jeudi 29 mai 2008

La CCI a lancé une pétition écologiquement et économiquement non viable

Début mai, les Associations Environnementales de l’Est Dijonnais (AAED) mettaient en ligne une pétition contre le projet d'aéroport civil dijonnais, le projet "Renaissance". Ceci n'a visiblement pas échappé à la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de Dijon (porteur du projet). Ainsi mi-mai, patrick Laforêt, président de la CCI, lançait lui aussi une pétition en ligne, cette fois pour soutenir le projet. Une bataille digne de David contre Goliath. L'AAED n'est qu'un groupement d'associations locales animé par des bénévoles, tandis que la CCI, armée de salariés, d'un réseau d'adhérents (12500 entreprises), d'une puissance financière certaine et depuis peu par l' association des amis de l'aéroport, n'a pas tardé à écraser la première pétition du point de vu du nombre de pétitionnaires (environ 150 contre 3700).
Il faut dire que la CCI a usé de son réseau d'entreprises adhérentes par mailing-liste, a semble-t-il fait circuler la pétition à l'Ecole Supérieure de Commerce (ESC) et a usé très certainement d'autres réseaux.


Mais quelle est la pertinence de ce projet?
Deux arguments reviennent souvent dans la pétition de la CCI: "croissance économique" et "tourisme". Voila semble-t-il, ce qu'apporterait le développement de cet aéroport civil. La CCI veut faire venir des compagnies aériennes, dont des low-cost. Intéressant? Pour se faire une idée, petit détour sur l'actualité. Un article de l'Expansion du 22/05/2008, indique que "l’emballement pétrolier se répercutera forcément sur le prix des billets (à la hausse du fait des surtaxes carburant) et donc sur le niveau de la demande (à la baisse) ; ce qui mécaniquement obligera les transporteurs à réduire la voilure pour ne pas se retrouver en sur-capacités. Des billets plus chers, donc moins de passagers et in fine, moins d’avions et moins de destinations. Voilà la spirale infernale qui guette la plupart des transporteurs aériens, dès lors que l’économie du secteur n’est pas apte à supporter durablement un baril à 100 dollars et plus." Une dépêche de l'AFP du 28/05/2008 indiquait que "La compagnie aérienne australienne Qantas a annoncé mercredi qu'elle allait réduire son activité d'environ 5% en supprimant des lignes, des services et des emplois, et en retirant plusieurs avions du service afin de compenser les prix élevés du carburant. Plusieurs lignes domestiques opérées par Qantas et Jetstar, sa compagnie low-cost, seront fermées, tandis que d'autres services seront réduits." Même constat dans La Tribune du 22/05/2008. Et le prix du pétrole ne va qu'augmenter comme l'indique un article du journal Le Monde du 22/05/2008 puisque "les marchés spéculent désormais sur une pénurie de pétrole pour 2016", d'où une augmentation inéluctable du prix du billet. Pour l'anecdote, il ne faut pas oublier le prix du billet Dijon-Nevers.
Un autre point surprenant dans cette pétition, c'est qu'il y a des gens de l'ESC (voir n° 52, 116, 3515, 3559, 3595, 3712 ). Ceux-ci auraient-ils séchés LE cours à ne pas rater cette année? Celui de Jancovici. Ils auraient pu au moins lire le texte de rattrapage concernant l'aviation de ce dernier...

L'aspect économique est étroitement lié à l'aspect écologique. Les avions rejettent (en autre) beaucoup de CO2 (gaz à effet de serre). Jusqu'à maintenant, l'aviation n'est pas prise en compte dans les calculs de taxe carbone, mais ça ne va pas durer, d'où une augmentation inéluctable du prix du billet. Un point "amusant" est la phrase: un aéroport "compatible avec le développement durable" sur la page de la pétition. Ceci est impossible. D'ailleurs, cela avait bien été souligné dans le Grenelle de l'Environnement.


