samedi 31 décembre 2016

#dijoncapitale écologique ?

Les panneaux publicitaires Clear Channel affichent en ce moment un message de la ville de Dijon, pour les voeux de 2017, avec le hashtag "#dijoncapitale" suivi de "écologique". En plus petit il est écrit "nature en ville et biodiversité, zéro phyto, plateau de La Cras, cadre de vie d'exception, effets tram pour tous". Puis "Dijon, référence écologique en France !".

2017 sera peut être l'année du changement écologique à Dijon. Il reste toutefois beaucoup de chemin à parcourir, de nombreux changements à réaliser pour que l'empreinte écologique de l'agglomération dijonnaise passe à un niveau acceptable. Pas de quoi se réjouir pour le moment, même si il existe des avancées sur quelques points, notamment grâce à des obligations réglementaires. Par exemple, le "zéro phyto" est obligatoire !Et le plateau de La Cras sera-t-il cultivé en agriculture biologique ou en chimique ?

Dijon ne sera jamais une ville de référence écologique tant qu'il y aura des panneaux publicitaires promouvant la sur-consommation. Les responsables changeront-ils de point de vue sur le sujet en 2017 avec la rédaction d'un Règlement Local de Publicité intercommunale (RLPi) très contraignant au lieu du laxisme actuel? Cette année à venir sera aussi importante avec le Plan Local d'Urbanisme intercommunal (PLUi). Les décisions seront-elles prises de façon collégiales et transparentes ? Espérons le...

"Les volontés faibles se traduisent par des discours, les volontés fortes par des actes." Que ceux qui veulent une terre vivable agissent !  Les solutions et les moyens d'y arriver sont nombreux, portés souvent par des citoyens et des associations.

mercredi 21 décembre 2016

Assu 2000 n'assure pas !

Sobriété énergétique et lutte contre la pollution lumineuse, deux concepts que les responsables de l'agence Assu 2000 de Dijon ne connaissent visiblement pas.

Assu 2000 est peut être le 1er réseau de courtage, mais il est manifestement mauvais élève en ce qui concerne la sobriété en électricité. Cette agence dijonnaise possède un immense panneaux d'éclairage publicitaire qui fonctionne 24h/24. Et oui, même en pleine nuit. La France est menacée de coupures d'électricité cet hiver dû au choix de développer le secteur du nucléaire. Alors on entend ici et là des messages pour faire des économies. Mais le message n'est visiblement pas arrivé aux oreilles des responsables d'Assu 2000, ou bien ils s'en moquent.
Cet éclairage massif contribue aussi pleinement à la pollution lumineuse sur Dijon.
Une assurance qui menace le présent et l'avenir de ses clients, ce n'est pas bien sérieux...

samedi 17 décembre 2016

"Les poissons disparaissent, petit navire aussi !"

"Ça s'est passé chez Carrefour, Casino ou encore Intermarché, mais c'est la marque Petit Navire qui était visée ce samedi 17 décembre par le groupe local Greenpeace. L'opération consistait à vider les rayons des boites de thon Petit Navire."

"Quatre membres de l'organisation non gouvernementale pénétraient rapidement dans les magasins et menaient l'opération sans attendre avant de demander à rencontrer le directeur. «Ça s'est bien passé» raconte Nicolas Lemoine : «A l'Intermarché de Fontaine-lès-Dijon, nous avons pu discuter avec le directeur et lui expliquer les raisons de notre action». Des tracts et flyers étaient également disposés sur place, arborant le slogan «Les poissons disparaissent ? Petit Navire aussi !»."


"Greenpeace a mis en place et actualise chaque année un classement des marques de thon en fonction des espèces pêchées, des zones et des méthodes employées. Résultat : le thon vendu sous marque Super U est le seul à obtenir la meilleur note dans les trois critères, talonné par les marques Phare d'Eckmühl et Connétable.


Les mauvais élèves ? Citons d'abord le thon E.Leclerc, la marque étant la seule a avoir refusé de répondre à ces trois questions, sur 10 fabricants questionnés par Greenpeace. Le thon Casino obtient pour sa part la note minimale dans les trois domaines, à peine pire que Auchan et Petit Navire.
«Certes, Petit Navire n'est que 7e sur dix dans notre classement, mais nous l'avons ciblé pour cette opération car c'est le leader mondial» explique Nicolas Lemoine. «Une boite de thon sur cinq dans le monde est vendue par cette multinationale»."
(source: infos-dijon.com)

lundi 12 décembre 2016

Création du collectif "stop LINKY 21"

La première réunion du collectif "stop LINKY 21" va avoir lieu le vendredi 16 décembre à 20h dans la salle du conseil de la mairie de Plombières les Dijon.

Suite aux réunions publiques, vous avez été plus d'une centaine a donner vos coordonnées dans le but de se mobiliser au sein d'un collectif citoyen. Afin de défendre votre droit de refuser l'intrusion dans vos logis d'un capteur inutile, coûteux et certainement dangereux pour vos économies et votre bonne santé. Vous êtes toutes et tous invités à une réunion de lancement d'un collectif « stop LINKY 21 ».
NB : Si vous n'êtes pas disponible le 16, une autre réunion sera proposée sur Quétigny. Certainement début janvier 2017

Pour toutes les personnes qui souhaitent en savoir plus sur ce Linky, le petit livre "Sexy Linky ?" est une mine d'informations. Il est possible de le commander sur le site du magazine l'âge de faire ou de le trouver dans les bonnes librairies

dimanche 11 décembre 2016

Evasion fiscale: des dizaines d’agences BNP Paribas fermées partout en France, dont à Dijon

Vendredi 9 et samedi 10 décembre, une vague d’actions a touché la BNP Paribas pour dénoncer le système de l’évasion fiscale et appeler au financement de la transition écologique et sociale. Répondant à l’appel lancé par le collectif des Faucheurs de Chaises, des centaines de militants ont mené des actions non-violentes visant la BNP Paribas. ATTAC21, Les Amis de la Terre Côte-d'Or et de Nuit Debout Dijon étaient présent rue de la Liberté à Dijon ce samedi matin.


