lundi 31 décembre 2018

La ville de Dijon peut -elle devenir la capitale verte européenne en 2021 ?

La ville de Dijon fait partie des 9 villes européennes prétendantes pour obtenir le label de "capitale verte européenne" en 2021.  Chaque année depuis 2010 une ville européenne est désignée par la Commission européenne, "Capitale Verte de l'Europe". Ce programme encourage les villes à prendre en compte l’environnement dans leurs aménagements urbains.

Le prix est décerné chaque année à une ville, de plus de 100 000 habitants  qui :
* montre sa capacité à atteindre des objectifs environnementaux élevés
* s'engage dans des objectifs permanents et ambitieux pour améliorer l'environnement et le développement durable
* peut agir comme un modèle pour inspirer d'autres villes et promouvoir les meilleures pratiques environnementales



Concrètement, les candidats sont évalués sur la base de douze indicateurs : la contribution locale à la lutte contre le changement climatique planétaire, les transports, les espaces verts urbains, le bruit, la production et la gestion des déchets, la nature et la biodiversité, l’air, la consommation d’eau, le traitement des eaux usées, l'éco-innovation et l’emploi durable, la gestion de l’environnement par les pouvoirs locaux et la performance énergétique. (source: wikipedia)



En 2013, la ville de Nantes a reçu cette récompense. 
Les villes lauréates sont: Stockholm en 2010, Hambourg en 2011, Vitoria-Gastiez en 2012, Nantes en 2013, Copenhague en 2014, Bristol en 2015, Ljubljana en 2016, Essen en 2017, Nijmegen en 2018, Oslo en 2019 et Lisbonne en 2020.

Les avantages de participer au European Green Leaf Award selon les organisateurs:
- Couverture médiatique internationale positive
- Augmentation du tourisme
- Profil international accru, mise en réseau et nouvelles alliances
- Emplois - Une feuille verte européenne attire davantage les investisseurs étrangers
- Attire un soutien financier public
- Augmente la fierté locale et génère un sentiment d'appartenance
- Momentum pour continuer à améliorer la durabilité environnementale
- Plus d'accent sur les projets environnementaux grâce au parrainage et aux subventions
- Accès au réseau européen Green Leaf des lauréats précédents et des villes présélectionnées pour partager des idées et des expériences.

La ville de Dijon peut-elle / mérite-t-elle de / recevoir ce prix (Lille et Strasbourg sont en compétition) ? Les pronostiques sont ouverts. A chacun de donner son avis.

dimanche 30 décembre 2018

Soirée Plan Climat Air Energie Territorial à Dijon Métropole

Le lundi 28 janvier 2019, Dijon Métropole organise une soirée rencontre - débat en présence de Gaël Derive, expert en climat et énergie, sur le prochain Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), alias illico2 à Dijon. Le PCAET est un projet territorial de développement durable dont la finalité première est la lutte contre le changement climatique.

Définition selon le site Territoires & Climat de l'ADEME:
"Entre 2006 et 2015, près de 600 plans climat ont été engagés, concernant 30 millions d’habitants soit près de la moitié de la population française. Ils constituent une ressource importante d’expériences partagées sur l'observatoire national des plans climat.
On peut considérer le plan Climat Air Energie Territorial comme la 2e génération du PCET (Plan Climat Énergie Territorial), revu et corrigé par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Le PCAET se positionne résolument au niveau de l’action territoriale.
Plan
Le PCAET est une démarche de planification, à la fois stratégique et opérationnelle. Il concerne tous les secteurs d’activité, sous l’impulsion et la coordination d’une collectivité porteuse. Il a donc vocation à mobiliser tous les acteurs économiques, sociaux et environnementaux.
Climat
Le PCAET a pour objectifs :
- de réduire les émissions de GES du territoire (volet « atténuation ») ;
- d’adapter le territoire aux effets du changement climatique, afin d’en diminuer la vulnérabilité (volet « adaptation »).
Air
Les sources de polluants atmosphériques sont, pour partie, semblables à celles qui génèrent les émissions de GES (en particulier les transports, l’agriculture, l’industrie, le résidentiel, le tertiaire). Dans le cas des GES, les impacts sont dits globaux tandis que pour les polluants atmosphériques ils sont dits locaux. Le changement climatique risque d’accentuer les problèmes de pollution atmosphérique (ex : ozone lors des épisodes de canicule).
Energie
L’énergie est le principal levier d’action dans la lutte contre le changement climatique et la pollution de l’air avec 3 axes de travail : la sobriété énergétique, l’amélioration de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables.
Territorial
Le plan climat air énergie s’applique à l’échelle d’un territoire. Le mot territoire ne s’interprète plus seulement comme échelon administratif mais aussi, et surtout, comme un périmètre géographique donné sur lequel tous les acteurs sont mobilisés et impliqués."










Ce nouveau PCAET fait suite au plan climat illico2 initié en 2010. En 2011, le Grand Dijon avait pour objectif de diminuer de 75% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, et déjà de 20% d'ici 2020. Pour cela une stratégie avait été mise en place. Ces 20% de baisse d'émissions de GES seront-ils atteint ? Selon le rapport de développement durable 2017, le taux de réduction d'émission de CO2 sur le territoire de Dijon métropole entre 2010 et 2014 était de 18%. De nouveaux chiffres actualisés seront probablement donnés lors de la soirée du 28 janvier 2019.

vendredi 21 décembre 2018

Deux députés de Côte-d'Or participent à mettre fin à l’avantage fiscal pour l’huile de palme dans les carburants

Le 19 décembre, dans le cadre de l’examen final du projet de loi de finances 2019, des députés, dont monsieur Didier Martin et madame Yolaine de Courson pour la Côte-d'Or, ont déposé un amendement pour mettre fin à l’avantage fiscal permettant l’incorporation d’huile de palme dans les carburants à partir de 2020. Aujourd'hui, 75% de l’huile de palme consommée en France est sous-forme de carburant !


























