lundi 31 août 2020

Petites astuces des Amis de la Terre Côte-d'Or pour une rentrée un peu plus écolo responsable

L'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or  souligne une fois de plus le fait de faire attention à ses achats, notamment lors de la rentrée, en privilégiant les instruments d'écriture vendus en vrac et ceux qui sont rechargeables.

Le communiqué:
"Enfin une rentrée scolaire écolo responsable !!!
C’est la rentrée. Une rentrée normale ? non une rentrée qui doit dire stop au gaspillage et tourner le dos à la surconsommation avec comme symbole, le basique stylo (acheté par millions lors de la rentrée scolaire avec ses compères feutres, portemines, marqueurs, surligneurs..).

L’an dernier, dans un délire écolo-humoristique nous, membres de l’association Les Amis de la Terre, avions imaginé une révolte des stylos. Des stylos qui en ont marre d’être enfermés, d’être ridicules dans un énorme blister, d’avoir une vie scandaleusement trop courte, de participer ainsi activement à la déforestation et à la pollution, de mourir bêtement en étant jetés en décharge ou en étant incinérés.

Dans la foulée et plus sérieusement, nous avions créé un site internet https://stylos21.org/ pour montrer que ce petit stylo anodin pouvait être un très bon exemple de diminution des déchets à la source. Diminution à la source résumée parfaitement par la formule « un bon déchet est un déchet qui n’existe pas ».


Le site comprend différentes rubriques pour aider l’acheteur à devenir un consommateur éclairé qui achète en vrac, sans emballage et sans suremballage ou/et qui utilise des instruments d’écritures rechargeables (oui, ça existe, la preuve grâce à une visite sur le site).

Enfin, nous rappelons qu’une fois que vos stylos, feutres,…, sont définitivement inutilisables, ils peuvent être recyclés (même ce que l’on croit être non recyclable peut l’être !!!). Il existe en effet une filière de recyclage. De nombreux points de collecte sont à retrouver sur la carte www.recupstylos21.org


Donc, bonne rentrée de la part des Amis de la Terre à tous les élèves, étudiants et enseignants équipés naturellement d’instruments d’écriture rechargeables et achetés sans emballage."

vendredi 28 août 2020

Quelques informations sur l'exposition photo "capitale verte européenne"

Retoqué l'année dernière, Dijon met le paquet en terme de communication pour obtenir cette année le label "capitale verte européenne". Un site web, et maintenant une exposition photo sur les grilles du square Darcy. Petits décryptages sur les messages de ces photos.




 

 

 
Des photos d'une ville écologique, ça ressemble à quoi ?

Des poules ! Dijon est une ferme ? Non. Le message est "réduire ses déchets". Les poules se nourrissent des épluchures et autres restes alimentaires qui ainsi n'iront pas à l'incinérateur. Super ! Sauf que le seul endroit public sur Dijon où il y a des poules prévues à cet effet, c'est derrière Latitude21, au jardin partagé Mont des Muses. Un enclos à poules qui existe uniquement par la volonté du directeur de Latitude21, les services de la ville de Dijon étant beaucoup trop frileux pour généraliser ce cas. Pourtant de plus en plus de villes offrent des poules à leurs administrés. A quand à Dijon ?


Le vélo, moyen de déplacement écologique de référence. En 2018, Dijon se positionnait en 2ème position dans le baromètres des villes cyclables. En 2019, Dijon est descendu à la 4ème position. Récemment une pétition demandait davantage de pistes cyclables. Lors du déconfinement, de nombreuses villes en ont créé de nouvelles, mais pas à Dijon. Beaucoup de communication sur le sujet, mais cela fait des années que Dijon prévoit 10% de déplacement à vélo, sans y arriver. Normal quand on ne se donne pas les moyens...


Les écoquartiers. Tout un programme à Dijon, ou plutôt des programmes d'urbanisme tous plus denses les uns que les autres avec le point commun d'absence de concertation citoyenne. A tel point que "Dijon" rime de plus en plus avec "béton" dans la bouche des dijonnais. Il y a même des programmes de construction sur des terres agricoles ! C'est pourquoi des citoyens se rebellent et demandent une ville "verte". L'écoquartier Heudelet devient le symbole d'un échec urbanistique.

