dimanche 27 décembre 2015

La COP 21, quels enjeux, quel bilan ?

RCF Bourgogne nous dit tout: "Et qu'est-ce que ce réchauffement climatique ou l'effet de serre. En compagnie de ses invités, Elsa Melendez nous apporte des réponses en évoquant, aussi, ce que chacun peut faire, à son petit niveau, pour la préservation de la planète..."


Les invités de cette émission de RCF Bourgogne étaient:
Nadège AUSTIN , directrice d'Alterre Bourgogne, l'Agence régionale pour l'environnement et le développement soutenable en Bourgogne
Stéphane DUPAS , président des Amis de la Terre Côte-d'Or et responsable du site internet dijon-ecolo.fr
Pierre CAMBERLIN , chercheur au Centre de Recherches de climatologie de l'Université de Bourgogne et professeur

jeudi 17 décembre 2015

Géolocalisation des bacs de compostage collectif dans le Grand Dijon

Le Grand Dijon vient de mettre en ligne une carte permettant la localisation des bacs de compostage collectif, ainsi qu'une information de contact sur chaque point.

De plus il est possible de télécharger le "Guide du jardinage au naturel et du compostage" ainsi qu'une "Présentation du dispositif de compostage partagé".














"En pied d’immeuble, au cœur des jardins collectifs ou partagés, au sein d’un quartier d’affaires ou d’habitations… le compostage partagé se développe dans le Grand Dijon. Depuis 2013, 15 sites pilotes ont vu le jour à Dijon, Quetigny, Longvic et Bressey-sur-Tille. L’association Arborescence a accompagné les résidents de copropriétés ou d’habitat social (en partenariat avec Dijon Habitat pour 3 sites) et les entreprises volontaires (Tour Elithis et Hôtel Ibis). L’objectif est de réduire la quantité et le coût de traitement des déchets (verts et résidus de cuisine), mais aussi de créer du lien social entre les habitants… tout en produisant du compost gratuit. D’ici à fin 2017, 120 sites de compostage partagé verront le jour dans la communauté urbaine."

Pas de compostage près de chez vous ? Demandez en un au Grand Dijon.

lundi 14 décembre 2015

Explications sur la guerre des semences

La graine, source de vie, inventée par dame nature. Mais savez vous qu'il existe des règles pour les utiliser et les vendre ? Produire soit-même des semences et en faire commerce peut mener à la prison !


C'était le sujet de l'émission de radio Le Pissenlit, sur Radio Dijon Campus, en présence de monsieur Yannick Loubet, maraîcher et producteur de semences à Beaune.


L'émission fait référence au documentaire "La guerre des graines" qui explique très bien la situation.

Le monde marche sur la tête !

dimanche 13 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 14)


Jour 14 : Et maintenant…

Aéroport de Dijon-Longvic, symbole d’un train de vie énergétique et économique gaspilleur et polluant.
Posons-nous en douceur, et en route pour la sobriété joyeuse !

La COP21 :
- Dernier jour de notre chronique « COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! », la COP21 se termine.
- Consensus mous, accords de façades... La COP21 n'a pas été à la hauteur. Un manque criant d'ambitions des gouvernements, une pression inacceptable des lobbies industriels et sponsors pollueurs. La sobriété énergétique est toujours absente, alors que c'est pourtant un des piliers d'une transition énergétique réussie. Mais régions, départements, agglomérations, communes et citoyens vont continuer au quotidien à construire la transition énergétique !
- La COP21 s’est déroulée dans un climat d’état d’urgence, décrété à la suite des attentats du 13 novembre à Paris. Un climat politique, social et sociétal lourd pour parler du Climat. Une volonté délibérée du gouvernement pour censurer partout en France les messages d'ONG et de citoyens.
- En positif, la COP21 a fait parler des vrais problèmes. Elle a mobilisé la société civile, comme les Alternatiba qui ont essaimé des villages et manifestations dans plus de 100 villes en France. Elle en a sensibilisé d’autres, grâce à la couverture médiatique sur le réchauffement climatique, ses conséquences déjà visibles ou prévisibles et les solutions à mettre en oeuvre.

Enjeux :
Un degré de plus est franchi dans la lutte pour le Climat : la mobilisation s’intensifie, c’est sûr !
Mais elle doit s’accélérer car il y a urgence à agir, tous ensemble, pour réduire le réchauffement climatique à moins de 1,5 ° d’ici 2050.

Solutions :
C’est grâce à ce « tous ensemble » qu’Alternatiba Dijon, collectif de citoyens et d’associations, a mené différentes actions en 2015. Et c’est dans cette double logique d’action citoyens/politiques et locale/globale que cette modeste chronique (née du recyclage d’une action annulée) s’est construite.
Nous y avons parlé de :
Mobilité / Transport / Consommation / Habitat / Viticulture / Agriculture / Recherche publique / Biotechnologie / Economie / Alimentation / Déchets / Gaspillage / Publicité / Eau / Pollution / Climat / Recyclage / Bois / Biodiversité / Energie…
Des questions et problématiques sur lesquels chacun(e) de nous, citoyen(ne), peut et doit s’engager et modifier son mode de vie. Ecrivons ensemble notre avenir !
Des questions et problématiques pour lesquels les politiques doivent s’engager et transformer la société.

Si la COP21 est terminée, la lutte pour le Climat continue !
Pour en parler ensemble, participez à la réunion plénière d’Alternatiba Dijon le mardi 15 décembre (19h-21h) au Foyer Alis Dijon (ex Urbanalis, foyer des Jeunes travailleurs) 4 rue du Pont des tanneries

Préserver la terre c’est préserver la vie !

