mercredi 29 août 2012

La semaine de la mobilité 2012 en pleine crise de l'essence

Le 17 et 18 septembre prochain, chacun est invité à participer au challenge "au travail sans ma voiture".

"Train, bus, marche à pied, tramway, covoiturage, vélo... Les 17 et 18 septembre 2012, abandonnez votre voiture individuelle et venez au travail autrement.

Ouvert sur toute la Côte-d'Or, le challenge récompensera les entreprises et établissements publics ayant comptabilisé le plus grand nombre de leurs collaborateurs venu par un autre mode de transport, avec une mention spéciale pour l'utilisation du vélo.

L’objectif du challenge est de sensibiliser salariés et employeurs à l’usage des modes alternatifs à la voiture individuelle pour les déplacements domicile-travail, en les invitant à essayer d’autres solutions de transport. Il récompensera les entreprises et établissements publics ayant comptabilisé le plus grand nombre de leurs collaborateurs venu par un autre mode de transport, les 17 et 18 septembre (participation possible pour un ou deux jours). Un classement spécifique est prévu pour le vélo."

En ce qui concerne le vélo, les participants peuvent demander conseils auprès des associations dijonnaises EVAD et La Bécane à Jules.


Petrol Addict : comment en sommes-nous arrivés...

Cette année, cette semaine de la mobilité aura un allié de taille: le prix de l'essence. Pour beaucoup de gens, se passer de sa voiture pour aller au travail ou pour faire ses courses, ou encore aller à son lieu de loisir, est impossible. Impossible de se passer de sa voiture! C'est ainsi! Vraiment? Mais quand la volonté se retrouve confrontée au porte-monnaie, d'une façon presque "magique", l'impossible devient possible... Et oui. Lorsque le changement ne se fait pas par une prise de conscience écologique, le changement se fait sous la contrainte de l'essence très cher. 


La confession de Brigitte
Cette semaine de la mobilité est une excellente occasion pour se passer de la voiture, puisque de toute façon le prix du pétrole ne peut qu'augmenter car les réserves de pétroles ne sont pas infinies!

jeudi 23 août 2012

Manifestation devant Monoprix pour le respect des poules pondeuses

Des adhérents des associations L214 et Gala s'étaient donnés rendez-vous mardi rue Piron devant le magasin Monoprix pour demander à cette enseigne de ne plus vendre des oeufs issus d'élevages intensifs.

Selon le site L214: "en France, 46 millions de poules pondeuses sont utilisées pour produire les oeufs ; la consommation moyenne est de 231 œufs par habitant et par an.
Rapide topo de la vie d'une poule pondeuse:



Quel que soit le mode d'élevage, les oeufs éclosent dans d'immenses couvoirs. A l'éclosion, les poussins sont triés : les mâles (qui ne pondent évidemment pas d'oeufs) sont éliminés, soit gazés, soit broyés. Les souches de gallinacés utilisées pour les élevages de poules pondeuses sont différentes de celles utilisées pour les poulets de chair (poulets élevés pour leur viande).
Les becs des femelles sont alors épointés généralement au laser. Le bec est un organe très sensible des poules et cette opération est douloureuse. Elle permet ensuite de parquer les poules ensembles par milliers ou à l'étroit dans des cages en limitant un peu le picage et le cannibalisme.
Les poussins sont élevés sans aucun contact avec leur mère, en groupes de quelques milliers d'individus tous du même âge : il n'y a pas de poules ou coqs adultes avec eux.
A partir de 18 semaines, les poulettes sont placées dans les élevages de ponte.


A une écrasante majorité (80%) elles sont enfermées dans des cages . 3% des poules sont élevées en volière sans accès à l'extérieur, 17% sont élevées en volière avec accès au plein air (3% en bio, 3% en label rouge, 11% en plein air).

Après une année passée à pondre, ce qui représente environ 300 oeufs pondus par poule, elles sont tuées dans un abattoir."










Les manifestants ont distribué aux passants des tracts expliquant comment reconnaître un oeuf provenant d'une poule élevée en plein air d'une poule élevée en camp de concentration.










