lundi 27 avril 2020

Un financement participatif pour des burgers bio, local, de saison et végétariens à Dijon

Il reste encore quelques jours pour participer au financement participatif de "M Burgers, The Fast Good", un restaurant qui proposera des burgers issus de l'agriculture biologique, locale, de saison et d'origine végétale.

Maud Mathiot, à l'origine de ce restaurant assure que tout sera végétalien, de l'entrée au dessert. Par exemple, le steak sera confectionné à base de haricot rouge et de betterave.
Le restaurant, qui ouvrira dans le quartier Clémenceau, se veut "écoresponsable" avec du mobiliser d'occasion, des couverts réutilisés,... Bref, une volonté manifeste de proposer une alimentation et un cadre respectueux de l'environnement.

samedi 18 avril 2020

Gaspillage énergétique pendant la pandémie

Alors que tout le monde ou presque demeure confiné, notamment la nuit, un dijonnais a interpellé François Rebsamen afin qu'il agisse pour que les enseignes et panneaux publicitaires soient éteint la nuit. Normal puisqu'il n'y a personne pour les regarder.

Objet: Réclamation à propos des commerçants
Monsieur le Maire,
Tout d’abord, permettez-moi de vous exprimer mon entier soutien face à la crise actuelle.
L’épidémie de Coronavirus que subit actuellement la France et notamment Dijon est malheureuse et mérite de mettre tous les moyens qu’il faut pour combattre la maladie. C’est pourquoi, les mesures de confinement ont été prises et tant mieux. Les seules boutiques ouvertes sont celles qui sont essentielles, les bus et les trams sont vides, les écoles fermées et les rues quasi-désertes. Très bien, c’est ce qu’il faut.
Mais si les autres boutiques sont fermées et qu’il n’y a personne dans les rues, pourquoi leurs devantures sont-elles allumées le soir voire toute la nuit? Ces lumières sont inutiles s’il n’y a personne pour les voir (de même que pour les panneaux sucettes et autres panneaux lumineux). On ne peut stopper le confinement donc utilisons-le en profitant pour réduire notre impact écologique et énergétique. C’est pourquoi je vous écris ce courrier avec le soutien de l’association des Amis de la Terre de Côte d’Or pour imposer aux commerçants à réduire leur pollution lumineuse inutile.
Vous exprimant, une nouvelle fois, tout mon soutien et vous souhaitant une bonne continuation, je vous prie, Monsieur le Maire, d’agréer mes salutations distinguées.
Nicolas Gallant
Animateur en charge de l’écologie à Urbanalis

Une journaliste s'est intéressée au sujet et a contacté la mairie de Dijon pour savoir ce qu'elle compte faire, mais elle n'a pas eu de réponse... Dans son article paru sur le site de France 3 Bourgogne, la journaliste donne toutefois la parole à Mathieu Honnorat, directeur de Shop in Dijon, une association de 400 commerçants dijonnais. Selon lui la démarche est "malvenue" et non prioritaire. Il est compréhensible que les responsables des commerces aient d'autres soucis plus importants en ce moment, mais ce n'est pas quand tout va bien que ces commerces éteignent leur commerces. Ce ne serait donc jamais le bon moment. Concernant les panneaux publicitaires, ceux-ci sont branchés directement sur l'éclairage public, et donc ce sont les dijonnais qui payent pour ce gaspillage électrique. François Rebsamen le sait, il a été interpellé à ce sujet à plusieurs reprises par Les Amis de la Terre Côte-d'Or, mais il continue à ne rien faire. La sobriété énergétique n'est pas une priorité pour lui non plus.

jeudi 16 avril 2020

Pour un déconfinement en sécurité, pensons vélo !

Tout le monde attend le fameux jour du début de déconfinement, et en même temps tout le monde le redoute. Quelles seront les solutions ? Concernant le transport sur courtes distances, le vélo s'impose de toute évidence, comme l'explique l'association EVAD dans un communiqué.

Communiqué de l'association EVAD:
Même si la sortie de cette longue période de confinement,pour faire face à la crise sanitaire, n’est pas imminente, elle arrivera un jour. Il faut donc, dès maintenant, s’y préparer pour que cela se passe dans les meilleures conditions possibles sur le plan sanitaire, bien sûr, mais aussi, économique, social et environnemental. Ce déconfinement, qui doit permettre la reprise de l’activité économique du pays, signifiera donc pour beaucoup de nos concitoyen le retour au travail. La question du mode de déplacement pour aller au travail sera donc cruciale!Il y aura deux écueils à éviter. Le retour de l’affluence dans les transports en commun qui, malgré toutes les mesures déjà prises sur le réseau Divia, va constituer un risque important de contamination. Et, face à la crainte que cela va susciter, il y a aussi le risque que certains ne voient de salut que dans le recours à l’usage de la voiture individuelle en solo. Mais cette «solution», dont, ne l’oublions jamais, un grand nombre de nos concitoyens ne dispose pas (environ 20% des ménages sont dans ce cas), reste coûteuse, particulièrement dans le contexte actuel où les situations de précarité vont se multiplier, et polluante, la pollution de l’air étant de plus en plus reconnue comme rendant nos poumons plus vulnérables aux attaques virales. Il sera donc indispensable de privilégier le recours à une autre solution, le vélo, pour tous les déplacements qui s’y prêtent. Pour cela, il faut réfléchir dès maintenant à des mesures incitatives. C’est ce qu’ont d’ores et déjà compris un certain nombre de grandes villes en Europe ou ailleurs (Bogota, Mexico, New-York, Berlin...). Une des premières mesures emblématiques que ces grandes métropoles ont prises c’est, en profitant d’un trafic automobile réduit, d’offrir aux cyclistes de nouveaux espaces de circulation sécurisés en aménageant de façon provisoire de nombreuses pistes cyclables, notamment en réservant sur des grands axes une voie pour les vélos. Nous demandons donc que Dijon Métropole, comme commencent à le faire d’autres villes en France (Paris, Montpellier, Grenoble...), mette tout en œuvre en ce sens afin de rendre possible et accessible à toutes et tous cette solution de déplacement–le vélo–, particulièrement bien adaptée au contexte du futur déconfinement. Pour cela, la collectivité pourra, avec profit, s’appuyer à la fois, sur l’expérience des autres villes, sur les recommandations que vient de publier à ce sujet le Cerema (Etablissement public «Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement»), et, naturellement, sur l’indispensable concertation avec les représentants des usagers cyclistes.

