jeudi 31 décembre 2020

Un deuxième lieu pour La Recyclade

La recyclerie La Recyclade a ouvert récemment une deuxième boutique solidaire, au 5 rue de L'est à Dijon, dans le quartier Montmuzard. On y trouve de tout à petit prix.

Que ce soit des vêtements, de la vaisselle, des meubles, des bibelots, des livres, des jeux,...




Une des particularités de la Recyclade est la valorisation des objets. Ainsi, certains objets inutilisables sont transformés en d'autres objet. "Face à l’objet dont le sort est pratiquement fixé (la déchetterie), nos valoristes mettent en route leurs méninges pour lui donner une seconde vie. Grâce aux échanges fructueux naît quelque chose détournée de son usage premier. Que ce soit un morceau de bois, un grille-pain, de vieux skis en bois, l’appareil photo argentique de Papy ou Mamie, La Recyclade veille à donner une seconde chance à tout le monde."

La bricothèque est une autre particularité de la Recyclade. "Qui ne s’est jamais dit « Je le ferai la semaine prochaine… » en sachant pertinemment qu’on n’a pas le matériel nécessaire, voire les compétences requises! Et bien La Recyclade a pensé à tous ceux désireux de changer leur armoire normande en table ce chevet, transformer le rosier de Grand-Mère en bonsaï centenaire, fixer définitivement son auto-portrait à l’entrée de son chez soi… Un lieu unique où vous trouverez à la location du matériel de pro, des conseils de pro, et tout pour faire le pro.Tout ça bien-sûr avec l’esprit solidaire!"

La devise de l’association : « Prouvons qu’un déchet peut être une ressource et créons des emplois.

dimanche 20 décembre 2020

"Tous à poil ! Pour la Nature et face aux changements climatiques"

Réserves Naturelles de France (RNF) lance une campagne de communication dénudée pour faire connaître l'engagement des espaces naturels protégés et plus particulièrement des Réserves naturelles, pour la sauvegarde de la biodiversité et de la géodiversité, face aux changements climatiques.


Face au défi planétaire de la lutte contre le changement climatique et pour la protection de la Nature, RNF souhaite sensibiliser le grand public à l'engagement mais aussi à la fragilité des espaces naturels protégés face aux changements climatiques, à travers une série de photographies impactantes diffusée sur les réseaux sociaux.


 

 

 

 

 

 


Par ce biais, et à l’occasion de la journée mondiale pour le climat, RNF souhaite contribuer à la prise de conscience générale sur les changements climatiques et leurs conséquences sur la Nature, tout en attirant l'attention sur l'importance des espaces naturels protégés, ces derniers étant reconnus comme une des solutions dans la lutte contre la chute de biodiversité (voir Les Réserves naturelles, efficaces pour lutter contre la disparition des oiseaux communs). Le deuxième Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 2) mentionne également les aires protégées comme « étant à ce jour un des outils les plus efficaces pour maintenir les capacités de résilience des écosystèmes face aux changements climatiques et pouvant servir d’espaces d’expérimentation et de démonstration de solutions naturelles, réplicables dans d’autres territoires ».


Idée originale émanant de plusieurs membres du réseau de RNF, qui comprend plus de 700 professionnels de la nature, un appel à contribution a été lancé en son sein pour la réalisation de ces photographies.

Ces dernières représentent des gestionnaires, des agents et divers acteurs des Réserves naturelles, dévêtus en situation d'exercice de leur métier, face à une situation équivoque de la dégradation de la Nature et des effets actuels ou futurs du changement climatique.

Chaque photographie est accompagnée d'un texte explicatif sur le thème abordé (géodiversité, biodiversité, montée des eaux...), l'impact observé et les actions des réserves naturelles.


samedi 19 décembre 2020

CEA-Valduc : Onzième vigie citoyenne mensuelle. Pour éviter la fin du monde …

Communiqué: "Le vendredi 18 décembre 2020 s’est tenue à Dijon la 11ème vigie citoyenne mensuelle concernant l’arme nucléaire et la reconversion du CEA de Valduc. "L’horloge de l’Apocalypse" est à minuit mois deux.

