dimanche 29 janvier 2012

Du vert le long du tram

Le Dijon mag N°243 (février 2012) fait une double page sur "l'impact végétal" du tram. "Alfred Peter, architecte-paysagiste, a imaginé le projet du tramway dans sa globalité, en y incluant la dimension végétale. (...) Nous avons reconstitué un paysage d'avenues et de rues arborées qui avait en partie disparu. Mais ma plus grande fierté est d'avoir réussi à installer cette qualité sur l'ensemble des secteurs, pas seulement dans les "beaux" quartiers. Un citoyen des quartiers périphériques en profitera tout autant qu'un habitant du centre-ville". L'article ne dit pas si ces citoyens des quartiers périphériques continueront à être exposés davantage à la pollution visuelle...













Un petit rappel sur l'aspect arrosage des 75% de la surface engazonnée, puis le texte porte sur les arbres, avec quelques chiffres: 300 arbres abattus, 2000 arbres plantés, 6000 arbustes en plus. Une quinzaine d'essences d'arbres adaptés au climat dont l'érable, le tilleul, le sophora ou le noisetier. A propos des 300 arbres abattus, ils l'ont été pour des raisons liées aux travaux ou "médicales". Un bilan net de 1700 arbres, mais un bilan qui aurait pu être nettement moins bon. En effet, sans passer par le cas de Montpellier qui (selon certaines sources) lors des travaux de son tram, a purement coupé tous les arbres, Dijon a failli en couper plus. Quelques voix se sont élevées contre ce massacre végétal, ce qui a permis d'en sauver certains, comme plusieurs beaux arbres plantés en 1907 dans le centre de Dijon! D'autres ont vu leurs belles branches amputées pour laisser passer des caténaires et autres éclairages, tandis que d'autres encore ont vu leurs racines bien abîmées lors des travaux de voirie, ce qui pourrait compromettre leur survie... Un arbre de 50 ans et plus est un véritable trésor pour la biodiversité et également une trace du passé qui devrait être plus souvent préservée lors des projets de réaménagement, sans parler de l'aspect paysager : des vieux arbres offrent des houppiers très long à reconstituer.










La conclusion de l'article est que la "trame verte" que va constituer le tram, appelée aussi "couloir écologique", va favoriser la circulation d'espèces (insectes, oiseaux,...) et ainsi la biodiversité.

samedi 28 janvier 2012

Moissons, ou le bonheur est dans les blés

Jeudi 19 janvier à Latitude 21 était projeté « Moissons », d’Honorine Perinot. Ce documentaire présente Bernard Ronot, ancien agriculteur céréalier qui s’est converti à la biodnyamie dans sa ferme à Chazeuil , à une quarantaine de kilomètres de Dijon. En compagnie de l’association Graines de Noé dont il est vice-président, Bernard était présent lors de la soirée pour raconter son amour des blés et de la terre.



Aujourd’hui, le monde agricole ne connaît plus les ressources dont regorge la terre, utilisant pour beaucoup des semences industrielles. Les boulangers ne savent plus d’où viennent les blés ni les conditions de leur culture. Enfin, les consommateurs ne savent plus ce qu’ils mangent. Seulement, certaines personnes vont à l’encontre de ce phénomène par tous les moyens. « On ne peut pas nourrir le monde en faisant mourir la terre », selon Bernard Ronot.










Du conventionnel au bio
Bernard ne regrette rien de son parcours, qui lui a beaucoup appris. Avec Renée son épouse, ils sont des agriculteurs d’après-guerre, qui ont connu l’explosion des engrais chimiques et des pesticides. A l’époque, cela semblait être l’avenir. C’est à 55 ans et après des années d’agriculture conventionnelle que Bernard commence à voir les limites d’une telle dépendance. « Les désherbants, ça a de très belles couleurs : du vert, du rose… », ironise-t-il. « Un jour ma femme me dit : avec ton équipe, ce n’est pas que je veux vous empêcher de faire votre travail…mais je te préviens, je ne veux plus voir de couleurs au pied de mon jardin. ». C’est à partir de là que Bernard se remet en question, ressentant un malaise : celui de nourrir les gens avec de tels composants. Il se reconvertit alors à la biodynamie, qu’il qualifie d’« homéopathie agricole ». « Quand vous désherbez tout le temps, la terre ne peut plus se soigner par les plantes. Les plantes ne sont pas des mauvaises herbes, elles sont des correcteurs de carence », explique Bernard. Et oui, car on a tellement épuisé la terre qu’on en a oublié ses ressources. Depuis sa conversion, son exploitation a grandi et s’est développée. Alain, son fils, a repris le flambeau en faisant de la farine qu’il vend à des boulangers faisant du pain biologique.



