dimanche 28 octobre 2012

Des dijonnais révoltés par les conneries d'Ayrault à Nantes

Il y a quelques jours, de grandes association nationales et internationales de défense de l'environnement ont envoyé une lettre ouverte au premier ministre, Jean-Marc Ayrault, concernant son projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes.
Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, absurde sur le plan économique, socialement et écologiquement destructeur, doit aboutir à l’anéantissement de 2 000 hectares de terres agricoles et de bocage. Ce projet est fermement soutenu par le Parti Socialiste et notamment Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes, dans le cadre d’une collaboration étroite avec la multinationale Vinci, spécialiste des projets de bétonisation du monde (prisons, parkings, autoroutes et centrales nucléaires).


Cette lettre a fait suite à la violence faîte par les forces de l'ordre pour déloger des personnes qui s'opposent à ce projet..
Les signataires indiquent que "à l'heure des crises alimentaires, climatiques et énergétiques, à l'heure de l'effondrement des écosystèmes, nous ne cautionnerons pas un double-discours qui tend à devenir une seconde nature des responsables politiques.
Par cette déclaration solennelle, nous tenons à exprimer notre solidarité et à apporter tout notre soutien à celles et ceux qui luttent pour un monde vivable. Nous appelons l'ensemble des citoyennes et citoyens à participer à des mobilisations locales et ainsi répondre démocratiquement à une violence qui, pour être institutionnelle, n'en est pas moins illégitime."

Très peu de médias relaient ce qui se passe là-bas (sauf rue89.com par exemple).

A Dijon, on a eu le projet Renaissance, petite fierté du maire socialiste de Dijon. Un maire qui "cherche" à se donner un côté "écolo" et pour lui faire le grand écart entre baisse des émissions de CO2 et augmentation des émissions de CO2 ne le dérange visiblement guère. A Nantes, le maire, Jean-Marc Ayrault, est lui aussi socialiste. Le lien paraît donc évident pour comprendre ce qu'a rapporté France Bleu Bourgogne dans son journal du 22 octobre: des tags contre le PS à Dijon.


Et les grands projets inutiles et dévastateurs existent partout en Europe, d'où un forum dédié au mois de juillet dernier.

C'est toujours étonnant de voir à quel point le PS et l'UMP se ressemblent: des idées semblables de grands projets et une absence de clairvoyance écologique.

vendredi 26 octobre 2012

La CCI et le Conseil Général sont de mauvais élèves en sobriété énergétique

Ce soir avait lieu une nouvelle sensibilisation au gaspillage énergétique, organisée pour toute la France par l'association Zero Watt.

Tout comme aux mois d'avril et de juin, des citoyens ont pris leur bâton de pèlerin pour aller faire un peu de ménage dans ce monde du gaspillage énergétique.











Malgré la pluie, plusieurs panneaux publicitaires sont devenu plus sobre en énergie...











Et plus intéressant, la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de Côte-d'Or s'est soudainement mise à la sobriété énergétique... Et oui, ses deux enseignes ont été une nouvelle fois éteinte lors de la soirée Zero Watt pour la pub. Mais pourquoi donc s'obstinent-ils à allumer cette enseigne tardivement ? Combien de fois faut-il l'éteindre pour que le message entre à la CCI ? Une question qui vaut bien sûr pour le Conseil Général juste à côté. Ceci est d'autant plus d'actualité pour ce dernier qu'il est en train d'écrire son "Plan Climat Energie: des actions pour un avenir durable". Première action suggérée: éteindre leur enseigne la nuit...

Par rapport à la précédente édition, de nouvelles enseignes sont maintenant systématiquement éteintes par leurs propriétaires. Félicitations à eux ! Ce n'est pas comme le magasin Leclerc qui demeure une calamité !












Une enseigne qui gaspille de l'électricité, tandis que leur site web fait la promotion des économies d'énergies. Un joli cas de greenwashing.

A suivre lors de la prochaine édition...

lundi 22 octobre 2012

L'obstination de certains automobilistes à écraser les fleurs...