Jusqu’à 2011, il y avait très peu d'huile de palme directement dans les carburants car elle est naturellement peu fluide (d'où son utilisation dans le Nutella...) mais les industriels ont trouvé un nouveau procédé, l'hydrotraitement, qui permet de fluidifier l'huile de palme et de l'incorporer massivement dans les carburants. L'huile de palme est donc présente dans les carburants classiques : gazole mais aussi, de plus en plus, essences (SP95, SP98).
La culture du palmier à huile est l'une des principales causes de déforestation, et donc d'émissions de gaz à effet de serre, en Asie du Sud-Est (notamment en Indonésie et en Malaisie, qui représentent plus de 80% de la production mondiale).
Un carburant à base d’huile de palme a ainsi un impact sur le climat trois fois pire que le gazole fossile.


Après une première adoption à l’Assemblée Nationale le 16 novembre, le Sénat avait retoqué cet amendement. La sénatrice Christine Lavarde expliquant en séance que cela représenterait une perte de 100 millions d’euros par an pour Total.
Le vote de cet amendement remet en cause la viabilité économique de la raffinerie de La Mède, dont l’approvisionnement était principalement basé sur l’importation de 550 000 tonnes d’huile de palme brute et sous forme dérivée.
Il faut donc saluer nos deux élus pour avoir participé à présenter cet amendement.

samedi 15 décembre 2018

Le Collectif Glyphosate 21 lance les premières sessions d'analyse en janvier à Dijon !

Le glyphosate est une molécule de synthèse créée par l’homme et impossible à trouver naturellement dans l’environnement. C'est l'un des composants actifs de la plupart des pesticides dont le RoundUp.

On pisse du glyphosate.
Dans la France entière, des dizaines de citoyens ont réalisé des analyses d’urine à la recherche de traces de glyphosate. Pour prouver que nous consommons des pesticides tous les jours. 100% des analyses ont été positives. Nous avons tous des pesticides dans le corps. Les taux moyens obtenus sont de 3 à 33 fois supérieurs aux taux autorisés dans l'eau.
Le Collectif Glyphosate 21 vous propose de participer à cette campagne nationale d'analyse d'urine.
Ces milliers d’analyses permettront, à ceux qui le souhaitent, de porter plainte contre les fabricants et les décideurs qui autorisent ces pesticides. Et demander l'interdiction de la commercialisation de ces produits toxiques, garantir le choix de son alimentation et le respect du vivant.
Soyez acteur d’une action juridique sans précédent ! Réclamez votre taux de glyphosate !

Quelques informations pratiques
- Le prélèvement se fait le matin entre 6h et 9h, à jeun strict,
- Le coût de l'analyse seule est de 85€ ou 135€ max avec la plainte,
- Mise en place d'un pot commun pour que tout le monde puisse participer, - Les résultats sont communiqués environ un mois plus tard,
- Les première analyses à Dijon auront lieu les 12 et 16 janvier 2019.
Pour toute information complémentaire, recevoir la fiche d'inscription... il vous suffit d'envoyer un mail à campagneglypho21@gmail.com.

Déjà des dizaines de personnes inscrites dès la soirée d'informations ! Envie de savoir si vous aussi vous êtes contaminés ? Inscrivez-vous. La page facebook

mercredi 12 décembre 2018

"La réserve Bio", une épicerie itinérante, zéro déchet et bio

A Dijon et alentours, le petit camion de "La Réserve Bio" propose plus de 150 références de produits alimentaires tous bio, de produits cosmétiques et d'hygiène, de produits d'entretien et autres accessoires zéro déchet.
Le tout vendu en vrac de façon à tendre vers le zéro déchet. Il faut juste penser à venir avec ses sacs et autres boîtes.










Une belle initiative à découvrir dans les environs de Dijon, mais aussi à Dijon sur le marché du port du canal le mercredi matin, ainsi que le 1er dimanche matin du mois place des Cordeliers.

dimanche 9 décembre 2018

La ville de Quetigny soutien l'achat d'un vélo cargo pour ses habitants

"La Ville de Quetigny, dans le cadre de son Agenda 21, souhaite aider les habitants à utiliser le vélo pour leurs déplacements quotidiens.
Afin d’inciter à l’usage du vélo pour les déplacements quotidiens et ainsi réduire le kilométrage des déplacements effectués en voiture et les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi d’améliorer la qualité de l’air et la santé des habitants et de réduire les nuisances sonores en ville, la Ville de Quetigny subventionne l’achat de vélos-cargo ou familiaux. "

Les aides financières accordées s’élèvent au maximum à 25 % du prix d’achat TTC du vélo cargo ou familial, dans la limite d’une subvention de 250 €