Graines de Noé
Aujourd’hui âgé de 80 ans et retraité, Bernard s’accroche toujours autant à ses valeurs. Avec son épouse, il sélectionne minutieusement les semences anciennes sur ses terres en faisant des essais sur des petites surfaces, afin de les multiplier. En une dizaine d’années, il a collecté près de 200 variétés de blés anciens, notamment locales, dans une visée expérimentale et scientifique.
Les blés qui sont seulement récoltés et ressemés comme à la ferme Ronot sont en voie de disparition. En principe, la loi interdit l’échange des semences non inscrites dans le catalogue officiel des espèces et variétés. Cette loi favorise une uniformisation des semences ainsi qu’une agriculture productiviste, allant à l’encontre de la biodiversité. Mais des acteurs comme le réseau Semences Paysannes ou Graines de Noé viennent lutter contre ce principe. Réunissant des paysans mais aussi des meuniers, des distributeurs de produits bio ou des associations de consommateurs, Graine de Noé favorise la sélection, la recherche et la conservation des variétés anciennes , mais aussi leur échange. La sensibilisation du grand public est également un point central, car nous sommes tous consommateurs de ce blé, qui est la base de notre alimentation.

texte: Claire Bourdon, étudiante en Master Euromédias

mercredi 25 janvier 2012

Le prochain écolo-café portera sur la surpopulation

« L’effort à long terme nécessaire pour maintenir un bien-être collectif qui soit en équilibre avec l’atmosphère et le climat exigera en fin de compte des modes viables de consommation et de production, qui ne peuvent être atteints et maintenus que si la population mondiale ne dépasse pas un chiffre écologiquement viable. »
Rapport 2009 du Fonds des Nations Unies pour la Population



Fin 2011, nous avons atteint les 7 milliards d’humains sur terre. Tout le monde aspire naturellement à vivre avec un certain confort. Mais cela n’est plus compatible avec une empreinte écologique élevée. Alors, des voix de plus en plus répandues parlent de régulation de la population, sujet fortement tabou.

Venez échanger sur le sujet, librement et sans tabous, en compagnie d’un membre de l’association « Démographie Responsable, le mardi 31 janvier à partir de 19h, à la Cave de l'Oncle Doc (9 rue de la Manutention à Dijon).

dimanche 22 janvier 2012

L’Ecole de Commerce se met au vert : di’ethic, association étudiante

Di’ethic est l’association écolo de l’Ecole Supérieure de Commerce de Dijon (ESC). Elle entend proposer des produits équitables, bio et locaux pour un prix abordable. L’objectif n’est pas encore accompli. Rencontre avec Alexis Gaillard, son président, qui se livre à un sacré défi.

Carottes, pommes de terre, bottes de persil, chou… Depuis un peu plus de trois ans, l’association Di’ethic propose des paniers de légumes à 5 euros aux étudiants de l’ESC. « Une trentaine de paniers est acheté chaque mois, avec un noyau de 6 ou 7 personnes fidèles, et d’autres qui viennent pour essayer » explique Alexis Gaillard, président de l’association depuis quelques mois. Les étudiants vont alors chercher leurs légumes au marché des halles de Dijon auprès de Danielle Cadot. La productrice maraîchère d’Auxonne est en agriculture raisonnée. « Ca se passe très bien, tout le monde est satisfait ». L’association a aussi tenté de créer des partenariats avec des boutiques de commerce équitable dijonnaises. Mais cela marche difficilement : « il n’y a pas trop de répondant, ils ne veulent pas baisser les prix », selon Alexis. Ce qui se comprend… L’association veut aussi créer un partenariat avec La Vie Saine ou la Biocoop afin d’avoir 10 ou 20% de remise sur les produits, ou encore avec le magasin de vêtements Exquise Ethique de Dijon.