Une petite note sur l'argument "tourisme". Il est possible de faire venir (train, co-voiturage) des touristes sur des arguments purement écologiques. Ainsi, la Revue Durable (N°28) donne le nombre de visiteurs en 2007 qui se sont déplacés spécialement pour visiter les fameux quartiers écologiques: Vauban (5000); Bedzed (3000); Hammarby Sjöstad (6000) et Bo01 (3000). Preuve que "écologie" peut rimer avec "tourisme", et peut aussi intéresser des économistes comme localement avec la salle de sport de Savigny le Sec.

Alors, qui veut continuer à signer POUR le réchauffement planétaire? Ne vaut-il pas mieux investir dans un avenir écologique afin de s'adapter en douceur à la fin du pétrole et ses conséquences, et ainsi éviter à devoir se comporter comme des "survivalistes américains"? Quoiqu'il en soit, si ce projet aboutit, la ville de Dijon perdra très certainement sa Marianne d'Or de l'Environnement.

mardi 27 mai 2008

Des vélos pour les employés du Grand Dijon

Dans le cadre du plan de déplacement d'entreprise, les agents du Grand Dijon ont reçu un vélo pour effectuer les déplacements locaux (domicile-travail et/ou professionnels). Ces vélos loués à 15 euros par an aux volontaires permettront d'apporter leur pierre à l'édifice de réduction de la pollution par les transports. A ce titre Catherine Hervieu indique qu' "en Europe, l'utilisation du vélo en ville représente un quart des déplacements urbains. En France, ce chiffre tombe à 1 ou 2%. A Dijon, il est actuellement de 3%".
source: Le Bien Public du 27/05/2008

Encore un effort pour atteindre les 25% de déplacements urbains à vélos, mais petit à petit, on ne peut qu'y arriver.

vendredi 23 mai 2008

Aides pour les énergies renouvelables à Longvic

Le Bien Public du 23 mai indique que "José Almeida (premier adjoint à la mairie de Longvic) a rappelé que dorénavant les constructions de la commune disposeront d'équipements en énergie renouvelable. Il a tenu a rappelé que Longvic est la première commune à fournir une aide pour les énergies photovoltaïques." Ceci viendra en plus des aides du Conseil Régional.
Ainsi, après Fontaine-lès-Dijon, Saint-Apollinaire, Sennecey-les-Dijon et Talant, Longvic va aider les particuliers à s'équiper de chauffe-eau solaire pour la production d'eau chaude. De plus Longvic devient la première ville du Grand Dijon a fournir une aide pour l'équipement de panneaux photovoltaïques.

En voilà une bonne nouvelle.

jeudi 22 mai 2008

Soirée rencontre avec Greenpeace le 31 mai

Des petits bateaux à moteurs face à des chalutiers gigantesques pour dénoncer la chasse à la baleine, des hommes suspendus au dessus du vide sur le bord d'une centrale nucléaire pour dénoncer le lobby et les mensonges du nucléaire, etc... C'est un peu comme des hommes du GIGN que l'on perçoit parfois les adhérents de l'association écologique Greenpeace. En réalité, ce ne sont pas des "terroristes" comme l'aiment à le dire certains, mais des hommes et des femmes qui veulent avertir, informer et dénoncer un certain nombre de pollutions et autres destructions de l'environnement.

A Dijon, nous avons aussi nos bénévoles qui donnent beaucoup de leur temps pour informer et dénoncer les excès, regroupés au sein du groupe local Greenpeace.

