jeudi 31 mai 2012

La première rencontre "Dijon, Ville Comestible"

"relocalisez votre assiette !", telle est la devise de la prochaine réunion participative et imaginative du groupe "Dijon territoire en Transition". Alors que tous les dijonnais ne mangent pas à leur faim, le groupe de transition indique que "le potentiel naturel et humain des environs de Dijon pourrait tous nous nourrir, mieux et moins cher".

L'objectif de cette rencontre est d'échanger des idées et des connaissances pour relocaliser la provenance de nos aliments. "De nombreuses initiatives citoyennes oeuvrent déjà en ce sens: potager collectifs et jardins familiaux, chantiers agricoles d'insertion, AMAP, achats groupés, cantines bio ou tout simplement producteurs locaux soucieux de qualité..."


Des crevettes du Japon, des haricots du Kenya ou encore des pommes du Chili, quelles aberrations! Il est tout à fait possible de relocaliser notre nourriture, ce n'est pas une utopie. Pour preuve, une étude sérieuse et récente montre que la ville de Rennes (300 000 habitants dans l'agglomération) est capable d'être autonome sur le plan alimentaire en utilisant les terres agricoles dans un rayon de 6 km autour de la ville, en changeant un peu de régime alimentaire (moins carné), et autres solutions réalistes.


Rendez-vous le vendredi 8 juin à 19h à Latitude 21 pour cette soirée qui s'annonce très intéressante.

mardi 29 mai 2012

Le manège à propulsion humaine

"On a pas de pétrole, mais on a des idées". Cette citation s'applique aussi très bien pour ce qui concerne l'électricité. Des idées pour se passer de la fée électrique, il y a ceux qui n'en ont pas (les pro-nucléaires) et ceux qui en ont. C'est ainsi que le week-end dernier, lors de la fête à la Fontaine d'Ouche, un très joli manège pour enfants fonctionnait sans électricité.


Grâce à un système ingénieux, deux parents jouant sur une balançoire suffisaient pour faire tourner le manège, à la grande joie des enfants.

Cette vidéo, prise par un membre de l'association Dijon Roller, illustre à quel point le potentiel des économies d'énergies est grand et vaste (rares sont les personnes imaginant un manège fonctionnant sans électricité). Elle illustre aussi qu'il est tout à fait possible de vivre dans un monde sobre tout en vivant dans un monde joyeux! 

lundi 28 mai 2012

Petit retour sur la foire bio tournesol

Le week-end du 19 et 20 mai avait lieu à Quetigny la foire bio Tournesol organisée par l'association Nature & Progrès de Côte d'Or. En plus des projections de films documentaires et de débats, les visiteurs ont pu rencontrer des membres de différentes associations agissant localement, à leur façon, pour la défense de l'environnement. Des stands pour comprendre et agir.



Par exemple, un stand sur les OGM tenu par des faucheurs volontaires, ou celui bien connu de Fruimalin.



Les associations Biobourgogne et Veille au Grain Bourgogne étaient de la partie.

Mais aussi La Nef, la banque la plus éthique et la plus respectueuse de l'environnement, également la banque la moins connue.













A ce sujet, cette dernière avait rédigé il y a peu de temps une lettre ouverte, en partenariat avec Terre de liens (aussi présent à la foire Bio Tournesol), Energie Partagée et Bâti Cités, et à destinations des partis politiques pour demander une autre finance.

Cette foire bio Tournesol, qui a lieu tous les deux ans, a permis une fois de plus aux visiteurs de s'informer et de voir que des alternatives crédibles existent pour développer un monde meilleur.

lundi 21 mai 2012

Exposition "écologie et bandes dessinées" à Latitude21

La maison de l'architecture et de l'environnement du Grand Dijon (Latitude21) propose actuellement une exposition très originale.

"L’exposition que nous proposons a pour idée centrale de faire découvrir au public la façon dont la bande dessinée parle de l’écologie. Et ce, en n’excluant aucun angle d’attaque : humour, dérision, apologie, dénigrement, anticipation, science-fiction, politique…
Le public peut ainsi découvrir les différents regards des auteurs de BD sur les questions environnementales depuis une vingtaine d’années. Une façon aussi –bien sûr- de raconter notre époque."




"Première exposition en France sur ce sujet, Écologie et Bande dessinée propose une approche de la thématique par l’exemple. Ici, pas de théorie ou de volonté de faire système. La seule idée qui vaille est le plaisir et l’envie de lire de la bande dessinée. si, par la même occasion, le visiteur découvre deux ou trois petites choses sur l’environnement, tant mieux. Sinon, rien de grave… "














Que l'on soit "pro" ou "anti" écolo, chacun se retrouvera dans une ou plusieurs BD présentes. Une exposition à découvrir.

dimanche 20 mai 2012

Les candidats aux législatives répondent aux questions du collectif Urgence Planétaire

Les douze associations formant le collectif "Urgence Planétaire" avaient organisé le 16 mai une réunion publique en vue de questionner les candidats aux élections législatives.






