mardi 29 juin 2010

Des taux trop élevés d'ozone dans les rues

Quelques jours de chaleur sans vent, et c'est l'ozone qui s'installe durablement dans les rues. Une fois encore (2008 et 2009), les concentrations d'ozone dépassent les seuils réglementaires.









Selon l'association Atmosf'air, la réglementation concernant l'ozone indique un seuil maximal journalier de 65 ug/m3. Hors, toujours selon cette association, sur les sites de mesures de Daix et de Balzac, ces valeurs sont dépassées depuis plusieurs jours, en atteignant près du double (128 ug/m3) de la valeur maximale journalière réglementaire.

Effets sur la santé : L’ozone est un gaz agressif qui pénètre facilement jusqu’aux voies respiratoires les plus fines. Il provoque toux, altération pulmonaire et irritations oculaires.

Il est étonnant qu'aucune action n'ait été prise pour informer la population et diminuer cette pollution.

lundi 28 juin 2010

Diagnostics de sols dans dix écoles

"Dans le cadre du deuxième plan national santé environnement et du Grenelle de l'environnement, les ministères de la santé, de l'éducation nationale et du développement durable ont préparé un programme de diagnostic visant à vérifier le niveau de pollution des sols sous certains établissements sensibles. Une série d'analyses va être réalisée sur plusieurs anciens sites industriels qui accueillent désormais des crèches, des écoles, des collèges ou encore des aires de jeux. (...) Le ministère du développement durable se veut rassurant : ''ce programme est en préparation depuis plusieurs années, il n'y a aucun signal sanitaire, ce n'est pas un problème de pollution des sols'', explique Laurent Michel, directeur général de la prévention des risques. ''Il s'agit juste de vérifier, car à l'époque la dépollution n'a peut-être pas été faite comme il fallait'', ajoute-t-il. L'objectif est de s'assurer que les pollutions éventuellement présentes dans les sols ne dégradent pas l'air intérieur des locaux, les aires de jeu et le réseau d'eau potable."

"Si une pollution est retrouvée, on recherchera l'entreprise responsable'', explique Laurent Michel. Les travaux éventuels devront donc être effectués par les maîtres d'ouvrage. Dans le cas des sites orphelins, l'ADEME interviendra. Les travaux consisteront à recouvrir les terres polluées ou si cela est possible de les enlever pour les remplacer. Pour l'air intérieur, il s'agira de mettre en place une aération régulière ou une ventilation permanente des locaux." (source: actu-environnement.com)

C'est donc ainsi que dix écoles de l'agglomération dijonnaise vont être étudiées.

Ce programme national, qui devrait coûter 50 millions d'euros à l'état, et donc au contribuable, en dit long sur notre mode de fonctionnement économique. En raccourcis: une entreprise pollue, le contribuable paye financièrement pour vérifier (et dépolluer), et peut être paye aussi de sa santé... Sans oublier l'impasse de certaines situations comme à Collonges-les-premières, à quelques kilomètres de Dijon, où la SNCF a contaminé le sol par de la créosote, pour ne citer qu'un exemple.

mercredi 23 juin 2010

Inauguration du Cours Junot

Lundi 21 mars avait lieu l'inauguration officielle du Cours Junot, plus précisément de la place située à l'extrémité nord du Cours Junot.










Le Cours Junot, commencé il y a environ deux ans, est donc terminé. Il est situé au beau milieu du quartier Junot à Dijon. Il s'ajoute donc aux nombreux espaces verts de l'agglomération dijonnaise. Une grande pelouse, des arbres, des buissons et des espaces de jeux pour les enfants. En apparence, un espace vert comme les autres. En réalité, pas tout à fait, puisqu'une sorte de trésor est soigneusement enterré au milieu de celui-ci.

Le Cours Junot se trouve au milieu d'un quartier neuf de Dijon, un quartier qui fait office de transition entre un quartier "classique" et un "écoquartier". Cet dans cet optique de "quartier vert" qu'a été enterrée une immense cuve d'environ 30 000 litres.











Cette cuve reçoit l'eau des habitations voisines et sert à arroser le Cours Junot quand c'est nécessaire. Il faut savoir que l'arrosage est gérée de façon automatique (tout le système d'arrosage est semi-enterré) directement depuis un bureau du service des espaces verts de Dijon, en fonction de la météo.

Ce système, qui semble plus répandu qu'on ne le croit dans Dijon, est créé dès que possible, optimisant ainsi la gestion de l'eau.

lundi 21 juin 2010

"Diversité de la flore adventice au pied des arbres d'alignement de la ville de Dijon"

"En 2009, des programmes sur la biodiversité ont vu le jour, tels que ‘phyto 2018’ mis en place par le gouvernement français (ministère de l’agriculture, 2009) visant à réduire l’utilisation de produits phytosanitaires de 50% voir à des programmes locaux plus ambitieux tels que les ‘zéro-phytos’ dans certaines villes de pays industrialisés. (...) Les services de la ville de Dijon utilisent une gestion de type raisonnée depuis quelques années, sans utilisation de pesticides (sauf sur sites historiques ou cimetières). Cette gestion est bien visible, à travers la présence de trottoirs enherbés, de pieds d’arbres ou massifs non désherbés.