La sculpture-horloge de la place Grangier, créée par Gloria Friedmann et inaugurée par nos élus en juin 2020, a été le lieu de rassemblement des lanceurs d’alerte du ‘Collectif Bourgogne-Franche-Comté pour l’abolition des armes nucléaires’, en référence à ‘l’horloge de l’Apocalypse’ (Doomsday Clock).
Cette horloge conceptuelle, créée dès 1947 par des scientifiques pour alerter l’opinion internationale sur les risques extrêmes des bombes atomiques, est mise à jour régulièrement : minuit représente la fin du monde. Elle tient maintenant compte des risques supplémentaires actuels : accidents nucléaires, militarisation de l’espace, réchauffement climatique, chute de la biodiversité, désinformation, attaques cybernétiques. En 2020 Rachel Bronson, Présidente du Bulletin of Atomic Scientists de l’université de Chicago, a annoncé que ‘l’horloge de l’Apocalypse’ était avancée à minuit moins cent secondes : un risque considérable, supérieur à celui de la guerre froide.

Les armes nucléaires interdites à partir du 22 janvier 2021
Le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN), voté à l'ONU par 122 pays en 2017, est maintenant ratifié par 50 pays, le dernier étant le Honduras. Le TIAN entrera donc en vigueur le 22 janvier 2021 : l’interdiction des armes nucléaires sera la nouvelle norme du droit international. Selon les termes du Traité, il sera illégal pour les États-parties de « mettre au point, tester, produire, acquérir, posséder, stocker, utiliser ou menacer d’utiliser des armes nucléaires ».
Bien sûr, les 9 puissances nucléaires veulent garder leur arsenal, mais le TIAN va exercer une forte pression diplomatique, juridique, financière et éthique sur les États possesseurs de bombes atomiques.

La mobilisation s’amplifie
Les citoyens ne sont pas les seuls à agir : le 15 novembre, les évêques anglicans du Royaume-Uni demandaient à leur gouvernement de signer le TIAN. Besançon, 2ème ville de la Région et capitale de la Franche-Comté, a rejoint Paris, Grenoble et la quarantaine de villes françaises qui ont signé ‘l’Appel des villes’ aux gouvernements pour la signature du TIAN.

Suivre l’exemple de Josef Rotblat
La reconversion des personnels du CEA affectés aux activités militaires va bientôt devoir s'imposer, et plus elle sera anticipée, moins elle sera difficile.
Les salariés, ingénieurs et techniciens affectés à la mise au point d’armes de destruction massive sont invités à s’inspirer de l’exemple de Jozef Rotblat (1908 -2005), physicien polonais. Il est le seul scientifique à avoir quitté, pour des raisons morales, le ‘projet Manhattan’ et son poste au centre d’expérimentation de Los Alamos (Nouveau Mexique), avant la destruction d'Hiroshima en août 1945.
En juillet 1955, il tient avec Bertrand Russell une conférence sur le "manifeste Russell-Einstein", signé par 11 physiciens dont 9 prix Nobel, qui met en garde contre les dangers de la course aux armements et vise à mettre en place un programme de désarmement nucléaire.
Pendant 14 ans, il est Secrétaire général du ‘Mouvement Pugwash’ qui informe l'humanité sur les dangers de la bombe atomique. (Pugwash Conferences on Science and World Affairs), puis président en 1988. Pugwash obtient le prix Nobel de la PAIX en 1995.

Les vigies et actions citoyennes menées par le ‘Collectif Bourgogne Franche Comté pour l’abolition des armes nucléaires’ s’inscrivent dans le cadre d' ICAN, 'Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires’ (International Campaign to Abolish Nuclear Weapons), prix Nobel de la PAIX 2017, et dans la suite de l’interdiction internationale des armes biologiques (1972), des armes chimiques (1993), des mines antipersonnel (1997), et des bombes à sous-munitions (2008).

Les actions du Collectif à Dijon et Valduc depuis 2014 (Photos, exposition, textes ...) sont sur le site Abolition des armes nucléaires. Un diaporama sur l’inefficacité et les dangers des armes nucléaires est également en ligne.
La prochaine vigie est prévue le jeudi 14 janvier 2021, rejoignez-nous !

