dimanche 31 janvier 2016

Lulu - graine d'un monde, premier restaurant & salon de thé bio, local et 100% végétal à Dijon

Toutes nos actions ont un impact sur l'environnement, comme le fait de manger. C'est pourquoi madame Camille Salva a créé "Lulu Graine d’un Monde", un projet éthique, solidaire et gourmand: le premier restaurant & salon de thé bio, local et 100% végétal à Dijon.
Et depuis l'ouverture fin décembre 2015, ce restaurant ne désemplit pas, au 12 rue de la Poste. Un projet que plus d'un aurait pensé insensé. Mais non, pas quand on y croit. Et Camille y croit à fond, c'est dans ses convictions comme le montre une interview très intéressante à retrouver sur le blog "Au vert avec Lili".

"Lulu c'est aussi un lieu de projection de films engagés, un lieu pour débattre et échanger sur les thèmes du développement durable (Protection de l'environnement, éthique, économie sociale et solidaire, ...). Un lieu où vous pouvez consulter des magazines alternatifs, découvrir des livres de cuisine végétale, ou lire des ouvrages passionnants !"

Un endroit à découvrir. Le petit monde des restaurants 100% bio à Dijon s'agrandit et c'est une bonne nouvelle. De plus en plus de dijonnais sont soucieux de l'environnement et préfèrent aller dans des boutiques exemplaires, loin, très loin des chaines commerciales à buts très lucratifs que les élus locaux vantent sans cesse.

mercredi 27 janvier 2016

Rénovation énergétique en copropriété: "mobiliser, c'est la clé !"

L'association Bourgogne Energies Renouvelables (BER) propose un atelier le vendredi 12 février, de 14h à 16h30 à Quetigny, afin de donner les conseils pour la réussite d'un projet de rénovation énergétique en copropriété.

"La réussite de votre projet de rénovation énergétique dépend de l'adhésion des copropriétaires, ainsi que de la mobilisation des acteurs de votre copropriété (syndic, professionnels, etc.) autour de celui-ci.
Ces deux éléments sont essentiels :
* pour un vote de l'audit et des travaux,
* pour un chantier serein,
* pour un changement des comportements permettant d'atteindre la réduction des consommations énergétiques visée.
Pour atteindre ces objectifs, les maîtres-mots sont confiance, résolution des conflits pré-existants, harmonisation des attentes et priorités, information, implication de tous dans la vie de la copropriété…
Pour que l'investissement personnel (et bénévole) de la part des référents énergie, membres du conseil syndical, débouche sur l'adoption du programme de travaux en assemblée générale, en visant l'unanimité!
Alors comment favoriser la mobilisation et l'adhésion des copropriétaires et des acteurs de votre copropriété au projet de rénovation énergétique ?
Comment créer un projet partagé ? Quelle méthodologie de travail adopter ? Comment communiquer autour de ce projet ? Quelles bonnes idées retenir ? Quelles erreurs éviter ?

Rejoignez-nous pour un atelier dont vous serez les acteurs ! Un copropriétaire témoin sera également présent pour nous apporter son expérience réussie.
À la fin de cet atelier, une collation vous sera proposée pour poursuivre les échanges en toute convivialité.

L'atelier est gratuit mais l'inscription est obligatoire. Inscrivez-vous sur notre site internet en cliquant ici ou par téléphone au 03.80.59.12.80.
Pour favoriser les échanges le nombre de places à cet atelier est limité. Il s'adresse principalement aux copropriétaires et aux syndics. Quelques places sont cependant ouvertes aux autres acteurs de la copropriété souhaitant participer."













