samedi 30 mars 2013

Participation des dijonnais à la chaîne humaine pour la sortie du nucléaire

Le 9 mars, plusieurs dizaines de dijonnais sont allé à Paris participer à la grande chaîne humaine pour l'arrêt du nucléaire civil et militaire. Une grande manifestation deux ans après la catastrophe de Fukushima.

"La transition énergétique, c’est l’arrêt du nucléaire !
Alors que les probabilités d’accident nucléaire en France sont alarmantes, nos dirigeants se refusent à changer le cap de la politique énergétique de notre pays. Fessenheim n’est toujours pas arrêtée, la construction de l’EPR se poursuit, le renouvellement du parc nucléaire se prépare et le virage vers la sobriété et les alternatives est loin d’être à l’ordre du jour. Seul "changement" : un discours vidé de sens sur la transition énergétique !
Aujourd’hui, nous encerclons les ministères, l’Assemblée Nationale, les sièges d’EDF et d’Areva, tous ces lieux où se prennent les décisions sur le nucléaire, de façon opaque et au mépris des populations. Nous exigeons avec fermeté et détermination de reprendre en main ces choix qui nous appartiennent. Nous voulons l’arrêt du nucléaire civil et militaire, nous voulons une vraie transition énergétique maintenant !"



Sortir du nucléaire n'est pas une utopie. Faire comprendre aux élus que l'on peut sortir du nucléaire est peut être une utopie...

mercredi 27 mars 2013

Explications de l'intérêt de zones à 30km/h dans l'agglomération dijonnaise

Lundi dernier, l'association EVAD et la FNAUT-Bourgogne donnaient une conférence de presse pour expliquer et soutenir la campagne en faveur de l'initiative citoyenne européenne "30 km/h: redonnons vie à nos villes".
"Le 13 novembre 2012, la Commission européenne a enregistré l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) déposée par des citoyens de sept pays de l’Union et portant sur l’adoption du 30 km/h comme vitesse de référence en ville dans les quartiers résidentiels en gardant bien sûr la possibilité du 50km/h sur certains axes de transit. Site officiel français de l’ICE « 30km/h : redonnons vie à nos villes ! » : http://fr.30kmh.eu
Cette mesure vise à rendre les rues, plus agréables à vivre, en limitant les nuisances sonores et la pollution de l’air dues à la circulation motorisée, et plus sûres à la fois pour les piétons et les cyclistes, favorisant ainsi le développement des modes actifs de déplacements.
Cette ICE est largement soutenue en France notamment par la FNAUT (Fédération Nationale des Usagers des Transport) et la FUB (Fédération française des Usagers de la Bicyclette). La FNAUT-Bourgogne et l’association EVAD (membre de la FUB) ont donc souhaité relayer ensemble au niveau local cette campagne afin de recueillir le maximum de signatures pour que la Commission européenne puisse se saisir de cette question."

Certains médias locaux ont relayé l'information, comme Le Bien Public ou gazetteinfo.fr. Et là, ça se corse. Les commentaires sont très nombreux à être hostiles à cette campagne. A regarder de plus près, ces commentaires reflètent manifestement d'un manque d'information sur le sujet.

Au mois de novembre 2010, l'association EVAD avait invité deux intervenant pour expliquer les nombreux avantages des zones 30 km/h:


Conférence de monsieur Patrice Nogues, vice-président de la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette), sur le thème "Ville à 30, ville à vivre!"


"La ville à 30, la convivialité retrouvée", par madame Anne Faure, urbaniste

Pendant trop longtemps, l'automobile fût maître à Dijon. Il est tout à fait normal que cette supériorité disparaisse.

lundi 25 mars 2013

Préservons les herbes folles sur les trottoirs de Dijon !

Le printemps début, les herbes commencent à sortir du sol, c'est agréable. Mais pas pour tous ! En effet, tous les ans, la mairie de Dijon reçoit des lettres d'habitants se plaignant de la présence de mauvaises herbes devant chez eux. Alors, la mairie se voit obligée d'agir. Mais le doit-elle vraiment? Après tout "une mauvaise herbe est une plante dont on n'a pas encore trouvé les vertus" (Ralph Waldo Emerson).