Le communiqué:
"A Dijon, Les citoyens et citoyennes à l’initiative d’ATTAC21, Les Amis de la Terre Côte-d'Or et de Nuit Debout Dijon ont décidé d’alerter le public sur le coût de l’évasion fiscale par une action non violente, ludique et décalée le samedi 10 décembre dans une agence BNP PARIBAS. Pourquoi avoir ciblé tout particulièrement cette banque alors que bien d’autres banques participent aux différents montages qui permettent cette sortie massive de capitaux vers les paradis fiscaux ?

C’est elle qui porte plainte contre Jon Palais. Jon a participé à une action citoyenne et pacifique de fauchage de chaises dans une agence BNP PARIBAS en janvier 2015. Cette action avait comme objectif d’alerter l’opinion publique sur l’évasion fiscale. Son procès aura lieu le 9 janvier 2017 à DAX. A cette période de Noel, où les médias communiquent sur la magie de la fête, les cadeaux, les lettres des enfants, il nous a semblé que bon nombre de citoyens pouvaient en profiter pour demander de trouver des fonds pour financer les services publics : hôpitaux, écoles, transports et la transition écologique … Et où les trouver sinon auprès des banques qui participent à l’optimisation fiscale et donc à la fuite de tout cet argent. C’est 60 à 80 milliards d’euros qui manquent chaque année au budget de l’état.

Nous menons cette action au grand jour dans une démarche non violente pour dénoncer l’impunité judiciaire dont jouissent les délinquants fiscaux et leurs complices et nous exigeons que les pouvoirs publics prennent enfin les mesures nécessaires pour en finir avec l’évasion fiscale. Nous voulons faire du 9 janvier à Dax le procès de l’évasion fiscale et non pas celui des lanceurs d’alerte. Seule une large mobilisation des citoyens peut faire évoluer la législation.

« Alors que la fraude aux prestations sociales représente 60 fois moins que la fraude fiscale, elle est de plus en plus traquée et stigmatisée. Les fraudeurs fiscaux, quant à eux, bénéficient d’un traitement de faveur et ne sont quasiment jamais condamnés. Nous pouvons lutter concrètement contre cette impunité fiscale : en renforçant les effectifs et les moyens de l’administration fiscale, de la police fiscale et du parquet financier qui traquent la délinquance financière mais aussi en condamnant plus systématiquement les fraudeurs et leurs complices, les banques et les cabinets d’affaire. Si des dizaines de milliards d’euros échappent encore au fisc annuellement, c’est uniquement le résultat de des décisions politiques.

Ce sont au minimum 100 milliards d’euros qui échappent aux caisses de l’état :
40 à 60 milliards d’euros par an à cause de l’évasion fiscale
60 à 80 milliards d’euros par an à cause de la fraude fiscale
Par comparaison le déficit de l’état s’est élevé en 2015 à 77,4 milliards d’euros
A propos de la fraude fiscale un calcul a été fait par "osons causer"
La fraude fiscale coute à chaque citoyen 136,24 euros par mois
La fraude sociale coute à chaque citoyen 6,81 euros par mois"

La banque BNP était déjà montrée du doigt avec les PokeTerre il y a peu.  Maintenant c'est à chacun d'agir en choisissant une banque responsable.

samedi 10 décembre 2016

Mobilisation contre les projets de Center Parc dans la région

Vendredi 16 décembre, à l'occasion de la prochaine session plénière du conseil régional, les opposants aux Center Parcs appellent à un rassemblement devant l'hôtel de région à Dijon à 11h.

"COMMUNIQUE DE PRESSE EELV BOFC : Center parcs, c'est toujours NON
Mardi 7 décembre 2016
EELV rappelle la Présidente de Région à ses engagements. Lorsqu'elle prend l'engagement avec son exécutif d’élaborer la stratégie de mandat avec les citoyens et les acteurs de terrain, quels sont les éléments objectifs qui sont portés à leur connaissance ?
Lorsqu'elle assume de concerter pour réussir ensemble la construction de la nouvelle Région que met l'exécutif régional sous le terme « concertation » ?
EELV demande que les paroles soient traduites en acte. Pour se forger une opinion, les citoyens doivent avoir accès à l'intégralité des éléments du débat concernant le financement des Center-parcs de Poligny et du Rousset, conformément aux engagements de la majorité régionale et aux recommandations de la Commission Nationale du Débat Public.
Mme La Présidente, nous vous demandons de rendre publiques les études réalisées par Wolfrom.
La transition écologique fait partie des trois priorités de la Région, si c'est vraiment le cas, vendredi 16 décembre 2016, unanimement, mesdames et messieurs les conseillers régionaux vous direz, comme nous, NON au financement public d'un projet délétère pour notre environnement.
EELV appelle à rejoindre la manifestation organisée par le Pic Noir et EcologicAction 71 qui se tiendra vendredi 16 décembre à 11h00 devant le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté."


