lundi 30 novembre 2020

Quetigny se déclare en état d'urgence climatique et social

"Face à la menace qui pèse sur son territoire, sur l’humanité et le monde naturel, la Ville de Quetigny s’est déclarée en état d’urgence climatique et social lors du Conseil municipal du 24 novembre 2020. Un prélude à la mise en œuvre d’un Agenda2030 qui poursuivra les engagements de la Ville et de ses partenaires en termes d’actions de développement soutenable sur son territoire.

Une alerte destinée à faire prendre conscience de l’ampleur de la crise et de l’urgence de la situation pour créer les conditions d’un monde viable pour nous-mêmes et les générations futures. Il s’agit aussi d’un appel à un effort de mobilisation sans précédent avec la participation de citoyens pour développer des actions visant à réduire les émissions de carbone le plus rapidement possible.
Premier échelon de l’action publique au plus près des habitants, la Ville est déterminée, dans le cadre de ses compétences, à accélérer sa stratégie d’adaptation et de résilience face aux intensifications des dérèglements et impacts climatiques.

Elle s’engage à :
* Intégrer l’urgence climatique et sociale dans ses politiques publiques
* Intégrer directement les citoyen.ne.s dans ces décisions
* Demander au Gouvernement sa totale mobilisation
dans les mises en place d’un état d’urgence et climatique et d’une refonte des dispositifs de soutien financier en faveur de la transition écologique et de la capacité d’action des collectivités territoriales
dans les prises en compte immédiate des 18 recommandations du rapport sénatorial Dantec et Roux en faveur d’une véritable adaptation de notre pays au changement climatique et des propositions issues de la convention citoyenne pour le climat.


Cette déclaration lue par le benjamin de l’assemblée Joseph Thomas a été votée à l’unanimité par le Conseil municipal le 24 novembre 2020. 

Notez-le ! Depuis 2013, la Ville de Quetigny s’était engagée dans un Agenda21 Local France produisant une centaine d’actions pour préserver la biodiversité, les ressources naturelles, sensibiliser les habitants. Aujourd’hui, elle franchit un cap supplémentaire en engageant une démarche Agenda2030 participative et citoyenne."

Cette résolution du conseil municipal de Quétigny est extrêmement forte, comme l'explique un article de Bastamag. Ainsi, « à partir de maintenant, sur chaque proposition qui arrive au conseil municipal, il doit y avoir une case "Est-ce que cette mesure aura un effet positif ou négatif sur le climat ?". Jusque-là, existaient simplement les cases "Cette mesure est-elle prévue dans le budget en cours ?" et "Nécessite-t-elle une procédure de participation publique ? ».
En espérant que d'autres villes de l'agglomération prennent exemple, notamment sur l'écoute des citoyens, ce qui n'est par exemple absolument pas le cas actuellement à Dijon sur les grand projets.

samedi 28 novembre 2020

Une application pour mettre ses déchets dans la bonne poubelle

À l'occasion de la semaine européenne de la réduction des déchets, du 21 au 29 novembre 2020, Dijon métropole et DIEZE lancent monservicedéchets. Téléchargeable gratuitement sur smartphones ou sur tablettes Android et Apple, ce nouveau service a pour objectif d’aider et d’accompagner au quotidien les Dijonnais dans leurs gestes de tri. 

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.suez.msd

https://apps.apple.com/fr/app/mon-service-d%C3%A9chets/id1535436270

monservicedéchets, une application très simple à utiliser pour tout savoir sur le tri des déchets .
monservicedéchets offre la possibilité de répondre à toute heure aux questions que peuvent se poser les usagers sur le tri de leurs déchets. Grâce à l’appareil photo du smartphone ou de la tablette, monservicedéchets reconnait le code barre de l’emballage et indique instantanément les consignes en vigueur sur la métropole pour un produit acheté dans le commerce. Une carte interactive présente les différents points de collecte de la métropole : bornes d’apport volontaire, déchèteries, ou encore composteurs partagés,... Les usagers ont aussi la possibilité de demander une collecte d’encombrants à domicile, renseigner une adresse pour connaitre le calendrier personnalisé des tournées de ramassage du quartier. Enfin, s’ils le souhaitent, les utilisateurs de l’appli peuvent recevoir en temps réel des notifications les alertant sur l’organisation d’événements en lien avec la gestion des déchets et l’environnement dans la métropole de Dijon : ateliers, changement de date de passage de la collecte.
Si 90% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté pensent qu’il est facile de trier, les erreurs de tri sont encore nombreuses avec près d’un déchet sur cinq reçus au centre de tri de Dijon métropole qui n’aurait pas dû être jeté dans le bac jaune. Grâce à l’application Monservicedéchets, impossible dorénavant de se tromper ! 

