Les 17 et 18 septembre auront lieu des rencontres sur le thème "à pied, à vélo, bien dans ma ville". Deux journées qui permettront de dresser un état des lieux concernant les modes de déplacements et le bien-être en ville, à partir de visites de sites et d'exemples pris dans les métropoles de Dijon, Grenoble et Lille. Objectifs : comprendre les conditions préalables à remplir et les mesures d'accompagnement à mettre en œuvre pour rendre efficace une approche privilégiant les modes actifs ou collectifs.
La priorité donnée à la place de la voiture en milieu urbain a entraîné un appauvrissement de la vie urbaine et de la santé des usagers. On observe, d’une part, la réduction d’un bien commun, l’espace public, d’autre part, des nuisances multiples liées à l’insécurité produite par la vitesse des véhicules, au bruit et aux différentes pollutions, enfin, la généralisation d’un mode de vie qui augmente une sédentarité déjà problématique. Cette absence d’activité physique est particulièrement grave pour les jeunes, en raison de leur dépendance aux écrans et pour les seniors en raison du risque d’isolement.
Les conséquences de cette situation sur la santé des habitants deviennent de mieux en mieux connues et désormais, en réaction, des politiques publiques intégrées « Transports et santé » commencent à être mises en œuvre. Il apparaît cependant nécessaire, aujourd’hui, de considérer que les politiques de mobilité et d’aménagement urbain fondées sur une autre hiérarchie des modes de déplacement peuvent être aussi des leviers essentiels pour favoriser le bien-être en ville.
La rencontre organisée par Ensemble à Vélo dans l’Agglomération Dijonnaise (EVAD), la Maison de Sciences de l’Homme de Dijon (MSH Dijon), l’association Rue de l’Avenir, avec le soutien de Dijon Métropole et du CEREMA, bénéficie de l’expertise de l’Agence Régionale de Santé. Elle a pour objectif de dresser un état des lieux concernant les modes de déplacements et le bien-être en ville, à partir de visites de sites et d’exemples pris dans les métropoles de Dijon, Grenoble et Lille. Il s’agit de comprendre les conditions préalables à remplir et les mesures d’accompagnement à prendre pour rendre efficace une approche privilégiant les modes actifs ou collectifs.
Afin de compléter la démarche une séquence avec différents ateliers permettra d’identifier des sujets d’études et de recherches concernant les liens entre modes actifs et santé publique.
Ces deux jours seront-ils nécessaires pour ouvrir les yeux de certains élus à la nécessité de passer à une ville à 30 ? Bègles l'a fait, pourquoi pas Dijon ?