Samedi 31 mai, ils invitent tout le monde, à partir de 16h salle Camille Claudel à Dijon, à venir les rencontrer pour une soirée débats et projection de films suivis d'un concert. Seront également présent des associations locales oeuvrant à leur façon pour un monde plus sain.
Pour rappel, Greenpeace agit sur cinq grands thèmes, le groupe local ayant pour but de relayer ces actions sur Dijon et la Bourgogne: Energie (nucléaire, transports), OGM, Océans, Forêts, Toxiques.

mercredi 21 mai 2008

Dégradations de panneaux publicitaires

La semaine dernière plus d'une dizaine de panneaux publicitaires nouvellement installés par la société Clear Channel ont été dégradés à Dijon (cette société a remporté le contrat des Velodi ce qui lui a permis de gagner l'affichage publicitaire urbain, au dépend de JC Decaux)











Ces panneaux se trouvaient soit au niveau des abribus, soit étaient des affichages indépendants. Visiblement les responsables de ces actes illégaux s'en sont pris à la propagande consumériste relayé par ces affiches comme l'atteste un des messages.
Il faut rappeler que ce type de publicité est omniprésent dans Dijon (comme ailleurs en France) et qu'il est impossible de se déplacer sans être agressé par ceux-ci. Le message est toujours le même: une incitation à la consommation. Toujours plus. Donc, en plus d'enlaidir notre belle ville, de montrer des affiches parfois illégales, nous sommes incité à acheter ce dont nous n'avons pas forcément besoin. Nous subissons chaque jour une aliénation mentale.
Qu'est-ce qu'une secte? La réponse est souvent: "une structure qui a pour but de vous soutirer de l'argent en vous manipulant mentalement." Quelle différence avec notre société de consommation et ses publicités?...

Effets sur l'environnement: société du jetable et du sur-emballage avec pour conséquence l'augmentation de nos ordures, mise en avant de produits polluants (pub pour les voitures, le Round'Up, ...), pillage et gaspillage des ressources naturelles en tous genres.

Pour ceux qui souhaitent agir de façon légal, toutes les informations se trouvent auprès de l'association Paysages de France.

mardi 20 mai 2008

Vers de nouveaux indicateurs économiques

"Le constat de Denis Clerc, Claude Chalon, Gérard Magnin, et Hervé Vouillot est édifiant: nos villes ne sont plus en adéquation avec l’avenir, l’environnement, l’économie". C'est ce qu'indique un article de la Gazette de Côte d'Or n°112. Fort de ce constat, ces quatre spécialistes préconisent de "rendre plus efficace la proximité fonctionnelle (...) pour une qualité de vie renforcée" et pour diminuer la pollution lié aux transports, en évitant notamment l'étalement urbain.

C'est dans ce contexte que Monsieur Patriat, président du Conseil Régional de Bourgogne, a demandé à Alain Cordier et Philippe Hervieux de "relever un certain nombres d’indicateurs liés au développement durable et applicables aux politiques de la collectivité, pour ainsi pouvoir juger ces dernières". Comme il est rappelé dans l'article, l'indicateur le plus utilisé en économie est le PIB. Or ce dernier ne mesure que "la production des biens et des services dans un pays durant une période donnée". Ainsi, ils vont essayer de "trouver d’autres indicateurs macro économiques prenant en compte la formation des gens, leur santé, la pollution, l’état de l’eau…"

C'est exactement ce qu'avait préconisé Jean-Marc Jancovici lors de sa conférence à l'ESC Dijon. Il avait rappelé plusieurs fois que le PIB est un très mauvais indicateur économique. Malheureusement, la majorité des économistes l'utilisent à tour de bras, d'une façon automatique, comme un Graal à atteindre. Pourtant comprendre ses limites est très simple. L'exemple de Jancovici: vous avez 100 paquets de café dans un placard et vous savez que vous n'en aurez jamais davantage (paquets de café=réserves de pétrole). Vous en vendez 1/4 de paquet par mois. Un économiste vous dira que vous devez en vendre 1/2 par mois, que cela améliorera votre croissance et votre chiffre d'affaire ("croissance" et "chiffre d'affaire" sont les deux autres termes des extrémistes économistes lobotomisés ne sachant pas réfléchir plus loin que leur calculatrice). Vous investissez donc pour pouvoir vendre plus, vous gagnez plus. Mais jusqu'à quand? C'est là que le PIB a ses limites: il donne des informations sur le passé (vous avez vendu X paquets de café avec tel ou tel profit), mais jamais il n'ouvre les yeux sur l'avenir.