 

Une première en France Dijon métropole, en partenariat avec DIEZE, devient la première collectivité de France à lancer monservicedéchets, l’application mobile innovante développée par SUEZ.

Dès début 2021, une nouvelle fonctionnalité sera lancée : la « donnerie en ligne » pour inciter les Dijonnais à donner, plutôt que de jeter et à réutiliser, plutôt que d’acheter.
(source: Dijon métropole)

Le mieux étant de télécharger une des applications permettant de localiser les magasins de vente en  vrac (comme consovrac), et donc sans emballage.

vendredi 27 novembre 2020

Dijon, une commune à croquer

"Pour la biodiversité et les paysages, maires de France, plantez des arbres fruitiers", tel était le message du navigateur Bernard Moitessier il y a 40 ans; message qui vient d'être relancé. Dijon fait partie des communes à avoir signer l'appel.

"En 1980, Bernard Moitessier, grand navigateur et écrivain, proposait à tous les maires de France de planter des arbres fruitiers dans leurs communes. « Ces arbres fruitiers qui appartiendraient à nous tous (y compris aux oiseaux et aux abeilles) pourraient devenir, en grandissant, une œuvre généreuse et simple, qui aiderait à unir les hommes » écrivait-il dans la lettre qu’il leur adressait.

40 ans plus tard, il était temps que cette belle idée retrouve une seconde jeunesse. le 25 novembre 2020, comme en 1980, une lettre a été adressée à tous les maires de France pour leur proposer de planter des arbres fruitiers dans nos espaces publics, pour que l’arbre nourricier, qui appartient à tous et dont tous nous sommes responsables, regagne nos centres-bourgs et nos centres-villes, et peu à peu notre imaginaire collectif." Marien Lovichi, adjoint Parcs, Combes et Jardins à la mairie de Dijon est co-signataire de cette lettre.

 
La lettre (partie):
"En l’espace de quarante ans, le dérèglement climatique, la perte faramineuse de biodiversité mais aussi d’esthétique, nous ont amenés à questionner notre rapport au monde, aux notions de subsistance et de communs. Les canicules répétées nous rappellent que l’ombre peut devenir vitale, et les derniers rapports alarmants sur la biodiversité nous intiment de nous replacer au sein du même écosystème et de laisser de la place au vivant. La crise du Covid-19, et l’isolement qu’elle a provoqué, nous ont fait profondément ressentir le besoin de lien aux autres et à la nature, tout comme le besoin de beau, de fleurs qui s’épanouissent et d’oiseaux qui pépient. Elle a aussi renforcé notre souci social devant les risques accrus qu’elle a fait peser sur les plus vulnérables, et notre conscience de l’importance d’une certaine autonomie alimentaire.

L’arbre nourricier contribue à tout cela à la fois, sans coûts astronomiques ni acrobaties technologiques : refuge de biodiversité, beauté des paysages, fruits et fourrage, ombre, atténuation des températures, stockage de carbone, captation des eaux de pluie et stabilisation des sols, amélioration de la qualité de l’air, hausse des rendements en agroforesterie, et même baisse de la tension artérielle et du stress. Planté dans les espaces publics, l’arbre fruitier leur redonne tout leur rôle : celui de lieux de sociabilité, de terres d’hospitalité, d’accueil et de partage. Qui mieux que lui, ses branches grandes ouvertes, ses fruits tendus, pour revaloriser ces espaces communs ?