Les membres de ce collectif:
ACAT (Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture)
Amnesty International (association de défense des droits humains)
MAPIC (Mouvement « Appel Pour une Insurrection des Consciences »)
Artisans du monde (association de commerce équitable)
ATTAC (Asso. pour la Taxation des Transactions financières et l’Action Citoyenne)
BOFA-Peuples Solidaires (solidarité nord-sud, Bourgogne – Burkina Faso)
CCFD-Terre Solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement)
Cimade (asso. de solidarité active avec les migrants, réfugiés et demandeurs d'asile)
Ligue des Droits de l’Homme
MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente)
Mouvement de la Paix
Oxfam France-Agir ici (plaidoyer pour la solidarité internationale)

Cinq thèmes étaient abordés dans les questions:
* Pour la paix et le désarmement
* Pour les droits des migrants
* Pour la solidarité internationale avec les pays du Sud
* Pour l’écologie et une meilleure alimentation
* Pour transformer le système économique et financier

Les parti politiques avaient donc été invités à répondre aux questions sur ces thèmes, dans un temps limité (environ dix minutes pour l'ensemble des questions), tout en sachant qu'ils avaient reçu les questionnaires détaillés plusieurs jours auparavant.
La question liée à l'écologie portait plus précisément sur l'agriculture: les OGM et les semences. (L'ensemble des questions sur l'écologie ne pouvant pas être traitées en si peu de temps).
Voici les réponses des candidats présents:



Les nombreuses personnes présentes à cette soirée ont bien aimé cette formule d'interpellation des candidats. Maintenant à chacun de se faire sa propre opinion.

dimanche 13 mai 2012

L'autopartage entre particuliers, ça existe déjà à Dijon

Dans le journal Le Bien public publié hier, un article très intéressant concernait l'autopartage. Selon le site la voiture autrement, "l'activité d'autopartage est définie par la mise en commun, au profit d'utilisateurs abonnés, d'une flotte de véhicules de transports terrestres à moteur. Chaque abonné peut accéder à un véhicule sans conducteur, pour le trajet de son choix et pour une durée limitée." (article 19 du projet de loi Grenelle 2). Ici, dans l'article, il s'agit de location entre particuliers, via des sites internet.


Le site "Voiturelib" propose 21 voitures sur Dijon.

Le site "Une voiture à louer" en propose 3.


Le site Livop en propose 1.


Le site Buzzcar en propose 3.
Ce dernier site donne les bénéfices pour la communauté:
"Le partage de voitures permet : + mobilité, - voitures, - parking et + budget.
* 30% des utilisateurs d’autopartage traditionnel vendent leurs voitures et 2/3 n’achètent pas de nouvelles voitures grâce à l’existence du service.
* Buzzcar va plus loin que l’autopartage traditionnel puisqu’elle n’ajoute pas de voitures au parc automobile, mais permet d’optimiser l’utilisation des voitures existantes.
* Les utilisateurs de partage de voitures conduisent jusqu’à 80% moins que les propriétaires de voitures traditionnels. En effet, quand on est propriétaire, on ne réfléchit pas au coût de chaque trajet, on utilise sa voiture sans y réfléchir. Alors que, quand on est locataire, on paie à chaque trajet. On cherche donc à optimiser son budget déplacement en cherchant le mode de transport le plus adapté et le moins cher. La voiture n’est utilisée qu'en dernier recours.
* Ce sont ces petits changements qui créent de grandes évolutions : une voiture partagée à temps plein remplace 15 à 20 véhicules et 45 à 60 emplacements de parking. Imaginez des villes avec - voitures, - parkings et + espaces verts !"

Un certain nombre de dijonnais se plaignent de ne pas avoir de place pour stationner, tandis que d'autres abandonneraient bien leur coûteuse voiture (5 300 euros, tel est le coût moyen par an pour une voiture en Bourgogne, tout compris!). L'autopartage est une solution parmi d'autres pour se passer de la voiture au quotidien, comme le faisait remarquer le CERTU dès 2008, tout en gardant une mobilité via une voiture quand cela est nécessaire. A noter que la ville de Dijon devrait mettre en place un système d'autopartage via une entreprise d'ici la fin de l'année, suite à l'appel à manifestation d'intérêt du Conseil Régional de Bourgogne.