Il y a environ 12600 arbres d’alignements sur 600 km de trottoirs, ce qui représente un temps de travail important pour les services de la ville. Cette étude porte ici sur des espaces qui sont entretenus par les services verts, pour cela, nous nous sommes intéressés à des relevés de flore spontanée au pied des arbres d’alignement."













"Il est intéressant d’effectuer un tel relevé dans la mesure où la « nouvelle » diversité végétale en ville est mal connue et que la gestion peut s’en retrouver facilitée L’objectif principal de ce travail, jamais encore réalisé sur la ville de Dijon, est de déterminer la richesse spécifique de la flore de ce milieu ainsi que d’estimer l’abondance des espèces trouvées, puis de déterminer les caractéristiques biologiques des espèces présentes. Cet objectif sera abordé au travers de questions principales telles que : Quelle type de flore est présente sur la ville ou sur une surface plus réduite comme un boulevard ? ; Peut-on dégager des facteurs simples pour expliquer les variations de richesse spécifique sur la ville ?

Le mémoire monsieur Laurent Martinez, réalisé lors de son stage de Master à l'Université de bourgogne, est intitulé "Diversité de la flore adventice au pied des arbres d'alignement de la ville de Dijon". Il nous apprend que lors de l'étude (avril 2010) qui a eu lieu sur 300 pieds d'arbres, 116 espèces différentes ont été trouvées, avec une abondance totale d'environ 21500 individus, toutes espèces confondues.

Une étude assez inédite en France et en Europe et qui mérite le détour. La conclusion du rapport indique que "la flore spontanée en ville regroupe un nombre d’espèces très important du fait de l’hétérogénéité du milieu et des différents niveaux de pressions de sélection que l’on y trouve. La flore de la majorité des pieds d’arbres est composée de 6 à 7 espèces différentes, ce qui signifie que même de petits espaces de verdures sont riches. Le contrôle des sites de dispersion principaux en ville ne semble pas suffisant pour réguler cette diversité et dans le contexte actuel de réduction des produits phytosanitaires, il revient à chacun d’accepter, cette flore spontanée en milieu urbain, qui semble ne pas présenter de dangers dans la ville de Dijon. (...) Les organismes de gestion des espaces verts communiquent de plus en plus avec le public en proposant par exemple aux riverains Dijonnais de gérer le pied des arbres devant leur habitation et en les conseillant quand à l’utilisation de produits phytosanitaires afin d’éviter toute pollution. On observe ce phénomène dans de nombreuses villes françaises à travers des évènements comme ‘inventons les natures urbaines !’ organisés au Jardin des Tuileries cette année. La flore de demain dépendra donc comme aujourd’hui de la volonté de chacun et de l’intérêt qui sera porté à ces petits îlots de diversité végétale."

Une étude très intéressante qui montre que la biodiversité existe aussi là où on ne l'attend pas forcément.

vendredi 18 juin 2010

Des arbres, des plantes, pas de pub!

Le 18 juin 1940, le Général de Gaulle lançait un appel à ne pas cesser le combat contre l'Allemagne nazie. Soixante dix ans plus tard, le collectif "Dijon non à la pub" appelle à ne pas cesser le combat contre l'envahissement publicitaire.



Dijon, comme toutes les grandes villes françaises, est recouverte de panneaux publicitaires. Plus de 500 en format 4x3m, quelques centaines plus petits. Impossible d'y échapper lors de déplacements dans la ville! Impossible donc d'échapper à cette incitation à la sur-consommation, l'incitation à la "malbouffe" jusqu'à devant les collèges, l'incitation à la nourriture de mauvaise qualité, l'incitation à l'alcoolisme devant les collèges, l'incitation à s'endetter pour acheter des véhicules polluants via des publicités illégales, etc...










Un Règlement Local de Publicité archaïque et des élus qui préfèrent ignorer la triste réalité, alors des dijonnais, via le collectif "Dijon non à la pub", ont agi encore aujourd'hui pour dénoncer symboliquement et agir pacifiquement contre l'envahisseur...

jeudi 17 juin 2010

Les comptes rendu de la première journée du PCET sont disponibles

La première journée du Plan Climat Energie Territorial (PCET) du Grand Dijon a eu lieu le 21 mai. Près de 300 personnes étaient présentes pour échanger des idées et définir les orientations à venir de l'agglomération dijonnaise dans le but de diminuer de plus de 20% nos émissions de gaz à effets de serre.

Les comptes rendus par ateliers:
Atelier 6 "Réduire l'impact de nos déchets sur l'environnement" (Cet atelier n'a pas eu lieu lors de la 1ère séance)

Il est à noter que les comptes rendus reflètent bien ce que les participants avaient noté, c'est à dire qu'il n'y a pas eu de censure; ce qui est bon signe pour la suite qui aura lieu le 29 juin.