En regagnant le cœur de nos bourgs et de nos villes, ou en haies dans nos bocages, l’arbre reprend sa place centrale dans les imaginaires et nous redonne envie de le protéger. Il retisse la toile du vivant, trop longtemps séparée entre la nature, d’une part, et l’être humain, de l’autre. Et si c’était sous un arbre, sous son feuillage, à contempler oiseaux et insectes, le nez dans ses fleurs, ses fruits en bouche, que commençait une humanité réconciliée ? Réenchanter la ville, arborer la campagne, créer des archipels de vie… Aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin d’utopies et d’imaginaire, de pas de côté et de bouffées d’air, de renforts, de victoires, de bon sens et de simplicité.

Dans le sillage de Bernard Moitessier, partout en France, depuis quarante ans, des maires, des associations, des citoyen-nes conscients des défis écologiques, esthètes ou simples gourmands, plantent des arbres fruitiers. La suite ne peut s’écrire que collectivement et nous invitons chacun, et particulièrement les équipes municipales tout juste élues, à faire s’épanouir ces fruits de la convivialité et à partager leurs expériences afin de multiplier les « communes à croquer ».

Une carte recense les "arbres à croquer". Tout le monde peut participer pour l'enrichir. Mais surtout, vu que Dijon est une "ville à croquer", tout le monde peut agir pour planter des arbres fruitiers dans les espaces publics ! Le site communes à croquer donne de nombreuses informations pour agir.

mardi 24 novembre 2020

Questionnaire: "Qualité de l'air et îlots de chaleur urbains à Dijon"

Dans le cadre du programme de recherche POPSU, des étudiants en géographie et aménagement à l'université de Bourgogne lancent un questionnaire sur la qualité de l'air et les îlots de chaleur urbains à Dijon. (fin du questionnaire: jeudi 26 novembre minuit)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les questions portent sur la qualité de l'air, sur les moyens de locomotion.




 

 

 

 

 

 

Mais aussi sur les îlots de chaleur et nos habitudes. Plus étonnant cette question sur la smartcity.

"PURE (Plateforme URbaine d’Expérimentation de Dijon) est la plateforme locale du programme POPSU Dijon.
L’objectif de ce site internet est de créer un lien entre les chercheurs et les citoyens, ainsi que recueillir les idées citoyennes. Le site est coordonné et modéré par Anne Jégou, maîtresse de conférences en Géographie (Université de Bourgogne, laboratoire ThéMA). Vous y trouverez l’actualité de la recherche, alimentée directement par les chercheurs, ainsi que les évènements liés au programme. Nous avons aussi voulu ouvrir le site à vos contributions en tant que citoyens sur le programme et les thèmes qu’il aborde : ville intelligente et données numériques, urbanisme durable, identité métropolitaine, changement climatique et îlot de chaleur urbain, qualité de l’air, mobilité urbaine ainsi que leurs impacts sociaux et urbains. Le site permettra de réunir vos idées et de les mettre en valeur.
Ce site Internet est donc un espace d’expression pour vous en tant que citoyens. Vous pouvez vous adresser directement aux chercheurs via le site, en leur soumettant des propositions, des remarques, des avis, des questions, via le formulaire de soumission des propositions. Ces contributions seront toutes lues et étudiées. La rubrique Foire aux Questions (FAQ) permettra aux chercheurs d’apporter des réponses à vos questions. Les propositions et avis pourront également être publiés dans l’espace dédié, afin d’être mises en valeur. Le site offre aussi un espace de discussion entre citoyens : c’est le forum."

samedi 21 novembre 2020

6 Faucheurs Volontaires d'OGM de Côte d'Or devant le juge d'instruction

Communiqué : "Le 15 Avril 2017, une centaine de Faucheuses et Faucheurs Volontaires d'OGM ont neutralisé et revendiqué le fauchage d'une plate-forme d'essais de variétés de colza mis en place par la firme semencière KWS à Villy-le-Moutier, près de Beaune.