Tous les détails de cette subvention sont mentionnés dans une convention, dont voici un extrait:
Article 2 : Nombre et modèle du vélo cargo ou familial
Le bénéficiaire ne peut solliciter l’octroi d’une subvention que pour l’achat d’un seul vélo cargo ou familial. Le vélo peut être neuf ou d’occasion revendu par un professionnel inscrit au registre du commerce ou par un atelier associatif d’autoréparation, sous réserve de l’avis favorable de la Ville de Quetigny. Il doit être conforme à la réglementation en vigueur.
Sont concernés les vélos équipés de systèmes spécifiques qui permettent de transporter aussi bien des enfants que des courses ou du matériel. Ce groupe de vélos comprend les :
• biporteurs : vélos à deux roues équipés d’une malle ou d’une plateforme à l’avant ou à l’arrière.
Il peut s’agir également d’un système de châssis pendulaire qui se fixe à la place de la roue arrière d’un vélo classique permettant de le transformer en biporteur.
Convention relative à l’attribution d’une subvention pour l’acquisition d’un vélo cargo ou familial au profit des habitants de Quetigny - Page 1
• triporteurs : vélos à trois roues équipés d’une malle ou d’une plateforme l’avant ou à l’arrière. Il peut s’agir également d’un système de châssis pendulaire à deux roues qui se fixe à la place de la roue d’un vélo classique permettant de le transformer en triporteur.
• tandems parent-enfant ou vélos pour personnes en situation de handicap.
Ces vélos permettent de transporter des enfants ou de lourdes charges et offrent une solution alternative pertinente à l’achat d’une voiture particulière ou d’une camionnette. De plus, ce mode de déplacement familial permet également de sensibiliser les enfants, dès leur plus jeune âge, aux bienfaits de la pratique du vélo pour se déplacer au quotidien.
Les vélos cargo tel que décrit ci-dessus peuvent bénéficier d’une assistance électrique. Les autres vélos à assistance électrique ne sont pas concernés par la subvention.

jeudi 6 décembre 2018

L'avenir, c'est SANS la Société Générale !

La banque Société Générale s'affiche actuellement dans les rues de Dijon. "L'avenir, c'est défaire et refaire le monde", ou "L'avenir, c'est vous qui l'emmenez plus loin". Mais qui sait qu'en réalité, avec la Société Générale, c'est le climat qui chauffe ? Et oui, cette banque est une des plus polluantes du monde !

Les élus de Dijon Métropole ont voulu garder les panneaux publicitaires. Maintenant, qu'ils assument d'être complice, même indirectement, du réchauffement climatique ! En acceptant ces panneaux, ils acceptent de facto les publicités qui s'y affichent, comme celles de la Société Générale.













Et la Société Générale a financé à hauteur de 1025 millions d'euros 3 entreprises européennes impliquées dans les centrales à charbon, ceci depuis la COP21 ! (source: COP21+3, les banques françaises toujours au charbon).













La Société Générale est aussi impliquée dans le gaz de schiste en Amérique du Nord: "Société Générale appuie actuellement le développement d’un complexe d’exportation de gaz de schiste de 20 mil- liards de dollars au Texas : le terminal Rio Grande LNG et le double gazoduc Rio Bravo Pipeline. Archétype du projet inutile et controversé que les banques doivent refuser de soutenir, il présente des risques irréversibles pour le climat et pour les communautés et écosystèmes riverains. Dès les premières étapes de sa planification, Rio Grande LNG s’avère ainsi non conforme aux Principes de l’Équateur dont Société Générale est pourtant signataire. BNP Paribas a montré l’exemple, mettant fin par sa nouvelle politique à ses sou- tiens au projet Texas LNG. Société Générale doit en faire de même. Une mobilisation internationale est en marche et s’intensifie pour demander le retrait de Société Générale de Rio Grande LNG." (source: "Plein gaz sur les fossiles" de l'association Les Amis de la Terre France).

Que faire ? En attendant que les élus suppriment les panneaux publicitaires (il sera plus rapide de changer d'élus...), le mieux est de rejoindre la banque la plus éthique: La Nef, banque la mieux notée selon le guide "Choisis ta banque".

vendredi 30 novembre 2018

Récupération des stylos usagés dans les bibliothèques municipales de Dijon

Les Bibliothèques municipales et la ludothèque de Dijon et les Les Amis de la Terre Côte d'Or vous proposent de récupérer vos stylos et outils d'écriture usagés. Plutôt que de jeter vos vieux stylos à la poubelle, apportez-les dans la bibliothèque la plus proche de chez vous !
Quoi déposer ?
Stylos, marqueurs, surligneurs, feutres, effaceurs...

Où les déposer ?
Dans les boites « roses » mises à disposition dans chacune des bibliothèques
Une question ? Adressez-vous à vos bibliothécaires

L'ensemble des lieux de collecte est disponible sur le site www.recupstylos21.org

mardi 27 novembre 2018

Le sapin de Noël le plus écolo ?

Noël arrive et l'éternelle question de l'impact environnemental du sapin de Noël vient avec (sans parler des cadeaux...). Artificiel ou naturel ? Et pour le naturel, lequel prendre ? Une entreprise du Morvan aide dans ce choix: sapin bio, emballage compostable, livraison locale à vélo.

Sapin naturel ou artificiel ? Epicea ou Nordmann ? Sapin en pot ou coupé ? Le replanter ou le recycler ? Retrouvez tous les conseils pour choisir un vrai sapin de Noël écolo dans un article de consoglobe.com.
Et maintenant, en plus de l'Ariège, une seconde entreprise française, celle-ci située dans le Morvan, propose des sapins bio, c'est à dire sans intrants chimiques. A savoir aussi qu'habituellement les plantations de sapins sont désherbées avec du Round'Up ! Donc il est quasiment certains que le sapin que touchent les enfants pour trouver leurs cadeaux portent aussi du glyphosate! Et hop, un cancer comme cadeau de Noël...
En plus d'un désherbage mécanique et par tondeuse, l'entreprise SapinBio emballe ses sapins dans un filet en coton compostable, et non plus en nylon (matière plastique). Petite cerise sur le gâteau des dijonnais, SapinBio fait un partenariat avec un service de livraison à domicile à vélo. Pas besoin de voiture en ville ! Sur l'ensemble du procédé, qui dit mieux ? Peut-être le sapin fabriqué soit même.

dimanche 25 novembre 2018

Deux sénateurs de Côte-d'Or sont responsables de l'interdiction de vente de semences libres ou paysannes