Ils ont aussi fait signer des carte-pétitions qui ont été remises aux responsables de l'enseigne Monoprix.

C'est facile de reconnaître ces oeufs issus de ces entreprises immondes, c'est écrit dessus.

Selon le site L214, les alternatives sont de "renoncer aux oeufs ce qui éviterait aux poules de se retrouver dans des conditions de vie régentées par la rentabilité... Choisir de ne plus consommer d'oeufs, c'est choisir de ne plus encourager ces élevages générateurs de souffrance. De nombreux sites proposent des recettes vegan. Si ce choix s'avère trop difficile, vous pouvez réduire votre consommation d'oeufs et être attentif dans vos actes d'achats en donnant votre préférence aux oeufs issus de poules élevées en plein air."

« On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux ». Gandhi

mercredi 22 août 2012

Des arguments de plus pour bannir la pub

Lundi dernier, le journal Le Bien Public publiait un article concernant les panneaux publicitaires implantés dans les jardins de particuliers.
Des indemnités en baisse pour les particuliers, mais l'article met aussi en lumière une pollution méconnue des panneaux publicitaires de grande taille. Ces derniers polluent les jardins avec la colle des affiches. Pour des affiches de 12 m2, il en faut de la colle, et certaines personnes s'en plaignent.


Un autre point intéressant concerne le message publicitaire, comme ce dijonnais de confession musulman choqué par de la publicité pour des sous-vêtements. Ce dernier dit aussi qu'il ne supporterait pas que "la société d'affichage pose une publicité pour le salon de l'érotisme".











Et il n'y a pas que lui que ce type de publicité dans la rue gêne comme le montre la photo ci-dessus prise rue Corneille à Dijon le 19 décembre 2010. Sur le tract il est écrit notamment que "la publicité ne doit pas réduire la personne humaine et en particulier la femme à la fonction d'objet".

Cet article montre une fois de plus que les dijonnais ne veulent plus de publicité dans la rue et sans le savoir, ils attendent un nouveau Règlement Local de Publicité très contraignant, vraiment maximaliste.

samedi 18 août 2012

Gaspillage maximal de froid à Carrefour

Ca y est, l'été est bien arrivé avec ses grosses chaleurs. Les conseils se multiplient à la télé et la radio pour ne pas avoir trop chaud. Avec un peu de bon sens et une bonne isolation thermique de sa maison, il est tout à fait possible de se passer de climatisation. Mais bon nombre de commerces utilisent de la climatisation, en gardant parfois leur portes ouvertes... En ce qui concerne ce gaspillage électrique de lutte contre le chaud, la palme revient incontestablement à la grande distribution comme les magasins Carrefour.
Hier, il faisait donc plus de 30°C à l'ombre, mesuré sur le parking de Carrefour Quetigny.

Il faisait 27°C dans le magasin au rayon livres, grâce à la climatisation selon un responsable du magasin.
Et combien faisait-il au rayon yaourts?

11,5°C ! 11,5°C au milieu de l'allée entre les rayons! Cette température provient des étalages des produits frais. Vous avez trop chaud chez vous? Ouvrez la porte de votre réfrigérateur!... 24 heure sur 24, 7 jours sur 7, des dizaines de mètres linéaires  de rayonnages produisent du froid qui se perd lentement dans le magasin. Il faut imaginer la puissance électrique nécessaire pour faire fonctionner ces appareils. Un gaspillage électrique énorme. Selon un responsable du magasin, il n'est pas à l'ordre du jour de mettre des portes vitrées pour diminuer la diffusion du froid, car trop coûteux. Il est vrai qu'avec ses 382 millions d'euros de bénéfices en 2011, la société Carrefour aurait du mal à trouver les quelques milliers d'euros à dépenser pour limiter ce gaspillage...
Alors que des solutions très simples existent, comme au rayon surgelés de ce même supermarché Carrefour (portes en verre hermétiques). Ou même encore plus simple mais un peu moins efficace comme le montre cette photo ci-dessus prise dans le petit magasin Casino nouvellement ouvert à l'angle de l'avenue du drapeau et du boulevard Pascal à Dijon.