Suite à la plainte de la firme, l'affaire est portée devant une juge d'instruction au Tribunal de Dijon, et 6 Faucheurs de Côte d'Or sont convoqués pour un interrogatoire en 1ère comparution : 3 ce 24 novembre à 9h30, et 3 autres le 30 décembre. Ils entendent confirmer leur participation, mais faire valoir leur droit au silence dans l'attente de la reconnaissance de la nature collective de cette action. En effet, il est anormal que ces 6 Faucheurs soient rendus seuls responsables, alors qu'une centaine a revendiqué officiellement cette action sur une liste remise sur place aux autorités le jour de l'action.


Les Faucheuses et Faucheurs Volontaires rappellent que la France est toujours dans l'illégalité pour non-respect des obligations que lui impose le Conseil d'État suite à l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne. Ces décisions confirmaient que les variétés issues de mutagénèse appliquée sur des cultures in vitro de cellules végétales produisent bien des OGM qui doivent être évalués, tracés et étiquetés. Le gouvernement français disposait de délais de 6 mois et de 9 mois pour appliquer ces mesures, mais il n'a toujours pas obtempéré.

Les Faucheuses et Faucheurs Volontaires dénoncent cette inaction des pouvoirs publics. Ils et elles restent déterminé.e.s à poursuivre leurs actions afin de contraindre le gouvernement à remplir ses obligations et sa mission de protection de la population et de l'environnement.

Les Faucheuses et Faucheurs Volontaires continueront d'informer les citoyen.ne.s et soutiendront toute action visant à interdire la dissémination des OGM dans les champs et dans les assiettes.

Rassemblement devant le Tribunal (13 Bd Clemenceau à Dijon)
le Mardi 24 novembre
A partir de 9H15

Pour vous rendre à ce rassemblement, veuillez vous munir de l'attestation ci-dessus ainsi que le petit texte ci-dessous pour certifier qu'une demande a été déposée à la Préfecture.
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Objet de la demande: Demande d'autorisation ou déclaration de manifestation sur la voie publique
Numéro d'accusé d'enregistrement: 15266
Par l'intermédiaire du Site Internet de saisine par voie électronique de l'administration https://contacts-demarches.interieur.gouv.fr, vous avez transmis une demande à la DDI de la Cote-dor.
Cet accusé d'enregistrement atteste de la bonne réception de votre demande par notre système. Il ne préjuge pas de la conformité de son contenu qui dépend entre autres de l'étude des pièces fournies ou qui vous seront éventuellement demandées".

dimanche 15 novembre 2020

Toutenvélo roule à Dijon

"Transporteurs spécialisés dans la logistique urbaine, Toutenvélo est un réseau de sociétés coopératives indépendantes. Nous intervenons sur la livraison du dernier km, les courses rapides ainsi que les déménagements à vélo." Toutenvélo roule à Dijon depuis quelques semaines.

Né à Rennes il y a une dizaine d'année, cette SCOP diffuse son savoir faire dans toute la France. A Dijon, Annabelle et Jean-Christophe vous accueillent à Dijon pour vos colis, courses, déménagements ou pour essayer une remorque.

Des transports de colis à vélo, c'est presque classique même si ça reste encore trop rare, mais Toutenvélo propose aussi de réaliser des déménagements ! Il faut dire qu'ils sont équipés de plateaux de remorques pouvant porter de 150 à 300 kg de charges utiles !

vendredi 13 novembre 2020

La ville de Dijon décroche un 3ème Label API Cité

Communiqué : "Pour la 3ème fois, Dijon décroche le prestigieux label APIcité® - « 3 abeilles = démarche exemplaire» pour son engagement en matière de protection des pollinisateurs et de l’environnement. C’est la plus haute distinction décernée par l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF).

Ce label national a pour objectif de valoriser les politiques locales en faveur de la sauvegarde des pollinisateurs et de la protection de l’environnement en zones urbaines et rurales. Il récompense les communes qui aiment, protègent et s’engagent pour les abeilles domestiques et autres pollinisateurs sauvages. Il est la garantie d’un projet cohérent pour la défense de ces insectes ainsi que d’une bonne qualité de vie environnementale pour les habitants.
Appuyée par le Jardin des sciences & biodiversité, la ville mène une démarche exemplaire en la matière. En effet, depuis 2013, elle s’est engagée avec l’UNAF en signant la charte « Abeille, sentinelle de l’environnement ». C’est également à cette date qu’ont été implantées les premières ruches. À ce jour, près d’une centaine sont installées dans les parcs et jardins de la ville où est produit le miel de Dijon métropole, récompensé pour sa qualité. 181 espèces solitaires ont aussi été identifiées sur le territoire.