Alors que la semaine sans pesticides bat son plein, plusieurs structures se sont réunies pour proposer une lettre type à envoyer au maire de Dijon. Une lettre, finalement bien sympathique et printanière, pour le soutenir à ne pas agir au moindre petit bout de tige sortant d'une interstice de trottoir, pour définitivement bannir l'utilisation de pesticides dans les rues. Pour information, il n'y a plus de pesticides répandus dans les espaces verts et aux pieds des arbres dans les rues. Mais sur certains trottoirs de la ville, la situation est plus ambigüe... Et bon nombre de particuliers, d'entreprises, de co-propriétées, etc..., continuent à les utiliser.

Alors, toute personne se sentant concernée pour éradiquer non pas les "mauvaises herbes", mais l'utilisation des pesticides, est invitée à imprimer cette lettre et à l'envoyer au maire.

samedi 23 mars 2013

Projection en avant première du film "Promised Land" au cinéma Devosge

Le 26 mars à 20h30, CAP21Les Amis de La Terre Côte d'OrGreenpeace Dijon, Quetigny Environnement présentent en avant première le film "Promised Land" avec Matt Damon au cinéma Devosge à Dijon.



La projection sera suivi d'un débat sur le thème: "quels choix en matière d'énergies renouvelables et de nouvelles technologises de l'énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial? "

Cette projection - débat s'inscrit dans le cadre du débat national sur la transition énergétique.

jeudi 21 mars 2013

"Préserver une zone maraîchère à la place de béton à Dijon"

Une pétition vient d'être ouverte sur le site AVAAZ, concernant le projet "ZAC écocité des maraîchers": "Préserver une zone maraîchère à la place de béton à Dijon".


"Il s'agit de demander au Préfet de Côte d'or de refuser l'étude du projet telle qu'elle est étudiée par un cabinet privé et présentée par le président de la Splaad. Nous demandons que l'étude d'impact qui n'est pas aboutie soit faite ou refaite en différenciant l'approche et le traitement de la parcelles des abattoirs et de la parcelle de maraîchage. Nous demandons qu'une étude pédologique de cette parcelle des maraîcher soit réalisée de façon à en montrer l'intérêt supérieur à la conserver comme zone de production plutôt qu'artificialisée et imperméabilisée.
Pour plus d'infos : http://lentilleres.potager.org"

Parallèlement, le potager collectif des Lentillères vient d'envoyer un communiqué de presse pour expliquer l'opposition au projet.

Et bien sur, il s'agit de ne pas détruire les 5 ou 6 hectares de bonnes terres agricoles.

La pression monte car nous sommes en pleine période d'enquête publique du projet. Et le dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique est quelque peu biaisée et limitée, notamment en ce qui concerne le bilan coût / avantage de l'opération.
"révéler la qualité paysagère", "conserver une grande partie de la biodiversité", "renforcer une continuité verte", "éco-quartier exemplaire". Un bon "greenwashing urbanistique" qu'aurait adoré monsieur Jean-Pierre Garnier...



Une ambiance tendue qui date au moins depuis octobre 2011, lors de la première pseudo concertation sur le sujet:


La ville de Dijon ne réalise toujours pas qu'elle possède ici un lieu avec un potentiel énorme de sensibilisation à l'environnement, un espace nourricier, un espace de vie, loin de l'espace à fric qu'elle ne sait que voir ! Pourtant, elle possède en main un document sur cet intérêt...

mercredi 20 mars 2013

Du nucléaire et autres sujets sur Radio Campus Dijon

Petit retour sur la dernière émission "Le Pissenlit" de Radio Campus Dijon.


Une grande partie sur l'anniversaire de Fukushima, dont le stress des liquidateurs, le Conseil régional de Bourgogne qui continue de subventionner ce nucléaire, malgré les informations de l'IRSN (officielles et officieuses), et le début du débat sur la transition énergétique.