Changeons le système, pas le climat !


Alternatiba Dijon
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samedi 12 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 13)


Jour 13 : Energie

Parc éolien de Bretelle-Echalot
(20 éoliennes de 2 MW. Châtillonais)

Constat :
Nos consommations d'énergie sont responsables de :
- de la dérive climatique par augmentation de l'effet de serre (transport, habitat, électricité spécifique).
- de 40 000 morts prématurées en France, dues à la pollution atmosphérique (voitures, camions, chaudières, usines, …)
- de pollutions radioactives, production de déchets radioactifs ingérables et de risques d'accidents nucléaires (centrales atomiques).
Les pays riches gaspillent 2/3 de l'énergie qu'ils produisent !
Electricité domestique : les consommations cachées et les veilles représentent en moyenne 10 % de nos factures d'électricité. Heureusement, il est facile de réduire sa consommation et de diminuer la puissance souscrite auprès de son fournisseur d'électricité.
Depuis 2013, il s'installe dans le monde plus d'énergies renouvelables que de fossiles ou fissiles.
Grâce aux évolutions de la Réglementation thermique et de la loi sur la Transition Énergétique, les bâtiments neufs ou rénovés n’ont presque plus besoin de chauffage (forte isolation, x3 vitrages, ventilation x2 flux…).
En Allemagne, 50 % des installations d'énergies renouvelables sont la propriété des citoyens, à travers des coopératives

Enjeux : 80 % des réserves d’énergie fossile doivent rester dans le sol pour limiter le réchauffement climatique à un niveau acceptable et vivable : nous devons réduire la consommation d’énergie (chauffage, eau chaude sanitaire, électricité) et limiter les transports entre lieux de vie et de travail.
Réduire nos consommations réduit les pollutions, la dérive du climat, les risques atomiques et nos factures !
Les scénari type négaWatt ou ADEME tracent un avenir proche de 100 % renouvelables en 2050, sans surcout et créant 630 000 emplois nets dés 2030.

Solutions :
Sobriété et efficacité énergétiques, ensuite énergies renouvelables : solaire photovoltaïque et thermique, éolien, hydraulique, biomasse (bois, méthanisation) pour couvrir nos besoins réels : chaleur, éclairage, bureautique, audio-visuel, déplacement).
Usage du pompage turbinage et de la méthanation pour « stocker » de l'électricité.
Isoler tous les bâtiments existants (consommation de 100 à 300 kWh / m² / an) au standard BBC (50 kWh / m² / an) ou passif (maximum 15 kWh !)
Maîtriser nos consommations électriques et devenons tous producteurs d'énergie renouvelable !
Exemples : Centrale photovoltaîque du centre de maintenance du tram – Grand Dijon ; Parc éolien avec financement citoyen de Clamecy-Oisy (58) ; Programme de constructions et rénovations BBC ou passives du Conseil régional, offices HLM, copropriétés, particuliers... ; Engagement lors de la COP 21 de 1 000 villes pour la transition vers une énergie 100 % renouvelable sur leurs territoires ou une réduction de 80 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 ; De nombreux pays ont des objectifs 100 % renouvelables pour 2050 (Allemagne, Danemark)

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- Fournissons nous en électricité verte auprès d'Enercoop, seule coopérative ne vendant que du renouvelable et développant uniquement les économies d'énergies et la production renouvelable avec ses bénéfices
- Participons aux défis ludiques Familles à Energie positive
- Consultons nos Espace Info Energie (conseils gratuits) pour réduire nos factures d’électricité et avant d'entreprendre des travaux dans nos logements (approche globale rénovation : isolation, ventilation double flux, fenêtres, chaudière, énergies renouvelables pour, à terme, ne pas consommer plus de 50 kWh / m² / an).
- Investissons dans les énergies renouvelables citoyennes près de chez nous avec Energie Partagée.
- Demandons à nos élus d'engager leur commune dans les TEPOS (Territoires à Energie Positive)
Politiques :
- Développez le réseau des TEPOS
- Développez des éco-quartiers sans voiture, avec jardins et arbres fruitiers
- Formez les artisans et les entreprises à la construction et la rénovation de bâtiments à énergie positive.

Préserver la terre c’est préserver la vie !
Changeons le système, pas le climat !
 

vendredi 11 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 12)



Jour 12 : Bois / Energie / Biodiversité / Climat

Chaufferie des Valendons
( et 2 autres lieux inspirants : Bois du Ru de Pouilly, Bois brulé du plateau de Chenôve)

Constat :
Energie : chaufferie des Valendons
Plus de 290 chaufferies bois collectives et industrielles en Bourgogne, exerçant une pression réelle sur les milieux forestiers.
La consommation en bois par les grandes chaufferies a doublé en 4 ans dans le Grand Est de la France (source : Aprovalbois, 2014).
En 2020, la consommation de bois énergie dans le grand Est devrait être le double de celle de 2012.
Le bois pour les chaufferies est transporté sur des distances de plus en plus grandes.

Biodiversité : Bois du Ru de Pouilly
Peu de milieux forestiers sont conservés en ville. Il s’agit avant tout de plantations et non de forêts se régénérant par elles-mêmes.
Le bois du Ru de Pouilly est une relique exceptionnelle pour Dijon, pour la biodiversité, et un havre de paix pour les dijonnais.
Les parcs et jardins dotés d’arbres anciens sont les derniers refuges d’espèces animales forestières liées aux vieux bois : les villes deviennent des réservoirs de biodiversité pour la faune en régression dans les forêts de plaine, intensément exploitées ou avec peu d’arbres morts ou à cavités.