Une sensibilisation difficile
Ainsi, ce qui plait aux étudiants, c’est de pouvoir se permettre de consommer des produits de qualité à bas prix. Alexis le résume très bien : « Quand on parle de prix, ça les intéresse toujours. Après, l’ équitable, pourquoi pas, mais ce n’est pas la priorité. Ils pensent tout de suite Mc Do … Nous on voudrait les faire changer d’avis, ce qui n’est pas facile ». Hélas, l’association ne crée pas d’espace de réflexion autour de l’écologie : « On sait que si on sensibilise les étudiants, ça ne les intéresse pas. On a déjà essayé…Mais ils ont plus tendance à aller en boite de nuit que d’être sensibilisés pour les produits biologiques. Il faut qu’on essaye de mixer la sensibilisation et le divertissement, ce qui va être un bel enjeu ». Ainsi, les soirées organisées au profit de la fédération des étudiants ne consistent pas à faire des conférences, mais plus à aller au Chat noir (boite de nuit dijonnaise) : cela attire plus de monde…Alexis, lui, est un convaincu : « chez moi, on mange pas mal de produits biologiques et j’ai toujours été habitué à ce mode de consommation. On est dans un Amap à Velars, où l’on aide à distribuer les paniers. Je me suis dit, pourquoi ne pas m’investir encore plus. En ayant quelques contacts , j’apporte à l’association des moyens de partenariat. ». Alexis admet la difficulté de sa tâche : « ce sont des étudiants… » dit il en souriant. « On va difficilement changer leur point de vue, mais je pense qu’on va quand même améliorer les choses ».

Finalement, l’association propose des produits non bios (mais locaux tout de même), pas encore de produits équitables car n’est pas parvenue à « faire baisser les prix », et les étudiants suscitent très peu d’intérêt en la matière… Mais c’est déjà un pas, et peut-être que l’achat de produits locaux ainsi que le contact avec le producteur leurs inculquera une certaine sensibilité à l’écologie.

texte: Claire Bourdon, étudiante en Master Euromédias

vendredi 20 janvier 2012

L’Ecole de Commerce se met au vert : entre business et éthique

« Tout beau, tout bio ? », tel était l’intitulé de la semaine de l’entreprenariat à l’Ecole Supérieure de Commerce (ESC) de Dijon, entre le 9 et 13 janvier dernier. Une thématique sur laquelle il est intéressant de se pencher, et qui interroge : peut-on concilier parfaitement business et éthique?

« Le bio, c’est en plein boom et porteur d’avenir » , explique la coorganisatrice de la semaine de l’entreprenariat et élève à l’ESC, pour justifier le choix de cette thématique. Mais être dans l’ère du temps, est-ce un motif suffisamment légitime ? Destiné aux étudiants en première année, cet évènement a pour objectif de créer un espace d’échanges avec des entrepreneurs du bio. Les élèves ont aussi, en petits groupes, la tâche de réaliser de courtes vidéos sur une entreprise locale qui incarne le mieux à leurs yeux les valeurs de l’entrepreneuriat responsable et solidaire.

« Continuer de consommer comme on le fait »
Au programme, entre autres : une intervention des fondateurs de ventes-responsables.com. Ce site internet de ventes privées et boutique en ligne vise à « démocratiser le bio », selon ses créateurs, Kilian O’Neill et Geoffroy De Joigny. En effet, ils y offrent des produits à des prix défiant toute concurrence. « Nous voulons que les consommateurs continuent de consommer comme ils le font, mais en bio », affirme Monsieur De Joigny. Cela se remarque tout de suite sur leur site, très branché marketing, aux couleurs roses flashy, avec des réductions qui défilent à tout va. Du tout bio, certes … Mais est-ce l’approche qu’ils veulent transmettre aux 257 étudiants en première année de l’ESC ? Consommer de la même manière, c'est-à-dire sans limites (à l’aide d’un simple « clic »), mais avec bonne conscience car c’est du « bio » (même s’il vient de Chine) ? C’est sûr, c’est rentable. Mais est-ce toujours éthique et responsable ? Nous sommes ici bien loin d’une approche de sobriété.

Se développer sans renier ses valeurs
Avant cette intervention, Anne Montmory, gérante de la coopérative d’activité et d’emploi L’Envol, souligne aux élèves de l’ESC cette contradiction entre le monde du bio et celui du business : « il est difficile de concilier l’état d’esprit des agriculteurs biologiques avec la rentabilité et le marketing ». Selon elle, tel est le défi d’une entreprise bio : se développer sans renier ses valeurs. En effet, les producteurs sont réticents à l’idée de passer par les circuits de consommation traditionnels comme les supermarchés. Certes, il est difficile de faire changer les habitudes des consommateurs. Mais c’est bien là que se trouve le défi : « construire des circuits de distribution alternatifs et parvenir à y faire venir le consommateur » , comme l’explique Anne Montmory. Les AMAP en est un exemple qui fonctionne très bien, à Dijon comme ailleurs.