Puis un petit détour sur diverses pollutions en Chine, pour arriver à une initiative européenne très intéressante sur les Ecocide. Selon le site internet en question:
"Arrêtons l’Écocide en Europe"
L’Écocide est un acte causant des dommages importants à un ou plusieurs écosystèmes, ou la destruction ou la perte d'écosystèmes. Arrêtons ensemble l’Écocide en Europe !
Quel est l'objectif ?
Nous voulons que l'Écocide devienne un crime pour lequel des sociétés et des personnes peuvent être jugées responsables selon le droit pénal et le principe de la responsabilité supérieure. Nous souhaitons à travers L’Initiative Citoyenne Européenne obtenir que l’Écocide soit reconnu comme crime dans trois cas :
* quand l’Écocide se produit sur le territoire européen (territoires maritimes y compris),
* quand des entreprises européennes sont impliquées,
* quand des citoyens européens (qui pourraient travailler pour des sociétés non-européennes) sont impliqués.
En outre, l'accès au marché européen de produits issus d'un Écocide ne sera plus toléré car toute personne important de tels produits sera accusée de complicité d’Écocide.

Pour que ce projet voit le jour, il faut 1 millions de signatures, alors signons tous! D'autant plus qu'avec un tel texte, les pollueurs potentiels réfléchiront avant d'agir.

lundi 18 mars 2013

Reportage de Dijon-Beaune Mag sur Dijon qui change le vert en or

L'édition n°29 (mars 2013) de Dijon-Beaune Mag propose un dossier de plusieurs pages intitulé "Dijon plus verte que nature?"

Une large palette de reportages sur le côté "écolo" que l'on trouve à Dijon: la brigade verte, du solaire, le chauffage urbain, le recyclage, des entrepreneurs, les transports, etc...

Et aussi un sondage en 8 questions.













Un sondage intéressant comme la réponse principale à la question 1: "Sachant que chacun d'entre nous fait sans doute de son mieux dans le domaine du respect de l'environnement, pensez-vous que les habitants de Dijon sont:"
Réponse à 55,92%: "ni mieux ni moins bien que les autres"

Ou encore la question 8: "Parmi les grandes causes défendues par des militants écologistes en Bourgogne, quelle est celle que vous rejoindriez le plus volontiers?"
Réponse à 44,58%: "la lutte contre les pollutions visuelle et lumineuse"...

Un numéro de Dijon-Beaune Mag gratuit, à découvrir.

dimanche 17 mars 2013

Lancement du débat sur la transition énergétique en Bourgogne

Le grand débat sur la transition énergétique a officiellement débuté le 7 mars en Bourgogne.



Une matinée au Conseil Régional de Bourgogne avec deux tables rondes. La première portait sur le thème "attentes des collectivités et des territoires?"


Puis la seconde, avec monsieur Gérard Magnin, sur le thème: "quelles mutations économiques, professionnelles et sociale?"



Une matinée en présence de professionnels de l'énergie au sens large, ainsi que de nombreux élus; les citoyens étaient quasi-inexistants. Il faut dire que cet événement n'a pas été médiatisé.


Rien dans la presse pour l'annoncer, rien sur le site officiel du gouvernement comme l'atteste cette copie d'écran prise trois jours avant le débat ci-dessus (et toujours rien non plus deux semaines après...). Il est pourtant important que les citoyens se sentent concernés et puissent participer à leur façon. Mais bon, le Conseil Régional de Bourgogne a ses propres idées sur l'énergie puisqu'il continue de soutenir le nucléaire. Alors un débat où l'intérêt même du nucléaire pourrait être remis en question n'est pas le bienvenu dans cette maison...

jeudi 14 mars 2013

Le Conseil Régional de Bourgogne balance l'argent par les fenêtres du nucléaire

Un communiqué de presse des élus EELV du Conseil Régional de bourgogne vient d'informer la population d'un choix incroyable de ce Conseil Régional. Deux ans jour pour jour après la catastrophe nucléaire de Fukushima, le Conseil Régional de bourgogne décide de subventionner l'école internationale du nucléaire et le Pôle Nucléaire Bourguignon !

"2 ans après Fukushima, le conseil régional de Bourgogne continue de financer le nucléaire

Le conseil régional de Bourgogne s’est réuni en commission permanente lundi 11 mars 2013. Parmi les demandes de subventions examinées, les élus ont été invités à se prononcer sur deux dossiers en faveur de l’Ecole Internationale du Nucléaire et du soutien au Pôle Nucléaire Bourguignon (PNB).

Seuls les six élus d’Europe Ecologie – les Verts se sont opposés à ce que la Région subventionne ces projets. Ils ont souligné que ce vote intervenait deux ans, jour pour jour, après la catastrophe de Fukushima dont toute la zone est devenue sinistrée, tout comme celle de Tchernobyl.