Sensibilité au réchauffement climatique : plateau de Chenôve (incendie de juillet 2015)
Les monocultures d’arbres (résineux, peupliers, etc.) sont fragiles face aux nouvelles maladies et nouveaux ravageurs, et propagent même des espèces dangereuses pour la santé humaine (ex. : Chenilles processionnaires du pin). Elles sont également très fragiles en cas d’incendie.
Les feux de forêts de type méditerranéen aux portes de Dijon : plus de 120 hectares de résineux et feuillus brulés en juillet 2015. Si les causes peuvent être criminelles, le feu a profité d’un climat particulièrement sec et chaud cet été (2015 devant être l’année la plus chaude connue depuis que le climat est enregistré).

Enjeux :
- Energie : le bois, une ressource énergétique renouvelable, mais pas inépuisable.
- Biodiversité : la forêt, une source de biodiversité trop souvent méconnue, avec une confusion entre quantité de bois et qualité des milieux forestiers : si la quantité de production peut augmenter, la qualité écologique se dégrade.
- Fragilité : un patrimoine naturel exceptionnel, exposé aux changements climatiques et plus encore aux changements de pratiques d’exploitation forestière. Et la forêt évolue lentement…

Solutions :
- Energie : un approvisionnement en bois énergie encadré par les pouvoirs publics, ceux-ci devant être à la fois facilitateurs des filières forestières et régulateurs des usages : aucun bois d’œuvre ne devrait être brulé, une part importante des rémanents (restes des produits de coupe, laissés sur place) est à conserver, pour accumuler la matière organique et favoriser la chaîne écologique forestière. Facile à dire, certes ! Il s’agit de considérer le bois comme une matière noble, pas comme un simple combustible. Il s’agit aussi d’être cohérent : bruler du bois, c’est libérer du carbone dans l’atmosphère non ? Alors on continue de brûler sans réfléchir aux conséquences ?
- Biodiversité : voir et promouvoir la forêt comme un écosystème équilibré, comprendre cet écosystème extraordinaire avec des arbres aux racines pouvant explorer le sol et la roche-mère sur des dizaines voire centaines de mètres de profondeur, préserver des sols forestiers qui se sont constitués en des centaines d’années, sur moins de quelques mètres de profondeurs, comprendre que couper un arbre à moins de 200 ans d’âge, c’est couper un arbre qui pourrait être millénaire, et le bruler en quelques minutes est une erreur : le bois peut se conserver des centaines d’années.
- Fragilité : privilégier les peuplements forestiers avec des espèces d’arbres adaptées aux sols et à la géographie, favoriser des milieux forestiers résilients, capables de se régénérer facilement, naturellement. Eviter les plantations systématiques. Regarder et laisser pousser : cela peut sembler ridicule, mais la nature ne fait-elle pas mieux les choses, en sélectionnant les espèces forestières adaptées aux conditions locales de sol et de climat ? et à moindre coût…

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- Brûlons moins et mieux ! Stockons du carbone ! Aimons les bois anciens ou morts !
- Brûlons le moins possible de bois dans des cheminées à foyer ouvert (évitons les mauvais rendements, la pollution atmosphérique) et conservons des restes de bois morts dans les jardins (niches à insectes inoffensifs !).
- Utilisons le bois pour un maximum d’usages (ossature et isolation des maisons, mobilier, objets du quotidien, jeux pour enfants, etc.), contribuons ainsi au stockage du carbone !
- Interpellons les services publics, les filières privées et les élus pour préserver les vieux arbres des parcs, jardins et domaines forestiers communaux ou privés.
- Plantons des arbres ! Une haie de jardin à base d’espèces locales : des noisetiers, pas des tuyas !!
- Promenons-nous en forêt et découvrons la richesse et la sensibilité grâce aux naturalistes !
Politiques : idem !!!!
- Contribuez au financement d’un observatoire permanent de la ressource en bois-énergie, identifiant les pressions sur les territoires et les enjeux de conservation de la biodiversité,
- Au Grand Dijon, « planter un arbre pour ton nouvel enfant » : oui ! Mais également inventoriez les milieux forestiers de la métropole et dotez-les de plans de gestion préservant les vieux bois, restaurant les habitats forestiers les plus dégradés,
- Collectivités dotées de chaufferies bois, devenez des « collectivités forestières responsables » n’exploitant que vos propres ressources, locales,
- Préservez voire restaurez les continuités forestières.

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jeudi 10 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 11)


Jour 11 : Déchet / Gaspillage
Usine d’incinération des ordures ménagères du Grand Dijon

Constat :
Chaque année en France, un habitant produit 354 kg d'ordures ménagères.
Côté déchets organiques :
30 % des déchets que nous jetons sont biodégradables : épluchures, marc de café, restes de repas. Ces biodéchets sont chargés en eau et se consument très mal dans les usines d’incinération. S’ils sont enfouis en centre de stockage, ils fermentent et dégagent du méthane, puissant gaz à effet de serre.
Un Français jette en moyenne 30 kg d’aliments par an, soit 52 repas non consommés et 159 euros de nourriture.
Côté objets :
Chaque Français possède chez lui en moyenne 71 objets dont il ne se sert pas.
D’un côté, on achète des produits neufs, qui contribuent à l’exploitation des matières premières. De l’autre, on jette des objets qui vont remplir les poubelles. Entre les deux, on entasse chez soi des montagnes d’objets dont on se sert peu ou très ponctuellement.
Tri et incinération :
Les centres de tri accueillent énormément de choses complétement inutiles ! 1/3 de papiers publicitaires dont nos boites aux lettres sont remplies (mais les citoyens payent pour leur élimination), 1/3 de bouteilles en plastique (pourtant l'eau potable est distribuée au robinet à Dijon depuis 1847, évitant aux dijonnais de porter de l'eau)
Incinérer ses déchets détruit des matières premières. Même aux normes du moment, un incinérateur émet des polluants atmosphériques, dont certains sont cancérigènes.


