vendredi 31 décembre 2010

Déclenchement du seuil d'information et de recommandation suite à un pic de pollution

Le réseau de surveillance de la qualité de l'air en Bourgogne indique dans un communiqué de presse en date du 28 décembre qu'un "dépassement du seuil d’information a été observé sur les agglomérations de Dijon, Chalon sur Saône et Montceau-les-Mines / Le Creusot durant cette nuit."

"Impact sur la santé : les effets sur la santé des particules dépendent de leur granulométrie et de leur composition chimique. Selon leur taille, les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l’arbre pulmonaire. Les plus fines peuvent, en se déposant sur les alvéoles pulmonaires, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire. Au long cours, le risque de bronchites chroniques et décès par maladie cardiorespiratoire et par cancer pulmonaire augmente. "
Selon le site atmosfair, les sources de cette pollution sont: "Les particules en suspension sont d’origine anthropique (liée à l’activité humaine) et d’origine naturelle. Les sources anthropiques sont le transport automobile (gaz d’échappement, usures, frottements,…), la combustion de matières fossiles et les activités industrielles diverses (incinération, sidérurgie). La taille et la composition des particules sont très variables et d’autres polluants peuvent s’adsorber à leur surface et augmenter leur toxicité (les métaux par exemple)."

A Dijon, sur les différents sites de mesure, seul le site Trémouille a dépassé le seuil réglementaire de 50 µg/m3, le 28 et le 29 décembre.

mercredi 29 décembre 2010

Ramassage des sapins de Noël par des chevaux

Que faire de son sapin après Noël? Diverses solutions existent. Le samedi 8 janvier 2011, à partir de 17h, ils brûleront lors de la fête des sapins au centre social Balzac à Dijon.

Les habitants d'une grande partie nord-est de Dijon ont reçu un tract décrivant cette soirée, mais aussi concernant le ramassage. Et cette année, le ramassage ne se fera pas en camionnette, mais par un attelage de 2 chevaux de trait.
Annoncé fin 2010 pour le ramassage des ordures, finalement le cheval revient timidement à Dijon début 2011.

Avec l'hippomobile, c'est un petit pas pour le cheval, mais un grand pas pour l'écologie dijonnaise.

jeudi 23 décembre 2010

"Que faire de son sapin après les fêtes ?"

"En France, si à chaque Noël, plus de 6 millions de sapins sont achetés, selon l'ADEME, dont 1 million de sapins artificiels, différents acteurs se mobilisent pour optimiser le cycle de vie du roi des forêts."
"Depuis quelques années, les industriels et les collectivités locales développent des initiatives afin d'éviter qu'au mois de janvier, une fois les fêtes terminées, les arbres de Noël ne viennent encombrer les voies publiques et finissent incinérés comme n'importe quelle ordure ménagère. Objectif : favoriser la collecte et la valorisation de ces sapins". (source: actu-environnement.com)
Le reste de l'article indique qu'il existe plusieurs "fins" pour les sapins: compost, transformation en paillage, combustible pour des chaudière à bois ou éventuellement replantation quand l'arbre est en pot.

A Dijon, comme dans le reste de la France, l'enseigne IKEA récupère les sapins qu'elle a vendu pour en faire du compost. D'autres solutions existent, comme en faire un joyeux feu lors d'une rencontre de quartier sympathique avec chocolat chaud organisée par la mairie, mais ceci n'est probablement pas très écologique. La mairie ne semble pas proposer de récupération spécifique pour en faire du compost.

Et pour l'éternelle question de savoir si il est préférable d'avoir un sapin naturel ou artificiel, il semble que le naturel a la préférence. Dans ce cas, il est préférable de choisir un modèle qui a poussé à proximité, c'est à dire dans le Morvan. D'ailleurs ceux-ci poussent avec l'étiquette... Toutefois ce n'est pas la panacée car cela favorise l'enrésinement du Morvan, au dépend des forêts feuillues.

mardi 21 décembre 2010

"La SAFER, une mafia qui fâche au service d’une agriculture qui tache"

Sur le site internet brassicanigra.org, un article daté du 13 décembre raconte une manifestation qui a eu lieu le 2 décembre à Saint-Appollinaire et qui pourtant semble être passé inaperçue dans la presse locale:

