentations de vaccination contre la tuberculose sont en cours dans le but de faire totalement cesser cette pratique au cours des prochaines années.
Rappelons encore que le blaireau fait partie de la liste des espèces inscrites à la Convention européenne de Berne qui stipule que leur chasse ne peut être autorisée qu’en connaissant les effectifs, or ceux-ci ne sont pas connus en France. Ce mammifère essentiellement forestier a un mode de reproduction qui limite toute pullulation, en raison d’une faible natalité et d’une forte mortalité juvénile.



Déterrages barbares
Une vidéo tournée en caméra cachée par l’ONG One Voice a montré toute l’atrocité du déterrage du blaireau, également soulignée dans une récente chronique de Benoit Forgeard sur Arte et dénoncée depuis longtemps par l’ASPAS. Poursuivis par des chiens introduits dans leur terrier, les blaireaux subissent des heures de terreur extrême tandis que les chasseurs creusent jusqu’à les atteindre avant de les extirper à l’aide d’une pince de métal puis de les achever au fusil ou au couteau.
Cette pratique est autorisée pour les équipages de vénerie sous terre du 15 septembre au 15 janvier. Mais, dans un grand nombre de départements, le préfet accorde une « période complémentaire » en décrétant une ouverture anticipée à partir du 15 mai, sans qu'aucune justification par rapport à d'éventuels dégâts ne soit nécessaire. L’animal est alors en pleine période de reproduction et d’élevage des jeunes. L’article L. 424-10 du Code de l’environnement stipule pourtant qu’« il est interdit de détruire ou d’enlever les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».
Le blaireau étant un animal nocturne, la chasse à l’affût à proximité des terriers à la tombée du jour et jusqu’à une heure après le coucher du soleil se révèle également redoutable. Cette pratique dite du tir de nuit est autorisée de septembre jusqu’en août.
Quant au piégeage, en général réalisé à l’aide d’un collet destiné à étrangler l’animal, il est soumis à autorisation préfectorale spécifique mais possible toute l’année.

La France à la traîne
La LPO s’est appuyée sur son réseau international BirdLife pour comparer le statut du blaireau et sa destruction en Europe et une partie de l’Asie centrale. Le résultat est édifiant. Non seulement la France fait partie des derniers pays européens à persécuter les blaireaux, mais elle est la seule à autoriser leur déterrage, tout comme celui des renards, en pleine période d’élevage des jeunes.
Ainsi la vénerie sous terre pour le blaireau est interdite dans les pays où il fait l’objet d’une protection légale (Belgique, Italie, Portugal, Danemark, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni, Biélorussie, Géorgie, République de Macédoine) et dans ceux où il est uniquement chassable au fusil (Finlande, Slovaquie, Grande Bretagne, Slovénie, Turquie, Ukraine).
D’autres pays (Hongrie, Allemagne, Croatie, République Tchèque, Autriche, un tiers des cantons suisses) l’autorisent encore, mais jamais pendant la période de reproduction !
En raison notamment de la pression des lobbies cynégétiques visant à préserver de soi-disant traditions, la France a donc pris un retard considérable par rapport au reste de l’Europe dans l’éradication des ces modes de chasse cruels.
Pour Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO France : « Une fois de plus, au nom de la tradition, la France pérennise des pratiques moyenâgeuses. Il faudra bien qu’elle s’aligne sur le reste de l’Europe qui a choisi de tourner la page de souffrances inacceptables. Il y a urgence à en délivrer la faune. »

















Que se passe-t-il en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire ?
En Saône-et-Loire, le Préfet a pris un arrêté permettant la destruction des blaireaux, y compris par la méthode de la vénerie sous terre avec une période complémentaire qui s’étale durant l’élevage des jeunes blaireautins. En Côte-d’Or, cette disposition est également envisagée, mais l’arrêté n’a pas encore été pris. Une enquête publique a eu lieu dernièrement sur ce sujet. Vous trouverez en annexe les copies des courriers adressés par la LPO aux Préfets de ces deux départements. "

"On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités". (Gandhi)

vendredi 12 juin 2020

Des élections municipales pour se libérer de la publicité dans les rues

L'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or interpelle les trois candidats à la mairie de Dijon à propos de la publicité dans les rues.

















Madame Modde, Messieurs Bichot et Rebsamen

La pandémie Covid-19 a obligé de très nombreuses personnes à modifier leurs habitudes, à prendre le temps de la réflexion sur leur vie, sur le monde, sur notre interaction avec la terre. Dans les médias il en découle de nombreux articles, réflexions et propositions pour « le monde d’après ». Un monde qui serait enfin beaucoup plus respectueux de l’environnement.
L'occasion pour vous, citoyenne et citoyens engagé.e.s pour nous représenter, de faire évoluer vos idées !