Alors que la loi Egalim avait autorisé la vente de semences libres ou paysannes, le Conseil Constitutionnel a purement et simplement annulé cette autorisation avec d’autres articles de la loi au prétexte qu’ils sont « anticonstitutionnels ». Le sénateur Alain Houpert et la sénatrice Anne-Catherine Loisier font parti des sénateurs qui ont saisi le conseil constitutionnel pour retirer 23 des 98 articles de la loi Egalim.
L'article n°78 autorisait la “cession à titre onéreux de variétés de semences relevant du domaine public destinées aux utilisateurs non professionnels ne visant pas une exploitation commerciale”. En plus de l’article 78, des avancées majeures ont ainsi été perdues comme l’article 86 sur l’intégration de la biodiversité et de la préservation des sols à l’enseignement agricole, et l’article 43 sur l’étiquetage des miels composés de mélanges ou l’article 56 sur la représentation des associations de protection de l’environnement dans les comités nationaux de l’Institut national de l’origine et de la qualité. L'article 49 prévoyait lui la remise au Parlement d'un rapport du Gouvernement sur la déforestation importée et assigne à l'État l'objectif de ne pas acheter de produits ayant contribué à la déforestation. Tous ces articles ont été supprimés !
Dans son rapport "Les sages sous influences ?" l'association Les Amis de la Terre France a démontré que le Conseil Constitutionnel est loin d'être transparent ...

Mais pourquoi donc le sénateur Alain Houpert et la sénatrice Anne-Catherine Loisier choissent-ils une fois de plus de se mobiliser contre la défense de la nature ? Des personnages bien étranges...

jeudi 22 novembre 2018

"Black Friday", le label des entreprises polluantes

Alors que les entreprises mettent en avant leurs labels plus ou moins écolo, comment reconnaître une entreprise polluante ? Et bien maintenant c'est simple, c'est une entreprise qui participe au "Black Friday".
Le "Black Friday" est une mode venue des Etats Unis dont l'unique but est de pousser à la sur-consommation par le seul message "c'est moins cher, alors achetez !". Alors que l'extraction des matières premières pollue, qu'il y en a de moins en moins, que la consommation d'objets favorise la consommation de pétrole et donc soutient les émissions de carbone, et que finalement ces objets finissent irrémédiablement en déchets, il y a des entreprises qui se moquent éperdument de ces faits. Des entreprises qui ne semblent pas avoir entendu parler de réchauffement climatique. Bref, des entreprises que l'on peut qualifier de criminelles ! Oui, criminelles ! Car le Black Friday n'incite pas à acheter par nécessité, mais juste acheter parce que c'est moins cher; tant pis si on n'en n'a pas besoin.

De ce fait, il est possible de considérer le "Black Friday" comme un bon label de référence pour désigner des entreprises polluantes !

"Alors que le phénomène s’installe progressivement en France, la contre-attaque s’organise. Pour la deuxième année, le Green Friday entend faire basculer cette journée de surconsommation du coté « vert » de la Force. Un événement citoyen en faveur de la consommation responsable, crée en 2017 par les réseau d’entreprises d’économie sociale et solidaires ENVIE et avec le soutien de la Ville de Paris. Concrètement, à cette occasion, les entreprises et marques partenaires comme Altermundi, DreamAct, Emmaüs Alternatives ou Ethiquable ne proposeront pas de réductions sur leurs produits. Elles s’engagent en revanche à reverser 15% de leur chiffre d’affaires de la journée au profit d’associations engagées pour une consommation responsable telle que HOP, Zéro Waste, etc…" D'autres actions anti-Black Friday existent. (source: positivr.fr)

lundi 19 novembre 2018

Ramassage CleanWalker à Dijon

Le rendez-vous est donné: samedi 1er décembre à 15h au rond-point Edmond de Michelet à Dijon pour un nettoyage citoyen ! 80% des déchets des Océans viennent de la Terre, ce serait pas mal si l'on ne devenaient pas fournisseurs officiels de la pollution marine...
"Si possible, venez avec des gants, et des sacs poubelles :-) Autrement, on pourra en fournir ! D'ailleurs, venez aussi avec vos enfants, votre famille, vos copains, on ne sera jamais de trop !

Ensuite, prenez de quoi déjeuner dans votre sac, on enchaîne directement avec un "pic-nic" Zéro Déchet , parce que ramasser des déchets, c'est bien, mais ne pas en générer, c'est mieux ! :D

Vous pourrez nous poser toutes vos questions sur la réduction des déchets, et on essaiera de vous donner pleins d'astuces sur cette page pour vous aider à réduire vos déchets.

Filmer vous sur vos réseaux sociaux avec le #cleanwalker, afin de faire que se mouvement touche le plus de monde possible autour de vous, car vous êtes les acteurs de ce changement.

Pour rappel, l’objectif du mouvement "CleanWalker" est de fédérer toutes les énergies autour d’un projet universel et, générer une prise de conscience globale sur la problématique des déchets sauvages. Mais il faudra bien plus que cet événement planétaire pour nettoyer la planète. Nous devons continuer à agir chaque jour pour limiter notre production de déchets, tout en continuant à nettoyer ceux que nous croisons sur notre route. #cleanwalker"

lundi 12 novembre 2018

Conférence - débat "climat: comment réagir en tant que consommateurs et citoyens ?"

"Climat, tout se joue dans les prochaines années. Le rapport spécial du groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) conclut que l'objectif est tenable à condition de transformer radicalement et vite nos systèmes de production et nos modes de consommation."