Le collectif Bourgogne Franche-Comté pour l'abolition des armes nucléaires"

Cette mobilisation citoyenne à Dijon était symbolique. Ce qui l'est moins, c'est qu'à partir du 22 janvier 2021, le CEA de Valduc sera un espace illégal, hors la loi d'un point de vue international. Cela fait des années que des militants locaux sensibilisent sur la problématique de l'arme atomique et la nécessaire reconversion de Valduc. Une fois de plus les politiciens locaux n'auront rien vu venir et n'auront pas anticipé la reconversion du site.

samedi 12 décembre 2020

5G, qui peut expliquer le problème à François Rebsamen ?

Lors du dernier conseil municipal de Dijon, les élus EELV ont demandé un moratoire sur la 5G. François Rebsamen, maire de Dijon, a balayé la question d'un revers de main, fermant de ce fait les yeux sur l'impact environnemental de la 5G.

Alors, qui serait en mesure d'éclairer cet élu afin de le faire revenir sur ce choix climaticide ?

Un choix étonnant à première vue pour un maire qui cherche à obtenir le label "capitale verte européenne", alors que tout montre que la 5G (cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile) augmentera l'empreinte écologique du numérique.

 

La 5G augmentera significativement nos usages numériques et par conséquent la consommation d'énergie et de ressources.

Selon le rapport "LEAN ICT - pour une sobriété numérique", la tendance actuelle de surconsommation numérique dans le monde n’est pas soutenable au regard de l’approvisionnement en énergie et en matériaux qu’elle requiert. La Transition Numérique telle qu’elle est mise en œuvre actuellement résulte en une augmentation forte de l’empreinte énergétique directe du Numérique, en croissance annuelle de 9% à 10% selon les jeux d’hypothèses. Cette hyper-croissance se produit malgré les progrès réguliers enregistrés jusqu’ici en termes d’efficacité énergétique des équipements et des systèmes numériques et a pour conséquences:
-La captation d’une part progressivement démesurée de l’électricité disponible, ce qui accroît la tension sur la montée en charge des sources de production décarbonée;
-L’augmentation de moitié en 5 ans de la part du Numérique dans les émissions de GES (2,5% à 3,7%entre 2013 et 2018) et un doublement de ce ratio d’ici 2025 (si le trafic de données continue à croître de 30% par an);
-Une demande croissante en métaux rares et critiques dont beaucoup se trouvent être également indispensables aux technologies énergétiques bas-carbone, d’où un risque de tension sur les approvisionnements, accru par le quasi-monopole de la Chine sur la plupart d’entre eux. 

Autant le Numérique pourrait servir à repenser les usages et modifier les modes de fonctionnement et de production pour aboutir à une réduction des émissions de GES, voire à une réduction de la consommation énergétique (réseaux électriques intelligents, mobilité et transports intelligents, monitoring environnemental et urbain, dématérialisation, télétravail et visioconférence, bâtiments intelligents et écoconception logicielle), autant ceci n’aura une chance de se produire qu’à la condition de maîtriser les « effets rebond» dans ces secteurs. Or, jusqu’ici, les effets rebond se sont montrés plus importants que les gains apportés par l’innovation technologique. Par exemple, les bénéfices environnementaux du télétravail sont largement inférieurs à ceux intuitivement escomptés, en tout cas lorsqu’il n’est pas combiné à d’autres changements de l’écosystème social. Il est donc illusoire de considérer a priori que le bilan énergétique global d’une Transition Numérique (d’un service, d’une entreprise, d’un pays) soit voué à être largement vertueux, voire même simplement équilibré. Pour que la Transition Numérique puisse concourir à une réduction de la consommation d’énergie globale d’un système, il est donc indispensable de modifier nos modes de consommation et d’intégration du Numérique dans nos projets.

Bref, toutes les études démontrent que les bénéfices écologiques de la 5G sont négatifs. De plus, franchement, la 5G, en a t on vraiment besoin comme l'explique monsieur Jean-Marc Jancovici dans cette interview ? Fondamentalement la réponse est non.
Mais le problème est à regarder du côté de ONDijon, la "smart city" (ou "ville connectée") tant vantée par François Rebsamen. Parmi les acteurs industriels impliqués il y a Bouygues Telecom qui vient de participer à l'appel d'offre pour la 5G. Mettre un frein à son déploiement à Dijon reviendrait pour François Rebsamen à mettre des bâtons dans les roues de son partenaire économique et remettre en question son idéal de "smart city". L'utopie de croissance technologique infinie sur une planète finie ne fera jamais peur aux inconscients et autres adeptes de la secte de la croissance...