"Porter un regard nouveau sur l’herbe autour des arbres ou jonchant les trottoirs de la ville, telle est l’ambition du service des espaces verts qui incite par ailleurs les habitants de tous les quartiers à prendre possession des pieds d’arbres pour y planter fleurs et autres plantes, à l’image des habitants de la rue Béranger. Conseils et astuces sont bien entendus dispensés par les agents municipaux à tous ceux qui le souhaitent." (source: Dijon notre Ville, fin 2009)


C'est donc ainsi que des habitants ont commencé, début mars 2012, à délimiter un bout de terre devant leur immeuble afin d'y planter quelques fleurs, et augmentant de fait la biodiversité aux pieds des arbres de Dijon.


Mais ce qui devait arriver arriva le 26 avril. Un automobiliste en mal de place n'a eu que faire du pauvre petit coin de nature...

Alors, puisque dans divers quartiers de la ville des poteaux ont été mis en place pour protéger les pieds d'arbres, les habitants ont contacté la mairie pour que soit mis aussi une protection contre l'envahisseur à quatre roues. Ce qui fût fait très rapidement.

Mais un automobiliste se croyant tout puissant avec sa grosse cylindré allemande en a vu autrement le 8 septembre en virant un des deux poteaux...


Puis, ce lundi 22 octobre fut fatidique. Un autre automobiliste ayant lui aussi remplacé son cerveau par son volant a achevé de détruire la protection du pied d'arbre.


Que faut-il faire? Eduquer les automobilistes? Non, plus drôle, sortez votre portable et diffusez l'information qu'un automobiliste est garé comme une merde, en attendant de recevoir les stickers que vous aurez commandé...

vendredi 19 octobre 2012

Un nouveau jardin partagé à Longvic

La ville de Longvic va prochainement posséder un nouveau jardin partagé. Pour ceux et celles que ça intéresse, un premier rendez-vous festif aura lieu le dimanche 28 octobre au bief du Moulin.


Proposer aux futurs jardiniers de participer à la création de jardins partagés, cela change des lieux "tout prêt à consommer". A n'en pas douter, les responsables de l'association Pirouette Cacahuète sauront sensibiliser les participants à respecter le support de la vie qu'est la terre.

jeudi 18 octobre 2012

Les fruits et légumes locaux en tête de gondole

"Afin de favoriser le développement des filières locales et promouvoir la filière fruits et légumes, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte-d'or a organisé, du 1er au 12 octobre, un concours d'étalages en partenariat avec le Conseil Général et le Centre Technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTFIL). 120 points de vente (commerçants de marchés, détaillants spécialisés, magasins de proximité, supermarchés, hypermarchés) ont pris part à l'opération dans toute la Côte-d'Or. (...) Ce consours d'étalages permet de "booster" leurs ventes de fruits et légumes"...

Un concours pour inciter les commerçants de fruits et légumes à vendre des produits locaux, en voilà une idée sympa. Le site internet de l'opération revient sur les critères de ce concours:
A - Impression générale
B - Soins apportés à la présentation
C - Assortiment
D - Implantation marchande des produits
E - Mise en avant des produits de saison
F - Qualité et fraîcheur des produits
G - Information de la clientèle
H - Utilisation du matériel de PLV et d’ILV

Avec les 7 règles d'or pour bien participer:
1. Jouer la séduction
2. Susciter l'envie
3. Offrir le choix
4. Faciliter l'achat
5. Sécuriser la clientèle
6. Valoriser les produits de saison
7. Créer une ambiance festive


Dans l'agglomération dijonnaise, plusieurs boutiques ont joué le jeu. Par exemple le magasin Carrefour à Quetigny qui présentait une majorité de produits "France", mais aussi "Pays-Bas".


En ce qui concerne l'Intermarché Boulevard de l'Université à Dijon, une partie de produits "France" s'y trouvaient, comme les tomates, ce qui tranche avec le même présentoir au mois de février 2008: des tomates hors saison et provenant du Maroc ! Toutefois il avait aussi beaucoup de produits "Hollande". Pas vraiment "local".


Enfin, petit tour par le Monoprix rue Piron à Dijon. Des pommes de France! Ca parait évident, mais ça ne l'était pas en juillet 2009 avec ses pommes du Chili !