La publicité commerciale est le moteur de nos sociétés de sur-production et de sur-consommation et de ce fait participe pleinement à la crise climatique.

Sans la publicité, les consommateurs retrouvent le sens de l’essentiel, et nos villes retrouvent un aspect propre, sans publicités criardes et mensongères.

De plus, la publicité est:
- Liberticide : privatisation de l’espace public, acceptée et votée par nos élus et donc de notre espace mental.
- Coûteuse : le prix de la publicité est inclus dans le prix de vente des produits. Nous payons et permettons, à notre insu, à cette publicité de vivre et de pousser à consommer toujours plus en créant des besoins superflus, de la surproduction et beaucoup de déchets.
- Inégalitaire : seules les entreprises à gros budgets publicitaires peuvent communiquer massivement (sur des produits souvent mauvais, peu éthiques, importés et climaticides).
- Une pollution visuelle et mentale
- Dogmatique : sexisme, ethnocentrisme, culte de l’apparence, du «tout et tout de suite», compétition, matérialisme, conformisme, violence, maigreur et jeunisme.

Nous rappelons également qu'à Dijon, la publicité dans les rues est contraire à tous les engagements et la communication de la Ville pris depuis trois mandats : - Malbouffe et alcool, y compris devant écoles collèges et lycées / Petits déjeuners pédagogique
- Grosses cylindrées polluantes / Mise en avant des transports en commun, du vélo et de la marche
- Banques climaticides / Plan climat local

A partir de ces constats, et en vue du second tour des élections municipales de Dijon, nous souhaiterions connaître votre position et celle de vos colistiers :

Quel regard avez vous sur la publicité positionnée sur la voie publique et/ou visible de la voie publique ?

Le contrat de mobilier urbain avec la société publicitaire Clear Channel se termine en 2022. De plus en plus de villes ont fait le choix de ne pas renouveler les contrats avec les publicitaires (ex: Grenoble).
Si vous êtes élu.e (et de ce fait très probablement président-e de la métropole), vous engagez vous dès maintenant à ne pas renouveler ce contrat polluant, permettant ainsi la suppression de centaines de panneaux publicitaires ?

Vos réponses, ou absence de réponse, d’ici le 18 juin seront rendues publiques.

Cordialement et citoyennement, Les Amis de la Terre Côte-d'Or

jeudi 11 juin 2020

EELV21 et des écologistes ont créé une bande cyclable pour dénoncer l'inaction de la mairie de Dijon

La scène s'est passée le dimanche 7 juin au matin. Suite au Covid-19, de nombreuses villes ont créé de nouvelles pistes cyclables. Mais pas à Dijon, qui n'a fait que de la communication. Alors, symboliquement, des citoyens ont créé de toute pièce une bande cyclable !


La remarque de la liste Dijon écologique et solidaire:
Circuler en vélo à Dijon en toute sécurité…c’est possible !!!


Pendant la crise de la Covid19, de nombreuses communes (Besançon, Montpellier, Grenoble, Paris, Lille, Nice…) ont saisi l’opportunité pour aménager des pistes cyclables temporaires, à l’instigation du Ministère des Transports, du Club des Villes et Territoires et de la FUB afin de permettre aux habitants de (re)découvrir l’usage du vélo pour se déplacer.
Dijon n’a malheureusement pas saisi cette opportunité de promouvoir le vélo. Pourtant, les pistes cyclables temporaires sont un moyen d’expérimenter leur pertinence, d’accompagner progressivement les habitants à changer leur comportement et de les pérenniser par la suite, ce qu’avaient pourtant proposées les élu.es écologistes. Cette occasion manquée de la Ville et la Métropole illustre l’absence de volonté forte en matière de déplacements doux depuis plusieurs années.
Dijon Ecologique et Solidaire a soutenu une action symbolique organisée par EELV et des écologistes le dimanche 07 juin au niveau du Bureau de La Poste Boulevard Mansart afin de présenter son projet ambitieux pour les mobilités actives, notamment pour le vélo. Il s’agit de mettre en œuvre des solutions concrètes attendues par les habitants et les associations depuis plusieurs années.
Nous le savons, le vélo est une solution pertinente, cohérente et peu coûteuse pour les déplacements de courtes et moyennes distances. Son attrait et son utilité sociale se sont renforcés durant la crise sanitaire car il permet le respect de la distanciation physique. Il contribue aussi à l’amélioration de la qualité de l’air car il n’émet ni particules fines et ni oxydes d’azote délétères pour la santé, ni émissions de CO2 néfaste pour le climat.
Il est donc de la responsabilité des élu.es et futures élu.es d’engager sérieusement la promotion et la facilitation de l’usage du vélo durant le déconfinement et pour l’après pour la qualité de vie de toutes et tous.