Que ce soit un paquet de café dans un placard, les réserves internationales de pétrole, les stocks de poissons dans les océans, l'eau potable, les surfaces arables autour des villes, etc..., jamais le PIB ne les prend en compte. C'est pourquoi des indicateurs économiques alternatifs sont à développer comme l'a fait l'institut pour un développement durable belge ou encore à l'OCDE.

lundi 19 mai 2008

L'assemblée générale du CLER aura lieu à Dijon du 28 au 30 mai

L'association dijonnaise Bourgogne Energies Renouvelables (qui vient de dévoiler aujourd'hui son programme de visites 2008 "habitat économe en énergie et énergies renouvelables) accueillera l'assemblée générale du Comité de Liaison Energies Renouvelables (CLER) du 28 au 30 mai. Lors de ces trois jours, les adhérents du CLER pourront participer à des ateliers de formations, des débats, une visite de chaufferie paille et bois, et à son université de printemps.
"Le CLER est une association loi 1901 créée en 1984, regroupant plus de 150 professionnels répartis sur tout le territoire national (Industriels, Constructeurs, Installateurs, Distributeurs, Bureaux d’études, Architectes, Fédérations et Syndicats professionnels, Centres de recherche et de formation, Universités, Collectivités locales, Associations, Agences de l’énergie).
Ce sont des professionnels représentant l’ensemble des filières : solaire thermique, photovoltaïque, éolien, bois énergie, biogaz, biocarburants, petite hydroélectricité, habitat (Architecture MDE et HQE), cogénération, réseau de chaleur, géothermie, maîtrise de la demande énergétique.
Ils interviennent dans tous les domaines : offre de matériels , installations, conseils, maîtrises d’oeuvre, expertises, informations (revues, vidéos, expositions, informations électroniques, centres de documentations), formations, recherches appliquées et/ou fondamentales.
Spécialistes ou généralistes, les adhérents du CLER sont complémentaires et fonctionnent en réseau. Ils assurent un travail de terrain au coeur des territoires."

Le CLER a participé au Grenelle de l'Environnement.
Il est à noter que cette association a mis en place depuis plusieurs années un championnat des énergies renouvelables. Celui-ci est ouvert aux communes de France dans trois catégories: solaire thermique, solaire photovoltaïque et bois énergie. La meilleure commune par catégorie est celle qui recense le plus d'installations de production énergétique à source renouvelable au prorata de sa population.
Ce championnat a deux objectifs :
– D’une part de valoriser les communes exemplaires en matière d’énergies renouvelables et de les inciter à poursuivre leurs efforts.
– D’autre part de lancer une dynamique nationale des énergies renouvelables auprès des communes de France.

Dijon n'a jamais participé à ce championnat.

jeudi 15 mai 2008

débat "Economie versus Ecologie"

Dans le cadre de la 3ème édition de "Fenêtres sur le Monde" au cinéma l'Eldorado à Dijon, une soirée débat était organisée le 5 mai. En première partie, le film "Paysages Manufacturés" fut projeté, suivi d'un débat avec Denis Clerc, de la revue Alternatives Economiques.




On pourra noter que certaines de ses remarques sur la fin du pétrole vont dans le même sens que celles faîtes par jean-marc Jancovici lors de sa conférence sur le climat début avril.

mercredi 14 mai 2008

Quel climat demain ?

L'association St Apo Environnement organise une conférence le 23 mai à 20h30 sur le thème: "Quel climat demain? Effet de serre ? Fonte des glaces ? Que faire ?"