Cette conférence - débat est une soirée idéale pour celles et ceux qui souhaitent agir au quotidien, sans attendre que les responsables politiques agissent...

jeudi 8 novembre 2018

Vers la fin de l'activité nucléaire à Valduc

signée par 35 organisations, majoritairement de Dijon, Côte d’Or et Bourgogne-Franche-Comté :
- associations dans les domaines de la promotion du désarmement, de la sécurité et de la paix, de la défense des droits humains, de l'environnement, de l'altermondialisme,
- partis et mouvements politiques,
- organisations culturelles, religieuses et spirituelles.
Objet :
Arme nucléaire - désarmement nucléaire
Demande d’entretien au sujet du site de Valduc (finalités, risques, devenir) ou affirmation de solidarité avec les auteurs de la demande.

Monsieur le Directeur
Le 6 août 2018, date anniversaire du bombardement d’Hiroshima (6 août 1945), et pour la cinquième année consécutive, une quarantaine de citoyen-ne-s provenant ou non de divers mouvements (Alternatiba, Arche de Lanza del Vasto, ICAN France, Les Amis de la Terre, MAN, Mouvement de la Paix, etc.) se sont rassemblés devant l’entrée du centre de Valduc que vous dirigez.
Après quelques prises de parole, ils ont fait un die-in en s’allongeant sur le sol quelques minutes pour simuler les conséquences de l’explosion d’une bombe atomique.
Deux d’entre eux, représentant respectivement le MAN et les Amis de la Terre, ont demandé par l’interphone à vous rencontrer. Le responsable du poste de garde leur a fait savoir qu’il vous transmettrait leur requête. Nous supposons que vous avez aussi été informé de cette action par la presse locale et par le journal télévisé.
L’action d’information menée sur la place Darcy à Dijon et le jeûne qu’ont entrepris une dizaine de personnes pendant trois jours se sont terminés le 9 août par une minute de silence en mémoire des victimes de Nagasaki et par un buffet offert par la Mairie de Dijon en présence de deux Conseillères municipales.

La campagne pour la signature du TIAN par la France
Cette action faisait partie d’un ensemble de manifestations organisées en France et sur le plan international, initiées principalement par le mouvement ICAN (International Campaign Against Nuclear weapons), lauréat du prix Nobel de la Paix 2017.
L’objectif de cette campagne est que la France signe le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) voté à l’Assemblée générale des Nations unies, le 7 juillet 2017, par 122 pays, signé à ce jour par 69 pays, et ratifié par 19 pays. Ce traité, comme vous le savez, prévoit l’interdiction d’employer, de fabriquer, de stocker et de menacer d’utiliser des armes nucléaires.
Il n’y a aucune raison, en effet, que seuls quelques États aient "le droit" de posséder ces armes. Ou bien les 197 États de notre planète ont ce "droit" ou bien aucun, mais pas quelques-uns.
Plutôt que de souscrire au droit international, la France préfère s’y soustraire : en continuant de rejeter ce traité, la France s’entête dans une démarche de déni de la réalité. Pourtant, 67 % des Français se disent favorables à la ratification du TIAN et, plus que jamais, les tensions géopolitiques commandent une politique de désarmement international, multilatéral et unilatéral.
Ce courrier a pour objet de vous faire savoir ce que nous aurions voulu vous dire de vive voix, et de renouveler notre demande d’entretien.
Les autres signataires qui ne demandent pas forcément à vous rencontrer vous manifestent courtoisement et fermement leur accord et leur solidarité avec les organisations militantes.