Curieusement, la majorité des questions des élèves étaient adressées aux deux autres intervenants. Espérons que cette semaine, grâce aux différentes rencontres et discussions, aura tout de même éveillé les consciences des jeunes participants : qu’ils ne se centrent pas seulement sur le pur gain d’argent et la consommation à outrance, mais aussi sur l’éthique, l’environnement et la sobriété. Qui sait, peut-être que plus tard, certains d’entres eux seront à l’initiative de démarches écologiques dans la région…

texte: Claire Bourdon, étudiante en Master Euromédias

lundi 16 janvier 2012

Naissance de l'association "Chouette, c'est bio!"

Samedi 14 janvier a eu lieu la naissance de l'association "Chouette c'est bio!". Le blog de l'association énonce ses objectifs:
"Promouvoir une alimentation de haute qualité sanitaire dans la restauration collective en terre dijonnaise, en favorisant les produits issus de l’agriculture biologique, locaux et de saison.

Créée par un groupe de parents, elle a pour objectif de faire progresser la qualité de l’alimentation dans la restauration collective sur la région dijonnaise. L’association veut sensibiliser le plus grand nombre à la question du bio, local et de saison afin de faire valoir la grande qualité de nos terroirs au travers d’une alimentation sans risques pour la santé.

Elle lance un appel aux élus afin qu'ils s'engagent dans le développement de la filière agricole biologique locale, ainsi que dans l'amélioration de la chaîne de préparation des repas de la restauration collective jusqu'à l'assiette, sur la bases des principes suivants:
* une alimentation exempte de produits chimiques,
* une éducation au goût, à la qualité des aliments et à leur saisonnalité,
* une réduction du gaspillage alimentaire,
* Un démarche responsable vis à vis de l'environnement notamment en réduisant le transport et la pollution de l'eau.
Aujourd'hui, nous savons qu'il est possible de passer au bio dans la région dijonnaise. La filière biologique est en attente de l'impulsion qui sera donnée par la restauration collective pour se développer.
Ce développement progressif sera un gain pour nos enfants et les consommateurs mais aussi pour l'économie de nos campagnes.
Nous souhaitons convaincre, aider, accompagner et conseiller les gestionnaires et les décideurs dans le processus de mise en place de ces objectifs.

Oui au Bio à Dijon et sa région !"

Les démarches pour encourager à manger bio sont nombreuses, mais pas suffisantes puisque des réticences continuent à exister pour ne pas franchir le pas. La réunion du 13 décembre 2011 avait mis en lumière les possibilités et surtout la volonté affichée et réelle de personnes qui veulent des aliments bio dans les cantines de Lons le Saunier. La prochaine réunion (le 24 janvier 2012) sera l'occasion de voir comment appliquer la recette à Dijon. Et bien sûr, l'association "Chouette c'est bio!" sera présente.

dimanche 15 janvier 2012

Consommation d’énergie : faire mieux avec moins ?

Thomas Guéret fait partie du noyau dur de l’association négaWatt. Le mercredi 11 janvier à Latitude 21 à Dijon, il présentait le scénario d’une division par 4 de notre consommation d’énergie dans les 40 années à venir.

Energie très coûteuse, pollution, épuisement des ressources… les climatologues nous ont suffisamment alertés sur les risques d’une consommation énergétique à outrance. Depuis 10 ans, les membres de négaWatt travaillent de manière acharnée pour proposer une alternative à un pessimisme ambiant. Ils vont à l’encontre de la technocratie industrielle, qui impose l’idéologie du « toujours plus » - et qui va droit dans le mur. Pour négaWatt, il faut faire mieux, certes, mais avec moins. D’où leur nom : les « watts négatifs », c'est-à-dire ceux que l’on ne consomme pas. « Léguer des rentes et des bienfaits aux générations futures, et non des dettes et des fardeaux », telle est la devise de l’association qui compte aujourd’hui 850 membres partout en France. Fukushima leur a donné un grand coup de projecteur, car ils sont les seuls à proposer une alternative au nucléaire. On espère que le futur président en tiendra compte…