"Jeudi 2 décembre au matin, à Dijon, le soleil a posé ses premiers rayons sur une façade de SAFER couverte de slogans et d’affiches...
Une autre façon de fêter les 50 ans de la SAFER organisés au palais des congrès à Lyon le même jour, où le président de la SAFER a été accueilli allègrement par un rassemblement de paysans, notamment de la Confédération paysanne, et par quelques boules de neige en plein dans le mille. Sur la façade de la SAFER Bourgogne située à Saint-appollinaire, on pouvait lire, entre autres slogans : "Quand les grands s’affairent, les petits galèrent", "La SAFER, une mafia qui fâche au service d’une agriculture qui tache", "50 ans que SAFERmente : SAFERmeture ! Paysans en lutte !", "50 ans au service des plus grands... ça commen SAFER chier,ou encore "A quoi SAFER de redistribuer les terres si c’est juste pour les gros propriétaires. 50 ans ça SUFFIT !"

L'article donne une présentation de la SAFER, pour expliquer cette action:

"Deux-trois mots sur la SAFER
Les SAFER sont des sociétés de droit privé, dont l’objet est public et d’intérêt générale, crées par la Loi d’Orientation Agricole du 5 août 1960. Elles ont été constituées comme un instrument de régularisation et de maîtrise du marché foncier destiné entre autres à faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs et à conforter le développement d’une agriculture de type familiale.
De fait la SAFER se révèle fonctionner presque sur de mêmes bases qu’une agence immobilière, elle ne lutte pas contre la spéculation foncière mais l’alimente. Malgré une construction statutaire sensée privilégier l’installation de paysans (droit de préemption) elle a servi d’outil de démantèlement de la petite paysannerie en favorisant l’agrandissement des exploitations productivistes et le transit des habitations au bénéfice des propriétaires de résidences secondaires.
Nous sommes las de ces mafias locales (Safer, Crédit Agricole, Groupama et conseils généraux) qui gardent la main mise sur les terres qui seraient disponibles pour des installations nombreuses. Alors qu’est ce qu’on fait pour les 50 prochaines années ? Construire nos luttes, inverser le rapport de force, réimplanter 2 millions de paysans d’ici 10 ans !"

En France, chaque région possède sa SAFER. Et la SAFER de Bourgogne est connue par les petits paysans ainsi que par ceux qui souhaitent promouvoir l'agriculture biologique, comme un organisme posant plus de problèmes que de solutions. Nombreux sont ceux lui reprochant effectivement d'avantager les gros producteurs et de négliger l'agriculture biologique.

A la prochaine chute de neige, tous devant la SAFER, le Crédit Agricole, Groupama et le Conseil Général?

lundi 20 décembre 2010

"Pic de consommation : Stop au gaspillage publicitaire"

Le collectif "Dijon non à la pub" vient d'envoyer au maire de Dijon et à plusieurs élus dijonnais une lettre ouverte relative au gaspillage énergétique et aux panneaux publicitaires.

"Alors que la France connaît une fois encore des tensions entre ses capacités de production électriques et une consommation en dent de scie principalement due au chauffage électrique, le secteur publicitaire ne semble absolument pas concerné par les appels à la responsabilité lancés par le Réseau de Transport de l’Electricité.

Entre 18h et 21h, chaque période de grand froid induit une hausse brutale de la consommation électrique, avec un nouveau record de consommation de 94 200 mégawatts le 14 décembre. Le couple « chauffage électrique/centrale nucléaire » entraine une synergie entre les courbes de températures et celle de la consommation électrique.

Or, le secteur publicitaire a multiplié les dispositifs rétro-éclairés et autres écrans plasmas (qui consomment autant que trois familles !) dont le gaspillage électrique, inacceptable au quotidien, devient proprement scandaleux en période de pics de consommation.

Le Collectif « Dijon non à la pub » appelle les décideurs politiques locaux à adopter des arrêtés d’interdiction des dispositifs publicitaires énergivores, notamment en période de pics de consommation.