Trois intervenants nous éclairons sur le sujet:
Benjamin Pohl, Docteur en climatologie, Centre de Recherche en Climatologie, Université de Bourgogne
Denis Thévenin Ingénieur, Météo-France Dijon
Bernard Lasnier chargé de communication à l'ADEME

La soirée sera décomposée en cinq phases:
1 / Des glaciations à aujourd’hui , mise en perspective des changements récents avec les variations du passé :
De tous temps, le climat a connu des variations, cette première partie permettra de comprendre les principales causes des variations naturelles du climat de – 400 000 ans à nos jours. Un zoom sur le dernier millénaire et particulièrement sur le 20ème siècle montrera une augmentation sans précédent des températures sur une si courte période, indiquant que le processus est déclenché aussi sur nos régions.

2/ Fonctionnement du système climatique :
La machine climatique résultant des multiples interactions du système Atmosphère- Océans – Glace – Terre – Biosphère et soleil nous apportant l’énergie est complexe. Les grands mécanismes seront expliqués de façon pédagogique, notamment l’effet de serre et les rétroactions du climat amplifiant la réponse du système, de petites causes pouvant aboutir à de grands effets.
Un résumé des conclusions du GIEC 2007 permettra de connaître les grands défis à relever.

3/ Modélisation du climat, principe et résultats :
L’évolution de la modélisation climatique a été considérable depuis 20 ans, vous comprendrez comment fonctionne un modèle climatique et les évolutions qui permettront de passer d’une grande échelle à une petite région, nouveau défi indispensable pour les études d’impacts très demandées sur ce sujet.
Les résultats présentés pour la deuxième partie de ce siècle montreront les changements auxquels il convient de se préparer.

4/ Impact sur l’agriculture :
Alors que la production agricole devra augmenter de 35% dans les 25 prochaines années pour assurer la sécurité alimentaire mondiale, l’impact sur l’agriculture devient que question essentielle. Il sera montré les principales conséquences des changements climatiques sur le monde agricole, à la fois positives mais aussi négatives.

5/ Que faire, comment réduire nos émission ?
Intervention de Monsieur Bernard LASNIER qui nous dira quelles actions nous propose l'ADEME, pour limiter les conséquences de cette évolution.

mardi 13 mai 2008

Contre tout bon sens, le projet "planète tigre" continue son chemin

Depuis, un article du Journal du Palais datant de juillet 2007, quelques Dijonnais sont au courant du projet de Frédéric GEFFROY. Malgré une pétition lancée par la SPA et une lettre du maire de Talant expliquant sa position sur ce sujet, ce projet de zoo semble avancer comme l'indiquent ces deux éléments:
- L'existence d'un site internet, avec une seule page actuellement.

- L'interview paru sur le site internet parkothek.info. On y trouve de nombreuses nouvelles informations, en voici quelques unes décrivant le projet:
"A la tête de ce projet unique en Europe, Frédéric Geffroy, passionné par les félins, souhaite faire de ce lieu un espace de qualité dédié à ces animaux, à la fois tourné vers le dressage et vers la préservation des espèces menacées."
"Dans un parc de 11 hectares, lions, tigres et panthères peupleront une douzaine d’enclos à l’environnement et aux décors très riches. Les lions évolueront dans une savane sauvage, les jaguars veilleront sur les ruines d’une pyramide Inca, les panthères se fondront dans les rizières humides."
"Planète Tigre présentera un concept unique en Europe alliant espace de qualité dédié aux grands félins avec une partie tournée vers le dressage et le spectacle, et une autre tournée vers la préservation des espèces menacées"
"Et si vous avez toujours rêvé de vous mesurer au monde animal, la piste de vitesse vous permettra de vous confronter à un guépard lors d’une course effrénée !"
"Ces animations côtoieront un espace dédié aux espèces menacées conçu en partenariat avec des organisations internationales."
"le soutien de Jean-Marc Charpentier, directeur de parc zoologique de Daniel Raffo, dresseur international récompensé par les Grands Prix du Cirque de Moscou et de Massy, et de Sandrine Lebris, dresseur international officiant actuellement au Cirque Kinoshita au Japon."
Et le meilleur pour la fin: "Défendant la biodiversité animale, Planète Tigre se doit aussi d’être inscrit dans le cadre du développement durable : les bâtiments seront labellisés Haute Qualité Environnementale, une partie de la consommation électrique sera produite par panneaux solaires, le chauffage sera alimenté au bois, et les visiteurs seront sensibilisés à l’environnement par des poubelles parlantes leur apprenant à trier leurs déchets."
Mais on apprend aussi que l'argent publique sera utilisé pour ce projet: "Planète Tigre est soutenu par le Conseil Général de Côte d’Or, par le Comité régional du tourisme et par de nombreuses autres institutions ou personnalités locales."