Une ville avec moins de voitures, c'est déjà possible à Dijon!

samedi 12 mai 2012

La pollution visuelle commence à diminuer à Marsannay

Après la suppression des enseignes immenses et illégales à Chenôve, c'est au tour de Marsannay-la-Côte de voir son paysage un peu plus respecté. Cette fois, c'est la chaîne hôtelière Novotel qui s'est enfin mise à respecter le code de l'environnement.










Ainsi, depuis des années, cette enseigne existait en toute illégalité! Suite à l'action de l'association Paysages de France, le Préfet de Côte d'Or a fait retirer cette enseigne publicitaire, comme il l'avait fait pour Chenôve.
Depuis peu, les services de la préfecture semblent vouloir agir avec détermination et efficacité pour qu'enfin les entrées de villes ne soient plus qu'une suite d'enseignes publicitaires. Et qui sait, peut être que d'autres abus seront retirés dans l'agglomération...

jeudi 10 mai 2012

Un train de déchets radioactifs est passé à Dijon, et le Modem n'a informé personne...

En catimini, un train transportant 9 wagons de déchets d'hexafluoride d'uranium a vraisemblablement traversé Dijon via Porte Neuve il y a un ou deux jours.

Parti le 7 mai de l'usine d'enrichissement d'uranium de Gronau en Allemagne, avec rapidement plusieurs heures de retard, et à destination de Pierrelatte, le train est passé par Cologne, Coblence, Trêves, Lyon,... Et donc via Dijon.
Une fois de plus la population n'a pas été mise au courant, alors qu'elle devrait l'être. Ni même les élus locaux, alors que monsieur Deseille, chef de file du Modem, avait affirmé haut et fort lors du conseil municipal de Dijon de novembre 2011, qu'il suffisait de se renseigner pour être informé, et que de toute façon tout le monde était au courant.



Le monde du nucléaire étant tellement transparent, que les français ne voient rien de ce qui s'y passe... Et monsieur Deseille soutient ce manque de transparence, comme le montre cette question posée le 14 janvier 2012 par un journaliste du site infos-dijon.com, sur l'antenne de France 3:


Jusqu'ici tout va bien, telle est sûrement la devise des défenseurs du nucléaire. Mais les dijonnais seraient-ils d'accord d'évacuer leur ville si un de ces trains avait un accident grave lors de son passage ici? Mais ne nous inquiétons pas, le Modem sait quand les trains passent, il n'y a pas de risques...

lundi 7 mai 2012

Pour que le tram passe, l'herbe trépasse

Les travaux du tram se terminent et laissent place à de nombreux espaces recouverts de gazon et de jeunes arbres. Du vert bien joli et apaisant. Mais, pour que tout soit "beau", des tracteurs tuent actuellement les "mauvaises herbes" sur les zones non encore engazonnées.
Du "Roundup Turbovert" est ainsi déversé aujourd'hui avenue du Drapeau. Il s'agit d'un produit chimique reconnu dangereux pour les espèces aquatiques, mais pas seulement car plusieurs études démontrent un possible effet cancérigène de son composant actif (le glyphosate). 


De plus, ce glyphosate est accompagné ici d'éther amine ethoxylate qui est encore plus toxique selon la fiche sécurité du produit.

Alors que la ville de Dijon s'engage à ne plus utiliser de pesticides (selon le discours officiel...), des herbicides continuent à être répandus comme ci-dessus, et encore pour plusieurs années (voir la fin de l'article).

dimanche 6 mai 2012

Groupe de discussion sur l'indépendance énergétique dijonnaise sur Facebook

Pétrole, gaz, charbon, uranium, que ce soit directement ou indirectement, les dijonnais sont dépendant d'énergies provenant de loin, en quantités limitées et polluantes. Une dépendance que des villes ont cherché à diminuer, comme à Güssing en Autriche:


Autre exemple, celui du territoire du Mené dans les Côtes d'Armor (Bretagne), qui vise l'autonomie énergétique dans les 20 prochaines années. Grâce à sa forte culture de l'initiative locale, il compte déjà de nombreux équipements producteurs d'énergies renouvelables:


Et d'un point de vue économique, l'intérêt de réfléchir pour assurer une certaine autonomie énergétique peut être résumé dans cet extrait de la conférence de monsieur Gérard Magnin, qu'il a donné lors d'une journée illico2:


Aussi, pour discuter comment agir sur l'agglomération dijonnaise, pour échanger des informations, proposer des idées, une page Facebook existe depuis peu à cette adresse: http://www.facebook.com/groups/energiedijon.


Tout le monde peut s'inscrire et apporter sa contribution, sous réserve d'avoir un compte Facebook.