Les élus EELV ont rappelé qu’après la catastrophe, de nombreux pays avaient abandonné le nucléaire au profit d’énergies plus propres et moins dangereuses. Le Japon, l’Allemagne, l’Italie, la Suisse, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, le Portugal n’auront pas recours au nucléaire.

Les élus écologistes ont insisté sur la nécessité d’accompagner les entreprises et leurs salariés dans la conversion vers une filière française du démantèlement, véritable marché d’avenir.

Ils ont demandé que la Région s’engage dans le financement d’une politique industrielle en faveur de l’efficacité, la sobriété énergétique et les énergies renouvelables qui permettra d’enclencher concrètement une transition vers une économie décarbonnée et sans nucléaire."


Sommes nous gouverné par des gens atteints de la maladie d'Alzheimer? Sommes nous gouverné par des fous? Le Conseil Régional est-il à ce point maîtrisé par le lobby nucléaire? Deux ans après Fukushima, moins d'un mois après que l'IRSN présente un rapport sur le coût de 450 milliards d'euros d'un accident nucléaire majeur, et seulement un jour après que le Journal Du Dimanche publie un rapport confidentiel de ce même IRSN estimant qu'un accident majeur couterait jusqu'à 5800 milliards d'euros à la France, le Conseil Régional de Bourgogne continue malgré tout à soutenir le nucléaire !

"La majorité n'a pas le droit d'imposer sa connerie à la minorité" (Georges Wolinski)

mardi 5 mars 2013

De nouveaux lieux de livraison de fruits et légumes bio

Depuis quelques semaines, Terres bio Beaune livre des produits bio dans 3 lieux de l'agglomération dijonnaise.

Au parking de la Maison de l'Université les vendredis de 12h à 12h30, à la pharmacie des 3 quartiers à Quetigny et enfin sur le parvis de la tour Elithis de 13h45 à 14h15.

Christophe et Christelle font pousser des légumes, des herbes aromatiques et des fleurs à Beaune, sur deux terrains labélisés AB. Ils travaillent aussi en relation étroite avec d'autres producteurs locaux ainsi qu'une coopérative afin d'offrir plus de choix et de "tenir" les mois d'hiver.











Deux formules sont possibles: soit sous forme de paniers, soit à la carte.

La "malbouffe" n'est pas une fatalité, l'agrobusiness n'est pas une fatalité. Cet exemple, comme un certain nombre d'autres dans l'agglomération, permet de manger des produits sains et cultivés en grande partie localement. A chacun de choisir ce qu'il veut manger...

samedi 2 mars 2013

L'enquête publique concernant la ZAC ECOCITE-Jardin des Maraîchers est ouverte

Le projet d'écoquartiers de 28 hectares appelé Ecocité Jardin des Maraîchers arrive à un nouveau stade, celui de l'enquête publique.














Pour rappel, il s'agit d'un projet de création d'environ 14500 habitations et de plus de 20 000 m2 de bureaux, commerces et services de proximité. 

Un projet réalisé à la demande de la ville de Dijon, sans aucune concertation préalable avec la population, ce qui est contraire à toute éthique dans la construction d'un écoquartier. De plus, ce projet va nécessiter la destruction de 5 hectares de terres agricoles à l'intérieur même de la ville de Dijon. Une partie de ces terres abandonnées est utilisée par un mouvement citoyen de réappropriation de terres à destination de maraîchage. Ainsi, depuis 3 ans, le collectif Le Pot'Col fait vivre une partie du terrain en y faisant pousser différents légumes, il s'agit du Potager des Lentillères. De jeunes agriculteurs y développent même leur expérience et vendent leurs produits à prix libre.

Cet endroit est devenu un emblème à Dijon, la confrontation de deux mondes: celui d'un monde de construction gouverné par cette fameuse "croissance" hypnotique qui s'oppose à un monde où il est fondamental de protéger des terres arables. Faut-il rappeler que l'équivalent d'un département en terres agricoles disparaît à tout jamais de l'agriculture tous les 7 ans (création de routes, habitations, supermarchés,...) ? Les patates ne poussent pas sur le bitume ! 