Le secteur du bâtiment est le premier consommateur d’énergie en France et est à l’origine de près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Les logements existants, construits pour la plupart d’entre eux alors qu’aucune réglementation thermique n’existait, en sont largement responsables. Alors autant agir dès maintenant avec BER.
Télécharger le guide "La rénovation énergétique des copropriétés" de Bourgogne Bâtiments Durable.
Télécharger le guide "Mener une rénovation énergétique en copropriété" de l'ADEME.

samedi 23 janvier 2016

La gestion des déchets dans l'agglomération dijonnaise

En 2010, la production totale de déchets en France s’est élevée à 355 millions de tonnes, soit plus de 92 000 tonnes pour le Grand Dijon et les collectivités liées au ramassage en 2014. L'émission de radio Le Pissenlit décortique les multiples facettes de la gestion de nos déchets et en montre la complexité.

Selon le programme national de prévention des déchets 2014-2020, la notion de «déchet» désigne «toute substance ou tout objet dont le détenteur se défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire». La « prévention » de la production de déchets consiste à réduire la quantité et la nocivité des déchets produits en intervenant à la fois sur leur mode de production et sur leur consommation.

"Les impacts environnementaux et sanitaires des déchets:
Les impacts sur l’environnement et la santé humaine associés à la production et à la gestion des déchets sont multiples : émissions de gaz à effet de serre (GES), consommation de ressources naturelles, dégradation de la qualité de l’air (émissions liées à l’incinération par exemple), pollution de l’eau, toxicité pour la santé humaine, nuisances locales (bruit, nuisances olfactives), changement d’affectation des sols (espaces consacrés au stockage), etc.
Ces impacts ne se limitent pas à la phase de traitement des déchets et sont étroitement dépendants de la nature du déchet concerné."

Localement, le Grand Dijon s'occupe de nos déchets. Comment cela se passe-t-il ? Monsieur jean-Patrick Masson,  responsable "patrimoine - Environnement - Réseaux - Déchets ménagers" est venu expliquer la complexité et certaines subtilitées souvent ignorées de la gestion de nos déchets:




Pour en savoir plus sur l'activité locale, il est possible de consulter le rapport annuel 2014 sur le prix et la qualité du service public d'élimination des déchets.














En 2014, les camions bennes à ordures ménagères de l'agglomération dijonnaise ont parcouru 772 924 kms et consommé 413 372 L de gasoil ainsi que 219 911 m3 de GNV ! Impressionnant !
Alors un seul leitmotiv: "un bon déchet est un déchet qui n'existe pas", ne l'oublions jamais.

vendredi 22 janvier 2016

La place du "développement durable" dans la campagne pour la présidence de l'université de Bourgogne

Les étudiants et personnels de l'université de Bourgogne sont appelés à voter les 2 et 3 février 2016 pour l'élection des conseils centraux de l'université. Quelques sont les propositions écologiques des deux listes en lices ?

L'université de Bourgogne, c'est plus de 27 000 étudiants et 2900 personnels pour un budget de 260 millions d'euros environ. Avec près de 30 000 personnes qui y étudient ou travaillent, l'université de Bourgogne doit avoir une empreinte écologique non négligeable. Actuellement, toutes les actions qui y sont menées en faveur du développement durable sont répertoriées sur la page campusdurable. Qu'en sera t il prochainement, après les prochaines élections, quels sont les projets pour diminuer l'empreinte écologique ? Pour le savoir, il suffit de regarder les programmes:

Le blog de campagne de l'équipe constituée autour de monsieur Alain Bonnin (président sortant) est rapide à analyser. La notion de "développement durable" est présente dans une seule phrase du programme, dans la rubrique "vie universitaire":

"DEVELOPPEMENT DURABLE. L’uB poursuivra la mise en œuvre de son plan pluriannuel développement durable dont un rapport annuel est désormais disponible sur internet." Bref, cherchez vous même, probablement dans la rubrique campusdurable citée ci-dessus... Pas plus de détails! En fait ce plan pluriannuel donne le ton, mais ne rentre pas dans le détail, juste de grands thèmes.