La nature et la biodiversité. De nombreux travaux ont été entrepris en ce sens, avec la mise en place de ruchers (comme dans de très nombreuses villes), la possibilité de semer des fleurs devant chez soit ou au pieds des arbres (encouragé par la ville), des animations de sensibilisation, des jardins au label "écojardin",...

Bouger, se déplacer. Ces dernières années, plusieurs rues du centre ville sont devenues piétonnes, pour le bonheur autant des promeneurs que des commerçants. Malheureusement, se déplacer dans l'hyper centre est un vrai calvaire en cas de fortes chaleurs. Deux pétitions, en 2018 et en 2020 demandent plus de verdure. Les dijonnais n'en peuvent plus du tout minéral lors de leur déplacement.

Préserver l'eau. Une usine de retraitement des eaux usées performante (mais...), le prêt de collecteurs d'eau, une incitation à boire l'eau du robinet, une eau de bonne qualité. L'eau est un sujet important, d'autant plus qu'elle devient rare et devient source de conflit avec des villes voisines. Quand aux toilettes sèches, idéal pour économiser l'eau, leur généralisation est extrêmement lente.

Des jardins partagés. Leur nombre est clairement insuffisant, alors qu'ils pourraient participer à tendre vers l'autonomie alimentaire de la ville. Suite à des années de lutte citoyenne, le jardin des Lentillères a été conservé. Mais il faut batailler pour sauver des terres, certaines étant promises à destruction malgré les discours...

Les composteurs collectif. Depuis des années la métropole fourni des composteurs à ceux qui le souhaitent. Initié en 2013, les composteurs collectifs se développent, d'autant plus qu'ils sont plébiscité par les dijonnais, avec l'aide précieuse de l'association Arborescence. Mais leur développement est beaucoup trop lent, dû principalement à la frilosité de la ville.

ONDijon. Le summum du greenwashing ! La ville de Dijon s'est lancée tête baissée dans les "smartcity", ces villes ultra-connectées. Sous prétexte de pouvoir gérer l'éclairage public partout en temps réel (et donc faire un peu de sobriété énergétique) par exemple, ses concepteurs avancent avec l'étendard écolo. Mais quel est l'impact global de ONDijon ? Aucune étude environnemental de l'impact global de ce projet ne semble avoir été réalisée. L'impact du "tout numérique" est maintenant connu pour être extrêmement polluant (consommation d'énergie et pollutions dans la fabrication du matériel, consommation d'électricité dans l'utilisation, obsolescence programmée et pollution avec les déchets). 

D'autres photos sont à découvrir sur les grilles du jardin Darcy.
Alors, Dijon, ville écolo ? Malgré certaines avancées, la réponse est clairement non. L'impact environnemental de la ville demeure encore beaucoup trop important pour cela. Rien que la présence de centaines de panneaux publicitaires Clear Channel incitant à la surconsommation oblige la ville à revoir sa copie. Pas de ville "écolo" avec des panneaux publicitaires dans les rues, c'est clair !

jeudi 27 août 2020

Des militants de Greenpeace Dijon dénoncent la complicité d'Emmanuel Macron dans les incendies en l'Amazonie

Ce matin, des activistes de l'ONG Greenpeace Dijon étaient présent devant la préfecture de Côte-d'Or (lieu de représentation de l’Etat en région ) pour dénoncer l’inaction d’Emmanuel Macron et du gouvernement français pour lutter contre la déforestation importée. Il y a un an, Emmanuel Macron reconnaissait la “part de complicité” de la France dans ces incendies. Depuis, absolument rien n’a été fait pour pour mettre un terme à la destruction irréversible de la plus grande forêt tropicale du monde. 

" En août 2019, alors que les feux en Amazonie faisaient rage, Emmanuel Macron a directement reconnu “la part de complicité” de la France (interview du 26/08/2019) dans les incendies et la déforestation en Amazonie à cause de notre dépendance aux importations de soja sud-américain.

Un an après, non seulement les incendies ont recommencé dans des proportions similaires mais en plus rien n’a été fait rien n’a été fait pour mettre un terme à la destruction irréversible de la plus grande forêt tropicale du monde. Le président et le gouvernement n’ont pris aucune mesure concrète pour s’assurer que nos importations de soja ne sont pas liées à la déforestation.