mardi 14 avril 2020

La crise du coronavirus pousse à réfléchir au "jour d'après", pour un après social et écologique

Les ONG environnementales appellent depuis des années à construire une société qui ne soit pas basée sur la compétition ou la croissance, mais sur une société soutenable où les humains vivent en harmonie avec la nature. Localement, des élus EELV ont envoyé un communiqué en ce sens:

"Communiqué du groupe écologiste à la mairie de Dijon du 9 avril 2020 :
COVID-19 : les élu-e-s EELV appellent à construire le « monde d’après »
Face à la pandémie mondiale du Covid-19, les élu.es EELV de Dijon manifestent leur solidarité pour les soignants et aidants mobilisés comme jamais, pour les salariés qui permettent notre approvisionnement en denrées essentielles, à ceux qui assurent les missions d'entretien, de propreté publique, d'accompagnement des plus fragiles , ainsi qu'envers les familles endeuillées et aux millions de personnes angoissées par leur avenir.
La gravité du Covid19, sa dimension mondiale, ses causes et ses conséquences multiples démontrent qu’on est au-delà d’une crise sanitaire.
Cette pandémie interroge la vulnérabilité de nos sociétés organisées sur la surexploitation des ressources naturelles, du vivant -les humains comme les animaux- et la financiarisation de l’économie au détriment de l’environnement et des besoins sociaux.
En France, nous voyons aujourd'hui le résultat de la dégradation du système public hospitalier organisée depuis plusieurs décennies.
C’est pourquoi tout en restant mobilisés et solidaires face au Covid19, nous devons déjà penser le monde d’après. Car à la sortie de cette crise , nous ne pourrons pas faire comme si rien ne c'était passé et ne rien changer de nos pratiques.
Nous devons changer de modèle de société vers plus de précaution, de solidarités, de justice sociale avec un nouveau rapport à la nature. Ainsi nous devons repenser nos modes de production, de consommation, d’échanges et plus globalement notre relation avec le vivant pour nos besoins essentiels et assurer la résilience de nos sociétés.
Cela passe par des investissements massifs liés aux services publics, à la relocalisation d'une économie solidaire et responsable, à la préservation de la nature…
Comme partout en France, nous proposons à Dijon l’organisation d’un « Grenelle local du monde d’après » débouchant sur un plan de transition écologique décliné dans les territoires en lien avec l’ensemble des acteurs engagés: partenaires sociaux, citoyenn.es , acteurs politiques et associatifs, entreprises.
Localement, nous avons des leviers importants pour contribuer à un territoire résilient post crise . C’est pourquoi, dès que possible, nous soutiendrons le principe d’un budget municipal climatique et social qui permettra d’adapter le territoire aux enjeux, sanitaires, climatiques économiques et sociaux.
Catherine Hervieu, Stéphanie Modde, Patrice Château, Frédéric Faverjon, Sandrine Hily."

Une pétition nationale à signer en ce sens: "Plus jamais ça ! Rejoignez l’appel pour le Jour d’Après"

Que ce soit au niveau national, régional, départemental ou des villes, la crise du coronavirus ne doit pas être l’occasion d’un énième sauvetage du système économique mondialisé, alors que celui-ci est responsable de cette crise sanitaire, et des crises économiques, sociales et climatique. Cette crise doit au contraire être l’occasion de changer de système et tout reconstruire en se recentrant sur la satisfaction de nos besoins fondamentaux, et ceci de manière équitable.
Il peut donc y avoir un après Coronavirus qui nous remette dans la bonne direction. À condition que l’Etat revienne à son rôle fondamental de protection de l’intérêt général, et non des intérêts privés. Pour cela, pas de miracle : il faut changer en profondeur notre système économique, mettre fin à la mainmise des lobbies sur la décision publique, écouter les premier·e·s concerné·e·s et la science, qui alertent depuis des années sur l’urgence et l’ampleur des mesures à prendre.
Et pour cela, il est indispensable que nos dirigeants politiques changent de mode de pensée, changent leur boussole intellectuelle, ou bien qu'ils laissent leur place à d'autres !

lundi 6 avril 2020

Défi "familles zéro déchet" avec le Conseil Départemental

"120, c’est le nombre de personnes qui ont relevé le 2e défi “Familles zéro déchet en Côte-d’Or” entre octobre 2019 et mars 2020."
Grâce à des ateliers pratiques, les 49 familles mobilisées ont pu constater, dès quatre mois d’efforts, que la quantité de nourriture jetée avait diminué de 16 % et que celle des déchets produits avait baissé de 25 %. Côté portefeuille les familles ont, en moyenne, réalisé 15 % d’économies sur leur budget alimentaire. Leur prochain défi ? Diffuser leurs bonnes pratiques auprès des collègues, amis et voisins.
“La réduction des déchets est l’affaire de tous et nécessite l’implication de chacun !”
(source: Côte-d'Or le mag')