Elections municipales 2020 : Stéphanie MODDE, tête de liste de Dijon écologique et solidaire, lance une consultation auprès des dijonnais.es pour construire avec eux la ville protectrice de demain. Un questionnaire qui fait écho au "plan de sortie de crise" rédigé par des ONG écologiques et des syndicats.
Communiqué de presse:
Dijon, le 24 mai 2020 – La crise du coronavirus a révélé la vulnérabilité de nos sociétés. Déjà impactées par les effets du changement climatique, cette fragilité et les conséquences sanitaires, économiques et sociales qui en découlent ne sont pas une fatalité. Pour ne plus subir, des changements profonds dans nos modes de production, de consommation et d’échanges doivent être opérés. Il s’agit désormais d’engager la transition vers une société plus sobre et juste grâce à des solutions nouvelles et audacieuses, indispensables pour construire un territoire résilient, capable de surmonter les épreuves et les crises futures.
Cette société de la protection, nous l’avons portée durant la campagne du premier tour des élections municipales pour faire de Dijon une ville écologique et solidaire. Aujourd’hui, toujours guidée par notre esprit citoyen, notre liste invite les dijonnaises et les dijonnais à construire un territoire protecteur, capable d’amortir les chocs sanitaires et climatiques pour vivre mieux.
Disponible en ligne, la consultation de Dijon écologique et solidaire a vocation à recueillir les impressions et la vision des habitantes et habitants de Dijon concernant les indispensables changements qu’appelle la crise du coronavirus. L’ensemble des participations sera analysé afin de construire avec et pour les dijonnais.es un projet municipal restructuré, résilient et protecteur.
Stéphanie MODDE, tête de liste de Dijon Ecologique et Solidaire"
Les questions sont:
- Quelles sont les activités, suspendues pendant le confinement, qu’il faudrait arrêter définitivement ? Pour quelles raisons ?
- Quelles mesures proposez-vous pour accompagner les salariés et entrepreneurs des activités et secteurs qu’il faudrait arrêter ?
- Au niveau local, quelles sont les activités, secteurs et actions qu’il faudrait soutenir et développer plus fortement ?
- Dans l'immédiat, quelles actions faut-il développer localement pour soutenir ces activités ?
- A condition que l’effort soit partagé par tous, que seriez-vous prêt(e) à modifier fortement dans vos activités et vos modes de vie ?
- Alors que les français sont de plus en plus conscients des enjeux environnementaux, ils ont encore du mal à changer en profondeur leurs habitudes. Selon vous, comment résoudre cette équation ?
Le plan de sortie de crise des ONG et syndicats:
" Le constat que nous portons aujourd’hui est clair : la crise sociale, écologique et désormais sanitaire sont intimement liées. Les réponses apportées doivent l’être également. Depuis la création du collectif associatif et syndical Plus jamais ça, nous appelons à changer les politiques menées, en profondeur.
Nous ne nous arrêtons pas au simple constat. Notre rôle est aussi d’être force de proposition, pour construire ce Jour d’Après. C’est ce qui a motivé la rédaction de ce plan de sortie : un appel au débat public, sur la base de mesures concrètes, qui nous paraissent aujourd’hui essentielles pour faire face à la situation et construire un véritable “Jour d’Après”. Et passer à l’action, car il y a aujourd’hui urgence.
Depuis plusieurs mois, des organisations syndicales et associatives convergent, convaincues que les réponses aux urgences sociales et écologiques doivent être construites ensemble. La crise qui a éclaté en ce début d’année 2020 montre une fois de plus la nécessité de changer de système. C’est pourquoi nos organisations ont constitué un front élargi et inédit pour initier une tribune, puis une pétition et un appel aux mobilisations du 1er mai. Nous pensons que le moment est venu de préciser les contours du «plus jamais ça » que nous mettions en avant dans cette tribune le 18 mars et auquel nous entendons désormais donner plus de corps. Désormais il est nécessaire de dépasser l’effet de sidération paralysant que génère le traumatisme de la crise sanitaire. Il s’agit d’amener la population à se saisir de ce moment pour exiger que des enseignements en soient tirés.
Ce document se veut donc une contribution et même un appel au débat public. Débattons partout, mobilisons-nous sur le terrain pour changer le système et exiger des pouvoirs publics des transformations radicales ! Changer en profondeur le monde qui a rendu cette crise aussi violente est l’affaire de toutes et tous, le monde d’après sera celui que nous serons capables de reconstruire.
Plus que jamais… mobilisons-nous !"