Pour rappel, la région de Bourgogne avait voté favorablement le 30 juin 2014 pour l'implantation du projet de Center Parc Pierre & Vacances sur la commune du Rousset en Saône-et-Loire. Une décision prise à la va-vite par François Patriat, ancien président du Conseil Régional comme le montre la vidéo de ce conseil. Ceci malgré les remarques pragmatiques et argumentées de l'opposition EELV. Madame Marie-Guite Dufay  (actuelle présidente de région) sera t elle plus enclin à la discussion, à la transparence et au respect des enjeux environnementaux que ne l'était monsieur Patriat ? Ce dernier était bien connu pour son incompétence vis à vis des questions environnementales.

Davantage d'informations sur:
http://www.lepicnoir.fr/
http://www.centerparc-le-rousset.org/

mercredi 7 décembre 2016

Une cagnotte solidaire pour le maraîcher de deux AMAP dijonnaises

Monsieur Jérôme Clabeau vend ses légumes via trois AMAP, dont deux sur Dijon (« Les jardins de Lucie » et « Lulugume »). Pour développer son activité en agroforesterie, il a besoin de 5500€. Tout le monde peut participer à travers la cagnotte solidaire "Germe de blé".
"Créé par Jérôme Clabeau, le Jardin des Equinoxes se déploie sur 5 ha. Cet espace a pour vocation d’être un organisme agricole autonome, diversifié et résilient. Cela signifie qu’il se fixe comme objectifs, l’amélioration durable de la fertilité du sol, de la biodiversité, de produire en limitant les intrants, de nécessiter des investissements modérés, d’atteindre un rapport revenus/travail décent.
Pour cela, le travail est effectué selon le cahier des charges de l’agriculture biologique, avec un travail du sol simplifié en planches permanentes, allié à l’agroforesterie, avec des rotations longues d’engrais verts. Il est conduit sur des surfaces limitées et progressives. Le sol présente une granulométrie très équilibrée d’argiles, limons et sables.
Cette composition permet un ressuyage très rapide. De plus, sa légèreté ne nécessite que peu de puissance de travail et des pratiques superficielles. C’est pourquoi, un travail au motoculteur est suffisant pour la partie légumes de 1 ha, la surface restante étant couverte par du trèfle.
La commercialisation est réalisée au travers de 3 AMAP sur Dijon et Genlis et permet l’activité d’une personne."
"Le matériel à financer
Bien que la nature du sol se prête à un matériel léger, l’entretien des 5 ha nécessite un tracteur équipé d’un broyeur. Ce matériel va permettre une destruction rapide des cultures terminées. Le broyage réduit les résidus de végétaux en particules qui vont se dégrader rapidement et faciliter le travail du sol pour les cultures suivantes.
Le tracteur sera équipé d’un cultivateur à dent auto-construit pour la préparation des planches de culture en un seul passage et d’une dérouleuse à film auto-construite. Au final, l’acquisition de ce matériel permettra un important gain en temps de travail.
Le matériel envisagé est un tracteur d’occasion de type Massey Ferguson 1080 et un broyeur à marteau de 1,60m, dont le coût total s’élève à 5 500 €."

"La cagnotte solidaire, un circuit court de financement local, solidaire et citoyen
La cagnotte solidaire contribue au rapprochement solidaire entre paysans et citoyens dans le cadre d’un partenariat local, direct et transparent. C’est une association qui a pour objet social de soutenir des projets de création, de dévelop- pement et de maintien de l’agriculture paysanne de proximité, socialement équitable et écologiquement soutenable. Les fonds sont apportés par les adhérents pour être mis à disposition de projets sous forme de prêts à taux zéro. Au terme du remboursement du prêt, chaque adhérent récupère le montant de son apport. Il peut alors le mettre à disposition d’un nouveau projet, ou pas."

lundi 5 décembre 2016

Dijon obtient le label "APIcité"

"L’Union Nationale de l’Apiculture Française lance en 2016 le label national APIcité ®. Ce label, à but non lucratif, vise à mettre en avant l’implication des communes dans la préservation des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages." Dijon a obtenu la note "démarche exemplaire".

"Le label APIcité® se situe dans le prolongement du programme « Abeille, Sentinelle de l’Environnement » : il s’inscrit dans cette même philosophie de communication et de sensibilisation sur le rôle primordial de l’ensemble des pollinisateurs dans le maintien de la biodiversité, et la nécessité de les protéger. De nombreuses communes s’inscrivent aujourd’hui dans cette dynamique, interdisant par exemple l’usage de produits phytosanitaires dans les jardins publics, installant des ruches en ville, ou encore mettant en place des programmes de sensibilisation autour de cette problématique dans les écoles. Ces actions traduisent une forte demande sociale de nature en ville, à laquelle les collectivités tentent de répondre.













L’objectif de ce label, accordé pour deux ans, est donc de valoriser les politiques locales en matière de protection des pollinisateurs."

dimanche 4 décembre 2016

Financement participatif pour une épicerie zéro emballage à Talant

"La Bonne Mesure est un concept qui vous proposera des produits alimentaires ou non, en vrac, sans emballage ou consignés." Un appel à financement participatif est en place pour aider au lancement de ce projet.