Et concrètement ?
Faire toujours mieux avec moins, c’est d’abord faire la chasse au gaspillage d’énergie (éteindre la lumière/le chauffage dans une pièce non utilisée par exemple, annuler les enseignes publicitaires lumineux…), mais c’est aussi mieux s’organiser : habiter en colocation, faire du covoiturage, resserrer l’urbanisme afin d’avoir une plus grande facilité d’accès aux commerces ou aux transports en commun… C’est finalement faire des choix responsables. Ces trois aspects constituent ce que négaWatt appelle la sobriété énergétique. Cette sobriété touche à l’aménagement du territoire sur du long terme. Mais elle touche aussi tout un chacun, dans ses gestes quotidiens. Deuxième élément, il s’agit d’avoir des appareils performants offrant le meilleur service possible, c'est-à-dire une efficacité énergétique. Enfin, le troisième principe de cette démarche et d’utiliser les énergies renouvelables. Le temps que celles-ci se mettent en place, négaWatt propose une sortie du nucléaire d’ici 2033.

Quelques exemples…
Prenons le bâtiment : l’approche de négaWatt est d’abord de privilégier la rénovation plutôt que de faire du neuf. Rendre son isolation plus performante (mûrs, fenêtres, toitures) engendre des gains d’énergie énormes. Autre exemple, celui des déplacements. Sur ce point, négaWatt pense qu’il serait intelligent de réduire la vitesse des véhicules sur les routes, ou encore de remplir davantage les voitures. L’utilisation de voitures électriques adaptées pour la ville, où les petites distances sont privilégiées par rapport à la campagne, seraient aussi à mettre en place.



Ceci n’est qu’un petit échantillon d’idées que l’association met en avant. Pour en savoir beaucoup plus, vous pouvez visiter le site internet de l’association, ou vous procurer le livre du Manifeste négaWatt 2011.

texte: Claire Bourdon, étudiante en Master Euromédias

lundi 9 janvier 2012

Et un de plus pour les pressing "écologique"

Il y a près d'un an, le Bien Public décrivait le premier pressing "non cancérigène" de l'agglomération dijonnaise. Et depuis peu, un second a ouvert, cette fois à Perrigny les Dijon (ZAC des Vignes Blanches).










Cette fois il ne s'agit pas d'une reconversion du matériel, mais d'une création de toute pièce, avec un procédé unique en Bourgogne, et seulement le troisième de ce type en France. Selon le site internet de la boutique, ce pressing écolo utilise le solvant K4, agréé NF depuis juillet 2011. Le système K4 n'utilise pas de matière dangereuse, il est biodégradable selon son fabricant.













Le journal Entreprendre en a fait un long article en 2011.
Autre point intéressant, le site indique que "pour aller plus loin dans notre démarche de préservation de l'environnement, les housses qui protègent les vêtements que nous vous restituons ne sont plus en plastique mais en polymères végétaux à base d'amidon de maïs biodégradable : un geste de plus pour la planète !"

Maintenant que tout le monde voit qu'il est possible de se "mettre au vert", il ne reste plus qu'aux autres pressing de suivre...

vendredi 6 janvier 2012

Présentation et discussion autour du scénario négaWatt

Le mercredi 11 janvier à 20h, monsieur Thomas Gueret (co-rédacteur du scénario négaWatt) sera présent à Latitude21 pour présenter et discuter du scénario négaWatt 2011.

"Ayant d’abord existé sous la forme d’une liste de discussion entre professionnels de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables, l’association négaWatt a été créée fin 2001 pour répondre à une question cruciale : peut-on diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre et, si oui, comment et à quelles conditions ?
La vingtaine d’experts et praticiens de l’énergie et du bâtiment qui constituent aujourd’hui le fer de lance de l’association, s’appuyant sur un réseau de près de 500 membres, dont plus de 250 professionnels de différents horizons adhérant à titre personnel, ont choisi d’y répondre en mettant en commun leurs connaissances et leurs expériences de terrain.
Cette réponse a pris la forme d'un scénario énergétique prospectif (à horizon 2050), dont la première version est parue en 2003 et la dernière à l'automne 2011."


Le scénario négaWatt pour la France

Pour rappel, monsieur Vincent Pierré, membre de l'association négaWatt, était venu en avril 2010 à Dijon, dans le cadre de la semaine de l'environnement, présenter le scénario négaWatt (version 2003).

Cette soirée promet d'être très intéressante et riche d'enseignements. D'ailleurs, de nombreux "décideurs" feraient bien d'y aller...