Bref, l'humain détruit la planète et ses différentes espèces, et en plus certains continuent à en tirer des profits égoïstes. C'est honteux! Avec le culot de dire " protéger les animaux passe avant tout par la compréhension de ces derniers" dans la Gazette de Côte-d'Or du 24 avril 2008, alors qu'il s'agit ici de toute évidence de dressage et donc en aucun cas de bien être et de sauvegarde de ces animaux en voie d'extinction.

lundi 12 mai 2008

La CCI publie un dossier sur le développement durable

Une fois n'est pas coutume, la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de Dijon s'intéresse au développement durable.
Elle publie le bi-mensuel "Entreprissimo le mag" en partenariat avec la CCI de Beaune. Dans le dernier numéro (n°12, mai-juin 2008), on trouve un dossier de 5 pages intitulé "développement durable: des entreprises donnent l'exemple". Les quelques entreprises mises en avant travaillent principalement dans le bois ou la pierre, mais on retrouve aussi la société Elithis avec sa tour.

Il est bien temps que les entreprises se préoccupent de respecter l'environnement en fonction de leur domaine d'activité. Ce serait bien que ce dossier soit mis à jour et publié chaque année pour observer une éventuelle avancée dans cette thématique.

samedi 10 mai 2008

Conférence sur les déchets

Dans le cadre du festival "fenêtres sur le monde", le film "Déchets à ménager" était diffusé le mardi 29 avril aux cuisines ducales à Dijon. 


A la suite de la projection, Ludovic Lauret, de l'association dijonnaise "à recycler", a donné une conférence sur nos déchets de tous les jours, informant le public des problématiques en fonction de ses connaissances sur le sujet.


Il en a profité pour donner quelques chiffres sur les déchets dans l'agglomération dijonnaise (125 000 tonnes en 2005) et du devenir de ceux-ci. Plus étonnant, il a rappelé un projet qui n'a pas pu aboutir: le ramassage des déchets des particuliers grâce à des chevaux. Cette idée qui peut paraître décalée ne l'est pas! Pour preuve, "le 5ème congrès des chevaux territoriaux a montré que 70 villes françaises, de toutes tailles, font appel au cheval pour des tâches allant de la collecte de déchets à l'arrosage des espaces verts en passant par des travaux de voirie, de sécurité publique ou de transport de personnes. L'utilisation des chevaux territoriaux ne cesse d'augmenter puisqu'en 2001, seule une quinzaine de communes employait cet animal. Dans ce contexte, la société SITA, filiale de Suez et les Haras nationaux ont annoncé le 5 mai leur partenariat pour la collecte des déchets à l'aide de voitures hippomobiles."
Demain, Dijon ville "référence écologique". Les déchets seront-ils collectés par des chevaux comme l'avait imaginé cette association? Pourquoi pas...

jeudi 8 mai 2008

Des publicités illégales pour les voitures aussi à Dijon

Le site internet "Affichez le CO2!" informe que "tout porte à croire que 99% des publicités pour voitures publiées dans les journaux, les magazines ou sur les panneaux publicitaires dans les rues, sont illégales en France et en Europe. En effet, elles semblent bel et bien ne pas respecter la directive européenne 1999/94/CE, laquelle stipule que la consommation des véhicules et leurs émissions de CO2 doivent être « facilement lisibles et au moins aussi visibles que la partie principale des informations figurant dans [la publicité] ».
Or faites le test : cherchez ces informations sur une pub. Vous les trouverez... systématiquement en tout petits caractères. Bien moins visibles que la « partie principale des informations » – les slogans – figurant dans la pub. En réalité, la consommation de carburant et les émissions de CO2 sont quasi impossibles à lire à moins d’avoir le nez dessus. Et encore..."