"Pourquoi ce projet ?
Vous en avez assez du gaspillage et des emballages inutiles, vous voulez mieux consommer, vous appréciez les conseils et surtout le sourire, vous allez être enfin satisfaits.
* Notre magasin a pour principal objectif de réduire nos déchets et agir directement sur l’environnement mais encore
* Nous voulons également mettre en avant les principes des circuits courts et de la valorisation des savoirs faire traditionnels locaux. Nous avons la chance de vivre dans une région où la gastronomie ou le bien manger tiennent une place privilégiée, alors faisons profiter au plus grand nombre les bons produits de notre région mais encore
* Nos produits seront sélectionnés pour vous donner le plaisir de consommer autrement et en payant le juste prix. Ce sera la qualité contre la quantité ! mais encore
* Nous proposerons, des recettes, des ateliers où des professionnels vous donneront des conseils pour préserver votre santé grâce à une bonne alimentation mais encore
* L’accueil et le sourire seront au rendez-vous tous les jours, mais encore
D’ autres surprises vous attendront, car vous l’avez compris, nous souhaitons que La Bonne Mesure devienne un lieu incontournable et ce grâce à Vous !

Comment va fonctionner la bonne mesure ?
C'est très simple :
Vous apportez vos contenants (pas de panique, vous en trouverez sur place à acheter)
Vous les pesez vides en arrivant
Vous les remplissez en choisissant la quantité souhaitée
Vous payez à la caisse uniquement le produit
Plus besoin de déballer vos courses, elles sont prêtes à ranger !

Que trouvera-t-on à la Bonne Mesure ?
Tout ce qu'il vous faut pour votre quotidien, que ce soit alimentaire mais aussi des produits cosmétiques, d'entretien .... soit plus de 500 références ....
Nous sélectionnons avec attention nos fournisseurs pour vous proposer des produits de qualité en encourageant l'économie locale."

Cette épicerie sera la première du genre dans l'agglomération. Une démarche vers le zéro déchet à soutenir.

vendredi 2 décembre 2016

Les faucheurs volontaires en action près de Dijon

Lundi matin près de Dijon, soixante dix Faucheuses et Faucheurs Volontaires ont neutralisé deux plate-formes d'essai de colza contenant des variétés rendues tolérantes à des herbicides (VrTH).


Le communiqué de presse:
"Ce lundi matin près de Dijon, soixante dix Faucheuses et Faucheurs Volontaires ont neutralisé deux plate-formes d'essai de colza contenant des variétés rendues tolérantes à des herbicides (VrTH) issues de mutagénèse, une technique définie comme OGM par la directive européenne 2001-18, mais exclue de son champ d'application, ce qui exempte ces variétés de toute évaluation, traçabilité et étiquetage. Ces OGM se retrouvent donc cachés dans nos champs et nos assiettes.
Depuis les 1ers tournesols mutés il y a 8 ans, les Faucheurs Volontaires dénoncent le développement de ces cultures. De nombreuses démarches et mobilisations citoyennes ont fait valoir nos droits de paysans et de consommateurs à produire et à consommer sans OGM, et à sauvegarder notre patrimoine commun.
Mais l'industrie semencière continue de passer en force avec la complicité des Pouvoirs Publics, au mépris du bien commun. Il ne nous reste que la désobéissance civile, et entre autres cette action aujourd'hui que nous assumons et revendiquons pleinement.
Nous sommes aussi intervenus sur une plate-forme d'essai de Dijon-Céréales et leur avons livré une partie de notre récolte. Dijon Céréales doit non seulement mettre un terme à ses essais, mais également ne plus préconiser et commercialiser les semences VrTH. Nous demandons expressément au gouvernement la mise en place d'un moratoire sur ces variétés mutées rendues tolérantes à des herbicides
A l'heure où se profilent d'autres OGM issus de nouvelles techniques de modification génétique, le groupe Limagrain-Vilmorin investit les lieux de décision pour que ces nouveaux OGM et leurs brevets se retrouvent eux aussi cachés dans nos jardins, nos champs et nos assiettes.
Le gouvernement doit prendre position et agir pour que ces nouveaux OGM soient soumis au principe de précaution.
Non au passage en force des OGM cachés et de leurs brevets Oui à la préservation de nos systèmes agraires existants, de notre santé et de notre environnement. Oui à une alimentation choisie et de qualité."

mercredi 30 novembre 2016

" Qu'est-ce qu'on attend ?"

Qui connait les "lanceurs d'avenir" ? Ils sont de plus en plus nombreux. Marie Monique Robin a fait un film sur une poignée de ces lanceurs d'avenir qui ont réussi à transformer leur ville.


"Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune française ? C’est pourtant Rob Hopkins, fondateur du mouvement des villes en transition, qui le dit. « Qu’est-ce qu’on attend ? » raconte les multiples initiatives qui permettent à cette petite ville alsacienne de 2 200 habitants de réduire son empreinte écologique."
"La municipalité d’Ungersheim a lancé en 2009 un programme de démocratie participative, baptisé « 21 actions pour le 21ème siècle » qui englobe tous les aspects de la vie quotidienne : l’alimentation, l’énergie, les transports, l’habitat, l’argent, le travail et l’école. « L’autonomie » est le maître mot du programme qui vise à relocaliser la production alimentaire, à promouvoir la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables, et à soutenir l’économie locale grâce à une monnaie complémentaire (le Radis). Depuis 2005, la commune a économisé 120 000 euros en frais de fonctionnement et réduit ses émissions directes de gaz à effet de serre de 600 tonnes par an. Elle a créé une centaine d’emplois. Et elle n’a pas augmenté ses impôts locaux. Alors, qu’est-ce qu’on attend ?"
Marie Monique Robin est venue à Dijon le lundi 28 novembre lors de la projection au cinéma Eldorado. Elle a répondu aux questions dans une salle comble. Pour la petite histoire, une seule élue était présente dans la salle. Comme le disait madame Robin: "nous avons des élus éclairés et courageux; nous avons des élus courageux mais pas éclairés; nous avons des élus pas courageux mais éclairés; nous avons aussi des élus ni courageux ni éclairés"...
Maintenant, qu'est-ce qu'on attend pour faire aussi bien à Dijon ? 
Le film continue à être visible au cinéma Eldorado.

mardi 29 novembre 2016

La première carte PokeTerre avec le monstre Charbonito dévoilée à Dijon

Plusieurs centaines de cartes à collectionner "PokeTerre" avec le monstre "Charbonito" ont été distribuées récemment par l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or. Un Charbonito aux couleurs de la banque BNP Paribas dans un paysage détruit.

Le communiqué de presse:
"Tout le monde ou presque a entendu parler des cartes Pokemon dont de nombreux enfants font la collection.
Personne ou presque n'a entendu parler du financement du secteur du charbon par les banques internationales, dont la banque BNP Paribas.
En ce moment a lieu la COP22, grande messe de négociations sur le climat, dont les décisions impactent l'avenir des jeunes d'aujourd'hui.
Afin d'informer et de sensibiliser une population qui va être très touchée par le réchauffement climatique, les Amis de la Terre Côte-d'Or ont créé les cartes PokeTerre. Il s'agit de cartes à collectionner où les monstres sont des entités réelles responsables de catastrophes écologiques.

La première carte PokeTerre montre l'image de la BNP Paribas via un monstre fumant devant un paysage anéanti. Une métaphore pour illustrer la triste réalité: la banque BNP Paribas finance l'industrie minière et la production d'électricité à partir de charbon. Avec 52 milliards d'€ de financement aux énergies fossiles entre 2009 et 2014, dont 14 milliards au seul secteur du charbon, BNP Paribas est de loin le champion français des énergies carbonées

L'association les Amis de la Terre Côte-d'Or demande à la BNP Paribas de tenir ses engagements de la COP21: cesser tout financement dans le secteur du charbon.

Choisir sa banque peut avoir des conséquences sur le changement climatique : chacun(e) de nous peut faire le choix d'une banque responsable !"
Il est possible que d'autres cartes PokeTerre voient le jour à Dijon. Quels seront les prochains monstres ?

jeudi 24 novembre 2016

La ville de Dijon adhère au Club des Territoires "Un Plus Bio"

Lundi dernier, lors du conseil municipal, une majorité d'élus ont voté pour que Dijon adhère au  Club des Territoires "Un Plus Bio". Une très bonne nouvelle pour que les enfants puissent manger davantage d'aliments issus de l'agriculture biologique dans les cantines scolaires.


"Vous êtes un village qui cherche à mieux faire dans ses repas scolaires, un conseil départemental ou régional déjà engagé dans une dynamique vertueuse, une communauté d’agglomération qui se pose les bonnes questions, une grande ville qui met du bio dans les assiettes ou bien un pays qui souhaite partager ses expériences en restauration collective de qualité ? Alors rejoignez le premier Club des Territoires initié par l’association Un Plus Bio !
Porter la voix des collectivités, peser sur les évolutions des mentalités et des réglementations, apporter notre marque dans les débats nationaux sur l’alimentation : le Club des territoires Un Plus Bio est officiellement né en juin 2013. Un club pourquoi faire ? Tout d’abord un peu d’histoire. Cette structure n’est pas née par hasard mais d’un besoin: de plus en plus de collectivités introduisent des produits biologiques dans leur service de restauration et cherchent à relocaliser leur alimentation. Paradoxalement, elles sont nombreuses à se sentir seules devant l’ampleur des changements à opérer. En créant le premier Club des Territoires engagés dans une restauration collective de qualité, l’association Un Plus Bio entend répondre au besoin des collectivités d’agir ensemble. Le club se donne ainsi pour objectif de faire entrer la bio, la qualité de la nutrition et les questions de santé partout où cela est possible et bien au-delà des positions de principe du Grenelle de l’Environnement."

L'association "Un plus bio" a aussi réalisé un guide pratique à destination des parents pour que ceux-ci puissent agir efficacement et obtenir une alimentation biologique, donc saine, pour leurs enfants.

mercredi 23 novembre 2016

Comment l'entreprise Engie trompe les dijonnais

Engie fait actuellement de la publicité, dans les rues de Dijon, pour une "électricité verte". Un message accrocheur qui cache une triste réalité.
"Ne pas choisir l'électricité verte quand c'est au même prix, c'est comme dire: le réchauffement climatique ? 2 degrés de plus, c'est que dalle." Puis vient le texte en plus petit: "C'est pourquoi Engie poursuit son engagement dans les énergies renouvelables. Pour tout kWh que vous consommez, l'équivalent en électricité renouvelable est injecté dans le réseau."