On nous demande de changer une vielle ampoule par une basse consommation, alors que pendant ce temps le supermarché Carrefour de Quetigny gaspille une quantité énorme d'électricité en toute connaissance de cause. Un axe de travail pour l'agenda 21 de Quetigny... Il en est probablement de même dans les 38 autres supermarchés de l'agglomération dijonnaise. D'ici à ce que la grande distribution devienne vertueuse (une vraie utopie), pendant les grandes chaleurs, prenez une chaise et arrêtez vous au rayon frais.

mercredi 15 août 2012

La candidature dijonnaise pour la cité gastronomique serait-elle une blague?

Dijon possède un certain passé gastronomique. "Gaston Gérard est un des acteurs principaux avec son poulet, il a créé aussi la Foire gastronomique. En passant par la tourte de canard Henri Colin, la terrine du Bareuzai, les fameux escargots et le bœuf bourguignon ou encore les œufs en meurette , la cuisine locale n’a cessé de se développer jusqu’à aboutir à une véritable renommée nationale et internationale. « Dijon, ce n’est pas que la moutarde et le cassis »" (source: Le Bien Public)


Et non, Dijon ce n'est pas que la moutarde, c'est aussi le hamburger. Quoi de mieux qu'un "bon" hamburger Mc Donald avec du boeuf charolais? Une jolie publicité pour notre richesse gastronomique moderne qui trône devant le Grand Dijon. Un joli symbole... Mais que l'on se rassure, nous avons aussi nos plats d'été...

Pour manger sur la plage du lac kir, rien de mieux qu'un "délicieux" BBQ BEACH Burger qui ravivera aussi le personnel du Grand Dijon puisque cette publicité est située à quelques mètres du bâtiment.


Pour accompagner ces mets "locaux", un Lipton Ice Tea à la saveur citron vert sera du plus bel effet. Après tout, oublions le "pinard" du coin destiné à disparaître avec le réchauffement climatique et passons au "progrès", avec ses nouveaux produits développés scientifiquement pour qu'ils soient acceptés par le consommateur et aux qualités nutritionnelles "prouvées"...


Et pour terminer ce repas digne des grands chefs bourguignons et vu la chaleur estivale, le dessert "Le Frappé" de l'artisan "local..." Mac Donald excitera les papilles les plus expertes.


Enfin, pour prendre un verre entre amis, une bière blanche de la lointaine banlieue de Dijon (Belgique) fera l'affaire...

Toutes ces photos ont été prises avenue du Drapeau aujourd'hui, là-même où dans quelques temps passera un nouvel emblème de Dijon: le tramway.

Dijon a posé sa candidature pour héberger la future cité de la gastronomie française. Mais une ville qui laisse faire la promotion de produits alimentaires étrangers, provenant de multinationales, aux qualités nutritives néfastes et promouvant le réchauffement climatique a-t-elle une réelle chance?
Les publicités dans la rue ne sont pas une fatalité. Bientôt le Grand Dijon proposera un Règlement Local de Publicité régulant celle-ci. Mais la méconnaissance du sujet et malgré l'incohérence avec des valeurs locales (cas de la gastronomie "locale" ci-dessus), le lobby publicitaire risque de faire sa loi. C'est alors aux citoyens d'interpeller les élus du Grand Dijon, de mettre ces derniers face à leurs responsabilités!

Tant que ces publicités régneront à Dijon, la candidature dijonnaise pour la cité gastronomique sera plus de l'ubuesque qu'autre chose.

lundi 13 août 2012

Un documentaire très instructif sur les déchets passe au P'tit ciné

Mardi 14 août et jeudi 16 août, un documentaire très instructif sur les déchets est programmé au p'tit ciné, rue de la Manutention à Dijon. Avec la chaleur extérieure, il sera très agréable de profiter de la fraîcheur de cette ancienne cave transformée en cinéma de quartier. Une heure et demi pour voir nos déchets sous un nouveau jour.