Enjeux :
Réduire le volume des poubelles c’est réduire les quantités de déchets collectés, transportés par les bennes à ordures ménagères et incinérées.
Produire de la nourriture consomme de l’eau, de l’énergie, des terres, émet des gaz à effet de serre. Réduire le gaspillage c’est limiter ces impacts environnementaux.
Séparer les biodéchets permet de faire retourner à la terre la matière organique.
Réduire et optimiser notre utilisation d’objets permet de diminuer leurs impacts sur l’environnement (notamment énergie et carburant pour leur fabrication, transport et élimination)


Solutions :
Prendre conscience de sa part de responsabilité dans le gaspillage est un premier pas vers l’identification des actions à mener pour le réduire.
Réduire les biodéchets à la source (prévenir le gaspillage alimentaire)
Assurer la valorisation organique des biodéchets, sur place ou de manière collective
Sortir de la surconsommation pour aller vers plus de sobriété (réajuster nos besoins), vers une économie collaborative et du partage (satisfaire nos besoins différemment)
Prôner le « zéro déchet » et développer l’économie circulaire
Exemples : compostage individuel, lieux de compostage partagé en cours d’installation dans différents quartiers de Dijon

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- M’organiser au quotidien pour réduire le gaspillage alimentaire et le sur-emballage
- Pratiquons le compostage et/ou le lombricompostage (compost d’appartement)
- Donnons nos biodéchets aux poules
- Réfléchissons à nos besoins
- Achetons d’occasion objets et vêtements
- Louons un objet ou un service plutôt que de l’acheter
- Prêtons ou louons nos objets (par exemple via des sites de consommation collaborative)
- Donnons ou revendons au lieu de jeter
Politiques :
- Mettez en place des programmes de réduction du gaspillage alimentaire dans les cantines
- Mettez en place des opérations de compostage individuel et en pied d’immeuble, de lombricompostage, de distribution de poules, de poulaillers collectifs.
- Mettez en place une collecte sélective des biodéchets pour les gros producteurs
- Soutenez les ressourceries d’objets, les ateliers de réparation, les zones de gratuités (boîtes à dons, gratiferia…)
- Luttez contre l’obsolescence programmée
- Programmez la fermeture de l'incinérateur, pour assainir l'air de l'agglomération

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mercredi 9 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 10)


Jour 10 : Eau / Ressource / Pollution / Climat

Bassin et réservoir Darcy
Après avoir alimenté en eau les dijonnais dès 1847, il sert à stocker l’eau pour arroser les pelouses des plateformes du tram

Constat :
11 % de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable
L’eau est un bien de plus en plus précieux.
Le réchauffement climatique menace les cultures dans de grandes zones du monde.
Les réfugiés climatiques sont déjà plus nombreux que les réfugiés dus aux conflits armés.
Le centre du CEA de Valduc pollue les eaux en tritium radioactif sur une partie de la Côte-d'or, Haure-Marne et Haute-Saône
La chimiculture (agriculture industrielle) est responsable de la pollution de l'eau : nitrates, pesticides dans l'eau potable.
La France ne respecte toujours pas la directive de 1991 sur les Nitrates et les pollutions d'origine agricole, et à ce titre a été condamnée en 2013 et 2014 par la Cour de justice européenne.
Les centrales nucléaires ne peuvent pas fonctionner sans eau, et surchauffent les rivières, déjà réchauffées par les dérives climatiques.
Les centrales hydrauliques produisent 13% d'électricité renouvelable en France
Les grandes villes reprennent la gestion de l'eau en régie afin d'offrir un prix de l'eau moins cher et maîtrisé.

Enjeux : 
Protéger du gaspillage et de la pollution cette ressource essentielle à la vie sur Terre.
Permettre à chaque citoyen de la Terre d’avoir accès à l’eau potable

Solutions :
Réduire la consommation d’eau, à l’échelle individuelle comme à l’échelle collective (en favorisant l’agriculture biologique paysanne au détriment des exploitations intensives, en abandonnant le nucléaire, grand consommateur d’eau, au profit des économies d'énergies et des renouvelables…)
Minimiser les sources de pollution de l’eau : produits chimiques tels que fertilisants, rejets des extractions fossiles, transports maritimes de matières polluantes…
Exemples :
Périmètres de captages avec contrats avec des agriculteurs biologiques : Munich, Evian, Lons-le-Saunier ou 70 ha fournissent la cantine en produit bio, ...
Retour en régie municipale : en moins de 10 ans plus de 300 communes de France sont passées d’une gestion semi-privée à une gestion en régie publique (Grenoble, Paris, Rouen, Castres, Cherbourg, ...)