Engie, une entreprise impliquée dans les énergies renouvelable ? Une entreprise qui permet de lutter contre le réchauffement climatique ? Pas si sur... En effet, le 3 novembre dernier, suite à une grande mobilisation de la société civile et notamment des Amis de la Terre, Engie a annoncé la fermeture de sa centrale à charbon de Hazelwood en Australie dès fin mars 2017.


Il a tout de même fallu, entre autre, une chanson


et la mobilisation de kangourous pour faire plier Engie.

Engie va donc fermer sa centrale ultra-polluante dans quelques mois, mais ce n'est pas pour autant que cette entreprise est vertueuse car en réalité elle continue à gagner de l'argent avec le secteur du charbon !

Les dijonnais qui souhaitent utiliser de l'électricité d'entreprise vraiment responsable peuvent se fournir chez Enercoop.

dimanche 13 novembre 2016

Conférence "La biodiversité c'est la santé"

La ville de quetigny et l'association Quetigny Environnement organisent une conférence intitulée "La biodiversité c'est la santé".

L'intervenant est Philippe Perrin, éco-infirmier.


Une éco-infirmier c’est "un infirmier spécialisé sur les liens entre "pollutions et santé". Un professionnel de santé qui travaille dans le champ de la prévention primaire (celle mise en œuvre avant la maladie !) en réalisant différents types d’interventions visant à sensibiliser le public -ou d’autres soignants- aux risques sanitaires liés à la dégradation de l’environnement."

samedi 12 novembre 2016

Soutenons la création du jardin en permaculture du Cercle Laïque Dijonnais !

Tout près de Dijon, un projet éco-citoyen, original, innovant, participatif !
"Construisons ce grand jardin collectif ; partageons nos savoirs ; remettons nous en lien avec la Terre pour mieux vivre et se nourrir autrement ; aidons un paysan à vivre de son travail.
A Corcelles-les-Monts, avec le Cercle laïque dijonnais, Cultivons, construisons, imaginons, partageons et agissons :
Nous avons l'énergie et l'envie, il nous manque un peu de matière, de la paille, des plants, des semences, un peu de matériel et un petit coup de pouce..."

"« Corcelles, de la Terre au Ciel » est un projet participatif du Cercle Laïque Dijonnais pour réinventer sa base de loisirs située à Corcelles-les-monts.
Petit à petit nous créons ensemble un jardin naturel en favorisant la diversité du vivant, des aménagements pour des activités de loisirs nature et jardin, sciences et astronomie et nous rénovons les locaux en éco-construction... Ensemble, nous mettons de la vie !"

Pour démarrer ce magnifique projet, le groupe a lancé un financement participatif.



Les 3000 euros demandés serviront à:
- La préparation de la terre (paille, laines, location camion, carburant, …
- l'achat de petit matériel (tuyau arrosage, voiles, filets, outils)
- l'achat de consommables pour premières plantations (terreau, plants, semences, engrais verts, …)
Si le montant de la collecte est dépassé, l'excédent servira à financer le création d'un verger conservatoire et l'acquisition de clôture car la zone est très giboyeuse (chevreuils, sangliers, lièvres, blaireaux,...).
(Télécharger la plaquette de présentation)

mercredi 9 novembre 2016

Réunion publique sur le compteur Linky

"Alors que le déploiement des compteurs électriques "Linky" est en cours dans les foyers de l'agglomération, le Grand Dijon organise une réunion publique d'information et de débat autour de cette nouvelle génération de compteurs. En facilitant par exemple la maîtrise de nos consommations d'énergie, Linky peut-il être considéré comme un outil au service de la transition énergétique ? Catherine Hervieu et Frédéric Faverjon, vice-présidents du Grand Dijon, échangeront avec le public sur ces enjeux pour un territoire qui se positionne comme une référence écologique en France."

Linky, ce compteur soit-disant obligatoire, soit-disant permettant des économies d'énergie... Une belle arnaque en réalité.

Il est possible de se faire une petite idée en quelques pages, en lisant le livre "Sexy, Linky ?"
« Il est beau, mon Linky ! Il est intelligent, mon compteur ! » Les chargés de com’ d’ErDF auront tout tenté pour le rendre sympathique et attirant. Ils l’ont d’abord teinté d’un beau vert-anis. Ils l’ont ensuite doté d’un joli petit nom. Puis ils lui ont attribué toutes les qualités à la mode : Linky créera de l’emploi, il fera faire des économies au consommateur, il sauvera même la planète du dérèglement climatique ! Et pour ne rien gâcher, il n’émet aucune onde dangereuse pour la santé et respecte totalement la vie privée de chacun.
Incroyable, non ?
Le plus incroyable, en fait, c’est que malgré toutes ses qualités, de plus en plus de citoyens et de communes lui claquent la porte au nez. Rien à faire, ces grincheux ne veulent pas de ce formidable appareil chez eux ! Faut-il en conclure que les opposants au Linky sont des salauds ? Ou alors, ont-ils juste un peu trop bien compris les véritables tenants et aboutissants de ce « grand projet inutile et imposé » ? Vous pourrez vous faire votre opinion en lisant Sexy, Linky ?, le livre qui tord le cou au plan com’ d’ErDF et montre le vrai visage de ce petit compteur électrique."

Rendez-vous le lundi 14 novembre, de 20h à 22h à la salle Camille Claudel à Dijon.

lundi 31 octobre 2016

Fin des pesticides dans le cimetière des Pejoces

"Dans le cadre de la démarche Zéro phyto adoptée par la ville de Dijon fin 2015, les 30 hectares du cimetière des Péjoces sont désormais entretenus sans avoir recours à la chimie.