Les incendies dans la forêt amazonienne ne sont pas le fruit du hasard : ils sont délibérément provoqués par des éleveurs, des producteurs agricoles ou des propriétaires terriens pour étendre les terres utilisées pour le pâturage du bétail et l’agriculture industrielle, et cette pratique est encore aggravée par l’agenda anti-environnemental de Bolsonaro.

Les importations massives de soja en France (entre 3,5 et 4,2 millions de tonnes par an), destinées à nourrir nos animaux d’élevage, sont notamment en cause puisque qu’elles proviennent majoritairement d’Amérique du Sud, où cette culture contribue à la déforestation et à la destruction d’écosystèmes naturels. Le gouvernement a pourtant publié en 2018 une Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI) visant à éliminer la déforestation liée à nos importations mais celle-ci ne comporte aucune mesure contraignante, c’est une coquille vide.

Greenpeace demande au gouvernement français de prendre de toute urgence des mesures permettant d’accélérer la mise en œuvre de la SNDI et de relever son niveau d’ambition. Le gouvernement doit appliquer immédiatement les grands principes énoncés dans cette stratégie pour garantir que les importations françaises, à commencer par celles de soja, ne contribuent en aucune façon à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la conversion d’écosystèmes naturels. " (source: Greenpeace).
Une pétition est à signer : https://www.greenpeace.fr/agir-amazonie/ 


Il serait intéressant de connaitre localement, dans le département, quelle quantité de produits sont importés du Brésil, et voir ainsi notre responsabilité vis à vis de la destruction de la forêt Amazonienne.

mardi 11 août 2020

Une nouvelle pétition pour demander la végétalisation du centre ville de Dijon

En septembre 2018, la pétition "Des arbres pour le centre-ville de Dijon!" avait été signée plus de 3300 fois pour aboutir à la plantation de 4 à 5 arbres. Une page facebook est dédiée au sujet. Une nouvelle pétition est en cours et demande sensiblement la même chose: cesser le tout minéral, invivable en cas de fortes chaleurs.

Canicules à répétition : Végétalisons Dijon !

 

Monsieur le Maire,

Les canicules se répètent et s'intensifient. Dijon est une ville agréable à vivre et dynamique avec de nombreuses initiatives écologiques. Elle possède également de jolis parcs et la végétation est de plus en plus présente notamment sur le campus et sur de nombreuses voies.

Mais, son centre-ville très minéral est absolument invivable en été et notamment en période de canicule. En effet, les sols entièrement bétonnés et sans aucune végétation emmagasine et renvoie la chaleur.

Consciente du fait qu'il est impossible de planter des arbres directement dans ses parterres bourguignons sans perturber les différentes infrastructures souterraines, il est cependant envisageable de poser des gros pots amovibles permettant d'accueillir des arbres qui pourraient amener fraîcheur et ombre au centre-ville.
L'impact des arbres sur les températures n'est plus à démontrer. Ces îlots fraîcheur créeraient davantage de bien être dans la capitale des Ducs de Bourgogne. Ces plantations pourraient être stockées l'hiver dans la serre municipale. Il serait également possible d'imaginer la végétalisation de certains toits ou façades de bâtiments. Dijon se veut ville écologique et nous savons désormais pertinemment que les arbres vont jouer un rôle primordial dans les décennies à venir.

Végétalisons Dijon et apportons de la fraîcheur à ses habitants !

Monsieur le Maire, nous vous demandons de mettre en œuvre un plan de végétalisation du centre ville afin d'apporter à ses habitants et à la faune un peu de fraîcheur l'été durant les canicules. "

Depuis la première pétition, il est apparu :

3 arbres place de la Saint Chapelle, 

1 arbre rue de la Liberté ( à la place du faux arbre)

1 arbre place jean Macé

4 arbres place Notre Dame. Pas vraiment une forêt tout ça ...