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- Économisons l’eau, par des gestes simples, et du matériel économe (mousseur de robinet, pomme de douche) et soyons conscient de la chance de pouvoir boire quand on a soif
- Récupérons l’eau de pluie pour arroser les plantes
- Utilisons des produits non polluants pour (se) laver
Politiques :
-Taxez les pollueurs d’eau et exercez sur eux une pression financière eau pour modifier leurs comportements
- Équipez le barrage du lac Kir d'une micro-centrale hydraulique (avec passe à poissons)
- Développez l'agriculture biologique
- Poursuivez des politiques respectueuses de l’eau, de sa qualité et de son cycle (zéro phyto, protection des nappes phréatiques ...)
Gardez la maîtrise de l’eau, bien universel et donc public


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mardi 8 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 9)



Jour 9 : Alimentation / Agriculture

Potager des Lentillères

Constat :
En France en 2010, 27 millions d'hectares consacrés à l'agriculture toute forme confondue.
En 2014, 1,12 millions d'hectare engagés dans l'agriculture bio.
Tous les sept ans, une surface agricole ou boisée équivalente à un département disparaît sous le goudron, le béton, les zones industrielles et commerciales, les aéroports...
Aux Lentillères, 6 hectares de terres maraîchères menacés, remises en culture depuis 5 ans par les habitants.

Enjeux : Sauvegarder sur le territoire dijonnais une enclave de terres maraîchère, terre nourricière héritage de nombreuses générations de Dijonnais
Relocaliser les lieux de production maraîchère dans les villes ou en périphérie
Développer l’agriculture biologique locale

Solutions :
Stopper la phase 2 du programme immobilier de la SEMAAD
Permettre à la trentaine de jardins familiaux, aux propositions culturelles et alternatives d'exister
Repenser le schéma de la ville en y introduisant des parcelles maraîchères

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- soutenons le potager en allant sur place rencontrer les habitants et les utilisateurs
- allons au marché du jeudi soir et participons aux diverses activités proposées
- cultivons nos jardins (individuels, partagés, collectifs…)
- écrivons au Maire pour savoir où en est sa promesse de conserver ces bonnes terres non polluées
Politiques :
- stoppez la phase 2 du programme immobilier Les Jardins des Maraîchers
- travaillez à la sauvegarde de cette zone avec les habitants pour maintenir les jardins familiaux
- maintenez et développer les ceintures maraîchères des villes, pour nourrir les habitants et sécuriser leur alimentation.
- plantez et accompagnez la plantation d'arbres fruitiers en ville

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lundi 7 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 8)


Jour 8: Publicité / Consommation

Panneau publicitaire Oxialive au Sud de Dijon

Constat :
Près de 1 500 panneaux publicitaires dans l'agglomération dijonnaise.
La publicité est le moteur de notre société de sur-consommation.
Consommation d'électricité, même en pleine nuit quand tout le monde dort, payée par les contribuables.
95 % des publicités dans la rue font la promotion des produits de sociétés nationales ou internationales (MacDo, BNP-Paribas (spécialiste en évasion fiscale), Volkswagen, Coca-Cola,...)

Enjeux : "La publicité annonce une société dans laquelle la part la plus humaine de l'homme serait passée aux oubliettes, elle préfigure une civilisation dans laquelle l'humanité se réduirait à la consommation" (Paul Ariès)

Solutions :
Suppression de la publicité dans les rues via le règlement local de publicité inter-communal
Exemples à suivre : Grenoble, Forcalquier, Quetigny

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- demandons à notre maire la suppression des panneaux publicitaires
- privilégions les médias avec peu ou sans publicité et soutenons-les en adhérent si possible
- gardons en mémoire le dicton "Les bonnes marchandises se passent de publicité"
- pour lutter contre la publicité, collons un auto-collant « stop-pub » sur notre boîte aux lettres
Politiques :
- Pour défendre les citoyens et nettoyer la ville de la pollution visuelle, ayez le courage et la lucidité de supprimer les panneaux publicitaires
- Cessez d'argumenter que la publicité dans les rues est nécessaire à l'économie locale, sinon, prouvez le.
- Réservez les espaces publicitaires, non consommateurs d’énergie, à des annonces informatives à caractère social ou culturel uniquement

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dimanche 6 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 7)


Jour 7: Alimentation / Déchets / Gaspillage

Cuisine centrale

Constat :
Suite au Grenelle de l'Environnement (2008), les cantines scolaires doivent atteindre en 2012 un minimum de 20% de produits issus de l'agriculture biologique.
A Dijon, seulement 11% de produits issus de l'agriculture biologique sont proposés dans les cantines.
Le règlement d'Hygiène impose de jeter les restes alimentaires. La FAO estime qu’entre le champ et l’assiette, 1/3 de la production mondiale de nourriture est jetée.
Un Français jette en moyenne 30 kg d’aliments par an, soit 52 repas non consommés et 159 € de nourriture.


Enjeux : 
Proposer dès le plus jeune âge une alimentation respectueuse de l'environnement et de la santé
Limiter le gaspillage alimentaire : produire de la nourriture consomme de l’eau, de l’énergie, des terres, émet des gaz à effet de serre. Réduire le gaspillage limite ces impacts environnementaux.
Réduire le volume des poubelles (donc réduire les quantités de déchets collectés, transportés par les bennes à ordures ménagères et incinérées).