Depuis près d'un an, plus aucun produit phytosanitaire n’est utilisé pour l’entretien des 850 hectares d’espaces verts de la ville de Dijon, ni d’ailleurs pour les 400 kilomètres de voirie, qui relèvent désormais de la compétence de la communauté urbaine. La ville de Dijon et le Grand Dijon, conscients des enjeux en termes de santé publique, de préservation de la ressource en eau et de la biodiversité, ont anticipé sur la réglementation qui interdit l'usage des produits phytosanitaires sur l'espace public à partir du 1er janvier 2017 et c'est à juste titre qu’ils sont reconnus comme références écologiques en France, voire en Europe.

Le cimetière des Péjoces n’échappe pas à la règle : les 30 hectares du cimetière sont donc désormais entretenus en partie manuellement, par les équipes d’une entreprise d’insertion. De nouvelles méthodes de travail sont en œuvre, qui modifient la physionomie du cimetière : allées enherbées et présence de végétaux sont le signe d’une gestion responsable et raisonnable.

La ville de Dijon est engagée dans la démarche « Éco jardin », visant à valoriser la gestion écologique des espaces verts. Le parc de l’Arquebuse est le premier site dijonnais à avoir obtenu ce label accordé par l’association, « Plante & Cité ». Le cimetière des Péjoces est susceptible d’être à son tour labellisé.

En attendant, c'est à Dijon qu'aura lieu, le 15 novembre prochain, une journée technique nationale organisée par « Plante & Cité » sur le thème de la gestion écologique des cimetières.

Celui des Péjoces sera à cette occasion cité en exemple et la nouvelle vision paysagère qu'il offre désormais sera présentée aux participants lors d'une visite."

samedi 29 octobre 2016

Le bio dans l'agriculture péri-urbaine, ce n'est pas gagné

Un point discuté lors du dernier conseil du Grand Dijon portait sur les vignes du domaine de la Cras. Les discussions ont montré des divergences de volonté politique pour y développer une agriculture biologique. Certains préférant rester à une viticulture chimique.


Malgré toutes les études et données démontrant les nombreux effets néfastes des pesticides tant sur l'homme que la nature, certains de nos élus locaux persistent à soutenir une agriculture chimique. Ainsi, messieurs Rebsamen, Bordat et Carrelet De Loisy se sont exprimés clairement sur le sujet lors du dernier conseil du Grand Dijon.

La carte des victimes des pesticides comprend peu de témoignages locaux, mais cela risque de changer...

Enfin, il est inquiétant de vouloir déverser des pesticides sur le plateau de la Cras alors que nombreux randonneurs y passent. Inquiétant et probablement illégal puisque cela va revenir à remettre des pesticides dans la ville de Dijon alors que celle-ci est passée en zéro-phyto, une obligation légale pour janvier 2017 dans les espaces verts.













 Et qu'en sera t il du voeu des élus EELV ?

lundi 24 octobre 2016

De la prévention des déchets à l'économie circulaire

"Avec la notion d’économie circulaire, les déchets sont aujourd’hui de nouveau vus comme une ressource. Les orientations législatives rappellent toutefois que la priorité est à la prévention. L'objectif n'est pas de produire toujours plus de déchets sous prétexte qu’ils sont recyclables et que le recyclage est source d’activités économiques, mais d’en produire moins et de les gérer autrement, de manière à réduire leurs impacts sur l’environnement."

Le document est découpé en grands chapitres:
* La prévention des déchets, un levier vers une économie plus circulaire".
* La gestion des déchets ménagers état des lieux

* Premiers résultats de la prévention des déchets

* Les programmes locaux de prévention

* Les multiples facettes de la prévention des déchets
- Bricoler dans le partage et l’échange
- Ça roule pour l’emploi
- L’humour pour sensibiliser
- Gourmet bag, à table sans se priver
- Des emplois tout propres
- Guider pour moins gaspiller
- Tri et redevance incitative: un couple gagnant
- Une charte pour les commerçants
- L’éco-consommation en question
- Des activités pour les petits éco-citoyens
- Ressourcerie, le double bénéfice
- Révéler la fée du logis durable en chacun de nous
- Mieux vaut prévenir que guérir
- Moins de déchets, plus d’économies

* Programmes « zéro déchet, zéro gaspillage ». De la prévention des déchets à des projets d’économie circulaire

* Le ZDZG, moteur du développement économique du territoire

Un document qui donne une vue d'ensemble sur nos déchets et  des possibilités pour les diminuer.













En ce qui concerne le Grand Dijon, la quantité des déchets collectés en 2014 était de 92 216,11 tonnes tandis qu'en 2015 il était de 90 799,52 tonnes . Sources: "Rapport annuel des déchets 2014" et "Rapport annuel des déchets 2015".

dimanche 23 octobre 2016

Ouverture du "Café Pirouette"

L'association Pirouette Cacahuète ouvre prochainement un café des pratiques.