samedi 6 juin 2020

Le collectif Sortir du Nucléaire Côte-d'Or s'oppose à la prolongation de la centrale nucléaire du Tricastin


Sa lettre à l'Autorité de Sûreté Nucléaire de Lyon:

Ensemble, citoyens, associations, élus et vous, fonctionnaires, évitons à la France et aux français un confinement nucléaire !













Après le "petit" confinement Covid, qui en e et a envie de connaître un confinement nucléaire, avec portes et fenêtres calfeutrées, eau contaminée à boire, aliments contaminés à manger, air contaminé à respirer, tous déplacements interdits et l'armée dans les rues pour nous maintenir confiné ??
Et dans ce cas dramatique, votre responsabilité de fonctionnaire pourrait être engagée.

A l'occasion des 40 ans de cette centrale, nous vous informons par la présente de notre opposition à la prolongation de la durée de vie de la centrale nucléaire du Tricastin et de toutes les centrales nucléaires de France.

Transition par la sobriété et les renouvelables !
A l’heure où le nucléaire est en déclin au niveau mondial, grâce aux avantages imparables des énergies renouvelables (emplois locaux nombreux et non délocalisables, non nocivité, productions prévisibles et complémentaires, baisse incroyable des prix pour devenir moins chères que nucléaire et fossiles !), la centrale nucléaire du Tricastin est la première du parc nucléaire français à entamer le processus en vue de sa prolongation au-delà de 40 ans.
Or elle a dû faire face à de nombreux problèmes qui remettent en cause sa sûreté et sa sécurité. Pour toutes les raisons évoquées ci-dessous, nous vous demandons, en tant qu'associations représentant des citoyens contribuables, soucieux et très fortement préoccupés de notre avenir et de celui des générations futures, de ne pas autoriser la prolongation du réacteur 1 de la centrale de Tricastin ni aucune autre.

Réacteur vieux et périmé !
Les réacteurs de 900 MW du parc nucléaire français, comme Tricastin 1, ont été conçus pour fonctionner 30 ans, avec une marge de sûreté de 10 ans. Étirer leur durée de vie jusqu'à 50 voire 60 ans reviendrait à rogner sur les marges de sûreté : Malgré les travaux lourds et complexes prévus par EDF, certains équipements cruciaux pour la sûreté de l'installation nucléaire ne sont ni remplaçables, ni réparables.
C'est le cas de la cuve, qui contient les assemblages de combustibles immergés, et de l'enceinte de confinement en béton du bâtiment réacteur. Or la durée de vie d’un réacteur est directement liée à l’état de sa cuve et de son enceinte.
Par ailleurs, de nombreux défauts viennent aggraver les risques liés au vieillissement : pièces affectées par des malfaçons (65 « irrégularités » dénombrées sur le réacteur 1 du Tricastin), non- tenue au séisme de certains équipements...

Cuve fissurée, risque d'accident majeur !
Avec le vieillissement, le risque de rupture brutale de la cuve augmente, obligeant à des précautions supplémentaires. Ceci est d'autant plus préoccupant que la cuve du réacteur n°1 de la centrale nucléaire du Tricastin est criblée d'une vingtaine de fissures, dont la plus longue mesure 11 millimètres. EDF prétend les surveiller, mais refuse pourtant de communiquer les données précises sur leur évolution. Or la présence de ces fissures dans l'acier laisse craindre une fragilisation supplémentaire qui accroîtra encore les risques.

Risques sismiques et d'inondations bien réels
La centrale du Tricastin est implantée dans une zone sismique relativement active. Le 11 novembre 2019, un séisme de magnitude 5,4 a secoué la région. Bien que l'épicentre se soit trouvé à 26 kilomètres de l'installation nucléaire, des secousses ont été enregistrées sous la centrale nucléaire. À cette occasion, des défaillances ont été mises au jour concernant la résistance de certains équipements aux séismes ; les projections des séismes maximaux probables dans cette zone se sont également révélées erronées.
Comme à Fessenheim, la centrale est située 6 mètres en contrebas de la digue du canal de Donzère, qui amène l’eau nécessaire pour son refroidissement, et dont plusieurs portions ne résisteraient pas à un séisme de forte amplitude. EDF a tardé à y entreprendre des travaux, si bien que l'Autorité de sûreté nucléaire a dû mettre le site à l'arrêt pendant trois mois en 2017. En juin 2019, de nouveaux travaux ont été requis - qui ne sont toujours pas réalisés - pour renforcer la digue, mais seraient-ils suffisants ? Et dans quelle mesure la digue n’a-t-elle pas été fragilisée par le dernier séisme ?