Ce concours est intéressant car il incite les clients à consommer des produits frais, non transformés et locaux (normalement). Toutefois on peut regretter qu'il n'y avait pas d'incitation à présenter des produits  issus de l'agriculture biologique. De plus, au mois d'octobre il est encore facile de trouver une grande diversité de produits français, mais qu'en sera-t-il en hiver? Il serait donc intéressant de prévoir ce concours aussi lors de cette saison difficile.
Maintenant aux dijonnais de cuisiner et de jeter les épluchures dans leurs composteurs pour ainsi réduire nos déchets. Peut être que l'année prochaine les organisateurs ajouterons des idées de recettes. Bref, ce concours, si il était permanent et un peu amélioré, pourrait être un bon moyen pour diminuer notre empreinte écologique.

lundi 15 octobre 2012

6ème édition du festival de films documentaires "Alimenterre"

Historique:
Fin 2007, le Festival de films ALIMENTERRE a vu le jour dans un cinéma parisien. Depuis, grâce à la formidable mobilisation du réseau ALIMENTERRE, il a pris une belle envergure. En 2011, 523 projections-débats recensées ont été organisés en France et à l'étranger . Près de 25 000 spectateurs y ont participé. Le Festival de films est aujourd’hui la principale activité de la campagne ALIMENTERRE et un excellent vecteur de sensibilisation et d'échanges.

Pourquoi ?
Le Festival de films ALIMENTERRE vise à :
* informer de façon objective un public large sur les différents enjeux permettant ou non un accès à une alimentation saine et suffisante pour tous ;
* inciter à une réappropriation de la question alimentaire par les citoyens, en reconsidérant ainsi le travail des agriculteurs ;
* proposer des pistes d'action concrètes pour soutenir un modèle agricole plus équitable, et plus respectueux de l’environnement et des écosystèmes ;
* sensibiliser les futurs professionnels agricoles sur les impacts des modèles agricoles choisis ;
* provoquer des débats participatifs, ouverts voire contradictoires entre tous types d’acteurs sur les questions agricoles et alimentaires.

Sur Dijon, l'association Les colporteurs organise la diffusion des films:


Mardi 16 octobre à 20h : « Planète à vendre » d’A. MARANT. (la Nef, bibliothèque municipale du centre-ville – 1, place du théâtre)
Résumé du film : Ces dernières années, plus de 80 millions d’hectares ont changé de mains. Les acquéreurs : des investisseurs soutenus par leurs gouvernements, voulant garantir la sécurité alimentaire de leur pays, ou des acteurs financiers à la recherche de placements juteux. Résultat : une ruée sans précédent vers les meilleures terres des pays pauvres. Pays qui ont connu des émeutes de la faim ou ont recours à l’aide internationale pour nourrir leurs peuples…



Mardi 23 octobre à 20h : « La face cachée des agrocarburants » d’A. BACCAERT, C. NAVARRO, N. MUÑOZ. (la Nef, bibliothèque municipale du centre-ville – 1, place du théâtre)



Vendredi 23 novembre à 19h : « Carrément cornichon » d’O. SARAZIN (23 nov. à la Maison des Associations - 2, rue des Corroyeurs - DIJON)


Samedi 24 novembre à 20h : « Planète à vendre » d’A. MARANT. (en partenariat avec le CCFD dans le cadre de la manifestation La terre en jeu, enjeux citoyens) (24 nov. à AGROSUP - 26 boulevard du Docteur Petitjean - DIJON)

Pour tout contact: Les colporteurs 06.99.31.63.79, contact@lescolporteurs.asso.fr

dimanche 14 octobre 2012

Fête de la science ou soirée pro-nucléaire?

"Jean-Marc JANCOVICI est un expert du changement climatique et de la crise énergétique. Dans cette conférence sur la nécessaire transition énergétique, Jean-Marc JANCOVICI explique, avec audace et sans langue de bois, les composantes d’une double problématique : l’énergie et le climat à l'échelle mondiale et, au niveau local, l’évolution sociétale et les choix énergétiques." Telle était la présentation de la soirée qui a eu lieu jeudi soir.