Et selon le site internet nosvillesvertes.fr, la ville de Dijon serait moins arborée que la moyenne nationale. D'où l'intérêt de signer cette nouvelle pétition.

lundi 10 août 2020

François Rebsamen assume détruire des plants de tomate et du lien social à coups de bulldozers

La scène s'est passée le 24 juillet, peu après 6h du matin. Des bulldozers, envoyés à la demande de François Rebsamen, maire de Dijon, et sous le contrôle de Philippe Berthaut, directeur général des services (DGS) de Dijon et de Dijon Métropole, sont allés détruire des plantations du jardin Engrenage.

Une vidéo incroyable est visible sur la page facebook du jardin L'Engrenage.

Heureusement, des personnes ont fait reculer ces engins et ont ainsi empêché une destruction totale de ce lieu de vie et de rencontres entre gens du quartier, de ce lieu possédant une biodiversité intéressante, de ce lieu devenu symbolique pour un monde qui empêche le béton de pousser et qui plante des fruits et des légumes.

Ce jardin a vu le jour le 17 juin 2020, suite à un appel pour lutter contre la réintoxication du monde. Depuis, des voisins du lieu sont venu faire des plantations et créer du lien social. 

 (article du Bien Public du 24 juillet)

Ainsi, malgré tout l'intérêt de la démarche citoyenne, le maire de Dijon préfère continuer la bétonnisation de Dijon dans le but d'avoir toujours plus de logements. (lire aussi l'article sur Dijon-infos.com)

Les critiques de différents partis politique sont unanimes pour dénoncer cette méthode contestable, comme dans ce communiqué de presse de la France Insoumise.

Un lieu de verdure, tout le monde en veut en bas de chez soit. Et ce lieu est riche en biodiversité comme le prouve le recensement en papillons réalisé par un expert. "Sur les deux ha de friches urbaines, broussailles et d'anciens vergers, espace de fraîcheur et de biodiversité reconquise, plusieurs inventaires ont été effectués.
Les 19 espèces de papillons ont été observés de jour ; il s'agit d'espèces autochtones, faisant leur cycle sur les végétaux présents sur place, et aussi d'espèces mobiles, voire migratrices, qui trouvent sur place une zone refuge, notamment sur le plan nourricier (buddléias, ronces, luzernes, orties...).
Compte tenu de l'historique anthropisé du site et du cadre urbain, les espèces observées sont courantes, même si la présence de certaines (notamment les 2 zygènes) sont surprenantes en cadre urbain.
Ecaille chinée
Moro sphinx : migrateur reconnu
Piéride du navet : ubiquiste
Piéride de la rave : ubiquiste
Piéride de l'ibéride : espèce méridionale d'extension récente (années 2010)
Citron : espèce liée aux lisières et milieux boisés
Fluoré : espèce liée aux milieux secs calcaires
Azuré commun : ubiquiste (chenille sur légumineuses)
Collier-de-corail : lié aux prairies et jachères (chenille sur géraniums sauvages)
Petit Bleu des coronilles : espèce orientale liée à la coronille variée
Azuré des nerpruns : espèce liée aux buissons et lisières
Demi-deuil : espèce liée aux grands espaces herbus
Amayllis : espèce liée aux haies hautes et lisières, en régression (chenille sur graminées)
Ariane : espèce thermophile liée aux milieux rocheux, façades, trouvant refuge en zones péri-urbaines
Silène : espèce thermophile liée au milieux herbeux et buissons, d'extension récente en Bourgogne (années 80)
Petite tortue : ubiquiste migrateur lié aux orties
Vulcain : ubiquiste migrateur lié aux orties
Zygène de la filipendule : hôte des prairies fleuries liée aux légumineuses (lotier..)
Zygène transalpine : espèce orientale thermophile liée à la coronille variée."

Dès le lendemain, la zone détruite a été retravaillée et des plantation ont été réalisées. 

Pour rappel, au mois d'octobre 2016, François Rebsamen avait déclaré :"je prends l’engagement d’assurer, à l’horizon de 10 ans, l’autosuffisance alimentaire du Grand Dijon". Il lui reste 6 ans pour y arriver, mais ce n'est pas en détruisant les initiatives citoyennes qu'il y arrivera !

vendredi 7 août 2020

En cas de canicule, de nombreux chauffeurs routiers dorment dans des chambres à gaz

L'association dijonnaise Rires sans Frontière diffuse sur internet une vidéo expliquant comment et pourquoi les chauffeurs routiers vivent un calvaire en cas de canicule, et notamment le fait qu'ils respirent les gaz des pots d'échappement pendant des nuits entières.