Dijon, finaliste du concours de « Capitale verte européenne 2022 », s’investit dans la gestion écologique de son territoire. Outre ses engagements dans les domaines des mobilités douces, de la croissance verte et de l’éco-innovation, de l’amélioration de l’habitat et de la performance énergétique, la ville mène une politique volontariste en matière de biodiversité urbaine. Le label APIcité® contribue à renforcer le travail de la collectivité portant sur un retour de la nature en ville et à valoriser et conforter toutes ses actions novatrices (conseils d’aménagements urbains pour développer des zones de végétalisation favorables aux pollinisateurs...) permettant ainsi de prendre en compte et de favoriser le développement des abeilles et autres pollinisateurs. La préservation de ces insectes passe également par l’information et l’accompagnement des citoyens : en plaçant les ruches dans la cité, la ville de Dijon sensibilise le public à la sauvegarde des abeilles.

Le label APIcité® est une récompense pour tous les citoyens mobilisés qui agissent au quotidien pour une meilleure qualité de vie. Dans ce cadre, de nombreuses opérations sont proposées et encadrées toute l’année, notamment par et au Jardin des sciences & biodiversité : adopter un pied d’arbre ou de mur, végétaliser sa rue, cultiver au sein d’un jardin partagé, photographier la faune et la flore près de chez soi pour enrichir les données des chercheurs dans le cadre des programmes nationaux de sciences participatives, participer à des cours de botanique, aux journées festives (Fête de la nature & de la biodiversité, APIdays, journées sciences participatives, forêt des enfants...). Autant d’actions impliquant des citoyens soucieux de s’informer sur la biodiversité en ville mais aussi de contribuer activement à son développement. Ce programme en faveur des pollinisateurs mis en place à Dijon est aujourd’hui élargit à la métropole afin d’étendre la stratégie menée en faveur de la biodiversité sur l’ensemble du territoire métropolitain."

Cette distinction pourra peut être servir à ouvrir les yeux du député Rémi Delatte et du sénateur François Patriat. Ces deux hommes, dont leur permanence se trouve à Dijon, ont voté récemment un amendement pour ré-autoriser l'utilisation des néonicotinoïdes, des pesticides connus pour tuer les abeilles...

mercredi 11 novembre 2020

Développement des aménagements cyclables dans la métropole

Dijon métropole consacre 1,8 M€ à la création de ces nouveaux équipements pour la période fin 2020-début 2021 pour développer et faciliter l’usage de la petite reine sur le territoire métropolitain. Et ça commence à se voir.

Par exemple sur les boulevards Mansart et Gabriel, au niveau de l'université. Il y avait encore 2x2 voies pour les voitures au mois d'octobre. Maintenant les voitures peuvent circuler sur une voie unique dans chaque sens, tandis qu'une voie est réservée aux bus, taxi et vélos. Ce qui devrait encourager les étudiants et le personnel universitaire à joindre l'université à vélo.
Selon le site internet de la métropole, concernant les abords du site universitaire et sa liaison avec le centre-ville de Dijon, "les travaux consistent à établir une continuité cyclable confortable rue de Mirande, entre le boulevard Voltaire et la rue de la Raffinerie et à jalonner les rues peu fréquentées entre la rue de la Raffinerie et la rue des Planchettes pour en favoriser l'emprunt par les cyclistes. Pour faciliter l'accès à l'esplanade Érasme au sud, boulevard du Dr Petitjean et au nord, au niveau du parking Alain Savary, des aménagements sont également prévus ainsi que des couloirs bus / vélos sur les boulevard Mansart et Gabriel. Travaux en cours (achèvement fin 2020/début 2021) - Coût : 215 000 € HT"

Ces travaux sont essentiels pour sécuriser les déplacements à vélo, toutefois attention au calcul purement "km de voies cyclables" car parfois les fins de pistes cyclables sont très dangereuses. Par exemple au bas de la rue Mirande avec une piste créée sur le trottoir qui débouche sur une intersection. Pour continuer sur la rue Mirande le cycliste devra ralentir, voir s'arrêter, et dans tous les cas faire très attention puisqu'il n'est pas prioritaire.