Une arme inefficace, dangereuse, immorale et coûteuse
L’analyse de la situation internationale fait apparaître que l’arme nucléaire est une menace pour la paix en France et dans le monde et non pas une sécurité. De nos jours, à aucun moment, dans aucun conflit, non seulement l’emploi, mais la menace même de l’emploi de l’arme nucléaire ne sauraient être envisagés. Ils sont devenus véritablement impensables. L’ampleur de la catastrophe humanitaire provoquée par tout usage de l’arme nucléaire constitue une totale dissuasion qui pèse sur nos propres décideurs. Ainsi la dissuasion s’inverse-t-elle et se retourne-t-elle contre elle-même : ce sont les décideurs des États nucléaires qui sont dissuadés d’employer l’arme atomique.
Valéry Giscard d’Estaing, au sujet d’un scénario d’invasion massive des forces soviétiques en direction de l’Europe de l’Ouest durant la guerre froide, écrit en 1992 dans ses Mémoires : « Une conclusion se fait jour peu à peu : ni de loin, où je suis, ni sur le terrain, où se situent les responsables militaires, la décision d’employer l’arme nucléaire tactique n’apparaît opportune. ( ...) Quoi qu’il arrive je ne prendrai jamais l’initiative d’un geste qui conduirait à l’anéantissement de la France. » Il est facile d’élaborer en chambre et de proclamer sur une estrade une rhétorique vantant les mérites de la dissuasion nucléaire. Mais, lorsque survient le moment du passage à l’acte, il apparaît clairement que la rhétorique n’a aucune prise sur la réalité. Une arme inutilisable ne peut avoir aucun effet dissuasif.
Les armes nucléaires ne servent à rien non plus pour combattre le crime transnational, les paradis fiscaux, pour prévenir les conflits ethniques et religieux, pour faire face aux risques de la guerre cybernétique. Par les dépenses qu’elles occasionnent au détriment de causes vitales et urgentes, elles engendrent l’instabilité et l’insécurité.
La menace terroriste est la principale menace qui pèse sur nos sociétés, mais l’arme nucléaire s’avère totalement incapable de l’éradiquer. Les terroristes qui viennent frapper mortellement nos sociétés peuvent rire de nos armes nucléaires.
En outre, la préméditation du crime nucléaire relève elle-même du terrorisme d’État, et constitue la négation et le reniement de toutes les valeurs éthiques, intellectuelles et spirituelles qui fondent la civilisation. Bien qu’on refuse d’en prendre conscience, ce reniement empoisonne en profondeur la vie morale en France.
La dissuasion nucléaire française est développée depuis 60 ans sans que jamais le peuple français n’ait été consulté sur ce sujet gravissime, malgré toutes les occasions qui se présentaient : 210 essais nucléaires français dans le Sahara algérien puis dans l’Océan Pacifique entre 1960 et 1996, protestations contre ces essais, attentat décidé par les plus hautes autorités de l’État contre le Rainbow Warrior en juillet 1985, etc.
En réalité, pas plus que la Ligne Maginot n’était pertinente en 1939 pour faire face à la menace du régime nazi, l’arme nucléaire n’est efficace pour faire face aux menaces actuelles qui pèsent sur notre société. Le seul effet de la dissuasion nucléaire est de démobiliser les citoyens au sujet de leur défense en la confiant au seul chef de l’État, ainsi détenteur d’un pouvoir et d’une responsabilité inimaginables.
En dépit des dangers connus de l’armement nucléaire (risques d’accident, incitation à la prolifération), la poursuite de l’aventure nucléaire militaire, notamment par la poursuite des essais dans le programme Laser Mégajoule et le développement du missile de croisière ASMP-A (Air Sol Moyenne Portée Amélioré) de la composante nucléaire aéroportée, va contre l’esprit et contre la lettre du Traité de Non-Prolifération (TNP) signé par la France en 1992.
La modernisation d’une arme nucléaire inopérante et dangereuse fera passer son budget à 6 milliards par an à partir de 2020, alors que l’on fait la quête dans la rue pour la lutte contre le cancer et contre la misère, que les financements font défaut pour permettre à notre pays d’intervenir avec des armes conventionnelles contre Daech ou Boko Haram, et qu’aucun financement n’est prévu pour les missions d’intervention civile de paix.
L’arsenal des neuf puissances nucléaires est de 14 500 armes nucléaires, représentant l’équivalent de 435 000 bombes d’Hiroshima. La France pourrait jouer un rôle moteur dans le désarmement nucléaire mondial et dans les processus de paix en s’engageant dans le processus international du TIAN.
Une interpellation locale et nationale
Nous sommes bien conscients, Monsieur le Directeur, que vous n’êtes pas le décideur de la politique française de dissuasion nucléaire. Toutefois, vous êtes un des responsables de sa mise en œuvre. En tant qu’habitants de la Côte d’Or, il nous parait normal de nous adresser au directeur d’un centre installé en Côte d’Or et qui emploie près de 1 000 personnes pour des finalités que nous estimons « funestes » et « fallacieuses ».
D’autres citoyens, ailleurs, s’adressent au Directeur du Centre Mégajoule du Barp (Gironde) où sont réalisés les essais nucléaires, d’autres au Commandant de la base de l’Île Longue où sont basés les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, etc., tandis que les mouvements nationaux s’adressent aux responsables politiques.
Nous avons la conviction que les armes nucléaires seront abolies tôt ou tard (le plus tôt sera le mieux, pour éviter des catastrophes provoquées par des erreurs ou des accidents), comme ont été bannies les armes biologiques en 1972, les armes chimiques en 1993, les mines terrestres antipersonnel en 1997, les bombes à sous-munitions en 2008. Le traité TIAN de juillet 2017 n’est qu’une étape d’un long processus inexorable.
Par ailleurs, l’opposition de plus en plus forte de l’opinion publique en Grande-Bretagne au sujet de l’arme nucléaire fait peser des doutes sur la poursuite de la coopération avec les Britanniques dans les projets Epure à Valduc et Teutatès à Aldermaston.
C’est pourquoi votre tâche, nous semble-t-il, Monsieur le Directeur, est aussi de commencer à vous préoccuper dès à présent de la reconversion de vos équipes qui travaillent sur le nucléaire militaire.
Nous avons aussi conscience que le démantèlement de l’arme nucléaire sera la conséquence d’un vrai débat politique et d’une prise de conscience de la société civile. C’est pourquoi nous adressons copie de ce courrier aux autorités politiques, administratives, morales et aux médias.

« L’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison »
Pour conclure, nous vous citons des extraits de l’éditorial d’Albert Camus dans le journal Combat le 8 août 1945, 2 jours après le bombardement d’Hiroshima et la veille de celui de Nagasaki, qui ont été lus à Valduc lors de notre action du 6 août dernier :
« La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l'utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. (...)
Déjà, on ne respirait pas facilement dans un monde torturé. Voici qu'une angoisse nouvelle nous est proposée, qui a toutes les chances d'être définitive. (...)
Mais nous nous refusons à tirer d'une aussi grave nouvelle autre chose que la décision de plaider plus énergiquement encore en faveur d'une véritable société internationale, où les grandes puissances n'auront pas de droits supérieurs aux petites et aux moyennes nations, où la guerre, fléau devenu définitif par le seul effet de l'intelligence humaine, ne dépendra plus des appétits ou des doctrines de tel ou tel État.
Devant les perspectives terrifiantes qui s'ouvrent à l'humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d'être mené. Ce n'est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l'ordre de choisir définitivement entre l'enfer et la raison. »

Dans l’attente de vous rencontrer, ou dans la solidarité avec les organisations qui ont demandé à vous rencontrer, nous vous assurons, Monsieur le Directeur, de notre détermination à dénoncer la folie de l’arme nucléaire, et de notre considération distinguée."

mercredi 31 octobre 2018

Les Côte-d'Oriens pissent-ils du glyphosate ?

