jeudi 15 août 2019

Rencontres "à pied, à vélo, bien dans ma ville"

Les 17 et 18 septembre auront lieu des rencontres sur le thème "à pied, à vélo, bien dans ma ville". Deux journées qui permettront de dresser un état des lieux concernant les modes de déplacements et le bien-être en ville, à partir de visites de sites et d'exemples pris dans les métropoles de Dijon, Grenoble et Lille. Objectifs : comprendre les conditions préalables à remplir et les mesures d'accompagnement à mettre en œuvre pour rendre efficace une approche privilégiant les modes actifs ou collectifs.
La priorité donnée à la place de la voiture en milieu urbain a entraîné un appauvrissement de la vie urbaine et de la santé des usagers. On observe, d’une part, la réduction d’un bien commun, l’espace public, d’autre part, des nuisances multiples liées à l’insécurité produite par la vitesse des véhicules, au bruit et aux différentes pollutions, enfin, la généralisation d’un mode de vie qui augmente une sédentarité déjà problématique. Cette absence d’activité physique est particulièrement grave pour les jeunes, en raison de leur dépendance aux écrans et pour les seniors en raison du risque d’isolement.
Les conséquences de cette situation sur la santé des habitants deviennent de mieux en mieux connues et désormais, en réaction, des politiques publiques intégrées « Transports et santé » commencent à être mises en œuvre. Il apparaît cependant nécessaire, aujourd’hui, de considérer que les politiques de mobilité et d’aménagement urbain fondées sur une autre hiérarchie des modes de déplacement peuvent être aussi des leviers essentiels pour favoriser le bien-être en ville.

La rencontre organisée par Ensemble à Vélo dans l’Agglomération Dijonnaise (EVAD), la Maison de Sciences de l’Homme de Dijon (MSH Dijon), l’association Rue de l’Avenir, avec le soutien de Dijon Métropole et du CEREMA, bénéficie de l’expertise de l’Agence Régionale de Santé. Elle a pour objectif de dresser un état des lieux concernant les modes de déplacements et le bien-être en ville, à partir de visites de sites et d’exemples pris dans les métropoles de Dijon, Grenoble et Lille. Il s’agit de comprendre les conditions préalables à remplir et les mesures d’accompagnement à prendre pour rendre efficace une approche privilégiant les modes actifs ou collectifs.
Afin de compléter la démarche une séquence avec différents ateliers permettra d’identifier des sujets d’études et de recherches concernant les liens entre modes actifs et santé publique.

Ces deux jours seront-ils nécessaires pour ouvrir les yeux de certains élus à la nécessité de passer à une ville à 30 ? Bègles l'a fait, pourquoi pas Dijon ?

samedi 10 août 2019

Dijon : Premier portrait du président Macron décroché pour obtenir le désarmement nucléaire

Le mercredi 7 août 2019, des participants du jeûne-action international pour l’abolition des armes nucléaires sont allés décrocher le portrait du président de la République Macron dans la salle des mariages de l’Hôtel de ville de Dijon.

Ils ont pu se prendre en photo avec le portrait et la banderole « La France doit signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires ». Cette action symbolique et non-violente fait écho à la campagne nationale de décrochage de 125 portraits d’Emmanuel Macron menée par ANV COP21, pour dénoncer l’inaction du Président face au réchauffement climatique.
Les participants à cette action considèrent en effet que l’inaction du président Macron en matière de désarmement nucléaire et son refus de signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) font peser sur le monde et en particulier sur les Français un risque majeur qui s’ajoute à celui du réchauffement climatique.
Le TIAN a été adopté le 7 juillet 2017 par 122 pays dans le cadre de l’ONU et représente l’espoir le plus sérieux de sortir du péril des armes nucléaires.
À l’heure où les tensions autour du pétrole au Moyen-Orient (États-Unis-Iran) augmentent considérablement la possibilité d’une guerre, il est plus que jamais urgent d’éliminer le danger des armes nucléaires.
(Communiqué des participants au jeune-action du 6 au 9 août pour l’abolition des armes nucléaires)



La campagne:
Depuis le 21 février 2018, des portraits d’Emmanuel Macron sont décrochés des mairies. Lancée par Action Non-Violente COP21, groupe affilié aux Amis de la Terre, cette opération de décrochage de portraits vise à dénoncer le décrochage par Emmanuel Macron des objectifs climatiques. Elle permet d’exposer au grand jour le double discours de celui qui se prétend champion de la Terre mais est très loin de prendre les mesures à la hauteur de l’enjeu climatique et social. Visiblement, le sujet est sensible : dès les premiers décrochages, gardes à vue, perquisitions et procès se sont multipliés. La cellule anti-terroriste (BLAT) a même été mobilisée pour poursuivre ces dangereux activistes climat non-violents. Une répression bien disproportionnée qui en dit long sur l’intérêt porté par ce gouvernement à son image, alors qu’il lui faudrait bien plus se soucier de la mise en cohérence de ses actes. (source: Les Amis de la Terre)

vendredi 9 août 2019

Le vote des députés de Côte-d'Or sur le CETA

Par 266 voix pour et 213 contre, les députés ont approuvé, le mardi 23 juillet, la ratification du traité de libre-échange entre l’UE et le Canada (CETA). La députée Fadila Khattabi et le député Didier Paris ont voté pour ce traité criminel permettant notamment aux entreprises de faire des profits au dépend des citoyens et de l'environnement via des tribunaux privés.