Le collectif s’étonne qu’une fois encore, les appels à la responsabilité citoyenne ne concernent que les usagers et non pas les publicitaires. Pour être audible, le collectif estime qu’il ne peut y avoir d’un côté des usagers à responsabiliser et des publicitaires exemptés de tout effort au nom d'une idéologie obscure mais sans doute teintée de lobbyisme. Les conséquences du Grenelle 2 ont bien montré le poids financier de la publicité et la non-volonté du politique national de contrecarrer cette industrie mortifère pour la planète. L'échelon local doit-il adhérer à ce non sens absurde ?

Quand l’agression publicitaire rencontre le gaspillage énergétique, les citoyens sont en droit de réclamer que les usages électriques totalement inutiles soient proscrits, au nom de l'exemplarité, du bon sens et de l'éco-citoyenneté."

signé: Collectif « Dijon non à la pub » (dijonnonalapub@yahoo.fr)

La mairie daignera t elle faire quelque chose? Tous les dijonnais savent qu'il faut éteindre la lumière en sortant d'une pièce, mais personne ne s'étonne que les panneaux publicitaires restent éclairés toute la nuit. Dijon ville écologique? L'exemplarité passe aussi par la remarque de cette lettre...

vendredi 17 décembre 2010

Vers une démocratisation ou une récupération des paniers bio?

Pour acheter des légumes frais, il existe principalement le marché et les magasins d'alimentation. Viens ensuite s'ajouter le système d'AMAP qui bat son plein sur Dijon, avec une liste d'attente de plus de 700 familles due à un manque de maraîchers bio locaux.
Mais voilà que récemment, le site internet de la petite dernière des AMAP dijonnaises créées , Les paniers de Beauchêne, diffusait une bien étrange publicité pour la commenter.












Des paniers bio en supermarché! L'information a circulé alors rapidement dans le petit monde du bio local. Le supermarché Cora de Dijon lance une offre de paniers bio depuis un mois. La commande, pour un panier "couple" à 9,90 euros, ou un panier "famille" à 12,99 euros, se fait via internet dans la semaine et le client vient chercher son panier le vendredi ou le samedi. Le producteur est un maraîcher bio situé à Grancey le Château, en Côte d'Or.
Nouveau aussi, le magasin "La Vie Saine" situé au coeur de Dijon et connue pour justement vendre des produits bio, vient de lancer à son tour des paniers bio. La commande se fait par téléphone, pour un panier soit à 8 euros, soit à 12 euros.

Cette fois, il y a un mélange de légumes et de fruits.

Tout aussi nouveau, "les bons paniers bio" à la MJC de Chenôve:

Dans cet article du Bien Public du 11 décembre, on apprend que monsieur Ivan Martynciow va fournir une quarantaine de paniers chaque semaine. Ce maraîcher bio fourni déjà les "Paniers Gourmands"de l'association Saint Apollinaire depuis mars 2009. La différence avec une vraie AMAP, est que ce producteur revend un certain nombre de produits qu'il ne cultive pas, dont des fruits.

Un peu plus ancien (juin 2010), l'épicerie fine L'ail des Ours propose aussi un système de paniers de produits bio.













Sur le site web il est indiqué: "du bio et du frais dans votre assiette, tous les jours à partir de 1 euro par jour: c'est ce que nous proposons avec nos formules de paniers prêts à emporter, disponibles sur abonnement." Comme le montre la photo ci-dessus, il existe quatre types de paniers, selon la taille de la famille et pour les gourmands.

Enfin, il existe à Dijon au moins un autre système de paniers, celui-ci un peu différent. Imaginé en 2007 et mis en place en 2008, il s'agit des "tournées éco-fermières" (tel: 03 80 74 01 27) développées par monsieur Thierry Deiller (la même personne qui a monté de toute pièce fruimalin). Il s'agit d'une offre complète livrée chaque quinzaine: des légumes, des fruits, du sec (farine, pâtes,...), des laitages et de la viande. Tout est soit en bio, soit en conversion bio (monsieur Deiller insiste sur la nécessité de soutenir la reconversion), soit encore en AOC (certaines AOC ayant un cahier des charges extrêmement exigeant). Une grande diversité de produits qui plaît beaucoup à ses clients qu'il chouchoute en leur proposant des recettes pour les accompagner à (re)-découvrir certains produits. Des clients tous situés dans son quartier (Montchapet), à qui il s'évertue de leur offrir le meilleur rapport qualité prix / environnement.