Suite à cette soirée, le Collectif Sortir du Nucléaire de Côte d'Or a souhaité réagir:
"Cette édition 2012 de la Fête de la science a notamment commencée le 11 octobre au palais des congrès par un exposé suivi de questions réponses sans débat, qui nous paraît réclamer une communication dans les médias : l'exposé de Monsieur Jean-Marc Jancovici, expert en énergie et climat est remarquable pour cerner la crise énergétique mais très contestable lorsqu'il en fait un support de promotion de l'énergie nucléaire, en masquant les incertitudes majeures sur les coûts financiers et carbonés de la filière nucléaire, et en minimisant les risques environnementaux et sociétaux qu'elle génère.
Certes l'évènement était initié par EDF et la société française d'énergie nucléaire, mais avec l'expérience acquise par le monde scientifique, un exposé plus neutre et équilibré aurait été digne de l'approche scientifique promue par la fête de la science. Les critiques à l'égard des médias étaient récurrentes durant l'exposé et le question-réponse, de même envers les associations dites écologistes, jugées très présentes dans les médias, voire sur-médiatisées. Personne n'aura relevé qu'EDF et AREVA ont un budget annuel publicitaire au montant incomparablement plus élevé que celui des quelques structures citoyennes ! associations qui essayent de s'investir dans un domaine ou le secret industriel et défense est de rigueur, générant nombres d'inconnues, tant sur le vrai coût de l'électricité et que sur les risques environnementaux.
Enfin, point particulièrement regrettable à une époque où le développement durable est de plus en plus évoqué, les énergies renouvelables ont été presque disqualifiées dans le discours économique de l'intervenant. Le surcroît d'emplois de ces énergies dont les production peuvent mailler le territoire, en regard des emplois liées aux production centralisées du nucléaire, n'a pas été évoqué ; les bénéfices pour l'industrie et l'artisanat bourguignons de ces énergies renouvelables n'ont pas été abordés, hors nombre d'entrepreneurs du MEDEF présents auraient pu être sensibilités ou confortés pour développer des énergies renouvelables régionales."


Et quelles "perles" relevées par un militant anti-nucléaire à propos d'un article du site internet de monsieur Jancovici, avec un petit commentaire:
- « rappelons que le pétrole est tout aussi gratuit que le vent »

Affirmer cela c’est ignorer les générations futures, c’est ignorer le caractère non-renouvelable du pétrole.

- « le nucléaire produit des accidents, rares et de moins d'effet sur les hommes qu'on le pense, mais néanmoins spectaculaires et pouvant être très coûteux, des déchets, un poil de réchauffement de rivière le cas échéant, éventuellement des accidents de mine et de la pollution locale au lieu d'extraction du minerai, mais évidemment en quantité bien moindre que pour le charbon, »

Résumer ainsi la dangerosité du nucléaire est indécent.

- « En effet, quand on passe d'un dispositif qui produit 100 toute l'année (le nucléaire) à un dispositif qui produit 500 pendant 20% du temps - pour avoir la même quantité d'électricité à l'arrivée - il faut alors disposer d'un "tuyau" - le réseau électrique - qui soit capable, en première approximation, de transporter 5 fois plus d'électricité quand le dispositif intermittent fonctionne à pleine puissance. Toutes choses égales par ailleurs il couterait donc 5 fois plus cher (en fait c'est un peu plus compliqué que cela mais on comprend l'esprit). »

Simplifier de cette façon là est honteux, c’est ignorer les foisonnements, c’est ignorer les complémentarités entre EnR ; c’est ignorer la nécessité du transport sur de très longues distances pour le nucléaire, c’est ignorer l’intérêt de produire localement.

- « il faut "faire quelque chose" pour pallier l'intermittence induite. A 15% d'éolien dans la production totale, l'Espagne a eu besoin de mettre en face des centrales à gaz pour une production totale double de celle venant des éoliennes, ce qui demande d'importer du gaz et oblige à émettre du CO2. »

Lier installations de centrales à gaz au développement de l’éolien est malhonnête (même s’il y avait un début de vérité, on n’installerait pas deux fois plus de centrales à gaz).

Parler d’intermittence c’est ignorer le caractère prévisible des productions électriques éoliennes et photovoltaïques. Et ignorer que ces variations sont lentes.

On aimerait des arguments similaires contre le nucléaire et le chauffage électrique (intimement liés).