Parallèlement, au niveau mondial, un marché des terres agricoles s'est largement développé. Des états comme la Chine, l'Arabie Saoudite, la Corée du Sud ou les Emirats arabes unis achètent des terres fertiles en Afrique pour nourrir leur population, au dépend des population locales. Nous sommes plus de 7 milliards sur terre, autant de bouches à nourrir. La Chine détruit ses terres à coup de bitume et diverses pollution. Elle est incapable de nourrir sa population. Les dijonnais sont comme les chinois, ils ont besoin de manger chaque jour. Et affirmer que l'on pourra continuer de faire venir les produits agricoles d'Espagne ou d'ailleurs est une dangereuse utopie, une utopie basée sur un pétrole inépuisable. Un bout de terrain à cultiver est un trésor pour l'avenir. 
D'ailleurs, lors de la conférence à propos des cantines bio, madame Delaubre avait montré que la ville de Toulouse a gardé soigneusement des terres agricoles au seins même de la ville pour nourrir les enfants ! Combien en a Dijon ?














Le magazine repères n°54 portant sur La Nature en Ville relate bien tout l'intérêt de sauvegarder de tels espaces de nature (et non pas de simples pelouses sans biodiversité): bien-être et lien social, diversité biologique, régulation de l'environnement, etc... La Revue Durable n°43 explique aussi cet intérêt.

Alors, durant le mois de mars, que chacun aille écrire son commentaire sur le registre de l'enquête publique, même si il ne s'agit que d'une consultation...

vendredi 1 mars 2013

Explications à propos du désastre annoncé dans le Morvan sur Radio Campus

Dans l'émission Le Pissenlit, en direct le 3eme samedi du mois de 9h à 10h sur Radio Campus Dijon, tous les sujets relatifs à l'environnement peuvent être abordés. Pas de sujets tabous.

Lors de la dernière émission, la parole a été donnée à un membre de l'association Adret Morvan:


En résumé: "Le projet d'un pôle de transformation bois à l'entrée du Parc Naturel du Morvan dans la Nièvre mobilise l'ensemble des écologistes régionaux. Il comprendrait une entreprise de sciage de résineux, une centrale de co-génération de biomasse et une fabrication de granulés destinés à produire de l'électricité en Belgique.
- Ce projet serait une menace écologique pour la forêt: il nécessite pour ses trois activités 900 000 m3 de bois frais par an. C'est donc une transformation brutale de la forêt du Morvan privilégiant les plantations à courte révolution appauvrissant les sols.
- Ce projet menacerait l'environnement: il faut défricher 89 ha dans un bois de 114 ha détruisant et provoquant le déplacement aléatoire de spécimen d'espèces sensibles ou protégées. Il y aurait aussi l'assèchement d'une zone humide comprenant les sources d'un ruisseau, le Sardy, classé en frayère naturelle.
- Ce projet serait vecteur d'un bilan carbone désastreux: plus de 170 camions/jour iront chercher l'approvisionnement en bois dans un rayon de plus de 300 km.
-Ce projet déstabiliserait la trame économique régionale: il institue une concurrence pour l'accès à la ressource avec les principales scieries existantes se situant dans un rayon de cinquante km et avec les entreprises de travaux forestiers.
-Ce projet reposerait sur un montage financier capteur d'aides publiques venant de l'Europe et des collectivités locales. Auxquelles, il faudrait ajouter l'impact sur les finances publiques pour l'entretien des voiries liées au trafic poids-lourds.
Avec un double avis défavorable du Conseil National de la Protection de la Nature, la suspension des arrêtés préfectoraux par le tribunal administratif de Dijon, les procédures administratives se transforment en feuilleton judiciaire.
Si la filière bois a un rôle à jouer dans la transition énergétique, elle doit surtout être dédiée à la construction, la rénovation et l'isolation de bâtiments dont l'usage permet le stockage de carbone. Le bois-énergie doit rester une activité secondaire dans le panel des énergies renouvelables et dans le cadre d'une gestion durable des forêts." (source: Les Amis de la Terre)


Puis la seconde partie de l'émission est revenue sur les cantines bio avec l'intervention d'un membre de l'association Chouette c'est bio. Et enfin quelques remarques sur le nucléaire et la pollution atmosphérique.