Le glyphosate est une molécule de synthèse créée par l’homme et impossible à trouver naturellement dans l’environnement. C'est la molécule principale du RoundUp, le pesticide le plus répandu mondialement.
Rendez-vous le 14 novembre (à 20h) à la Maison Phare (quartier Fontaine d'Ouche, 2 avenue de Grenoble, Dijon) pour une réunion d'information sur la campagne « du Glyphosate dans mes urines » avec les initiateurs de la démarche venus de l’Ariège. Lancement d'un collectif local pour préparer l’opération d’analyse du taux de glyphosate pour ceux qui le souhaitent avec ou sans dépôt de plainte.
Une plainte contre les personnes impliquées dans la distribution et la diffusion dans l'environnement du glyphosate, pour mise en danger de la vie d'autrui et atteinte à l'environnement.

Une centaine de citoyens à travers la France ont pratiqué des analyses d’urine pour rechercher des traces de glyphosate, principal marqueur de notre ingestion quotidienne de pesticides.
100 % des analyses ont été positives, preuve de la présence des pesticides dans notre corps.


Les pesticides:
Ce sont les produits utilisés dans l’agriculture. Ils regroupent les herbicides, les fongicides et les insecticides...
Les pesticides sont principalement épandus sur les cultures destinées à nourrir l’Homme et l’Animal.
Le Glyphosate est l’un des composants actifs du Roundup entre autres, il agit comme inhibiteur d’une enzyme spécifique chez les plantes.
Suite à son renouvellement fin 2017, le glyphosate fait parler de lui. Mais SEULEMENT de lui…
Petite dissection d’un bidon de pesticide :
30 à 40 % de glyphosate
10 à 20 % de co-formulants (composés de résidus de pétrole toxiques et d’arsenic)
"Campagne nationale d’analyses…
Nous lançons un appel national pour vous inviter à participer à une grande campagne d’analyses d’urines. Ces milliers d’analyses permettront pour ceux qui le souhaitent, de porter plainte contres différents acteurs des pesticides : des fabricants aux décideurs qui les autorisent."










Cette soirée sera le préambule d'un week-end concernant le procès des faucheurs d'OGM. 

Pour toute info, écrire à campagneglypho21@gmail.com

mardi 30 octobre 2018

"Propositions Citoyennes pour un PLUi-HD qui nous ressemble"

Dimanche 21 octobre, le groupe Alternatives Territoriales Dijon Metropole  a organisé un événement sous forme de "brainstorming citoyen" afin de proposer aux habitants de la Métropole un temps de réflexion sur les différentes thématiques ressortant de la phase de diagnostic de la concertation publique du PLUi-HD. Une quarantaine de citoyens ont participé. A l'issue de cet événement a été co-rédigé un document rassemblant à la fois des propositions déjà portées par la métropole et que le groupe souhaite encourager, mais aussi des propositions novatrices que le groupe souhaite voir porter par la métropole dans le cadre du PLUi-HD.













Afin d'augmenter l'impact de ce travail, le groupe Alternatives Territoriales invite tout le monde, à envoyer ce document à la Métropole de Dijon par mail: concertation-plui@grand-dijon.fr et en mettant en copie le collectif: dijonmetropole@alternatiba.eu.













Thématique « mobilité »
1. Réduire la place de la voiture en ville
• Augmentation du nombre de parkings relais sécurisés pour les habitants de façon à désengorger le centre-ville
• Augmentation du nombre de zones où la vitesse est limitée à 30 km/h
• Obligation d'un nombre minimal de places de parking-vélo (abritées et sécurisées) par
logement, lors de toute rénovation et construction neuve
• Augmentation du nombre de zones piétonnes en ville

2. Poursuivre le développement des infrastructures cyclables et favoriser la pratique du vélo
• Augmentation massive et amélioration du nombre de pistes et bandes cyclables (mieux protégées, continues entre elles, davantage différenciées par rapport aux autres voies)
• Augmentation de l'offre de vélo-stations dans les lieux stratégiques, dans les zones urbaines et péri-urbaines
• Renforcement de la cohabitation entre les modes actifs
• Sensibilisation et verbalisation des véhicules qui entravent la circulation des vélos

3. Améliorer les réseaux de transports en communs et promouvoir le covoiturage
• Augmentation de la fréquence des bus reliant la périphérie de la ville
• Développement de transports en commun en site propre type BHNS
• Amélioration de la desserte du centre-ville depuis les zones péri-urbaines, notamment pour
les personnes ayant des difficultés à se déplacer
• Création de zones de stop urbain permettant l'accès à des zones moins desservies en
transports en commun

Thématique « cadre de vie »
1. Protéger la nature existante
• Prise en compte systématique de la continuité écologique pour tout nouveau projet d'aménagement
• Instauration d'une interdiction de couper les arbres fruitiers en zone urbaine
• Rendre la fauche tardive et/ou l’éco-pâturage des espaces verts systématique

2. Instaurer la nature en ville
• Remplacement de chaque panneau publicitaire par des arbres (cf. Grenoble Alpes Métropole)
• Obligation de laisser un espace non construit permettant la mise en place de potagers partagés dans chaque nouvelle construction
• Végétalisation des parkings aériens lors de toute construction ou rénovation
• Interdiction des haies à croissance rapide (HCR) (thuyas, troènes, lauriers) pour toute
nouvelle construction et remplacement de toutes les HCR actuelles dans un délai de 10 ans
• Maintien et promotion du permis de végétaliser

3. Favoriser les initiatives citoyennes pour la réduction des déchets
• Obligation de laisser un espace non construit dédié à l'implantation d'un site de compostage au sein des nouveaux logements
• Obligation de conserver un espace vert réservé à la création d'un site de compostage partagé dans chaque quartier
• Autorisation explicite de la présence de poules dans les jardins publics et privés.

