jeudi 28 septembre 2023

Grand débat : Le climat en questions

Le climat en questions est un grand débat organisé jusqu'à la fin de l'année 2023 pour recueillir les avis, propositions et vigilances du plus grand nombre sur les enjeux climatiques.

Dijon métropole est engagée dans la révision de son Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET ou "Plan Climat") afin d'actualiser et de renforcer la stratégie de la métropole pour s'adapter et lutter contre le changement climatique.

Le Climat en questions est un grand débat citoyen organisé jusqu'à la fin de l'année 2023 pour recueillir les avis, propositions et vigilances du plus grand nombre sur les enjeux climatiques.



Un questionnaire sera en ligne prochainement.

Les débats de proximité.
"Dijon métropole adapte sa stratégie climatique : quel message souhaiteriez-vous lui transmettre" ? : voici la question à partir de laquelle la métropole et ses structures de proximité vous proposeront de débattre lors de rencontres près de chez vous. Venez partager vos idées, vos questionnements, vos propositions : chacun est le bienvenu. Les débats feront l'objet de compte-rendus qui seront tous analysés par les services de Dijon métropole.

Les prochaines dates :
* Le vendredi 27 octobre à 14h au 28 rue le Jolivet à Dijon par les équipes de la maison de quartier l'Archipel
* Le mercredi 15 novembre de 13h30 à 15h, débat étudiant à l'Esirem, à Dijon
* Le jeudi 18 janvier à 18h à l'espace Baudelaire, à Dijon

De nombreuses animations "fresques du climat" sont aussi proposées. Voir sur le site internet pour les dates. De plus, l'exposition itinérante participative sur la transition climatique"Demain la Vi(ll)e", conçue par Latitude21 sera visible dans différents leiux jusquà la fin du mois de janvier 2024.

Espérons que ce grand débat ne sera pas qu'un grand coup de communication, voir de greenwashing...

jeudi 21 septembre 2023

Désinformation publicitaire honteuse dans les rues de la métropole

Communiqué des Amis de la Terre Côte-d'Or : Semaine européenne de Développement Durable à Dijon : Les élus de la métropole acceptent toujours la désinformation publicitaire honteuse dans les rues. Alors que plus de 300 scientifiques demandent un traité de « non-prolifération des énergies fossiles », des financeurs de ces énergies climaticides s’affichent librement dans les rues de Dijon.

 
Faut-il encore rappeler que la publicité est le moteur de notre société de sur-consommation ? Toujours acheter plus tout en niant les impacts environnementaux  et sociaux liés, voilà ce que les publicitaires essayent de nous enseigner. Et les rues de Dijon n’échappent malheureusement pas à cette règle avec les affichages publicitaires présents sur les abribus et panneaux sucettes. Pourtant cela aurait pu prendre fin au mois d’octobre 2022.

Mais les élus de la métropole en ont décidé autrement, sous l’égide de François Rebsamen, préférant permettre la promotion de tous types d’entreprises, même les plus polluantes.

Caisse d’Epargne
Pour la  Caisse d’Epargne : « Etre utile à la planète, c’est financer les énergies renouvelables près de chez vous », « Etre utile aux jeunes, c’est leur proposer des emplois près de chez vous » et « Vous être utile, c’est investir votre épargne là où vous vivez. »
Il s’agit là de publicités honteuses et mensongères, un magnifique cas de greenwashing à l’égard des investissements de cette banque ! Rappelons que la Caisse d’Epargne appartient au groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne).
– Le groupe BPCE  a accordé plus de 50 milliards de dollars à l’industrie des énergies fossiles entre 2016 et 2022, soit après l’Accord de Paris.
– Ses engagements en matière de climat sont lacunaires, elle continue à financer de nouveaux projets de pétrole et de gaz ainsi que les entreprises qui les portent. Elle refuse même de prendre des engagements crédibles sur des secteurs comme celui du gaz de schiste, et a soutenu dans les dernières années un bon nombre de nouveaux projets d’exportation de ce gaz (GNL) aux Etats-Unis. Elle a été à ce titre épinglée dans une récente enquête de Disclose.
– Le groupe BPCE est également pointé du doigt pour les activités climaticides de sa filiale de gestion d’actifs Natixis IM, un mastodonte peu connu de la finance française,  une des banques à l’origine du crash bancaire de 2008. Natixis IM détenait en janvier 2023 7,3 milliards de dollars, en actions et obligations, dans les principaux développeurs d’énergies fossiles (tels que Total), y compris dans des entreprises développant encore de nouveaux projets liés au charbon.