Solutions :
Développer l'achat des produits issus de l'agriculture biologique à hauteur de 20% pour 2016 et donner pour objectif 100% à la fin du mandat en 2020
Mettre en place un partenariat entre les producteurs locaux et la cantine scolaire comme à Lons-le-Saunier
Adopter une gestion rationnelle des denrées alimentaires, dans les collectivités comme à la maison qui permette le partage des ressources alimentaires.
Mettre fin au gaspillage et composter tous les restes organiques.
Exemples à suivre : cantines de Saint-Etienne

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- Réclamons du bio dans toutes les cantines : municipales, d'entreprises, hôpitaux, foyers et établissements pour personnes âgées...
- Consommons bio à la maison afin de créer une nouvelle dynamique de la consommation locale et durable
- Gérons nos denrées alimentaires pour éviter le gaspillage (évitons qu’un aliment se périme, ajustons ce que l’on achète et ce que l’on cuisine à nos besoins, gérons les excédents…)
Politiques :
- Appuyez-vous sur des critères sociaux et environnementaux efficaces dans tous les marchés publics (achat des produits des cantines)
- Continuez à former le personnel de la cuisine centrale à l'intégration de produits bios
- Accompagnez les agriculteurs bio et travailler avec eux afin de garantir un approvisionnement local notamment dans la transformation de leurs produits
- Mettez en place des programmes et plans d’actions contre le gaspillage alimentaire en restauration collective
- Sensibilisez les citoyens aux gestes anti-gaspillage

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samedi 5 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 6)


Jour 6 : Economie

Envie et Emmaüs, une illustration de l’Economie Sociale et Solidaire

Constat:
Depuis 2009, les cinq plus grandes banques françaises ont soutenu les énergies fossiles à hauteur de 129 milliards d’euros, contre seulement 18 milliards d’euros aux énergies renouvelables.
La mondialisation défavorise l’économie locale au détriment des petits producteurs et entrepreneurs, et de l’environnement.
L’accord TAFTA de libre-échange entre l’UE et les USA, en cours de négociation, est en complète contradiction avec les impératifs environnementaux :
• Réduction des circuits courts
• Valorisation des énergies polluantes (gaz de schiste, sables bitumineux)
• Augmentation du pouvoir des multinationales au détriment des Etats et collectivités locales

Enjeux :
Redynamiser l’économie locale à des fins d’utilité sociale et environnementale.

Solutions :
• Développer la finance solidaire, qui relie les épargnants à des entreprises et associations à forte utilité sociale et environnementale.
Exemples à suivre : « Crédit Coopératif », «La Nef », « Oikocrédit » …
• Dynamiser l’activité économique responsable (respectant l’homme et l’environnement) sur nos territoires

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Nous, citoyens:
• Consommons des produits locaux (AMAP de mon quartier, producteurs, locavor.fr, marchés…)
• Adhérons à une association d’échanges de biens et services sans contreparties financières (ex : « Système d’Echange Local » …)
• Plaçons notre argent auprès d’un organisme de finance solidaire
• Achetons équitable (« Artisans Du Monde », « Equi’Max », « Exquise Ethique » …)
• Donnons une seconde vie aux objets dont nous n’avons plus l’utilité (« Emmaüs », « Envie »…)
• Signons la pétition anti-Tafta
Politiques :
• Apportez un fort soutien aux initiatives locales et aux entreprises éco-responsables
• Contrez l’actuel système libéral : engagez-vous clairement contre le traité TAFTA
• Stoppez l’implantation et le développement des grandes surfaces et centres commerciaux, et soutenez les commerces de proximité
• Réduisez au maximum les publicités dans la ville, qui font augmenter le prix des produits et poussent à la sur-consommation


Préserver la terre c’est préserver la vie !

Changeons le système, pas le climat !


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vendredi 4 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 5)



Jour 5 : Recherche publique / Biotechnologie

Centre de recherche INRA (Institut National de la Recherche Agronomique)

Constat :
Chaque année des centaines de fermes disparaissent au profit de grandes firmes agricoles destructrices de l’emploi, de l’environnement (dont eau potable), de la biodiversité et qui sont responsables de la sous-alimentation dans le monde. La recherche publique soutient et finance ce déséquilibre alimentaire en partenariat avec les lobbies privés pour développer les biotechnologies consommatrices de produits phytosanitaires, en brevetant le vivant (privant le paysan de ses ressources) avec des plantes clones, uniformes et avides d’intrants.

Enjeux : Ne plus financer des programmes de recherche au profit de l’agrochimie comme les OGM, le brevetage du vivant (ex. : le projet Genius ; INRA/Limagrain). Il faut développer les technologies qui respectent le travail des agriculteurs, les sols et une alimentation saine.

Solutions :
Reporter l’argent public investi dans les OGM vers l’agriculture biologique qui apporte de vraies solutions dans l’alimentation de demain.
Exemples à suivre : cultiver les variétés anciennes résistantes aux maladies, à la sécheresse, aux sols pauvres ; soutenir l’agriculture bio et les circuits courts…

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- Achetons de façons citoyennes (circuits courts, respectant l’environnement, produits de saisons)
- Faisons pression sur les pouvoir publics pour un étiquetage des produits clair et utile.
- Ne mangeons plus d’OGM dangereux pour l’environnement et notre santé.
- Aidons à développer l’agriculture biologique et l’installation de nouveaux producteurs par le biais des AMAPs, des « Ruches », de la vente directe…
Politiques :
- Protégons les pays du Sud : ne contribuez pas à piller leurs ressources (minières, mono-culture destinées à l’importation au Nord au détriment de leurs cultures vivrières)
- Arrêtez de détruire leur agriculture en exportant nos produits agro-industriels subventionnés qui ruinent leur agriculture paysanne
- Arrêtez de soutenir les politiques agro-industrielles qui génèrent des exportations, et donc de la pollution
- Arrêtez le brevetage du vivant : supprimez le Catalogue Officiel des semences et développez les variétés anciennes
- Stoppez les OGM qui polluent génétiquement la nature et ne servent qu’à déverser des produits chimiques
- Obligez l’étiquetage sur les produits biotechnologiques (OGM, Nanotechnologies…)
- Aidez la recherche publique à retrouver sa liberté en trouvant d’autres sources de financement que les lobbies privés.