 "Les samedi 19 et dimanche 20 novembre, on pend la crémaillère !
Venez découvrir le Café Pirouette pendant ce week-end d’inauguration.
- Des ateliers pour les petits: Parcours de motricité, jeux, activités sensorielles et artistiques seront proposés aux enfants de moins de 5 ans et leurs parents.
- Des ateliers pour les familles: Tout au long du week-end, des jeux d’adresse pour en savoir plus sur nos légumes ou sur nos maisons, des activités artistiques pour une fresque collective sur notre rue idéale, des plantations pour embellir l’entrée du café...
- Des ateliers pour les adultes et les adolescents: Venez vous initier à la confection de produits d’entretien, de cosmétiques au naturel ou faire la cuisine avec des légumes de saison...
Samedi 19 novembre de 14h30 à 17h30
Dimanche 20 novembre de 10h à 17h30
Entrée libre avant les premières adhésions.
Pendant les ouvertures du Café Pirouette
- Des boissons locales ou équitables: Vous seront servis du jus de pomme, limonade de producteurs proches de chez nous, café ou du thé venant du commerce équitable et parfois du vin ou de la bière de Bourgogne.
- Des jeux et des livres à votre disposition: Pour que vous puissiez jouer en famille ou découvrir de nouvelles recettes d’écologie pratique, nous mettrons à votre disposition nos «coups de coeur», les jeux que nous avons conçus et d’autres au fur et à mesure de nos découvertes. Et puis, une boite à livres, où chacun pourra prendre ou donner des romans, des livres pour enfants...
- Une bricothèque: Envie de faire du papier peint, de la peinture, refaire votre joint de baignoire... Besoin d’un tournevis, d’une pince, d’un pistolet à colle... Venez l’emprunter au Café Pirouette !
- Conseils et fournitures pour faire vos cosmétiques, coudre, bricoler... : Vous n’osez pas vous lancer et faire tout(e) seul(e) votre dentifrice ou votre déodorant, coudre un bouton ou un ourlet, nous vous fournirons tout ce qu’il vous faudra à prix coûtant et tout cela avec les conseils de personnes compétentes."

Un nouveau lieu idéal pour découvrir les petits gestes au quotidien en faveur de l'environnement. Une re-découverte de la sobriété heureuse

mardi 18 octobre 2016

Ni CETA ni TAFTA à Dijon !

Samedi 15 octobre a eu lieu des manifestations contre le CETA et le TAFTA dans de très nombreuses villes. A Dijon, les manifestants étaient bien présent.








  (photos: Nuit Debout Dijon)
CETA pour: Canada-EU Trade Agreement (en français Accord Économique et Commercial Global (AÉCG))
TAFTA pour: l'accord commercial trans-atlantique ou Trans-Atlantic Free Trade Agreement (aussi connu sous le nom de TTIP, Transatlantic Trade and Investment Partnership ou Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement) est un projet d'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis.

Ces deux accords en cours de négociation se font en absence totale de transparence et les risques sont énormes tant sur le plan social qu'environnemental. 

De plus en plus de villes se déclarent "zone hors TAFTA". Les élus de Dijon auront ils le courage de faire de même, ou bien préfèrent-ils abandonner notre environnement et les lois sociales ?

lundi 10 octobre 2016

L'indépendance alimentaire du Grand Dijon dans 10 ans ?

Le mois dernier, François Rebsamen (président du Grand Dijon) inaugurait Agronov. A cette occasion, il a fait une annonce qui est passée quasi inaperçue: « je prends l’engagement d’assurer, à l’horizon de 10 ans, l’autosuffisance alimentaire du Grand Dijon ».

Voici l'article complet de infos-dijon.com:  "En fin gourmet de la politique, François Rebsamen, à l’occasion de l’inauguration d’Agronov sur le site de Bretenière ce vendredi, avait concocté un discours dans lequel il avait glissé un « dessert » passé un peu inaperçu mais qui s’apparente à une petite « bombe » sur le plan politique. Alors que les personnalités étaient appelées à signer une convention avec la structure, qui se veut un fleuron de l’agroécologie, le maire de Dijon et président du Grand Dijon l’a annoncé : « je prends l’engagement d’assurer, à l’horizon de 10 ans, l’autosuffisance alimentaire du Grand Dijon ».
On pense évidemment déjà au vin cultivé sur les hauteurs du plateau de La Cras qui produit déjà le vin du Grand Dijon. Mais aussi aux terres agricoles en périphérie de Dijon. Quelle sera la méthode ? François Rebsamen devrait le détailler dans les semaines et les mois à venir…"













Une annonce très intéressante quand on pense "résilience" face à la fin de pétrole à venir. C'est un des thèmes centraux du concept de villes en transition. Quelle sera la méthode donc ? Un élément de réflexion dans l'étude "Rennes Métropole, ville vivrière ?"


Il y a Rennes qui a fait cette étude, et il y a Albi qui a ouvertement l'objectif d'être autonome pour 2020.













Pour arriver à cet objectif, une méthodologie est proposée par le département de Gironde dans le document "construire un projet alimentaire territorial".

Peut être que le Grand Dijon va concourir à l'appel à projet "Programme National pour l'Alimentation" ?

Pourquoi réfléchir à l'autonomie alimentaire ? Des éléments de réponse dans cette petite vidéo:


Pour en savoir plus, lire aussi le document "changement climatique et alimentation des villes"

En conclusion, cette annonce de monsieur Rebsamen est une bonne nouvelle. Toutefois, il est indispensable que cette agriculture urbaine se fasse en agriculture biologique. Choisir une agriculture chimique (ou "raisonnée") serait complètement stupide et délibérément criminel puisque les pesticides locaux sont aussi mauvais que les pesticides importés.