Le panier en osier pour aller faire ses courses au marché semble avoir évolué. Du panier de vente directe du producteur au consommateur des AMAP, au panier de légumes en grande surface, les puristes y verront une dérive par une forme de récupération. D'autres y verront un intérêt comme la démocratisation du bio. Dans tous les cas il est important que les dijonnais soient bien conscient des solutions pour une alimentation saine, mais surtout qu'ils n'hésitent pas à interroger ces différents acteurs pour se faire eux-même une idée de ce qui leur semble le plus juste. Ils verront l'esprit "récupération" ou au contraire la volonté de proposer des produits de qualité avec une réelle vision de respect de l'environnement.

dimanche 12 décembre 2010

La BNP Paribas se lance dans le tourisme... nucléaire

La BNP Paribas, comme d'autres banques pas bien nettes, cherchent à gagner toujours plus d'argent, quelle qu'en soit la façon. La dernière trouvaille concerne le tourisme.










Ce dimanche, toutes (?) les agences BNP Paribas de l'agglomération dijonnaise arboraient des affiches avec des images de pays lointains: le Brésil et l'Inde.










Mais en fait, le message s'avère plus militant. Sur la première affiche, il est écrit: "Angra au Brésil: ses plages, ses eaux turquoises... et sa centrale nucléaire "modèle Tchernobyl" que la BNP veut financer". Sur la seconde: "L'Inde merveilleuse: ses saris, ses couleurs, son Taj Mahal... et ses réacteurs nucléaires en zone sismique que la BNP veut financer". Avec sur les deux types d'affiches, le lien internet www.ouvavotreargent.com, signé Greenpeace.

Cette action nationale de Greenpeace intervient quelques semaines après sa campagne "Savez-vous ce que votre banque fait de votre argent?"


Les dijonnais ayant de l'argent à la banque BNP Paribas se doivent d'interroger leur banquier pour savoir à quoi sert leur argent. Et si la BNP persiste à investir dans ces projets dangereux, les dijonnais se doivent de quitter cette banque, sinon, puisqu'ils ne peuvent plus ignorer ces informations, ils se trouvent implicitement complices de ces agissements.

lundi 6 décembre 2010

Café - débat sur le thème "ma poubelle vaut de l'or !"

Mardi 14 décembre va avoir lieu un café débat sur un thème qui peut repousser bon nombre de personnes: les déchets.

"Ma poubelle vaut de l'or !". Et les déchets des dijonnais ne disparaissent pas comme par magie dès qu'ils les mettent dans les poubelles. Tri, recyclage, compostage, incinération, enfouissement, etc... Les dijonnais savent ils réellement ce que deviennent ce qu'ils jettent?
Pour en savoir plus, rendez vous à l'Embarcadère (58 rue d'Auxonne, Dijon) pour poser toutes les questions.

En attendant, certains enfants savent plus ce qu'il faut faire des déchets que bon nombre d'adultes...

vendredi 3 décembre 2010

"Ville à 30, ville à vivre"

Le centre d'analyse stratégique du premier ministre vient de publier un rapport intitulé "Les nouvelles mobilités. Adapter l'automobile aux modes de vie de demain".

Dans l'avant-propos de ce long rapport il est écrit: " Longtemps symbole de liberté et de réussite sociale, l’automobile semble, en quelques années, avoir déserté l’imaginaire des jeunes générations, au point que sa possession ne constitue plus une priorité. Beaucoup de Français considèrent la voiture avant tout comme un moyen de transport, une « commodité » et non plus un plaisir. Elle devient un outil au service des déplacements : les conditions sont réunies pour qu’autopartage et covoiturage se développent, avec le soutien des pouvoirs publics." Puis un peu plus loin: "Notre mobilité future ne proviendra pas d’une solution unique mais de la conjugaison d’innovations multiples. Cette évolution reposera le plus souvent sur l’initiative privée mais les pouvoirs publics devront l’accompagner. Il leur faudra notamment : (...) repenser le partage de la voirie et de l’espace public, au profit du vélo, de véhicules propres peu encombrants, des transports collectifs, tout ce qui constitue les « nouvelles mobilités ».