- « développement de l'éolien et du photovoltaïque dans l'Hexagone, qui ne concernerait "que" 12% de l'électricité dans le cas ci-dessus, coûte au moins 95 milliards d'euros pour ne rien faire gagner sur le CO2, ni sur les importations d'énergie »

Avec 95 milliards € on produit bien plus que 12% de notre électricité (au moins le double), et on gagne en CO2 et en importations d’énergie !

- « les importations d'uranium coutent environ 1 milliard d'euros par an, mais les exportations d'électricité nucléaire rapportent plusieurs milliards, donc globalement le nucléaire remplit nos caisses et non les vide »

On exporte notre électricité nucléaire à bas prix et on doit importer (chauffage électrique oblige) à des prix extrêmement élevés !

- « les éoliennes et les panneaux solaires sont importés pour une très large part, et enfin qu'il ne fait probablement rien gagner sur les emplois globaux du pays (car quand on augmente les emplois dans la filière énergétique, on augmente le prix de l'énergie - la machine économique ne paye que des hommes - et donc on supprime d'autres emplois "ailleurs", le solde étant probablement à peu près nul »

Non les éoliennes ne sont pas importées (elles sont assemblées par des ensembliers qui se fournissent entre autres auprès de PME françaises).

Les EnR rétribuent des emplois locaux (et créent des richesses locales) au contraire des énergies fossiles qui financent des importations couteuses (60 milliards d’euros l’an dernier).

Le CIRED a montré que l’application du scénario négaWatt 2006 créerait 600 000 emplois NETS.

De même JMJ n’a pas d’analyse critique sur le coût du loyer de l’argent qui favorise le nucléaire, car bénéficiant d’une garantie de l’Etat, au détriment des EnR."

mercredi 10 octobre 2012

Des propos attristants du Dr François-André Allaert sur Dijon-santé.fr

L'étude du Professeur Seralini sur la dangerosité des OGM fait débat dans de nombreux médias, comme sur le site Dijon-Santé.fr. Cette fois c'est au Dr François-André Allaert de dénigrer l'intérêt de cette publication scientifique, sous prétexte "de se faire une notoriété en produisant une étude à grand spectacle sur les OGM."

Monsieur Allaert pense que cette étude est biaisée. De plus, selon lui, "on transforme ainsi les résultats d’une étude ponctuelle, sur de petits nombres de rats et outrageusement sponsorisés (faites le calcul le coût du rat est hors de prix !!!!) en une espèce de vérité absolue sans que cela ait été soumis à controverse et discussion.



Le débat qui a eu lieu il y a quelques jours dans l'émission @rrêt sur image apporte de nombreuses informations sur cette étude. On y voit bien que statiquement cette étude, effectivement très coûteuse, peut être contestée à cause d'un nombre d'échantillons trop faible (10 rats par cohorte), mais c'est exactement de la même manière que peuvent être contestée celles qui permettent d'autoriser la mise sur le marché des OGM (10 rats par cohorte aussi!). A savoir également que les études réalisée par les industrielles ne sont pas publiques, elles sont mêmes secrètes!, et elles sont faîtes seulement sur une courte période. Le débat montre bien les irrégularités des semenciers.

La question première n'est pas donc pas de savoir si l'étude du Professeur Séralini est biaisée, mais de se poser la question si les études des semenciers sont valables. A eux de rendre des comptes! Une société qui n'accepte pas la transparence est une société douteuse, qui a quelque chose à cacher...
L'aspect néfaste sur la santé des OGM n'est qu'une des raisons parmi d'autres à refuser les OGM.

mardi 9 octobre 2012

Balades thermiques dans le Grand Dijon

L'association Bourgogne Energie Renouvelables propose deux balades un peu spéciales. Il s'agit de "balades thermiques".

"Grâce à une caméra thermique, vous observerez avec un conseiller en temps réel les performances et les défauts d'isolation de plusieurs habitations, en visualisant en image infrarouge leurs façades extérieures. Ce parcours d'environ 30 minutes, sera suivi d'un temps d'échange, dans les locaux de Latitude 21, avec le conseiller afin de permettre à chacun et chacune de poser des questions et d’avoir des réponses appropriées."

