dimanche 30 janvier 2011

Zéro Phyto à Marsannay-la-Côte dès cette année

Dans le cadre de la charte environnement signée par les communes du Grand Dijon, la Ville de Marsannay-la-Côte a décidé de stopper, dès 2011, le traitement des espaces communaux par des produits chimiques : c'est l'opération “Zéro phyto”.

«Éliminer l'usage de produits phytopharmaceutiques pour l'entretien des espaces verts, des espaces publics et des voiries, est un défi à relever pour les collectivités et un engagement pour la qualité de l'eau et la santé publique», explique le maire Jean-François Gondellier. (...) Le désherbage chimique sera remplacé par des méthodes alternatives appropriées. (...) Marsannay-la-Côte souhaite ainsi donner l'exemple avec la mise en avant de son objectif “Zéro phyto” pour pouvoir offrir un avenir meilleur à ses enfants." (source: Le Bien Public du 28 janvier 2011)

La ville de Marsannay-la-Côte montre le bon exemple.

mercredi 26 janvier 2011

Enquête "Oui au bio dans ma cantine"

Le WWF a lancé récemment une enquête au niveau national pour du bio dans les cantines. Cet état des lieux permettra de donner une image réelle et concrète de la France qui dit "Oui au Bio dans ma cantine" et d'évaluer le chemin encore à parcourir:

"Dans le cadre de notre campagne OUI AU BIO, nous lançons une grande enquête à mener par chacun et chacune dans les établissements où sont scolarisés les (vos, nos) enfants. C'est grâce à la mobilisation de vous tous que nous arriverons à dessiner la carte de France des cantines bio et à avoir un maximum d'informations sur le sujet.

MENEZ L'ENQUETE AVEC NOUS! VOICI LA MARCHE A SUIVRE :

- le questionnaire de l'enquête:

- prenez rendez vous avec la personne de votre choix de l'établissement scolaire en question, soit la direction, soit le responsable de la cantine, le gestionnaire... réalisez l'enquête et remplissez la en ligne en cliquant ici

Au fur et à mesure, les résultats s'incrémenteront visuellement sur une carte de France et nous auront alors le paysage de la bio dans les cantines.

A noter que seules les cantines où il y a du bio seront visibles, mais il est IMPORTANT de saisir les réponses même si il n'y a pas de bio, car nous avons une base de données qui enregistre toutes les réponses. Cela permettra de mieux "mettre la pression" sur les décideurs locaux, connaissant la proportion entre cantines bio et cantines non-bio."

La mairie de Dijon indique sur site internet, ainsi que dans Dijon mag du mois de janvier, que "au cours de l'année scolaire 2009-2010, la part du budget des denrées alimentaires consacrée à l'acquisition de produits issus de l'agriculture biologique dans la restauration scolaire est passée de 2% à plus de 9%".

Le menu du mois de février dans les cantines dijonnaises:









A noter les tomates le 8 février, pas vraiment de saison...

Pour différentes raisons, il n'est pas toujours facile d'introduire des produits bio dans les cantines scolaires, comme l'expliquait monsieur Jean-Philippe Saulnier-Arrighi lors du colloque Santé Environnement et Cancers. Mais il insistait bien que "c'est de la responsabilité des élus".

Avec cette carte du WWF, il sera très intéressant de comparer le niveau d'implication des cantines scolaires de l'agglomération dijonnaise pour des repas sains.

lundi 24 janvier 2011

Conférence - débat "Vie ou mort des sols"?

Le jeudi 10 février se tiendra à Quetigny une conférence sur la qualité des sols et notamment leur dégradation par les agents chimiques utilisés en agriculture.