Le blog de campagne de l'équipe constituée autour de monsieur Sébastien Chevalier est plus précis sur ce sujet:


























Dans la rubrique "projet", il y a une section "Projet Eco-campus citoyens et solidaires" qui fournit en détail de très nombreux projets, avec un document à télécharger de 4 pages dont 3 pages axées principalement sur des propositions pour rendre le campus plus écologique.
Deux visions plus ou moins différentes de l'importance et de l'impact écologique que peut avoir l'université de Bourgogne. Aux étudiants et personnels de voter en connaissance de cause, pour celles et ceux sensibles à ce sujet et souhaitant un campus responsable.

dimanche 17 janvier 2016

Documentaire « Des dérives de l’art aux dérivés du pétrole »

Vendredi 29 janvier, 20h à Latitude21 (33 rue Montmuzard à Dijon), l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or organise la projection du documentaire « Des dérives de l’art aux dérivés du pétrole », en présence du réalisateur Grégory Lassalle.

Ce documentaire montre clairement le double jeu de l’entreprise franco-britannique Pérenco qui exploite du pétrole au Guatemala, tout particulièrement en territoire maya. D’un côté, elle expulse les Mayas de leur terre ancestrale et contribue à détruire une civilisation et une culture. De l’autre, grâce aux bénéfices tirés de l’extraction du pétrole, elle est notamment le mécène en 2011 d’une exposition au musée du quai Branly à Paris sur l’art maya, intitulée « Maya, de l’aube au crépuscule ». Elle se fait ainsi passer pour un bienfaiteur de l’environnement et de la culture.

Grégory Lassalle, journaliste indépendant, a vécu au Guatemala entre 2003 et 2010. Spécialisé dans l’industrie extractive, il coordonne les activités de campagne du Collectif Guatemala et réalise des documentaires qui servent d’instruments de plaidoyer pour la défense des droits humains menée par les organisations sociales guatémaltèques. En 2010, il a réalisé "Le business de l’or" sur la lutte d’une communauté maya du Guatemala contre l’entreprise canadienne Goldcorp. Début 2011 il s’est rendu au Guatemala pour filmer le débat national autour de l’exploitation pétrolière et la réalité des communautés vivant à côté de la zone d’exploitation de l’entreprise Perenco. En 2014 il réalise "Terres de schiste", un documentaire sur la lutte contre les gaz de schiste en France et en Patagonie (Argentine).

mardi 12 janvier 2016

Fontaine d'Ouche, territoire urbain en transition

Fontaine d'Ouche, un quartier populaire en résilience socio-écologique. C'est ainsi qu'est résumé un livre qui vient de sortir où le quartier de la Fontaine d'Ouche a servi d'études, de 2012 à 2014, pour illustrer ce que peut être la transition socio-écologique vers un quartier résilient.

"Que faites-vous pour la planète ? Vous prenez votre vélo pour aller travailler ? Vous recyclez des tissus pour fabriquer et peut-être vendre des vêtements ? Vous avez choisi une pratique sportive durable dans un club près de chez vous ? Vous mangez bio ? Vous utilisez les réseaux sociaux pour faire connaître vos éco-gestes à vos voisins ou à l’autre bout du monde ? Imaginez… À quoi pourrait ressembler un quartier populaire en 2050, si on ne fait rien pour protéger l’environnement ou, à l’inverse si on fait tout pour le préserver ? Une équipe pluridisciplinaire a enquêté durant deux ans, entre 2012 et 2014, auprès de la population d’un de ces quartiers, la Fontaine d’Ouche, en proche banlieue d’une ville moyenne, Dijon. Ce livre fait la synthèse de cette recherche. Au-delà d’un simple état des lieux, mené par une équipe qui rassemblait économistes, géographes, sociologues et spécialistes en info-com., le présent ouvrage veut également mettre en évidence une réflexion, qui accompagne aujourd’hui toute étude consacrée aux territoires et à leur devenir, en matière d’environnement."

lundi 11 janvier 2016

Les élus de l'agglomération dijonnaise se moquent-ils du développement du vélo ?

