Une dizaine de militants des Amis de la Terre Côte-d'Or ont participé à la campagne nationale pour lutter contre la surproduction de vêtements. L'objectif ici était de pousser Bruno Lemaire, ministre de l'économie, à prendre ses responsabilités comme il avait dit au mois de mai qu'il le ferait.
"Opération information et sensibilisation ce samedi 25 novembre par des militants des Amis de la Terre Côte-d’Or devant l’enseigne H&M rue de la Liberté à Dijon. Nous avons informé les passants sur les impacts environnementaux et sociaux des géants de la fast-fashion : Shein, Zara, Primark et H&M.
Pour rappel, le secteur textile, c’est :
* 150 milliards de vêtements produits chaque année dans le monde (ce chiffre va doubler d’ici 2050, si on continue sur cette lancée).
* Jusqu’à 10% des émissions de gaz à effet de serre mondiales (26% en 2050 si on continue sur la même trajectoire).
*En France, en 2022 : 3,3 milliards de vêtements vendus, soit 48 vêtements / habitant·e par an. Pourtant, pour respecter l’accord de Paris et limiter le réchauffement à 1,5°v, on devrait être à maximum 5 vêtements neufs / habitant·e / an.
* Au lieu de réduire les volumes mis en marché, le secteur s’est lancé dans une fuite en avant. Durant les 10 dernières années, Zara, H&M et Primark ont accéléré leur rythme de production avec une nouvelle collection par semaine. Aujourd’hui, cette accélération s’aggrave encore avec des acteurs de l’ultra fast-fashion, comme Shein qui sort 7 200 nouveaux modèles par jour.
* Ce rythme et ces volumes de production ne vont pas sans violations des droits humains et sociaux lors de la production (80% de travailleuses) avec des salaires trop bas, des temps de travail très long, des paiements de commandes annulés…
* 150 milliards de vêtements produits chaque année dans le monde (ce chiffre va doubler d’ici 2050, si on continue sur cette lancée).
* Jusqu’à 10% des émissions de gaz à effet de serre mondiales (26% en 2050 si on continue sur la même trajectoire).
*En France, en 2022 : 3,3 milliards de vêtements vendus, soit 48 vêtements / habitant·e par an. Pourtant, pour respecter l’accord de Paris et limiter le réchauffement à 1,5°v, on devrait être à maximum 5 vêtements neufs / habitant·e / an.
* Au lieu de réduire les volumes mis en marché, le secteur s’est lancé dans une fuite en avant. Durant les 10 dernières années, Zara, H&M et Primark ont accéléré leur rythme de production avec une nouvelle collection par semaine. Aujourd’hui, cette accélération s’aggrave encore avec des acteurs de l’ultra fast-fashion, comme Shein qui sort 7 200 nouveaux modèles par jour.
* Ce rythme et ces volumes de production ne vont pas sans violations des droits humains et sociaux lors de la production (80% de travailleuses) avec des salaires trop bas, des temps de travail très long, des paiements de commandes annulés…
Face à cela, Bruno Le Maire, Ministre de l’économie, peut et doit agir ! Il a dit avant l’été vouloir combattre la fast-fashion, mais nous attendons toujours des actes concrets.
Notre demande : qu’il mette en place un loi contraignante, obligeant les entreprises à réduire leurs volumes de production et à respecter l’environnement et les droits humains."
Notre demande : qu’il mette en place un loi contraignante, obligeant les entreprises à réduire leurs volumes de production et à respecter l’environnement et les droits humains."
Tout le monde peut agir via le site internet Stopfastfashion en utilisant les outils proposés pour interpeller Bruno Lemaire.
Point particulièrement intéressant pour la première fois l'enseigne chinoise SHEIN a profité du black friday pour faire de la publicité sur les abribus appartenant à Dijon métropole.
Une situation totalement ubuesque car cette entreprise a la pire empreinte environnementale parmi les entreprises de fabrication de vêtements et elle s'affiche sur des dizaines d'abribus dans une ville qui s'autoproclame "référence écologique européenne". Cette situation est un choix assumé par les élus de la métropole, en premier lieu par François Rebsamen !