Les intervenants sont monsieur et madame Bourguignon.
"Claude Bourguignon est un ingénieur agronome formé à l'Institut National Agronomique Paris-Grignon, comme René Dumont. Avec sa femme Lydia Gabucci-Bourguignon, maître es sciences, ils ont mis au point une méthode de mesure de l’activité biologique des sols. L’INRA ne portant aucun intérêt à leurs travaux sur les problèmes de perte de la biologie dans les sols due aux mauvaises pratiques culturales et aux engrais utilisés en agriculture intensive, le couple démissionna de l’INRA.
Depuis les années 70, Lydia et Claude Bourguignon défendent la microbiologie des sols, envers et souvent contre tous. Ils fondent en 1989 à Marey-sur-Tille, leur propre laboratoire d'Analyse Microbiologique des Sols (LAMS), laboratoire qui analyse sur le plan physique, chimique et biologique les sols agricoles et viticoles afin d’aider les agriculteurs ou leurs gestionnaires à obtenir de meilleurs rendements. Cette initiative les conduit à intervenir principalement en France et en Europe, mais aussi en Afrique, en Inde, au Vietnam, au Laos, en Amérique du Sud et du Nord. Lydia et Claude Bourguignon sont aujourd’hui des experts référents dans la microbiologie des sols, singulière discipline désormais reconnue.
Le discours de Claude est clair : « l'activité biologique de la terre, la vie des bactéries, micro-organismes et autres animaux minuscules est réduite, voire quasi-nulle. La plupart des sols, aujourd'hui, ont perdu une partie de leur biodiversité ou sont morts.» Claude et Lydia interviennent dans le film documentaire de Coline Serreau "Solutions locales pour un désordre global". Pour eux, «on ne fait plus d'agriculture, mais plutôt de la gestion de pathologie végétale». Ils interviennent aussi dans le documentaire intitulé "Bourgogne, en vert du décor", diffusé récemment par France 3 Bourgogne et ont participé le 11 octobre sur France Inter à l’émission « la tête au carré » par Mathieu Vidard."

Une conférence à ne pas rater pour bien comprendre un enjeux mondial dont les répercussions se retrouvent aussi dans l'agglomération dijonnaise.

dimanche 23 janvier 2011

Pour tout savoir sur la décroissance, en 67 minutes

Mardi 19 janvier, monsieur Paul Ariès était à Dijon pour une conférence sur la décroissance.



Devant près de 600 personnes, il a décrit de nombreux problèmes écologiques et incohérences de notre société, pour en venir à la réflexion de la décroissance.

Cette soirée était magnifiquement organisée par l'association EPOC (Ecologie, Pacifisme, Objecteur de Croissance) (epoc.asso@laposte.net), dont on peut penser que les adhérents n'en resteront pas là pour sensibiliser les dijonnais sur la malhonnêteté et l'utopie de la fameuse "croissance" comme solution à tous nos problèmes.

samedi 22 janvier 2011

Café-débat sur l'éco-rue de la Liberté

Tous les dijonnais sont au courant que la rue de la Liberté va devenir piétonne en 2013. Pour préparer cette mutation en plein coeur de la ville, la Jeune Chambre Economique de Dijon propose des café-débats depuis plusieurs semaines sur diverses thématiques, et a ouvert un site internet nommé "envie de liberté".

Jeudi dernier, le thème était l'éco-rue. Pour alimenter la discussion, quatre intervenants étaient invités: une personne de Bourgogne mobilité électrique (également responsable du développement durable à La Poste), une étudiante d'AgroSup, une personne des studios Mustard (aménagement d'Heudelet26) et une personne de l'association Arborescence.

Les discussions étaient ouvertes. Ainsi on a pu entendre que ce n'est pas parce que l'écologie est à la mode que c'est une raison d'en mettre dans cette rue, au risque de faire du greenwashing. Ou encore de proposer des murs végétalisés, ou bien de faire venir des maraîchers pour vendre leurs produits, ...
Comme cela a été plusieurs fois souligné, les modifications possibles ne sont pas énormes dans cette rue. Toutefois, le fait de proposer un petit débat sur la possibilité de faire venir un peu de nature dans cet endroit très minéral est déjà en soit un bon début.