L'effet COP21 ne semble pas être arrivé à Dijon, du moins en ce qui concerne la promotion des déplacements à vélo. Plusieurs projets de ré-aménagement de voiries sont prévu dans l'agglomération dijonnaise, et pour la plus part les cyclistes seront les grands perdants.

C'est ce qui ressort de plusieurs articles du site internet de l'association EVAD. Dans un premier article intitulé "Zones de rencontre dans le Grand Dijon : 4 exemples, 3 ratés !", l'association décortique des aménagements à Chevigny-Saint-Sauveur, Saint-Apollinaire, Daix et Quetigny. Puis un second concernant la RD905: "Le vélo dans la rénovation de la RD905 entre Plombières et Dijon".

Cette fois il ne s'agit pas de zone de rencontre, mais d'un casse-tête pour les futurs cyclistes circulant entre Dijon et Plombière-les-Dijon. Des changements de côtés, des changements de type de voie et sans oublier les éternels priorités non pas aux cyclistes mais aux voitures. Bref, rien de bon pour encourager à se déplacer à vélo.
Alors, afin que cette non prise en compte des réalités des cyclistes cesse, l'association EVAD organise une "Rencontre-galette « pour une meilleure prise en compte des cyclistes au quotidien ! »" le mercredi 13 janvier à 18h à la maison des associations (2 rue des Corroyeurs à Dijon). "Quoi de plus normal pour une association citoyenne d’usagers que de porter la parole de ceux-ci auprès des élus en charge de leurs préoccupations, quoi de plus anormal pour des élus, qui n’ont de cesse d’évoquer la démocratie participative, que d’ignorer ou de feindre d’ignorer cette parole...".

"Démocratie participative" qu'ils disaient nos futurs élus avant les élections. Des paroles ! Après les panneaux publicitaires et le quartier des Lentillères, c'est au tour des voies cyclables où la fameuse "démocratie participative" tant annoncée lors des élections municipales devient inexistante...

mardi 5 janvier 2016

La religion catholique est-elle soucieuse de l'environnement ?

C'est pour répondre à cette question et pour en savoir sur la façon dont la religion catholique perçoit cette planète de plus en plus polluée que monsieur Marc Rey, diacre au diocèse de Dijon, était l'invité dans l'émission Le Pissenlit sur radio Dijon campus.



La discussion a beaucoup tournée autour de l'Encyclique du pape François, paru cet été.
Un document à découvrir. Espérons que les 1 200 000 000 chrétiens du monde deviendront sensibilisés à cette cause, cela donnerait alors un sacré élan pour la protection de l'environnement.

lundi 4 janvier 2016

Les panneaux publicitaires vidéos Oxialive sont dans le collimateur des dijonnais

Un groupe de citoyens en a assez de l'incompétence du Grand Dijon à interdire les panneaux publicitaires vidéos très lumineux de la société Oxialive et invite tout le monde à une réunion pour en discuter:
(photo: Alternatiba Dijon)

"Nous vous invitons à une rencontre pour lancer un mouvement fort (manifestations larges, actions) dans le but de faire enlever les 7 télés de publicités vidéos Oxialive à Dijon. Plusieurs collectifs anti-pub on été contactés mais également des syndicats, des associations et des personnes pour qui ces panneaux doivent absolument être retirés avant de se répandre dans toute la (les) ville.

Cette rencontre aura lieu au Snack Friche (rue de l'Amiral Pierre à Dijon) Mardi 12 janvier à 19h30."










Déjà au mois de mai 2013 l'association Les Amis de la terre Côte-d'Or avait interpellé les élus sur ces écrans. Puis, puisque les responsables n'avaient rien fait un mois plus tard, une action symbolique avait été menée. Et comme toujours en ce qui concerne la pollution visuelle, le Grand Dijon n'a toujours rien fait, un grand classique! Et dire que Dijon se vante d'être une référence écologique...