Alors, la question finale est de savoir qui sera en mesure de lui faire comprendre son erreur et le faire revenir sur son choix. Cette personne aura fait un grand geste pour l'environnement.

vendredi 11 décembre 2020

Un parc protégé de la bétonisation à Dijon !

Après les jardins de l'Engrenage, c'est au tour d'un nouveau lieu d'échapper à la bétonisation à Dijon. 

 

 

 

 

 

 

 

 
"A l’intersection de la rue de Mirande et de la rue Jean-Baptiste Baudin, derrière de hauts murs d’enceinte, se dissimule une grande maison entourée d’un parc de 4000 m2 peuplé de nombreux arbres remarquables sur un sol de pleine terre.(...) Depuis plusieurs mois, des personnes habitant le quartier demandent au Maire de Dijon d’acquérir cette propriété et d’en faire un jardin public. Sourd à ces demandes, François Rebsamen a laissé l’Etat engager la vente au promoteur, sans faire valoir le droit de préemption de la ville.


Face à l’inaction de la mairie de Dijon (...), des habitant.e.s ont pris l’initiative et la responsabilité de protéger ce parc arboré, contre le risque de bétonisation. Le premier rendez-vous pour découvrir le lieu est donné à tous les citoyens le dimanche 13 décembre à partir de 15h.

Encore une lutte d'écolos en manque de sensation ? d'anarchistes ? de gens qui s'ennuient ? Telle sont surement les questions de personnes qui critiquent sans se poser de questions. Mais il faut se poser des questions sur ces actions de ré-appropriation de la ville par des citoyens ! Pourquoi font-ils ça ? Quels sont les intérêts ?



 

 

 

 



Les avantages de ne pas bétonner cet endroit sont nombreux. Parmi ceux-ci, il y en a au moins un lié clairement au réchauffement climatique. Les enseignements du programme MUSTARDijon (réseau de Mesures UrbainS de la Température dans l'Agglomération du gRand Dijon) montrent que les effets combinés de l’ICU (Îlot de Chaleur Urbain) et du changement climatique rendent les zones urbaines et leurs populations de plus en plus vulnérables au stress thermique. 

 

 

 

 

 

 

 


Cette étude démontre que la ville de Dijon s'adapte mal aux périodes de canicules car trop urbanisée, notamment avec ses ensembles de tours compactes. Cette mobilisation citoyenne pour préserver un espace boisé au beau milieu d'une zone ultra artificialisée est donc un acte de résistance normal en lien, en autres, avec le réchauffement climatique.

mardi 8 décembre 2020

Greenpeace Dijon invite à voter pour les boulets du climat

Le prix des boulets du climat épingle les responsables politiques au pouvoir qui sont coupables d'inaction climatique. En encourageant les internautes à voter, Greenpeace expose au grand jour ces politiques qui ont touché le fond en engageant leur crédibilité sur des lois, des votes, des amendements ou des arbitrages souvent discrets mais toujours défavorables au climat, à la planète et au vivant.

Tout le monde peut voter jusqu'à fin janvier 2021.
Un concours national, qui si il était décliné localement, trouverait aussi ses boulets...

dimanche 6 décembre 2020

7 cadeaux de noël faits maison ou zéro déchet

La youtubeuse dijonnaise "idées zéro déchets" propose 7 idées de cadeaux zéro déchet ou fait main pour les fêtes, pour surprendre vos proches sans surconsommer !

Noël en est un des moments les plus flagrant de notre société de surconsommation. Quel est le meilleur cadeau à faire à un enfant, à une personne que l'on aime ? Un des meilleur est très certainement de tout faire pour qu'il puisse vivre sur une planète vivante, une planète avec toute sa biodiversité, sans toutes les pollutions que l'on produit chaque jour...

L'année dernière, cette même youtubeuse avait fait une vidéo sur le "top 5 des choses à boycotter pour Noël". Le 1er des boycott concernait l'entreprise Amazon. Elle ne se doutait certainement pas qu'un an après il y aurait une grosse campagne contre Amazon.