Réacteurs inadaptés à la dérive climatique
En n, le réchauffement climatique en cours risque d'accroître la fréquence des risques naturels extrêmes (inondation, sécheresse, incendies ...). Pour pouvoir prolonger la durée de fonctionnement des réacteurs, EDF est censée apporter la démonstration que ceux-ci pourront y faire face. Mais ses calculs sur la capacité des installations à résister à de très fortes chaleurs ne convainquent toujours pas l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN www.irsn.fr/FR/expertise/avis ). Alors que des records de température ont été battus l'été dernier dans le Sud de la France, et cette année dès le mois d'avril, l'optimisme d'EDF pourrait avoir des conséquences graves. En n, la baisse du débit du Rhône et l’élévation de sa température en été pourraient entraîner à terme des conflits d’usage et obliger EDF à arrêter ou réduire la puissance de ses réacteurs de plus en plus fréquemment.

Notre collectif regroupe des citoyens et les associations :
Alliance Ecologiste Indépendante / Amis de la Terre Côte d'Or / ATTAC / Combactive / EELV / Ensemble ! 21 / Greenpeace / MAN / Nature & Progrès Bourgogne / NPA 21

vendredi 5 juin 2020

Publicité mensongère dans les rues de Dijon

Une nouvelle fois les élus de Dijon métropole soutiennent indirectement une société polluante. Cette semaine, la banque Crédit Agricole affirme "agir chaque jour dans votre intérêt et celui de la société" via de la publicité dans les rues. Mais depuis l'accord de Paris sur le climat, cette banque  a financé le secteur des pétrole et gaz de schiste à hauteur de 6 milliards de dollars...


Les banques et investisseurs français s’entêtent à soutenir massivement l’une des industries les plus sévèrement frappées par la crise, et les plus nocives pour les populations, l’environnement et le climat : les pétrole et gaz de schiste nord-américains. Depuis l’adoption de l’Accord de Paris, Société Générale, Crédit Agricole, BNP Paribas et le groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne (BPCE) ont accordé 22 milliards d’euros de financements aux pétrole et gaz de schiste nord-américains.

Juin 2018, tous les élus de Dijon métropole, emmenés par François Rebsamen, ont voté un texte ne permettant pas la suppression des panneaux publicitaires dans les rues, alors qu'ils auraient pu le faire. Par conséquence, ils sont complice des sociétés qui s'expriment, complice des pollutions induites ! Ce n'est pas digne pour des élus qui veulent avoir une ville "référence écologique européenne"...

jeudi 4 juin 2020

La ministre de la déforestation, Elisabeth Borne, est de passage à Dijon

Ce jeudi 4 juin, Elisabeth Borne, "ministre de la transition écologique" est à Dijon "pour revenir sur la place centrale accordée à la transition écologique par le Gouvernement dans le cadre de la reprise économique en cours". Un message qui cache une réalité, celle de favoriser la déforestation.


Balade chez Mulot-Petitjean, "une société ayant réalisé sa conversion écologique, au service de sa performance environnementale et économique", puis au lycée Gustave Eiffel, à la rencontre de stagiaires en formation aux métiers de maintenance des parcs éoliens.

Mais cette ministre cache son jeu. Selon Les Amis de la Terre France: "En contrepartie de 7 milliards d’euros de prêts, le gouvernement demande à Air France de s’engager à utiliser davantage de biocarburants comme l’a annoncé Elisabeth Borne, ce matin, sur Europe 1. Un plan de sauvetage qui pourrait ouvrir les vannes à huile de palme et entraîner une forte déforestation." Selon l'ONG, "le développement des biocarburants dans l’aviation n’est pas une idée nouvelle mais est au cœur de la stratégie des compagnies aériennes pour tenter de verdir les conséquences d’une croissance insoutenable du trafic aérien comme l’explique un article publié aujourd’hui sur le site de Canopée. En 2017, l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale a proposé de fixer des objectifs d’incorporation de biocarburants qui doivent couvrir 50% de la consommation de carburants à l’horizon 2050. L’utilisation croissante de biocarburants à base d’huile de palme et de soja, notamment dans le secteur de l’aviation, conduirait à la destruction de 7 millions d’hectares de forêts tropicales à l’horizon 2030."