 

Rires sans Frontière milite depuis plusieurs années pour le Stop au ralenti (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) c'est à dire le fait de laisser le moteur allumé quand le véhicule est à l'arrêt (sur une place de stationnement). Un problème de santé publique, un problème environnemental et participant au réchauffement climatique. Dans le cas de routiers, ceux ci ont besoin de faire marcher une climatisation afin de pouvoir dormir dans leur camion-couchette. Pour faire fonctionner cette climatisation, il est alors nécessaire de faire tourner le moteur du camion. La climatisation prend l'air extérieur. Un camion émet 2,5m3 de gaz par minute ! Alors toute une nuit, et quand il y a plusieurs camions... Mais tous n'ont pas de climatisation, alors ils ouvrent leur fenêtre; fenêtre à proximité du pot d'échappement du camion d'à côté. Ils ne dorment alors pas dans une chambre à coucher, mais dans une chambre à gaz ! 

La solution avancée est le climatiseur autonome, mais encore faut-il qu'il soit de qualité... Un représentant de l'association se rendra à pieds à Strasbourg au mois de septembre pour demander au parlement européen que tous les camions en déplacement avec couchette soient équipés obligatoirement d'un climatiseur autonome avec un cahier des charges qui tienne en compte de la qualité et de la performance du matériel. Il en va de la santé des chauffeurs routiers, de la santé de toutes et tous, et du climat.

jeudi 6 août 2020

Une pétition "Contre ces commerces climatisés qui laissent leurs portes ouvertes en pleine canicule"

Un Dijonnais, choqué par les climatisations de commerces qui rafraichissent les rues de Dijon, vient de lancer une pétition, adressée à Shop in Dijon, la ville de Dijon et François Rebsamen (maire de Dijon), pour demander que les portes de ces commerces ne soient plus systématiquement ouvertes.

"En me baladant dans les rues dijonnaises un jour de très forte chaleur en cette fin juillet, j'ai été surpris par les courants d'air frais venus de certains commerces. Il était stupéfiant de constater que les portes automatiques de nombreux magasins climatisés du centre- ville restaient volontairement ouvertes.

En ces temps d'urgence climatique, ce comportement est inacceptable.

En laissant rentrer l'air chaud dans un espace climatisé, le climatiseur pour maintenir une température basse est obligé de consommer encore plus d'énergie.  La production d'air frais implique directement un rejet d'air chaud en extérieur et crée ainsi un îlot de chaleur urbain. 
L'augmentation de la température extérieure à cause des climatiseurs, c'est entre 0,25 et 1 degré. "En 2030, s'il y a deux fois plus de climatiseurs, l'augmentation serait de 0,5 à 3 degrés supplémentaires" (source agence parisienne du climat ) 
Laisser les portes ouvertes de ces commerces climatisés gaspille cet air frais et contribue encore plus à faire augmenter la température extérieure. 

Les raisons de cette invraisemblance seraient commerciales, une porte ouverte inciterait davantage les clients à entrer. Les intérêts commerciaux avant ceux climatiques bien entendu...

En 2020, il est inconcevable d'agir encore de la sorte, il s'agit là d'une aberration thermique, d'un non sens. Un paradoxe même, quand on sait que la Ville de Dijon, qui figure parmi les 4 villes finalistes du concours «Capitale Verte Européenne 2022» , a pour projet de soulager la chaleur urbaine par la création d'îlots de fraîcheur. La plantation de quelques arbres, l'installation de toiles solaires et brumisateurs n'auront qu'un effet palliatif et ne seront pas suffisants sans les efforts de chacun, y compris ceux des commerçants. 

Limitons donc les dégâts en demandant aux commerces de fermer leurs portes!  
Incitons la Mairie à encourager les comportements vertueux et à sensibiliser les acteurs économiques que la ville !"

Canicule l'été et gaspillage par la climatisation, froid l'hiver et gaspillage par le chauffage comme la boutique Jennyfer... Un véritable scandale, une situation inadmissible !