Pouvoir utiliser une caméra thermique est chose peu courante car coûteuse. De plus, un technicien est conseillé pour déjouer de fausses informations. Ceux deux soirées sont donc très intéressantes pour découvrir à quel point isoler une maison ou un bâtiment est essentiel afin de limiter le chauffage.

vendredi 5 octobre 2012

L'émission de radio Cultivons la Vie revient sur l'agriculture biologique

La seconde émission de radio Cultivons le Vie, réalisée par l'association Veille au Grain Bourgogne,  retrace un petit historique du développement de l'agriculture biologique. Puis dans un second temps, l'invitée s'intéresse aux spécificitées de ce type d'agriculture.


Un des points à souligner de l'agriculture biologique, est quelle cherche à être autonome. Comme le dit madame Marion Morize, l'agriculture chimique importe beaucoup d'éléments de l'extérieur, parfois de très loin. Que ce soit les engrais, des pesticides, le fourrage pour les animaux comme l'importation de soja qui intervient dans la déforestation de l'Amazonie, l'agriculteur ne maîtrise plus sa ferme, il est totalement soumis aux firmes du monde agricole.













A l'inverse, l'agriculteur cultivant en bio est beaucoup moins dépendant de l'extérieur,  il est donc beaucoup plus résilient face aux caprices de ces firmes, il a aussi une empreinte écologique nettement plus faible, comme le montre le graphique ci-dessus concernant la production de lait (en évaluant l'impact de la déforestation au Brésil liée à la consommation de tourteau de soja, le système herbager a une empreinte plus faible de 12% par rapport au système conventionnel).

mercredi 3 octobre 2012

Le concours des familles économes va bientôt commencer, inscrivez-vous!

Dans le dernier numéro du magazine de la ville de Dijon, une page revient sur le concours des familles à énergie positive qui a eu lieu l'année dernière.


Cette année, l'expérience est renouvelée avec le concours des familles économes. Il s'agit toujours de réaliser un certain nombre de petits gestes afin de diminuer sa consommation d'énergie (gaz et électricité principalement). Sur les 54 familles présentes au concours l'année dernière, un certain nombre appliquaient déjà quotidiennement la sobriété énergétique, sans avoir la moindre sensation de se priver. 
Ce concours, ouvert uniquement aux dijonnais, est un excellent moyen pour améliorer son fameux "pouvoir d'achat". En effet, en consommant moins (sans perdre de confort), on a plus d'argent à la fin du mois; et en plus on diminue notre empreinte écologique!

mardi 2 octobre 2012

Discussions sur la préservation des terres agricoles au conseil du Grand Dijon

Lors du conseil du Grand Dijon de jeudi dernier, monsieur Martin a évoqué le projet de la zone d'activité de Beauregard situé sur les communes de longvic et d'Ouges. Il s'agit de 120ha de terres à très haut rendement agricole pour lesquelles la splaad a lancé une mission d'étude d'urbanisme pour cette future zone d'activité industrielle.



La transformation de ces terres agricoles en zone non agricole a fait l'objet d'une petite discussion lors de ce conseil d'agglomération.

A noter qu'une autre zone agricole de plus de 100 hectares est promise au bétonnage prochainement. Il s'agit du Parc d'Activités de l'est Dijonnais (PAED).

Que ce soit pour implanter des entreprises ou des habitations, les terres cultivables disparaissent inexorablement dans l'agglomération dijonnaise. Et ce phénomène est général en Bourgogne puisque selon la Safer, 1011 hectares ont été vendues en 2009 pour être artificialisés, dont 48 % destinés à l'implantation de zones d'activités.

Plusieurs questions se posent localement: quelle est notre dépendance vis à vis de notre alimentation locale? Quelle proportion devons nous faire venir de loin? De plus, quel sera l'aménagement de ces zones d'activités? Y aura-t-il encore et encore des parking pour les voitures séparés par des pelouses toutes vertes sans aucune biodiversité dessus?
Dans un article du Bien Public daté de mai 2010, monsieur Jean-Luc Desbrosses (président de la Safer) disait: "Il faut bien comprendre que ce phénomène impacte à jamais le paysage. Une fois bétonnées, ces terres ne reviennent pas à l'agriculture. Mais il existe des solutions pour en limiter l'étendue. Ce peut être tout simplement penser un parking souterrain lorsqu'on construit une grande surface, par exemple".