Les Amis de la Terre ont publié un rapport révélant les conséquences dévastatrices du système controversé des tribunaux d’arbitrage privés. Composante commune aux accords internationaux sur le commerce et l’investissement, le système de règlement des différents investisseurs Etats (ISDS pour son sigle anglais) crée un système de justice parallèle qui déroule le tapis rouge aux multinationales, et leur permet de poursuivre les États lorsqu’elles se sentent menacées par des mesures d’intérêt public. (télécharger le rapport)













Acculés par les analyses et arguments des opposants, l’exécutif et la majorité n’ont cessé d’énoncer des contre-vérités pour tenter de garder leur cap, celui qui consiste à approfondir la mondialisation économique et financière et le commerce transatlantique, quel qu’en soit le prix, alors qu’il faudrait tout au contraire de toute urgence les réguler au nom du climat, de la santé, de l’emploi, d’une agriculture de qualité, et plus généralement au nom de l’intérêt général. Le CETA est aussi une menace pour l'agriculture française !
Ce traité de libre-échange CETA passera devant les sénateurs au mois de septembre. Que voteront nos 3 sénateurs de Côte-d'Or ? Seront-ils aussi mauvais que Fadila Khattabi et Didier Paris ou exemplaire comme monsieur Rémi Delatte ?

jeudi 1 août 2019

6 au 9 août 2019 à Dijon: 4 jours pour l’abolition des armes nucléaires et la reconversion du site de Valduc

72 ans après Hiroshima et Nagasaki, un collectif d'associations, dont iCAN le prix nobel de la paix 2017, souhaite sensibiliser l'opinion publique sur la nécessité du désarmement nucléaire. Pour ce faire ce collectif organise 4 journées d'actions et de jeûne. Cette année, Dijon sera le point central en France de cette mobilisation nationale et internationale.

"Notre collectif d’associations souhaite sensibiliser l’opinion publique à la nécessité de désarmement nucléaire.
Pour ce faire nous organisons 4 journées d’actions et de jeûne dans le cadre de la campagne ICAN, Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, qui a reçu le Prix Nobel de la paix en 2017 pour avoir réussi à faire voter par 122 pays à l’ONU le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Ce traité prévoit l’interdiction d’employer, de fabriquer, de stocker et de menacer d’utiliser des armes nucléaires.
De nos jours, à aucun moment, dans aucun conflit, non seulement l’emploi, mais la menace même de l’emploi de l’arme nucléaire ne sauraient être envisagés. L’ampleur de la catastrophe humanitaire provoquée par tout usage de l’arme nucléaire constitue une menace qui pèse sur nos propres décideurs.
L’analyse de la situation internationale fait apparaître que l’arme nucléaire n’est pas une sécurité mais une menace pour la paix en France et dans le monde.
L’objectif de cette campagne est que la France signe le Traité.
Il est de notre devoir de citoyen d’anticiper sur les conséquences de l’abandon par la France de ses armes de destruction massive et de nous préoccuper de la reconversion du personnel et des bâtiments des sites nucléaires militaires.
Il en va ainsi du site de Valduc, à 50 km de Dijon, où le CEA ( Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) assure l’entretien et la modernisation des têtes nucléaires françaises. Il stocke et manipule des produits radioactifs, et relargue dans l’environnement d’importants rejets radioactifs ou chimiques, dont le tritium. Quel avenir pour ce site, ses infrastructures et son personnel ?"













Le programme:
LUNDI 5 AOÛT :
20 h 30 : Concert lyrique de Laurence Esquieu, Claire Spagnol et Fanny Cousseau, église Saint-Joseph, 1 rue du Havre à Dijon
MARDI 6 AOÛT :
11 h : Place de la Libération, devant la Mairie, commémoration du bombardement de Hiroshima
12 h-18 h : Stands place François Rude — stage théâtre invisible — déambulation avec dirigeable — spectacle et concert
20 h : Film La bombe et nous de Xavier-Marie Bonnot suivi d’un débat – cinéma Eldorado
MERCREDI 7 AOÛT :
10 h-18 h : Stands place François Rude — déambulation avec dirigeable — Die In — animation théâtre invisible — spectacle et concert
JEUDI 8 AOÛT :
10 h-18 h : Stands place François Rude — déambulation avec dirigeable — Die In — animation théâtre invisible — spectacle et concert
10 h –13 h : Manifestation non-violente à Valduc devant le CEA (D101K, 21580 Salives).
Covoiturage depuis Dijon : départ à 9 h, rendez-vous devant le fleuriste qui fait l’angle 55 cours Fleury.
VENDREDI 9 AOÛT :
10 h-10 h50 : Déambulation dans le centre-ville, avec le dirigeable
11 h : Commémoration du bombardement de Nagasaki, place de la Libération, en présence d’un représentant du Maire
13 h 30 : Rupture du jeûne en Mairie de Dijon