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jeudi 3 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 4)


Jour 4 : Viticulture / Agriculture

Vignes de Marsannay

Constat : Les hausses de températures mènent à :
La perte de la spécificité du vin Bourguignon :
- Une hausse du degré d’alcool tout en baissant l’acidité du raisin.
- Le Pinot Noir (particularité des vins de Bourgogne) est amené, à terme, à disparaître de la région pour se déplacer plus au nord et laisser place à d’autres cépages, plus robustes. En effet, il a atteint sa limite en capacité d’adaptation.
Une baisse de production de l’ordre de 30 % environ (exemple : été 2003 ou 2015).
Des risques environnementaux globaux tels que l’apparition de nouvelles maladies provenant du Sud (flavescence dorée), risque accru du fait de pluies torrentielles, floraison précoce (mars) augmentant les risques de gelée (avril), pourriture accrue des raisins…

Enjeux : Perdre un élément majeur de la culture Bourguignonne (identité, économie, valeurs, etc.).
Pour préserver le climat, utiliser la forte capacité des sols à stocker le carbone par des apports organiques importants.

Solutions :
Généralisation de pratiques culturales moins impactantes telles que :
- L’agriculture biologique
- Les pratiques bio-dynamiques (prévenir plutôt que guérir)
- L’agro-foresterie (la biodiversité protège l’ensemble de la culture)
Exemples à suivre : label « Demeter », domaine de la Romanée Conti, domaines Giboulot et Ligier-Belair…

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- Préférez des vins labellisés AB, Nature & Progrès, Demeter
- Favorisez les producteurs locaux
- Plus globalement, soyez attentifs à la provenance des produits que vous consommez
Politiques :
- Favorisez les producteurs locaux et labellisés grâce à vos subventions et marchés publics
- Soutenez les producteurs bio et permettez leur de travailler sans traitements détruisant la biodiversité et l’équilibre des sols
- Promulguez notre patrimoine viticole tel que vous l’avez fait auprès de l’UNESCO pour les Climats de Bourgogne.

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mercredi 2 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 3)


Jour 3 : Habitat

Eco-quartier des Rives du Bief, Longvic,
primé par le Ministère du Logement

Constat :
Les bâtiments (résidentiels et tertiaires) sont responsables de 18 % des émissions de gaz à effets de serre en France.
Grâce aux évolutions de la Réglementation thermique et de la loi sur la Transition Énergétique, les bâtiments n’ont presque plus besoin de chauffage (forte isolation, triple vitrages, ventilation double flux…).
Les bâtiments existants consomment de 100 à 300 kWh / m² / an !
L’étalement urbain stérilise des terres qui pourraient avoir un usage agricole.

Enjeux : 
80 % des réserves d’énergie fossile doivent rester dans le sol pour limiter le réchauffement climatique à un niveau acceptable et vivable : réduire la consommation d’énergie (chauffage, eau chaude sanitaire, électricité) et limiter les transports entre lieux de vie et de travail.
Maintien de terres vivrières autour des villes.

Solutions :
Développer l’habitat groupé et les quartiers à énergie positive.
Organiser la ville pour favoriser la proximité des lieux de travail, de commerce, de loisirs et d’habitation.
Rénover l'ensemble du parc de logement au standard BBC (bâtiment basse consommation) : consommation après travaux < 50 kWh / m2 / an
Exemples à suivre : Latitude 21 à Dijon, 1er bâtiment éco-rénové de Bourgogne, scénario négaWatt

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- Pour tous travaux dans nos logements, ayons une approche globale rénovation : isolation, fenêtres, chaudière, énergies renouvelables (conseils gratuits auprès de mon Espace Info Energie) pour, à terme, ne pas consommer + de 50 kWh / m² / an.
- Privilégions les éco-matériaux (bio-sourcés).
- Préférons l’habitat groupé, les maisons en bandes à la maison individuelle.
Politiques :
- Luttez contre l’étalement urbain
- Soutenez l’éco-réhabilitation
- Développez des éco-quartiers sans voiture, avec jardins et arbres fruitiers
- Formez les artisans et les entreprises à la construction et la rénovation de bâtiments à énergie positive

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mardi 1 décembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 2)


Jour 2 : Consommation

Centre commercial de la Toison d’Or

Constat :
Dijon est la 2e agglomération de France pour sa surface commerciale d’hypermarchés rapporté au nombre d’habitant.
Hypermarchés et zones de consommation périphériques :
- favorisent la sur-consommation des objets
- contribuent à l’uniformisation mondiale des produits, au détriment des artisans et producteurs locaux
- favorisent l’usage de la voiture pour faire ses courses
- contribuent à l’enrichissement des multinationales au détriment d’un contexte social solidaire
- consomment des terres agricoles (stérilisation d’une surface équivalente à un département tous les 7 ans)

Enjeux : réduire la consommation : le cycle de vie d’un objet commence par l’extraction minière des matières premières (pollution délocalisée et exploitation des peuples indigènes), se poursuit par une utilisation limitée (obsolescence programmée) et se termine sous forme de déchets (rarement recyclables et recyclés)

Solutions :
Développer les petites boutiques de quartier
Développer les circuits courts de distribution (AMAP, marchés…)
Rallonger la durée de vie des objets (réparation, 2e vie…)
Exemples à suivre : repare-café, circuit des AMAP, Artisans du Monde, électroménager ENVIE

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- avant tout achat, demandons-nous : « en ai-je vraiment besoin ? »
- privilégions la qualité et la durabilité des biens de consommation
- préférons la location et le partage plutôt que l’achat
Politiques :
- soutenez les producteurs, fabricants locaux et les commerces de proximité
- supprimez les panneaux publicitaires qui incitent à la sur-consommation
- soutenez uniquement des entreprises éco-responsables

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lundi 30 novembre 2015

COP 21 – 14 jours pour s’engager : à Dijon aussi ! (jour 1)



Jour 1 : Mobilité / Transport

 Place du 1er mai : Tram, auto-partage, marche et vélo

Constat :
26 % des émissions de gaz à effet de serre sont dus aux transports en France.
32 % des déplacements en voiture se font sur moins de 2 kilomètres en France, 15 % sur moins de 500 m.
40 000 morts prématurées en France à cause de la pollution atmosphérique, dues à nos moteurs de voiture et nos chaudières.
Environ 90 % des voitures n’ont qu’un passager.

Enjeux : 80 % des réserves d’énergie fossile doivent rester dans le sol pour limiter le réchauffement climatique à un niveau acceptable et vivable.

Solutions :
Privilégier les déplacements doux, tels que la marche à pied et les transports en commun
Organiser la ville pour favoriser la proximité des lieux de travail, de commerce, de loisirs et d’habitation.
Exemples à suivre : Strasbourg, Copenhague, Freibourg…

Citoyens et politiques, acteurs du changement à Dijon :
Citoyens :
- marchons, pédalons
- demandons davantage de pistes cyclables près de chez nous
- à l’arrêt sur un parking, coupons immédiatement le moteur de sa voiture
- se passer de voiture, c’est possible ! Et si nous en avons vraiment besoin, des solutions existent : co-voiturage, auto-partage…
Politiques :
- créez un réseau inter-communal de pistes cyclables, des trams train
- cessez de créer des routes et des parkings qui favorisent le nombre de voitures sur un territoire
- développez l’intermodalité des transports (vélos dans les trams, les TER et les Transco)

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vendredi 27 novembre 2015

Interdiction de manifester pour le climat à Dijon

Communiqué de l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or concernant l'interdiction de manifester pour le climat à Dijon:


"Dijon, le 26 novembre 2015

Les jours qui viennent de s’écouler ont été marqués par une série d’attaques terroristes dramatiques. Aux victimes des attentats de Paris, Bagdad, Beyrouth comme Bamako, ainsi qu’à leurs familles, nous exprimons toute notre solidarité et notre soutien. Nous dénonçons ces actes criminels insensés qui, partout dans le monde, visent à ébranler nos soifs de justice, de paix, d’équité, de liberté.

Et nous sommes effarés de constater que les seules réponses apportées à ces actes sont celles de la violence et des armes, alors qu’elles ne font qu’attiser les symptômes d’une crise aux fondements bien plus globaux. Nous considérons que toute réponse juste est celle qui s’attaque aux fondements de la crise sociale, climatique, écologique et économique que nous connaissons à l’échelle globale aujourd’hui, à savoir le pillage des ressources au Sud par les États et multinationales du Nord, les rapports inégalitaires au niveau mondial, la violation des droits fondamentaux, la dérégulation financière globale, la course effrénée à la surconsommation.

Nous sommes indignés par les actes islamophobes et racistes qui s’accroissent en France, et ailleurs. Le monde pour lequel nous nous mobilisons est celui de sociétés soutenables, d’un monde de paix et de justice, où les peuples vivent dans la dignité, la tolérance et le respect des droits, en prenant en compte leur environnement et les générations futures. Pour parvenir à cet objectif, notre combat pour la justice climatique est aussi celui de la lutte contre la violence, la militarisation, l’islamophobie, l’intolérance par rapport aux réfugiés et aux étrangers. Une lutte de résistance face à la peur.

Nous sommes révoltés de la confiscation de nos droits à la liberté d’expression sous couvert de notre propre protection. Nous refusons de subir cette stratégie du choc qui vise à profiter d’un traumatisme pour légitimer des pratiques autoritaires et liberticides.

Nous avons aujourd’hui une responsabilité, celle de résister. N’oublions pas le défi historique posé à notre génération : celui de lutter contre les dérèglements climatiques provoqués par un système capitaliste, extractiviste, consumériste et inégalitaire. Soyons lucides sur le fait que renoncer à une part de nos libertés ne nous amènera pas à plus de sécurité.

A la COP21, les décideurs du monde ne peuvent négocier un accord sur le changement climatique aussi crucial sans que la voix des communautés affectées ne se fasse entendre. C’est pourquoi nous devons soutenir les mobilisations dans les rues de Dijon et d’ailleurs du 28 novembre au 12 décembre pour faire entendre la voix de la justice climatique. Plus que jamais, bâtissons ensemble les sociétés soutenables de demain !

Les deux manifestations à Dijon sont interdites par la préfecture de Côte-d'Or, toutefois chaque citoyen a encore le droit de s'exprimer personnellement et pacifiquement où il veut et quand il veut pour demander un monde meilleur et une justice climatique..."

jeudi 26 novembre 2015

Rencontre - débat autour du film "Demain"

Le cinéma Devosge organise un débat suite à la projection en avant-première du film "Demain", le dimanche 29 novembre.

Synopsis: Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l'éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…


"On n'a jamais vu un arbre participer à une marche pour le climat. Si on ne fait rien, personne ne le fera à votre place."