Résumé :
Matières plastiques, résidus électroniques, médicaments absorbés puis rejetés dans les eaux usées, molécules indestructibles issues des nano-technologies… Ces déchets posent un problème de plus en plus grave à notre société de consommation. Ils ne sont pas seulement encombrants ou nauséabonds. Enterrés, ils se dissolvent dans nos nappes phréatiques, et nous finissons par les boire. Incinérés, ils risquent de se répandre dans l’atmosphère, et nous finirons par les respirer. Dans tous les cas, à long terme, leur accumulation nous empoisonne. Mais la planète n’est pas condamnée à se transformer en poubelle géante. Aux quatre coins du monde, la course est engagée pour créer un monde plus propre, où les déchets peuvent devenir des ressources, et remplacer avantageusement des matières premières qui elles sont de plus en plus rares. Les décharges d’aujourd’hui sont peut-être les mines de demain. Ce film dépasse donc le constat alarmiste et dresse un inventaire optimiste des solutions d’avenir…


mercredi 8 août 2012

Le Tramway roule aux pesticides

De l'herbe sur le tracé du Tramway. Oui, mais pas n'importe laquelle. Quand il y en a de la "mauvaise", c'est à coups d'herbicides que ça se passe. Déjà au mois de mai avenue du Drapeau.


Et la semaine dernière, c'était à proximité du Campus Universitaire. Cette fois, le personnel portait la combinaison réglementaire qui lui permet de diminuer le risque d'attraper un cancer par les produits pulvérisés. Encore et encore de la pollution, ça n'en fini donc jamais?


La situation s'améliore toutefois comme l'indique cette lettre de la mairie envoyée à une dijonnaise témoin de pollution volontaire sur un trottoir. Cette lettre se termine par une phrase très intéressante: "les commissions de quartier pourraient être le relais pour expliquer aux habitants de vivre avec les adventices plutôt que de rechercher à les faire éliminer systématiquement." Il existe en effet de nombreuses personnes pour qui un trottoir doit ressembler à un espace sans vie, juste du bitume et rien d'autre. Le concept d'une ville aseptisée est tenace.

Question pesticides, la ville de Dijon n'est pas encore exemplaire...

lundi 6 août 2012

Ils roulent de Plogoff à Fessenheim pour dire non au nucléaire

La caravane à vélos des indignés du nucléaire a pris son départ le dimanche 5 août pour arriver à Fessenheim-Wyhl le 8 septembre.

Les indignés invitent à une promenade à vélo en France, d'Est en Ouest. Ils pédaleront ainsi d'un site nucléaire à l'autre. Même si les indignés se disent de plus en plus inquiets face au nucléaire, cette initiative militante se veut joyeuse, humoristique, colorée et à un rythme de flânerie, soit 40 km en moyenne par jour.

« Nous fleurirons nos vélos d'hortensias en référence et en soutien à la révolution qui se déroule au Japon. Nous espérons que les communes et leurs habitants, informés de notre passage nous accueilleront avec ces fleurs », indique le collectif.


L'affaire de Plogoff bataille anti-nucléaire

"Réveiller le souvenir des résistances victorieuses à la déraison nucléaire comme Plogoff, Erdeven, Le Pellerin-Le Carnet, Bourg d'Iré, Wyhl, en ce qui concerne le trajet de la caravane. Exiger une date très prochaine pour le débat sur l'énergie, promis par le candidat Hollande pendant la campagne. Fixer la date de fermeture de la centrale de Fessenheim." (source: Ouest-France)

Ces indignés feront étape à Dijon le samedi 1er septembre.

Et dire qu'il existe encore des personnes à vouloir développer le nucléaire. Qu'ils soient des élus ou bien des dirigeants d'EDF ou d'AREVA, ce ne sont pas à eux seuls de décider pour tous les français. Les pro-nucléaires sont soit des inconscients, soit des utopistes, soit des égoïstes dangereux! Et de futurs lâches en cas d'accident...