4. Diminuer la fréquence de ramassage des déchets par la réduction de la production de déchets
• Mise en valeur des foyers qui produisent peu de déchets par le versement d’une récompense aux plus performants (ex : monnaie locale) (cf. projet Futurs 21 de Genlis)
• Interdiction de distribution d’imprimés publicitaires non adressés sauf dans le cas de la présence d’une mention contraire sur la boîte aux lettres

5. Mettre en place des outils supplémentaires pour la gestion des déchets
• Conversion des corbeilles de propreté existantes en corbeilles de tri biflux pour les déchets recyclables
• Incitation au tri des déchets recyclables via des nudges aux endroits cibles (cf. Burgundy School of Business pour les mégots de cigarettes)

6. Gérer efficacement les déchets
• Multiplication du nombre de points d'apport volontaire des déchets recyclables
• Instauration d'une collecte séparée pour les déchets alimentaires des ménages et extension
de celle existante pour les professionnels

Thématique « logement »
1. Mettre en place des dérogations au règlement pour les initiatives à réelle plus-value écologique
• Dérogation à l'inclinaison des toits pour la mise en place de toits végétalisés et la production d'énergies renouvelables solaires (sous condition d'orientation sud)
• Dérogation au nombre de places de parking automobile minimum en cas de remplacement partiel par des parkings à vélo abrités et sécurisés
• Maintien de la dérogation aux règles constructives pour la mise en œuvre de bâtiments bio- climatiques et de matériaux bio-sourcés

2. Imposer que les toits plats et façades des bâtiments collectifs neufs soient végétalisés.
• Implantation de jardins partagés sur les toits
• Implantation de façades et toits végétalisés avec des plantes sélectionnées pour absorber le
CO2, pour atténuer la chaleur en ville ou pour nourrir les insectes pollinisateurs

3. Imposer la conception bioclimatique et l'utilisation de matériaux de construction bio-sourcés
lors d'une nouvelle construction, d'une rénovation ou d'une extension.
• Obligation pour les bâtiments d'avoir un maximum d'ouvertures du côté Sud et un minimum du côté Nord
• Obligation de la mise en place de protections solaires sur les ouvertures Sud
• Obligation d’utiliser au moins partiellement des matériaux bio-sourcés
• Obligation d’installer un système de récupération d'eau permettant l'arrosage des espaces
verts de proximité

4. Stopper l'artificialisation des sols
• Mise en place d'un moratoire pour les surfaces artificialisées.
• Transformation des espaces agricoles de la métropole en "espaces agricoles protégés" à
l'instar des "espaces boisés protégés"
• Autorisation et promotion de la modularité des bâtiments neufs (possibilité d'en changer
l'affectation)
• Fixation d'un taux d’habitat participatif minimal, comprenant une surface dédiée de lieux
partagés

Thématique « économie »
1. Privilégier les commerces de proximité :
• Interdiction de l'implantation de nouvelles zones commerciales dans les zones à urbaniser
• Densification de l'implantation de points de ventes alimentaires de proximité accessibles
sans voiture (commerces et autres points d'accès prioritairement en circuits courts, produits locaux, en vrac, bio)

2. Viser l'autonomie alimentaire d’ici 2050 :
• Réhabilitation des friches industrielles et commerciales (ex : Magasin Lidl à Ahuy inoccupé)
• Préservation des terres agricoles pour qu'elles restent nourricières via un strict respect de la
ceinture verte
• Densification de l'installation de maraîchers bio sur toute terre arable, notamment lors des
ventes/cessions de Surface Agricole Utile.

3.Favoriser l'économie circulaire, la réparation, le partage et le recyclage :
• Mise à disposition de locaux (ex: dans les centres sociaux, MJC, ...) dans chaque quartier pour la mise en place de zones de partage autour de la deuxième vie des objets

De nombreuses propositions portées par des citoyens et citoyennes. Légalement les propositions doivent être envoyées avant le 31 octobre 2018 à 18h. Mais si les élus de la Métropole sont sensibles à la démocratie, ils doivent tenir compte des envois ultérieurs à cette date.

jeudi 18 octobre 2018

Programme du week-end "Bonne nourriture, Bonne agriculture"

Le week-end du 27 et 28 octobre, des acteurs locaux se mobilisent à l'initiative des Amis de la Terre Côte-d'Or pour participer aux journées européennes de mobilisation citoyenne "Bonne nourriture, Bonne agriculture". Plus de 25 rendez-vous à Dijon et alentours (visites, dégustations, ateliers, causeries, animations) !













(Télécharger le programme: version A3, version A4)

"Producteurs, consommateurs, experts, citoyens proposent de nombreuses activités pour exprimer leur engagement en faveur d'une production bio et locale dans le respect de la nature et des personnes. Ces valeurs sont défendues à l'échelle européenne par la plateforme "Pour une autre PAC", initiateur de ces journées européennes de mobilisation citoyenne."














Un programme extrêmement riche et varié pour montrer qu'une autre PAC est possible, pour montrer que des structures à tailles humaines existent déjà et en agriculture bio. La plateforme "Pour une autre PAC" a réalisé divers documents sur les priorités pour la réforme de la PAC, dont "12 priorités de la plateforme pour une autre PAC" et "Osons une vraie réforme de la Politique Agricole Commune".













Ces propositions très différentes des PAC précédentes rejoignent l'étude de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) intitulée "Une Europe agroécologique en 2050: une agriculture multifonctionnelle pour une alimentation saine".
"L’agroécologie : un projet ambitieux et systémique.
Prendre en compte conjointement les enjeux d’alimentation durable des Européens, de préservation de la biodiversité et des ressources naturelles et de lutte contre le changement climatique suppose une transition profonde de notre système agricole et alimentaire. Un projet agroécologique fondé sur l’abandon des pesticides et des engrais de synthèse, et le redéploiement de prairies extensives et d’infrastructures paysagères permettrait une prise en charge cohérente de ces enjeux."

Un week-end pour rencontrer des acteurs locaux et discuter de bonne agriculture, de bonne nourriture et de la PAC.