Société Générale
– Société Générale n’a pas du tout tourné la page des énergies fossiles, avec au total de plus de 98 milliards de dollars de financements accordés à cette industrie entre 2016 et 2022 (soit après l’Accord de Paris).
– Tout comme la Caisse d’Epargne, ses engagements en matière de climat restent lacunaires, elle peut ainsi continuer à financer les nouveaux projets de pétrole et de gaz ainsi que les entreprises qui les portent.
– Elle joue un rôle clé dans de nouveaux projets d’énergies fossiles comme au Mozambique, on elle appuie le projet destructeur Mozambique LNG de Total, malgré de lourds impacts climatiques et un grave contexte de crise humanitaire et sécuritaire.

Rien qu’avec ces éléments il est ignoble de lire que la Caisse d’Epargne est « utile à la planète » ou « utile aux jeunes » puisqu’elle participe pleinement à détruire le présent et l’avenir des jeunes en finançant activement à la destruction de la planète. Et la Société Générale ne devrait pas non plus pouvoir s’afficher ainsi dans une ville qui se déclare « référence écologique européenne » !

Nous interpellons de ce fait une nouvelle fois les élus de la métropole, dont François Rebsamen et Nathalie Koenders, afin qu’ils s’engagent à limiter l’affichage aux activités locales et aux commerçants locaux. Il en est de leur responsabilité !"





 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ce qui se passe dans les rues de Dijon avec ces publicités pour les banques, l'alcool, la malbouffe,... démontre bien qu'il devient nécessaire d'encadrer la publicité et l'influence des multinationales; c'est un impératif écologique et démocratique comme l'explique le rapport"Big Corpo".

mercredi 20 septembre 2023

Semaine européenne de la mobilité : le moment de tester l'appli "DiviaCovoit'"

Du 16 au 22 septembre c’est la Semaine européenne de la mobilité. Cet évènement a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus durables. Obligé de se déplacer en voiture ? Testez le covoiturage avec Divia.

Depuis le printemps, Divia mobilité propose, en plus des trajets en bus et tram et des prêts de vélo longue durée, la possibilité de mettre en relation conducteur et passagers pour du co-voiturage. Pour cela il suffit de  :
- Créer un compte personnel diviamobilités
- Télécharger l'appli Diviacovoit'
- Valider l'inscription
- pour le conducteur : Enregistrez vos trajets simples ou réguliers (départ, arrivée, heure). Ils sont automatiquement partagés dans le réseau DiviaCovoit' et proposés aux covoitureurs. Si un voyageur est intéressé, vous recevez une notification et vous échangez, via l’appli, avec votre futur passager.
- Pour le passager : Renseignez votre itinéraire. Si une proposition de covoiturage correspond à votre recherche, il vous suffit de la valider et le conducteur reçoit une notification. Vous pouvez ensuite échanger ensemble via l'appli pour convenir du lieu de rendez-vous. S’il n’y a pas de conducteur disponible pour votre trajet, DiviaCovoit' vous conseille en itinéraires via les solutions de déplacement en bus, tram ou marche à pied.
 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alors que le prix de l'essence augmente, alors que l'on parle de plus en plus de sobriété, 41% des trajets en voiture se font seul selon une étude du ministère de la transition écologique !

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A croire que l'essence n'est pas si cher, ou bien que le changement climatique n'existe pas...

Quoi qu'il en soit, tout conducteur ayant des places libres devrait chercher à remplir sa voiture (à défaut de s'en passer). Autre solution efficace : remettre d'actualité l'auto-stop.

vendredi 15 septembre 2023

Vélo à Dijon : Devons-nous attendre l'accident pour agir ?

Communiqué de l'association EVAD : "Voilà quelques jours que la rentrée est passée, et pour l'heure aucun incident majeur ni accident ne nous ont été rapportés. Mais pour combien de temps encore ?

L'association EVAD invite Dijon Métropole à envisager en urgence le réaménagement de l'espace public situé entre le pont du canal et la place du 1er mai, sur l'avenue Jean Jaurès. Ce secteur correspond à la vélorue déployée en septembre 2019. 4 ans plus tard, la situation ne s'est pas améliorée dans ce secteur malgré une hausse de la fréquentation par des cyclistes.

Le principe de la vélorue est clairement défini par le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l’aménagement) : Les cyclistes y circulent librement;
La vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 30 km/h;
Le trafic motorisé est limité au trafic de desserte locale (maximum recommandé 1000 véhicules/jour)
Le dépassement du vélo par le véhicule motorisé est interdit sur les portions étroites comme c'est le cas sur la vélorue de l'avenue Jean Jaurès.