Cette idée de "verdir" cette rue repose aussi sur une initiative citoyenne récente qui a eu lieu à Bordeaux.

"L’écologique comme créateur de lien social. Les riverains de la rue Paul Camelle à Bordeaux, ont voulu réduire le bruit, la pollution, les excès de vitesse qui gâchaient la qualité de leur vie quotidienne ; ils ont conçu ensemble un projet de « rue-jardin » qu’ils ont proposé à la municipalité, qui l’a accepté. Ce qui m’a le plus intéressé dans leur initiative, ce n’est pas tant l’amélioration de la qualité de l’espace public que l’aventure humaine : à les entendre, il s’est passé quelque chose entre eux ; ils ont cessé d’être des riverains qui se saluaient poliment, pour devenir des acteurs qui se sentent responsables de la réussite d’une entreprise commune. J’ai écouté leur témoignage lors d’une rencontre que la mairie avait organisée pour partager avec les Bordelais notre projet d’ «agenda 21 ». J’ai tiré des débats qui se sont succédé une journée entière, la conviction que le développement durable peut être une cause fédératrice qui rapproche les êtres humains dans une commune volonté de se réconcilier avec leur environnement naturel, mais aussi avec eux-mêmes. La démarche humaine est plus importante que la démarche technique… » (source: extrait du livre d’Alain Juppé : pages 226 et 227 – Chapitre : Révolutions « Je ne mangerai plus de cerises en hiver … » "

Que ce soit rue de la Liberté, ou toute autre rue, les rues appartiennent avant tout à leurs habitants. Trop de voitures et pas assez de fleurs? Le changement est possible, il suffit de le vouloir...

jeudi 20 janvier 2011

Les paniers de la chouette, une AMAP en plein centre de Dijon

Hier soir avait lieu la première distribution des paniers bio de l'AMAP "les paniers de la chouette", située au 4 rue Chancelier de l'Hospital à Dijon.

La création de cette AMAP a suivie un déroulement semblable à plusieurs autres AMAP dijonnaises. Monsieur Armel Martin, qui livre déjà l'AMAP "Les jardins de Capucine", a indiqué qu'il souhaitait cesser de vendre ses légumes sur le marché de Pontarlier pour les vendre dorénavant via à une nouvelle AMAP à Dijon. Toutes les personnes inscrites sur le site http://amapdijon.free.fr ont été contactées pour une réunion d'information le 14 septembre dernier. Un groupe de personnes motivées a alors fait les démarches pour la création de cette association, avec l'aide et l'expérience des responsables de l'AMAP bio "Les jardins de Capucine". Ce groupe tenait à ce que la livraison se fasse en centre ville, ce qui a donné quelques petits soucis de local; petits soucis résolus grâce aux services de la mairie de Dijon.

37 personnes étaient inscrites à l'ouverture hier, près d'une cinquantaine deux heures plus tard. Le bouche à oreille fera très vite son travail pour atteindre les cent adhérents.

samedi 15 janvier 2011

Le premier pressing non cancérigène de l'agglomération ?

Un article publié dans Le Bien Public en date d'aujourd'hui décrit un pressing peu ordinaire situé Cours de Gray à Saint Apollinaire. Madame Dominique Berthaud raconte comment elle est arrivé en 2008 à acquérir "un nouveau matériel pour faire un nettoyage des vêtements à l'eau et en remplaçant les solvants par des produits biodégradables." En plus d'être utilisable pour presque tous les vêtements, elle indique qu'elle a élargi sa clientèle car "les personnes soucieuses de produits qui se trouvent en contact avec la peau vont la voir, notamment pour les vêtements de leurs enfants. Et éléments non négligeables, il y a une véritable amélioration des conditions de travail, les odeurs et les vapeurs de produits toxiques ont disparu et, avec eux, tous les désagréments comme les maux de tête par exemple." A noter qu'en 2008, deux pressing sur trois n'étaient pas en conformité.