C'est dans ce contexte de remise en question de la voiture en ville au profit d'une ville à vivre que l'association EVAD avait organisé une conférence sur le thème "Ville à 30, ville à vivre":





Le concept de ville à 30 est simple: toute la ville est limitée à 30 km/h, sauf les zones autorisées à plus, alors que c'est l'inverse pour le moment. Dijon fera t il le pas?

jeudi 2 décembre 2010

Vers la fin des banques sales?

Le 17 octobre dernier, les dijonnais pouvaient lire des affiches avec le message "savez-vous ce que votre banque fait avec votre argent?" sur les devantures de la banque BNP Paribas. Une action nationale relayée par le groupe dijonnais de Greenpeace pour dénoncer l'implication de cette banque dans des projets nucléaires.

Puis dans le magazine "Bourgogne notre région" de novembre - janvier, monsieur Philippe Hervieu, président du groupe Europe Ecologie Bourgogne, annonçait la couleur: "Lutter contre les paradis fiscaux, c'est consolider la démocratie".

Le 29 novembre, l'assemblée du conseil régional de Bourgogne a voté un règlement d'intervention afin d'exiger de la transparence en matière de partenariat financier et bancaire. Cela signifie ni plus ni moins que les établissements bancaires devront montrer patte blanche avant de proposer un emprunt à la Région ! (lire l'article sur dijonscope.com).
Ce type de règlement existe dans d'autres institutions publiques en France depuis peu.



Proposé au conseil municipal de Dijon du 28 juin 2010, monsieur Rebsamen l'a modifié pour en retirer une partie de sa substance.













Toutefois, même si il n'y a pas grand chose à ce sujet dans le livre blanc du Plan Climat Energie Territoriale, rien n'empêche la ville de choisir de travailler avec des banques peut émettrices en CO2 (pour en savoir plus sur le sujet banques et CO2, lire le dossier "Empreinte carbone des banques")

Un mouvement de dénonciation de banques "sales" dont l'origine remonte peut être à l'ONG Les Amis de la Terre, avec leur document "Environnement: comment choisir ma banque ?" qui expliquait que la majorité de nos banques trempent dans des projets très polluants, et proposait de mettre nos économies dans les banques les moins controversées. Les plus mauvaises étant Le Crédit agricole, La Société Générale et BNP Paribas.

D'ailleurs, un habitant de Fontaine les Dijon a récemment écrit à sa banque pour l'interpeller sur ces sujets environnementaux. Voici la réponse de cette banque, une réponse qui ignore leurs mauvaises actions pour ne garder que les bonnes; la technique de l'autruche...













Depuis quelques jours, une interview de l'ex-footballeur Eric Cantona va plus loin:



Un message relayé par le site créé à cet effet, bankrun2010.com qui invite tout le monde à retirer ses économies le 7 décembre. Une incitation complètement déplacée et stupide selon les responsables politiques et économiques comme madame Christine Lagarde, ministre de l'économie, ou monsieur Baudoin Prot, directeur général de BNP Paribas. Mais le magazine Challenge indique tout de même "Au départ, ce n’est sans doute qu’une idée jetée en l’air, au détour d’une interview, par un footballeur retraité mais toujours populaire. A l’arrivée, c’est un gros coup médiatique, qui fait traînée de poudre sur internet, et commence à inquiéter les plus grands dirigeants économiques et bancaires. "

Marre des banques? Il y a de quoi lorsque que l'on jette un coup d'oeil sur le site financeresponsable.org où chacune de nos banques est décortiquée sur différents critères sociaux et écologiques. Alors, le 7 décembre (ou après) pour les particuliers, au prochain emprunt d'une collectivité territoriale ou d'une entreprise, agissez! Non pas en retirant l'argent pour le mettre sous un matelas, mais en changeant de banque, pour une qui soit plus respectueuse socialement et écologiquement. Allons tous voir La Nef, ou éventuellement le Crédit Coopératif (les deux se trouvent 1 Avenue Kellermann à Dijon) pour y déposer nos économies!