"La seconde session organisée le 29 juin prochain aura pour mission de définir des objectifs et de détailler des actions qui vous paraissent prioritaires pour le futur programme du Plan Climat du Grand Dijon. L'ensemble des échanges issus de la concertation sera ensuite inclus dans le livre blanc, expression de l'intelligence collective du territoire."

vendredi 11 juin 2010

"Les jardins de Lucie", la nouvelle AMAP dijonnaise

"28 juillet 2009: Entre 30 et 40 familles étaient présentes, malgré la date estivale, pour une réunion avec Lucie Jacob, jeune maraîchère à Auxonne. Elle a longuement exposé son projet et sa vision de son travail. Puis, il a fallu tirer au sort l'endroit où les 10 paniers seront livrés parmi les 3 propositions. Ce sera donc le vendredi vers 18h dans le quartier des Bourroches à Dijon, chez une des personnes présentes. Ensuite, il a fallu à nouveau tirer au sort les familles qui auront le plaisir de pouvoir recevoir ces paniers, Lucie ne pouvant, pour le moment pas fournir plus de paniers. Plus tard, quand elle aura des terres à elle (c'est une "agricultrice sans terre" (ces terres lui sont prêtées), elle pourra augmenter le nombre de paniers." (source: http://amapdijon.free.fr)

Après une pause hivernale, cette petite AMAP "non officielle" recommençait la livraison de ses paniers le 6 mai 2010. Puis le 4 juin 2010, l'AMAP "les jardins de Lucie" était officiellement créée, avec cette fois 20 adhérents pour une livraison de légumes chaque vendredi de 18h à 19h au centre social de Bourroches à Dijon.
Le point commun avec le 28 juillet 2009 est que c'est complet! Cet exemple illustre parfaitement une volonté de nombreux citoyens désirant des produits de qualité (bio), sans passer par des intermédiaires qui s'en mettent pleins les poches (hypermarchés).


mardi 8 juin 2010

"B.I.O" comme "Bon.intègre.original"

Il y a maintenant environ trois semaines, une nouvelle boutique a ouvert dans la galerie marchande du centre commercial Leclerc de Marsannay la Côte. De part son nom "B.I.O", avec le sous-titre "Bon.intègre.original", on devine quelle est son activité.

A l'intérieur, cela ressemble en beaucoup de points à différentes boutiques existantes à Dijon. Des cosmétiques, des produits frais et autres aliments, des boissons forment la majorité des choses à vendre, tous labellisés "AB" ou "cosmebio".
Une telle boutique dans la galerie marchande d'une grande surface peut surprendre. En fait, l'emplacement était vide, alors le responsable de ce Leclerc en a profité pour créer cette boutique. Il ne s'agit pas là d'un phénomène national des centres Leclerc. Mais alors, pourquoi ne pas mettre ces produits directement dans la grande surface? Tout simplement parce que les différentes marques référencées dans cette nouvelle boutique refusent d'être présente en grandes et moyennes surfaces, c'est à dire d'être mises à côté de produits dont la qualité est bien connue comme étant douteuse (avec des pesticides, des produits cancérigènes,...).

Récupération ou volonté de faire découvrir des produits sains, chacun aura son argument. Ce qui est sûr, c'est que n'est pas en grande surface qu'il faut aller faire ses courses. En effet, "le commerce périphérique est à la source lui aussi d’une surconsommation d’énergie. Eloigné de tout (des habitations, des centres de production et de logistique…), il émet jusque 80 fois plus de CO2 qu’un commerce urbain (déplacements des clients et des camions de livraison confondus). Une partie de l’activité commerciale se doit de retrouver sa place historique : en ville." (source: "Energies d'avenir en Nord-Pas de Calais")

Alors, du bio, oui, mais pas en voiture.

mercredi 2 juin 2010

Salon Bio & Construction Saine

Du vendredi 11 au lundi 14 juin va avoir lieu pour la première fois à Dijon le "Salon Bio & Construction Saine".

Avec 250 exposants sur 10 000m2, il s'agit du plus grand salon écolo de Dijon.

"En 2010 à Dijon, comme à Besançon et Strasbourg depuis 3 ans, Bio & Co vous invite à découvrir 10.000 m² de Biodiversité, avec plus de 200 exposants régionaux et nationaux.
Venez explorer les dix-sept Villages comme autant de places et d’ambiances différentes: le Village de l’Eco-construction, le Village de l’Efficacité Energétique, le Village de l’Eau Vivante, le Village du Jardinage Biologique, le Village des Editions et des Loisirs, le Village des Enfants Ecolos, le Village de la Mode Ethique, le Village de la Maison Ecologique, le Village du Bien être, le Village de la Beauté Naturelle, le Village de la Santé, le Village de la Cuisine Energétique, le Village des Gourmandises Salées, le Village des Gourmandises Sucrées, le Village des Vins Bio et le Village de la Restauration Authentique.
De nombreuses animations viendront donner du sens à cet évènement : expositions, débats, 60 conférences dans 2 salles de 100 places, ateliers, jeux, massages, relaxation, cours, dégustations de vins..."

Pour en savoir plus sur cet événement incontournable, il est possible d'avoir un aperçu dans le dossier de presse.
Connaisseurs ou seulement curieux, chacun y trouvera certainement des centres d'intérêts.