On ne peut que constater dans un premier temps que l’avenue Jean Jaurès ne réunit pas tous les critères d’une vélorue recommandés par le CEREMA (le trafic n’est pas un trafic de desserte locale et dépasse largement les 1000 véhicules par jour). Le choix fait en 2019, de basculer cette portion de l’avenue en vélorue semble donc discutable puisqu'il n'a pas été accompagné d'autres mesures permettant de se conformer à ces recommandations. Quatre ans plus tard, la réalité vient confirmer ce que la théorie laissait craindre : le trafic routier important sur cet axe met les cyclistes dans un inconfort important et les automobilistes dans une incompréhension de l’aménagement mis en place. Ceci génère des infractions et un non-respect du principe de la vélorue qui à leur tour aggravent d’autant plus l’insécurité et l’inconfort de tous.

Ainsi, les cyclistes qui ont l'audace de ne pas frôler les véhicules stationnés sur le côté de la route sont soumis à la pression d'automobilistes fort pressés d'aller s'arrêter quelques mètres plus loin au feu rouge, agressant parfois verbalement les cyclistes et parfois même empiétant sur les voies du tram pour les doubler! Et cette situation d'insécurité quotidienne provoque un report d'un certain nombre de cyclistes, pour ceux qui ne sont pas simplement rebutés par la pratique du vélo dans ce secteur, sur le trottoir. Une pratique interdite, créant de nombreux conflits avec les personnes piétonnes, et reportant l'insécurité devant l'école élémentaire Jean Jaurès.


Devons-nous attendre qu'un enfant se fasse renverser par un cycliste, qui voulait lui-même éviter de se faire happer par une voiture trop pressante, pour réagir ?

Le schéma directeur vélo voté récemment par les élu-es de Dijon Métropole reconnait la difficulté de circulation le long de l’avenue Jean Jaurès mais n’envisage qu’une éventuelle réflexion sur le plan de circulation sans modification des aménagements existants.

Pour notre association, il y a urgence à transformer ce secteur, pour la sécurité de toutes et tous, à commencer par celle des enfants. Les stationnements automobiles de surface sont nombreux dans le secteur, et le parking silo Monge encore largement sous-utilisé. Aussi, nous proposons la réalisation d'une piste cyclable sécurisée sur les espaces de stationnement actuels, qu'il faudra bien entendu connecter aux différents secteurs de la ville, grâce à un aménagement cyclable de la place du 1er mai notamment.

Nous nous tenons à la disposition des responsables politiques et des services de Dijon Métropole pour les assister dans la réalisation de cet aménagement d'intérêt général."

mercredi 6 septembre 2023

Un affichage massif dans toute la France dénonce la responsabilité de TotalEnergies dans les sécheresses

Communiqué : "Ce 1er septembre à Dijon, comme dans plus de 50 villes de France, des activistes des Amis de la Terre Côte-d’Or et de Greenpeace Dijon ont mené une campagne d’affichage ciblant la responsabilité de TotalEnergies dans les épisodes de sécheresse que connaissent la France et de nombreux autres pays à travers le monde depuis plusieurs années.










“Ils n’ont plus d’eau ? Qu’ils boivent du pétrole!”, “Bénéfices : 36,1 milliards de $ ; à nous l’argent, à vous la souffrance”, “FatalEnergies” : ce sont les messages que l’on pouvait trouver dans de nombreuses villes, accompagnés du portrait de Patrick Pouyanné costumé en aristocrate de l’Ancien Régime.

 
Par cette action, les activistes des Amis de la Terre Côte-d’Or et de Greenpeace Dijon dénoncent la responsabilité historique et actuelle de TotalEnergies dans le dérèglement climatique mondial, lui-même responsable de l’intensification des sécheresses qui sévissent actuellement, notamment en France.

Nous souhaitons faire connaître les responsabilités de cette entreprise auprès du grand public, et ça passe mieux avec un brin d’humour noir. Mais le constat reste effrayant : alors que nous avons vécu le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, TotalEnergies se lance dans de nouveaux projets pétroliers comme l’oléoduc EACOP, et son PDG reçoit la légion d’honneur !













Le dérèglement climatique n’est pas un horizon lointain. Il fait déjà partie de notre quotidien, et impacte particulièrement les populations les plus précaires. Dans le monde, des records de température ont été battus dans d’innombrables endroits cet été, comme en Chine, en Italie, aux Etats-Unis ou même dans les océans. Parce que chaque dixième de degré compte, les activistes exigent l’arrêt de tous les projets d’exploration d’énergies fossiles et demandent que TotalEnergies paye pour les dommages causés au climat, aux écosystèmes et aux populations.

Cette action fait écho à la fresque géante réalisée cette semaine par ANV-COP21  dans le lit asséché de l’Agly, à proximité de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, à la plainte contre TotalEnergies pour son projet Tilenga/EACOP et au partenariat inacceptable et toxique de TotalEnergies avec la coupe du monde rugby."

La phrase « Ils n’ont plus d’eau ? Qu’ils boivent du pétrole » fait référence à la célèbre phrase attribuée à Marie-Antoinette : « Ils n’ont pas de pain ? Qu’ils mangent de la brioche ! ».