Cette démarche est d'autant plus intéressante à souligner qu'en décembre 2010, les ONG Générations Futures, Réseau Environnement Santé (RES), WWF France et Health and Environment Alliance demandaient "que les autorités responsables interdisent dans les meilleurs délais l'utilisation du perchloroéthylène dans les pressings." Elles "pensent que l'utilisation d'un produit dont la dangerosité est connue officiellement depuis longtemps est inacceptable alors même que des alternatives existent." Elles s'élèvent contre l'utilisation du perchloroéthylène dans les pressings, le potentiel toxique étant particulièrement élevé pour le système nerveux, le foie, les reins et les voies respiratoires.



D'ailleurs, monsieur André Cicollella avait expliqué cette problématique lors du colloque "Santé Environnement et Cancers" organisé par l'association Veille au Grain Bourgogne. Dans son exposé intitulé "Peut on faire face à l'épidémie de cancer ?", il avait décrit la pollution d'un hypermarché par le perchloréthylène d'un pressing. Ainsi, en y faisant leurs courses, les consommateurs sont intoxiqués par des petites doses de ce produit cancérigène (mieux que les soldes, c'est gratuit!...). Les riverains sont davantage exposés, et bien sur encore plus pour les personnes y travaillant.

Faire laver des vêtements dans un pressing sans produits cancérigènes, c'est possible à Saint Apollinaire, autant le savoir.

jeudi 13 janvier 2011

Quintellia, organisme de formation en "développement durable"

Quintellia, filiale nouvellement créée d'Elithis, se lance dans la "formation, le conseil et la communication dans le domaine du développement durable".
Une dizaine de sessions de formation sont proposées aux acteurs économiques et institutionnels. "Le programme associe des formations très techniques, ouvertes d'abord aux professionnels du bâtiment et aux architectes, mais aussi des formations à l'environnement de façon générale et au management dans le développement durable".
Concernant le conseil et la communication en matière de développement durable: "Notre approche n'est pas normative, nous n'avons pas pour vocation d'accompagner les entreprises dans une démarche de certification Iso 14001 par exemple (...), le sens de notre démarche, c'est d'associer la compétence technique, celle d'Elithis, à la compétence en management et en communication de Tropism, et de garantir à nos clients qu'ils font appel à des gens qui font, pas seulement qui parlent de développement durable!". (source: Le Journal du Palais du 10 au 16 janvier 2011).

Sur le blog de Quintellia, la présentation est: "l'ingénierie de la connaissance, véritable arme économique et levier de la croissance verte".
Puis dans la rubrique clients, dix points dont:
"-mise en place d’une organisation plus performante et éco-citoyenne (rupture de la routine, optimisation de processus, formations pointues et sur-mesure…)
-construction d’un positionnement fort et différenciateur respectueux des grands principes du développement soutenable
-gain de notoriété et enrichissement du capital de réputation en véhiculant une image positive et vertueuse
-augmentation des opportunités et du volume d’affaires (le consommateur privilégie une entreprise éco-responsable)"

Quand au site web de Tropism, il est écrit: "Tropism communication a inscrit dans ses priorités et ses prestations l'accompagnement des clients qui le souhaitent vers un nouveau mode de communication vertueux: la communication éco-citoyenne." Cette société a développé différents outils de communication pour des entreprises des énergies renouvelables, toutefois elle a aussi travaillé pour le CEA de Valduc et Areva, deux sociétés bien connues pour leur développement durablement polluant.

"Développement durable", "communication éco-citoyenne", est-ce que cela sera suffisant pour "un changement radical des comportements" (sic Tropism)? Beaucoup des termes n'invitent pas forcément vers une société de sobriété, d'autant plus que le terme "développement durable" étant, légitimement, de plus en plus décrié.

lundi 10 janvier 2011

"S'engager vers une ville durable pour tous"

"L'objectif de la mise en oeuvre d'un Agenda 21 est à la fois simple et ambitieuse: améliorer la qualité de vie des habitants de Quetigny et renforcer l'attractivité de notre commune tout en préservant les ressources et la biodiversité de notre planète."