Nous pouvons voir tous les jours ce genre d'illégalité à Dijon. Un exemple ci-dessous de ce qu'il existe (photo de gauche) et de ce que l'on devrait trouver (montage photo à droite).










Le Parlement européen a préconisé « qu’un pourcentage minimum de 20 % de l’espace publicitaire soit réservé à des informations relatives à la consommation d’énergie et aux émissions de CO2 ».

Dijon ne fait pas exception à la règle des grandes villes: omniprésence de la pollution visuelle et exposition de publicités illégales en toute impunité.

mercredi 7 mai 2008

Site internet et pétition contre le projet Renaissance

Les Associations Environnementales de l’Est Dijonnais viennent d'ouvrir un site internet concernant le Projet soit disant « Renaissance », à savoir l’extension de l’aéroport civil de Dijon-Longvic. En raison de son extrême proximité de l’agglomération dijonnaise, et de sa non-rentabilité prévisible, ils considèrent que cet aéroport est un non sens, à la fois écologique et financier.
Le site internet donne quelques informations sur le non-sens environnemental de ce projet, et sur les aspects financiers et économiques.

Il est possible de signer en ligne la pétition contre ce projet.

Ce projet de plusieurs centaines de milliers d'euros, poussé sous prétextes de service publique, va à l'encontre du Grenelle de l'Environnement. Même le Conseil Régional de Bourgogne a montré l'aspect extrêmement polluant de ce projet, et favorisant l' augmentation des rejets de CO2.

lundi 5 mai 2008

La contre-attaque du pissenlit contre le Roundup.

Une publicité ventant les vertus de l'herbicide Roundup montre que celui-ci détruit les mauvaises herbes, et incite notamment à éliminer les pissenlits.



Le pissenlit une mauvaise herbe? Pour information le pissenlit est comestible puisque les feuilles donnent une délicieuse salade ou de la soupe et les fleurs peuvent servir pour faire du vin, du miel ou des confitures.



Cette publicité pour le Roundup (produit connu pour sa toxicité et de ses propriétés nocives pour l'environnement) nous invite à éradiquer les pissenlits. Cette version datant de 2007, mais qui repasse actuellement sur les écrans de télévision n'a pas échappé à l'association dijonnaise "relais planète solidaire". C'est ainsi que son président Thierry Deiller a décidé d'informer sur cette publicité mensongère. Pour cela, il a envoyé une lettre à destination des consommateurs via la presse.













Il a aussi lancé une pétition pour que la diffusion de cette pub cesse. Parallèlement il propose de semer des pissenlits sur vos pages internet via des petits logos.










Par cette action symbolique, cette association rappelle que la société Monsanto (propriétaire du Roundup) contribue pleinement à la destruction de la biodiversité soit par élimination directe des plantes alimentaires, soit via les OGM.

Il faut garder à l'esprit que ce désherbant est toujours utilisé par la mairie de Dijon comme l'atteste la photo ci-contre prise le 29 avril 2008. Selon certaines personnes des espaces verts, il faut écouler les stocks...

vendredi 2 mai 2008

Débat sur Monsanto et les OGM avec Marie-Monique Robin et Gilles-Eric Seralini

Dans le cadre du festival "fenêtres sur le monde", le cinéma l'Eldorado diffusait lundi 28 avril le film "Le monde selon Monsanto". A la suite du film, Marie-Monique Robin (la réalisatrice du film) et Gilles-Eric Seralini (du CRIIGEN) ont participé à un débat pour expliquer un peu plus ce que sont les OGM et les dangers qu'ils représentent. En voici quelques extraits: