Symone repense la manière de se déplacer sur des longs trajets autoroutiers en alliant sécurité routière, écologie et temps libre. Ce projet repose sur une plateforme de porte-voitures combinée avec une cabine passagers.
Trois dijonnais sont à l'origine du projet "Symone". Il est possible de les aider en participant au financement participatif.
Description du projet: Symone est un projet innovant reposant sur une plateforme de porte-voitures combinée avec une cabine passagers. Cet ensemble routier est stationné en amont du réseau autoroutier et le véhicule est embarqué sur une remorque. Les passagers montent à l'avant dans un module compartimenté tout confort.
Un chauffeur conduit les passagers et leurs véhicules en toute sécurité et en liaison directe aux péages. Les passagers profitent ainsi de leur temps libre pendant le trajet afin de faire autre chose que de conduire tout en diminuant leur empreinte carbone. Le service sera proposé en journée ou la nuit, pour les professionnels et les particuliers.
Les avantages écologiques selon les concepteurs : * Une seule Symone hydrogène en circulation permettrait de diminuer de 400 tonnes par an les rejets de CO2 dans l’atmosphère pour la préservation de notre planète. A titre de comparaison, un aller-retour Paris New-York émet 1 tonne de CO2. * En plus du CO2, l’utilisation de la voiture produit des particules fines et des oxydes d’azote. Notre concept permettrait de limiter également drastiquement leurs émissions. C’est aussi très important quand on sait qu’il y a 48 000 morts par an en France liés aux particules fines (source Santé publique France juin 2016). * La pollution sonore est aussi à l’avantage de l'hydrogène car le bruit ne viendrait plus que du train roulant (pneus, roulements, etc). On passe donc d'environ 80 décibels pour un moteur thermique classique à environ 10 décibels pour un véhicule électrique ou à hydrogène avec pile à combustible.
Le 13 septembre, la ville de Dijon a commencé à déposer des plaques avec les inscriptions "ici commence la mer. Ne rien jeter" devant des plaques d'égouts et autres avaloirs. L'objectif est de sensibiliser la population à ne rien jeter par terre, surtout dans les égouts.
Un moyen très explicite de rappeler que les déchets jetés près des
avaloirs d’eaux pluviales finissent directement dans les rivières, puis à la
mer. Un seul mégot peut contaminer 500 litres d’eau et met cinq
ans pour se désagréger en mer. Près de 80 % des déchets retrouvés en mer
sont d’origine terrestre.
Selon le WWF, chaque année 600 000 tonnes de plastique sont rejetées dans la mer Méditerranée ! La mer n'est pas une poubelle ! Jeter un déchet dans la nature ici ou ailleurs est un crime ! Halte au jetable ! Oui au naturel et au durable.
Une centaine de chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et personnels de l'université de Bourgogne Franche-Comté propose des mesures écologiques au CROUS de Bourgogne Franche Comté. Ils souhaitent une évolution des restaurants universitaires. Notamment une offre de repas végétariens.
"L'alimentation carnée a une incidence sur le réchauffement climatique et la biodiversité".
C'est ce que rappellent les signataires du document qui comporte huit
propositions qui, si elles étaient mises en oeuvre, pourraient réduire
l'impact écologique des restaurants universitaires (RU) de Bourgogne
Franche-Comté.
Voici ces huit propositions :
Réduire la fréquence des plats à base d'oeufs
Mettre au menu une offre végétale quotidienne dans tous les services des RU
Mettre
en place une campagne d'information sur les impacts environnementaux et
sanitaires de différents types d'alimentation à destination des usagers
des RU
Mettre en place pour les chefs cuisiniers une formation systématique à la cuisine végétale
Mettre en place des tarifs incitatifs pour encourager l'alimentation végétale
Mener un bilan environnemental du fonctionnement des RU et le rendre public
Développer l'approvisionnement local et en agriculture biologique
L'objectif des ces propositions dépasse l'idée de satisfaire les
végétariens ou végétaliens. Il s'agit, disent les signataires, de " rendre
visible et attractive l'alimenation végétale, pour qu'une part
croissante des usagers des restaurants universitaires l'incluent
régulièrement dans leurs habitudes alimentaires".
Dans son communiqué, le collectif d'universitaires explique qu'à titre
individuel, le plus fort potentiel de baisse des émissions carbone
réside dans un changement de régime alimentaire au profit d'un régime
végétarien.
"Mettre à disposition des étudiants et des personnels une offre
végétale appétisssante, permettrait de valoriser l'engagement du CROUS
dans l'effort de transition écologique", disent les signataires du
communiqué, ajoutant que le public majoritairement jeune qui serait
ainsi touché quotidiennement pourrait impulser une dynamique de
changement par l'exemple.
Dans un communiqué, les écologistes informent qu'ils ont saisi le préfet suite à l'absence de Conseil de Développement dans la métropole, alors que c'est obligatoire pour les villes de plus de 50 000 habitants.
Le communiqué: Conseil de Développement à Dijon Métropole : les élu-e-s écologistes saisissent le Préfet
Depuis plus de 20 ans, la loi oblige les intercommunalités à mettre en place un Conseil de Développement. Cette instance de dialogue entre la société civile et les élus locaux est une avancée démocratique. Le Conseil de Développement permet aux acteurs locaux, aux citoyennes et citoyens d’apporter leur expertise et avis sur les politiques publiques locales. Cette aide à la décision est une opportunité pour renforcer la confiance dans des choix politiques partagés et de bénéficier de la richesse que sont les habitants d’un territoire. Sous les précédents mandats, les élus écologistes ont alerté à plusieurs reprises le Président de la Métropole pour qu’il mette en place, conformément à la loi, un Conseil de développement métropolitain. Nous ne comprenons pas son refus, alors que la défiance vis-à-vis de la démocratie représentative s’intensifie, de bloquer toute forme d’outil visant à enrichir nos dispositifs de démocratie locale. C’est pourquoi, le groupe des élu-e-s écologistes et citoyens à décider de saisir le Préfet, garant de l’état de droit, pour qu’il fasse appliquer la loi au sein du Conseil Métropolitain. Il est temps de construire des coopérations, de valoriser l’intelligence collective citoyenne pour qu’elle apporte aux élus métropolitains un regard prospectif et transversal, indispensable pour répondre aux grands défis d’aujourd’hui et de demain.
Présentation des Conseil de Développement, en Bretagne
Plus proche, la communauté de commune de Gevrey-Chambertin et Nuits Saint-Georges a un Conseil de Développement depuis 2018.
Explication de ce que sont les conseils de développement :
Depuis plus de 20 ans, grâce à la mobilisation de dizaines de milliers de bénévoles, les Conseils de développement constituent des espaces de dialogue entre la société civile, les élus locaux et les citoyens, à l’échelle des intercommunalités et des territoires de projet, en lien avec les communes. Ils contribuent à enrichir les politiques publiques locales, en apportant aux élus intercommunaux et métropolitains un regard prospectif et transversal, indispensable pour répondre aux grands défis d’aujourd’hui et de demain.
Inspirées par les démarches pionnières menées à l’échelle du Pays et de l’Agglomération de Rennes, du District de Nantes, du Grand Lyon et au Pays Basque, la loi Voynet portait l’ambition d’instiller dans l’aménagement du territoire les questions de développement durable et de démocratie participative. Elle a fondé dans les Pays et les agglomérations les Conseils de développement, chargés de donner leur avis sur les projets de territoire et les documents de planification.
Porteurs d’expertises diversifiées, les Conseils de développement contribuent à créer un dialogue sur des questions d’intérêt commun. La pluralité des angles de vue qui s’expriment en leur sein garantit la richesse des positions qu’ils portent. Ils concourent à la mobilisation des acteurs locaux et des citoyens pour faire émerger des projets et des solutions innovantes, adaptées à chaque territoire, rôle essentiel pour réussir la transition écologique et sociale.
Forces de proposition, attachés à la construction collective par le débat, les Conseils de développement s’efforcent d’apporter une expertise citoyenne dans le contenu des politiques locales.
Les Conseils de développement conduisent leurs travaux sur saisine de l’intercommunalité ou du territoire de projet et par auto‐saisine, sur tout sujet qui leur semble présenter un intérêt pour le territoire et ses habitants.
La loi leur ouvre trois grands domaines d’intervention sur la définition, la mise en œuvre et l’évaluation d’une politique publique. * Le Conseil de développement contribue à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation et à la révision du projet de territoire. * Il émet un avis sur les documents de prospective et de planification (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, Schéma de Cohérence Territoriale, Plan Local de l’Habitat, Plan de déplacement urbain,…). * Il contribue à la conception et l’évaluation des politiques locales de promotion du développement durable (Agenda 21, Projet d’Aménagement et de Développement Durable, Plan Climat Air Énergie Territorial,…).
D’autres compétences complémentaires sont souvent exercées par les Conseils de développement. * Ils animent le débat public, créent un espace de dialogue, d’expression libre et argumentée entre acteurs d’opinions, de formation, de profession et d’engagements divers, sur des questions d’intérêt commun et jouent un rôle d’éclaireur et de lanceur d’alerte. * Ils se saisissent de l’expertise présente sur le territoire pour alimenter et enrichir les projets et propositions. * Ils partagent et diffusent des connaissances sur les questions intercommunales et remplissent une mission d’éducation populaire. * Ils animent des réseaux d’acteurs et valorisent les initiatives et les projets citoyens. * Ils sont à l’écoute du territoire et des attentes de ses habitants pour percevoir les dynamiques citoyennes et les signaux faibles des évolutions sociétales. * Ils portent des actions et des expérimentations qui peuvent être reprises et pérennisées par d’autres.
Force de proposition et laboratoire d’idées, les Conseils de développement sont une richesse pour le territoire intercommunal.
Hasard du calendrier, ce même jour Alterre Bourgogne Franche-Comté organisait une journée de conférences sur le thème "Défis démocratiques et transition socio-écologique : un temps à réinventer la démocratie ?" "Crise environnementale, crise énergétique, crise sanitaire... Les modèles économiques, sociaux et politiques, qui prévalent dans nos sociétés occidentales, sont aujourd’hui remis en cause. Abstention croissante aux élections, mouvements populaires, nouvelles formes de mobilisation et de consultation citoyenne, activisme de la jeunesse, actions judiciaires contre l’État sur la question du changement climatique... Interrogée, contestée, la démocratie doit se réinventer. Avec, en ligne de mire, un enjeu suprême : la capacité de l’Homme à sauver sa planète, qui passe par la réussite d’une transition socio-écologique impliquant la justice climatique. "
Tout le monde veut sauver la planète, tout le monde veut de la démocratie, sauf quelques responsables de Dijon métropole ? La question mérite d'être posée. Ceci d'autant plus que tout le monde sait qu'à Dijon les enquêtes publiques ne servent à rien puisque les conclusions sont pipées d'avance. Pourtant, le nombre de citoyens volontaires, ayant des idées intéressantes, et engagés ne cesse de croître.
Une pétition très explicite et argumentée adressée à Monsieur le Président du Syndicat Mixte de l'Aérodrome de Dijon-Longvic, Monsieur le Directeur Exploitation de l'aérodrome (Société EDEIS), Monsieur le Préfet de la Côte d'Or, demande une diminution des nuisances sonores.
Un bref rappel historique L'aérodrome de Dijon-Longvic était historiquement dédié à l'activité
aérienne militaire. C'était l'ancienne base aérienne 102 avec ses
mirages 2000. Antérieurement située en pleine campagne, aujourd'hui en
limite de l'agglomération de Dijon, la plate-forme se trouve depuis de
nombreuses années entourées de zones d'habitations denses de la
périphérie dijonnaise. Un long travail collaboratif s'était mis en place
au fil des années entre les militaires et les représentants des
riverains pour minimiser les nuisances sonores. Parmi d'autres
dispositions, des trajectoires de décollage et des prises minimum
d'altitude avaient été définies, des modalités pour des contacts en
temps réel étaient instaurées. Lorsque le site a migré vers une activité aérienne civile en juin
2016, lors de la dissolution de la base, cet investissement de plusieurs
années a été immédiatement perdu. Estimé modèle de reconversion
(Dijon-Métropole n°45, printemps 2018), un élément fondamental a été
oublié dès le départ : la présence des riverains de l'aérodrome ! L'activité civile du site s'est donc installée et s'opère aujourd'hui
de manière quasiment "sauvage", sans tenir compte des habitudes de vie
d'aujourd'hui, sans contrainte aucune vis-à-vis de la présence des 50
000 habitants des communes de l'Est Dijonnais. Et pourtant des solutions
existent.
Des procédures pour minimiser les nuisances sonores Eh oui, des solutions existent pour minimiser les nuisances sonores.
On les retrouve notamment sur les cartes d'approche et d'atterrissage à
vue destinées aux pilotes (cartes VAC, Visual Approach and landing Chart dans le jargon aéronautique ) Quelques exemples, en proximité immédiate ou plus éloignés de
Dijon-Longvic : de nombreuses plateformes sont définies d'office comme
situées dans un environnement sensible ou très sensible au bruit
(Beaune, Auxerre, Nantes), des zones dont le survol doit être évité sont
repérées et des trajectoires éventuellement spécifiées (Beaune, Darois,
Til-Chatel, mais aussi Annecy, Cannes, La Rochelle), des restrictions
d'activité sont actées notamment les dimanches et fêtes (Lognes,
Toussus-Le-Noble, Valence), les tours de pistes répétitifs sont limités
(Clermont-Ferrand, Villefranche-Tarare, Albertville, Valence), des
périodes de calme sont instaurées entre 12h00 et 14h00 et à partir de
18h00 (Darois, Til-Chatel), les aéronefs équipés de turbomoteurs sont
interdits (Saint Dié).
Sans détailler tout le répertoire des cartes VAC, on s'aperçoit que
des consignes particulières, même imparfaites ou incomplètes, sont
actées sur quasiment toutes les plateformes au voisinage immédiat de
zones d'habitations. ET À DIJON-LONGVIC RIEN ! L'absence de mesures anti-bruit à Dijon-Longvic se remarque aussi
directement sur le site de l'aviation-civile. POUR DIJON-LONGVIC, C'EST
NÉANT ! Mais pour Cannes-Mandelieu, un aérodrome comparable car voué aux
seules activités de vols d'affaires et loisirs, ce paragraphe occupe 3
pages format A4 ! Les références : SIA/ eAIP France/ Cycle AIRAC en vigueur/ Aérodromes, paragraphe AD 2-21, procédures antibruit.
Et nous, nous ne demandons rien de plus, mais rien de moins non plus
que ce qui se pratique sur d'autres aérodromes. Certains objectent que
le niveau de bruit a fondamentalement baissé avec le départ des avions
militaires. Mais aujourd'hui, ce n'est plus l'intensité du bruit qui
pose problème, mais la répétitivité des nuisances sonores et leur durée
dans le temps, tous les jours sans interruption en belle saison.
D'autant qu'il existe aussi des solutions techniques pour réduire
l'impact sonore, comme l'équipement des avions à moteur thermique,
notamment ceux qui sont basés, par des silencieux (dispositifs qui
réduisent aussi les consommations et améliorent les performances). Pour
de nombreux habitants, la situation les conduit aujourd'hui à une
détestation des activités aéronautiques et des loisirs aériens, un
comble quand on habite à proximité de ce site historique.
Attention: il y a aussi la pollution atmosphérique En plus du bruit, il y a l'impact écologique : les résidus brûlés,
les produits de combustion incomplète et autres particules fines
retombent sur les zones proches de l'aérodrome, habitées ou pas. Et il y
a aussi les émissions de CO2, le gaz à effet de serre.
L'activité parachutiste par exemple. En soulignant que l'on vient de
toute la France et éventuellement de l'étranger pour s'amuser au-dessus
de nos habitations, sur un seul week-end, elle rejette à elle seule plus
de 7 tonnes de CO2 au-dessus de nous. C'est l'équivalent de ce que vous
émettez en 5 ans avec votre véhicule milieu de gamme. Les références : -
avion Pilatus PC 6: consommation 160L de kérosène/heure, 16 heures
d'activité, facteur d'émission du kérosène 3kg de CO2/L, d'où 160 x 16 x
3 = 7680 kg de CO2 - une voiture milieu de gamme: 5 ans, 11
000 km/an, facteur d'émission CO2 de 0,140 gr /km, d'où 5 x 11000 x
0,140 = 7700 kg de CO2.
Peu de considération pour les riverains Des représentants d'associations sont montés au créneau. Ils ont été
reçus au printemps 2019 par l'exploitant, la société EDEIS. Comme seule
disposition anti-bruit relevant de l'enfumage face au catalogue de
mesures citées plus haut, on leur a théâtralement affiché une adaptation
à la marge du calendrier de la société de parachutisme qui empoisonne
la vie des riverains du matin au soir. Mais nous avons bénéficié d'un effet d'aubaine. En effet, suite à la
disparition de l'activité militaire, le plan d'exposition au bruit
concernant le site a dû être révisé. Nous avons pu ainsi nous exprimer
en juin 2019 dans l'enquête publique préalable obligatoire. 438
personnes ont consulté le dossier, 123 observations ont été inscrites,
toutes convergentes sur la nature des nuisances. Ces constats ont
conduit le commissaire enquêteur à formuler une réserve ainsi exprimée:
"nécessité de mise en place d'une instance d'échange et élaboration d'un
compromis d'exploitation acceptable par toutes les parties, exploitant
de l'aérodrome et riverains".
Cette réserve conditionnait la publication du plan d'exposition au
bruit révisé. Elle a été considérée levée par le préfet par la seule
prise d'un 1er RDV fin 2019 officialisant selon lui l'existence de
l'instance d'échange. Mais à l'issue de ce seul RDV, reporté au 24
janvier 2020, le processus de concertation s'est irrémédiablement
arrêté, malgré les engagements et relance. Ce constat de désintérêt vis-à-vis des riverains se retrouve aussi
sur le site web de l'exploitant (site EDEIS, onglet Actualités): on cite
la "soirée de gala 2019", le covid-19 et le confinement, le
photovoltaïque, et la reprise de l'activité parachutiste en juin 2020,
MAIS RIEN SUR UN PROCESSUS DE CONCERTATION AVEC LES RIVERAINS, RIEN SUR
UN PROJET DE CHARTE DE L'ENVIRONNEMENT !
Cette extinction du processus de concertation apparait aussi dans une
interview du nouveau directeur-exploitation de la plateforme, parue le 5
août 2020 sur le site d'information "Infos Dijon", lien https://www.infos-dijon.com/news/bourgogne-franche-comte Dans
son approche, aucune référence à la présence de riverains ! Le nouveau
directeur-exploitation évoque ainsi un "site qui a beaucoup de
potentiel, celui-ci méritant d'être développé" et se déclare soucieux de
perspectives de développement, dont le développement durable. MAIS RIEN
AU SUJET D'UNE PERSPECTIVE DE CONCERTATION AVEC LES RIVERAINS, RIEN AU
SUJET DE LA MISE EN CHANTIER D'UNE CHARTE DE L'ENVIRONNEMENT !
Pour faire bouger les choses Pour de nombreux riverains, les nuisances de l'ancienne base aérienne
102 n'étaient qu'une gâterie par rapport au trouble continu qu'ils
subissent aujourd'hui, 7 jours sur 7, du matin au soir. Nous citons tout
spécialement les survols des habitations en basse hauteur, les circuits
de pistes à répétition, le bourdonnement continu et entêtant de l'avion
de parachutisme qui devient un cauchemar sonore les jours de beau
temps. En tant que riverains, loin de nous désintéresser des aspects
économiques pour préserver le site, nous ne militons pas pour la
suppression de toute activité aérienne. Nous voulons juste qu'elle
s'exerce dans un cadre qui soit équitable avec le droit des riverains à
disposer de périodes de calme et de silence. Plus particulièrement pour
la pratique du parachutisme de loisir, nous estimons cependant que cette
activité n'a pas sa place sur un site situé en pleine une zone
péri-urbaine. Désormais, c'est l'effet de nombre qui peut faire poids: il faut
influencer les décisions des élus donneurs d'ordres, de l'exploitant de
la plateforme et des administrations de tutelles. On a besoin de votre mobilisation, par votre signature et
éventuellement par vos commentaires. Merci, grâce à votre démarche, de
nous aider à retrouver un minimum de qualité de vie.
Pour le Collectif de Riverains Excédés par une Aéronautique Sans Limites, Son initiateur, Adrien LOUGNOT
Pour rappel, le secteur aérien est un véritable problème environnemental. Si Dijon souhaite être une référence écologique européenne, il serait temps que les responsables se penchent sur ce problème, dont l'unique véritable solution est connue : une diminution de l'activité aérienne !
"Notre maison brule", tel est le titre d'un nouveau site internet participatif référençant les 500 000 ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement), dont 459 000 ne font l'objet d'aucun contrôle, comme à Dijon.
Que faire sur cette carte ? L'objectif est de répertorier et
de ficher les Installations Classées pour la Protection de
l’Environnement (ICPE). La France est très exposée aux dangers
industriels : aujourd'hui sur près de 500 000 ICPE, il y en a environ
459 000 qui ne font l'objet d'aucun contrôle. Le site de l'entreprise
Normandie Logistique qui aurait déclenché la catastrophe de Lubrizol le
26 septembre 2019 en faisait partie. Même si ces 459 000 sites ne sont
pas tous dangereux, leurs données ne sont pas publiques. En ces temps de
crise, nous ne pouvons rester dans l'ignorance : à nous d'enquêter afin
de cartographier pour mieux agir et empêcher que de nouvelles
catastrophes comme celle de Beyrouth ou de Lubrizol arrivent près de
chez nous.
Cette carte regroupe les ICPE dont les données et la localisation
sont accessibles sur le site du gouvernement
https://www.georisques.gouv.fr/donnees/bases-de-donnees/installations-industrielles.
Certaines sont mal localisées, mal renseignées. Vérifier et corriger
ces données fait partie de l'enquête et de l'autodéfense populaire!"
Dans la catégorie "Seveso seuil haut", on trouve la "raffinerie du midi", "l'Entrepôt pétrolier de Dijon", "EDIB" et "Dijon Céréales". Dans la catégorie "Seveso seuil bas" il y a "Corden Pharma".
Face aux dangers technologiques, stoppons l’intoxication du monde. « Notre maison brûle et nous ne regarderons plus ailleurs ». Un an après
la catastrophe de Lubrizol, un ensemble de personnalités, partis et
collectifs appellent à se réunir le 26 septembre devant les sites
industriels dangereux autour de chez soi. (lire l'article sur Mediapart pour en savoir plus)