C'est par ce titre et cette phrase que commence la présentation de la page du site web de Quetigny concernant son Agenda 21.
Puis sur une autre page: "Quetigny engage une démarche ambitieuse et volontaire en faveur du développement durable en lançant la construction d’un Agenda21 local. Favorisant un juste équilibre entre respect de l’environnement, progrès social, développement économique et droit à la culture pour tous, cet outil vise à mettre en œuvre, à l’échelle de la ville, un programme d’actions cohérent sur le long terme afin d’améliorer la qualité de vie des quetignois. L'Agenda 21 de Quetigny se déroulera en plusieurs phases en s'articulant autour d'un état des lieux/diagnostic, de la définition d’un plan d’actions pluri-annuels et d'outils d'évaluation et de participation. La Ville s'engage ainsi sur la voie de l'exemplarité afin de déterminer des marges de progrès et développer de nouvelles pistes en matière de développement durable."

Tout comme cela s'est passé pour le plan climat de Dijon, Quetigny donne rendez-vous aux citoyens pour une démarche participative, le 21 janvier, où va avoir lieu son 1er forum de l'agenda21. Suivront les mercredis 2 et 9 février des ateliers thématiques. Le tout à l'espace Mendès France (rue des Vergers).

Une autre page indique le déroulement global de la constitution de l'agenda:
"L’Agenda21 local se déroulera en plusieurs phases successives:
- Phase 1: Elaboration d’un diagnostic global (interne et territorial) afin de comprendre les enjeux du territoire et connaître l’actuel degré de prise en compte du développement durable.
Septembre 2010 à avril 2011
- Phase 2: définition des objectifs et axes stratégiques avec une réponse adaptée aux enjeux du territoire.
Mars à septembre 2011.
- Phase 3: Définition d’un programme d’actions 2012/15 et d’outils d’évaluation.
Mars à septembre 2011.
- Phase 4: production et validation de l’Agenda 21: rédaction et présentation.
Décembre 2011 à janvier 2012."

Quetigny fait déjà un peu office de modèle concernant les panneaux publicitaires, peut être deviendra aussi un modèle d'agenda 21?

mercredi 5 janvier 2011

La plainte du Collectif pour la vie se propage plus vite que le Wimax

Une trentaine de personnes victimes d'ElectroHyperSensibilité ou du Syndrome d'Intolérance aux Champs Electromagnétiques ont déposé une plainte collective contre X auprès du procureur de la République de Dijon contre les émissions Wimax. Le Wimax est un mode de transmission et d'accès à Internet en haut débit par ondes hertziennes comme Wi-fi mais portant sur une zone géographique étendue.
"Nous avons constaté que depuis la mise en service d'émissions du type WIMAX dans la proximité de nos résidences (…) les attaques de notre Santé, déjà importantes du fait de la Téléphonie Mobile, se sont encore aggravées. Ces attaques entraînent un affaiblissement général et des perturbations des fonctions physiologiques et cognitives, ainsi que des douleurs fréquentes et parfois continues, fortes et invalidantes, avec graves troubles du sommeil", relatent les plaignants.

Ces derniers demandent "que toutes dispositions soient prises d'urgence pour en faire cesser la cause, c'est-à dire les émissions Wimax", notamment par le remplacement de la distribution aérienne par la distribution filaire : "la distribution du territoire en fibre optique est déjà réalisée à 98%. Et pour les fins de réseaux en fibre optique aérienne les supports sont déjà en place presque partout", explique le collectif.