D'autres travaux sont prévus, comme la traversée du carrefour du 8 mai 1945 à Dijon.
"Au cœur du quartier des Grésilles, la requalification du carrefour du 8 mai 1945 à Dijon intègre l'intersection formée par l'avenue Champollion, la rue Castelnau et la rue Camille Claudel. Il s’agit de relier les différents itinéraires cyclables existants débouchant à cet endroit. La liaison métropolitaine Saint-Apollinaire – Dijon sera ainsi sécurisée dans son intégralité avec l'aménagement de pistes cyclables sur tout le pourtour du carrefour ainsi que sur l'îlot central. Outre la sécurisation des cyclistes, la situation des piétons sera améliorée et le site bénéficiera d’une végétalisation importante.
Travaux début 2021 - Coût : 500 000 € HT"

Ou encore la liaison Sennecey-lès-Dijon <> Quetigny et la liaison Quetigny <> Chevigny-Saint-Sauveur
"Les liaisons cyclables métropolitaines entre Sennecey-lès-Dijon et Quetigny (Route de Chevigny) d'une part, et entre Quetigny et Chevigny-Saint-Sauveur (avenue de la Visitation) d'autre part, ont pour objectif de renforcer et de sécuriser les échanges entre les communes de l'Est dijonnais et de les rattacher aux itinéraires structurants déjà existants. La sécurisation sera réalisée par des pistes cyclables. Les aménagements sur la route de Chevigny seront l'occasion d'expérimenter les giratoires « hollandais » : le régime de priorité est favorable aux cycles afin de rendre ce mode de transport plus efficace et plus sécurisé.   
Travaux entre fin 2020 et début 2021 - Coûts : 800 000 € HT (Liaison Sennecey-lès-Dijon <> Quetigny) / 300 000 € HT (Liaison Quetigny <> Chevigny-Saint-Sauveur)"

vendredi 6 novembre 2020

Nos députés vont-ils voter la fin des subventions aux énergies fossiles à partir de 2021 ?

"Fin des subventions publiques aux énergies fossiles en 2021 : pas un euro d’argent public aux énergies fossiles !" Tel est le message des Amis de la Terre France envoyé à tous les député.e.s. Que voteront nos 5 élu.e.s de Côte-d'Or ?

* Il est incohérent et irresponsable de voter l'interdiction de la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures en France tout en les soutenant financièrement à l’étranger jusqu’en 2035
* Il n’y a pas de place pour explorer de nouvelles réserves de pétrole et de gaz dans le budget carbone mondial nous permettant de maintenir l’augmentation globale de la température en dessous de 1,5°C.
* Les projets soutenus sont aussi responsables de dégâts humains et environnementaux irréversibles, privant des communautés entières de leurs moyens de subsistance.
* Le Parlement, qui est censé contrôler l’utilisation de l’argent public, est trop mal informé des risques pris par Bpifrance au nom de l’Etat.
* Mozambique et Arctique : Refuser tout financement export pour les projets gaziers en cours de développement
* Continuer à parier sur des modèles économiques chancelants, sur des entreprises comme TechnipFMC qui versent des dividendes et bonus mirobolants à leur PDG malgré les pertes, en espérant qu’elles changent de modèle économique sans contrainte, est une illusion. C’est condamner tout espoir de transition juste pour les travailleurs. 


 

Ce qui se passe au Mozambique, en Arctique et au Yémen sont des exemples de projets soutenus par des subventions publiques. C'est inadmissible ! Nos député.e.s doivent absolument s'y opposer ! Sans quoi tous les côte-d'oriens pourront les montrer du doigt pour complicité de crime climatique...
Pour en savoir plus: "Le gouvernement dans le déni de l’urgence climatique"
(Le vote va avoir lieu le 12 novembre)