Selon l'association Robin des Toits, spécialisée dans ce domaine, une circulaire datée du 24 décembre 2010 aurait été adressée début janvier aux Conseils Régionaux et aux Conseils Généraux pour leur rappeler que les investissements pour les réseaux Wifi et Wimax étaient coûteux et leur conseiller plutôt la fibre optique. "Elle leur rappelle que les répercussions sanitaires – surtout pour les E.H.S. – ElectroHyperSensibles sont établies [pour le Wimax]. Le résultat global sera une aggravation de la situation financière de la Sécurité Sociale", explique l'association. (source: actu-environnement.com)






























Et cette plainte se répand bien au delà de la Bourgogne puisque le journal Libération reprend l'information en date du 4 janvier avec le titre "Ondes: depuis l'installation du Wimax, certains ont dû quitter Dijon", après que ce soit l'AFP et de nombreux sites spécialisés en informatique.


Le problème des ondes électromagnétiques avait été décrit par monsieur Daniel Oberhausen, de l'association Priartem, lors d'une conférence organisée par l'association Chevigny Environnement. Elément intéressant, le principe de précaution existe aussi chez les assureurs. De ce fait, ils n'assurent pas les dommages causés par ces ondes, au même titre que ceux de l'amiante et du plomb...

mardi 4 janvier 2011

La recherche de la meilleure habitation passe maintenant par la recherche du meilleur DPE

Depuis le 1er janvier 2011, le diagnostic de performance énergétique (DPE) doit être affiché dans les annonces immobilières. Les annonces relatives à la mise en vente ou en location d'un bien immobilier publiées dans la presse doivent mentionner la classe de performance énergétique (classée de A à G et exprimée en kilo Watt Heure Equivalent Pétrole par mètre carré d'habitation et par an). Les annonces publiées dans les vitrines des agences immobilières et sur les sites internet devront quant à elle y ajouter l'étiquette énergie en couleur.

Brève description du DPE: On détermine la quantité de combustible consommé pour un logement ; on ramène les consommations au mètre carré ; on classe le résultat sur une échelle - comme pour les réfrigérateurs - pour permettre à chacun de savoir s’il est dans un logement gros consommateur ou non ; on rajoute des recommandations pour permettre à l’occupant de réduire ses consommations, donc les émissions de gaz à effet de serre. C’est parfait et tout le monde - même la Planète - est content.

Et la majorité des agences immobilières dijonnaises se sont déjà pliées à cette nouvelle règle.










Et un petit tour rapide de plusieurs agences dijonnaises donne:
- Pour le plus mauvais score trouvé, soit 710 kWhep/m2/an:

- Pour le meilleur score, deux maisons à égalité à 102 kWhep/m2/an:












Aucune annonce ne donne dans la classe A ou B. Alors, quelle agence la proposera la première? Laquelle proposera une annonce à moins de 102 Kwh/m2/an?
Remarque importante: pour diverses raisons, la valeur que donne le DPE reste variable, c'est à dire qu'il est fréquent que les valeurs ne soient pas exactement représentatives de la réalité, donc à prendre avec précautions.

Tout comme pour les réfrigérateurs, il est à prévoir que dans quelques années les logements économes seront légions.

samedi 1 janvier 2011

Conférence de Paul Ariès sur le thème "décroissance et gratuité"

Alors que la sacro-sainte messe de la consommation de Noël vient de s'achever, il est temps de passer à la décroissance. La décroissance, un sujet en pleine croissance avec des articles de plus en plus nombreux portant sur l'intérêt dans Courrier International, au site internet de Jean-Marc Jancovici expliquant de façon très simple que nous sommes déjà en décroissance.













Alors, comme bonne résolution pour cette nouvelle année, pourquoi pas commencer par se poser des questions sur notre société d'hyper-consommation et découvrir les "décroissants". Première étape, assister à cette conférence de monsieur Paul Ariès sur le thème "décroissance et gratuité", organisée par la jeune association EPOC (Ecologie, Pacifisme, Objection de Croissance).