lundi 29 mai 2023

"Graines d'Engrenage", le livre sur la lutte au jardin de l'engrenage à Dijon

Graines d'engrenage c'est le récit par les militants du combat mené contre un projet immobilier, d'une ZAD à Dijon. Pourquoi des hommes et des femmes de toutes générations, d’origines sociales diverses, se lancent-ils dans un combat perdu d’avance contre le projet d’une collectivité qui dispose, et malheureusement, se sert des forces de police ? 
 
 
Graines d’engrenage est le récit, par les militants eux-mêmes, de cette aventure qui dura plus d’un an et se termina dans la violence, comme pour la plupart des ZAD qui se multiplient en France. Leur combat a-t-il été vain ? Ils sortent enrichis de cette expérience collective, conscients que la survie de la planète exige un changement de manière de vivre et de consommer. Et la conclusion est, malgré tout, optimiste : « Il semblerait que des graines commencent à germer. »
 
Un livre à découvrir, un livre d'actualité, un livre dijonnais, aux éditions Mutine.

Pour rappel, le jardin de l'engrenage avait été détruit au mois d'avril 2021. Un magnifique exemple de choix politique du maire de Dijon : détruire l'activité écologique via du jardinage et de lien social de ce lieu pour le recouvrir de béton, avec l'aide des CRS.

dimanche 28 mai 2023

BNP : banque complice de crime climatique

Alors qu'à Paris plus de 700 manifestants se sont rassemblés vendredi 26 mai pour perturber l'assemblée générale de Total Energies, des militants de ATTAC21 et des Amis de la Terre Côte-d'Or étaient présent place Darcy à Dijon pour informer les passants sur la complicité de la BNP dans les projets climaticides de Total.
 

Total Energies est l'entreprise la plus polluante de France. Parmi ses nombreux projets pétroliers (projets en totale opposition avec les accord du climat) figure EACOP. Total envisage des forages de pétrole en Ouganda (au moins 132 puits dont un tiers situés à l'intérieur même du parc National des Murchison Falls) et compte l'acheminer jusqu'en mer via un oléoduc chauffé de 1400km traversant toute la Tanzanie (en traversant certaines réserves de biodiversité), le tout en expropriant plus de 100 000 personnes !
 


 

 
 
 
 
 
 
 
 
Pour financer un tel projet, il faut de l'argent. Le Crédit Agricole y est impliqué. Mais aussi la banque BNP car :
* BNP est le 1er financeur de Total en 2022
* BNP a accordé 165 milliards de dollars à l'industrie du charbon, du pétrole et du gaz depuis 2016 (petit rappel : les accords de Paris sur le climat dates de 2015...)
* Le 11 mai 2023, BNP a déclaré mettre fin à ses financements dédiés au développement de nouveaux champs pétroliers ou gaziers. MAIS, BNP refuse de s'engager sur la fin de ses soutiens financiers aux majors du pétrole et du gaz.
* 2016 à 2022 : BNP est le 1er financeur mondial des 9 majors européennes et américaines, avec 45 milliards de financements !
Bref, la banque BNP est la banque française la plus polluante. 
 

Les associations ATTAC21 et Les Amis de la Terre Côte-d'Or ont sensibilisé quelques centaines de personnes ce vendredi 26 mai à Dijon. Une sensibilisation qui est la première étape vers un changement de banque.

mardi 16 mai 2023

Dérive autoritaire de l’état envers le mouvement écologiste

Communiqué de XR Dijon : "L’émanation dijonnaise de la violence d’état s’est abattue sur 8 citoyen·ne·s.
Le 10 mai après 22 h, 7 jeunes ont été interpellé·e·s et placé·e·s en garde à vue pour avoir aspergé de peinture des agences de la banque BNP Paribas du centre-ville de Dijon – une action revendiquée par Extinction Rebellion qui s’est déroulée dans plusieurs villes de France. Les détentions par les forces de l’ordre ont duré 42 heures et sont suivies d’un contrôle judiciaire jusqu’au procès le 16 août.


Nous affirmons la légitimité de l’action et la disproportion de la réponse judiciaire – symptôme d’une dérive autoritaire de l’état envers le mouvement écologiste et toute action critique de l’ordre dominant. Ce texte présente les motifs de l’action, la décrit, ainsi que la répression qui l’a suivie.

BNP Paribas est le 11e financeur mondial d’énergies fossiles (1). Avec la Société Générale et le Crédit Agricole, BNP Paribas soutient notamment le projet EACOP mené par Total Energie – cet oléoduc qui, s’il est construit, balafrera des écosystèmes et villages d’Ouganda et de Tanzanie sur 1444 km, dans le but de transporter 216,000 barils de pétrole par jour (2). Ce projet est le paroxysme du mépris du vivant par le monde de la finance fossile. Or, la trajectoire actuelle de réchauffement climatique devrait causer dès 2050 (+2°c) la migration d’un milliard d’êtres humains vivants dans des zones côtières (3), d’au moins autant vivant dans des zones chaudes et humides (par ex., en Inde) (4), et menace les productions agricoles y compris en europe (5). Les pratiques de BNP Paribas et Total Energie sont meurtrières. Littéralement. Les personnes informées ont le devoir d’alerter leur concitoyen·ne·s et de faire pression sur les décisionnaires.

L’action dijonnaise a consisté à vider des extincteurs remplis de peinture noire sur la façade des agences, à inscrire au sol et sur les murs « stop EACOP » et « carnage Total », ainsi qu’à coller des affiches avec des explications et un QR à flasher (pour celles et ceux qui souhaiteraient plus de détails). De plus, de la colle a été insérée dans la fente de certains distributeurs de billets, les rendant temporairement hors service. La peinture noire symbolise le pétrole, et la façade salie des agences reflète l’état de propreté réel de leurs investissements – revendiqués « verts » (greenwashing).
Au moment de l’action, l’une des agences de la BNP était déjà surveillée par la police, qui a attendu que les activistes agissent pour les interpeller de façon musclée (plaquage costal avec élan, clé de bras, etc). Dans le cas d’une autre agence, les activistes ont été suivi·e·s via les caméras de surveillance avant d’être appréhendé·e·s. Au total, 7 personnes ont été placées en garde à vue le 10 mai au soir.

Jusqu’ici – une garde à vue pour avoir peint un bâtiment à visage masqué – rien n’est choquant. Certes, il serait souhaitable que les actions de la sorte soient immédiatement reconnues d’intérêt général et que leurs auteur·ice·s soient remercié·e·s pour leur veille citoyenne. Toujours est-il que l’arrestation ne fût que l’apéritif des institutions judiciaires dijonnaises, lancées dans une entreprise d’intimidation grotesque. Après quelques heures en cellule, chacune des personnes arrêtées s’est vue informée de la perquisition de son domicile (peut-être le·a mandant·e pensait-il/elle trouver des pots de peinture au domicile des suspects…). Rendons-nous compte : des jeunes non-violent·e·s conduit·e·s par la police dans leur rue en plein jour, les mains attachées dans le dos, sous les regards médusés du voisinage. Les serrures de deux des personnes ont même été percées, récupérer les clés ayant été jugé trop chronophage. En parallèle, des agents de police ont trouvé bon d’interpeller, sans préciser le motif, un militant assis en terrasse. A ce moment-là, 8 personnes étaient gardées à vue en lien présumé avec le peinturlurage des agences bancaires.
Six heures plus tard, le jeune homme interpellé arbitrairement était libéré sans poursuite et la décision était prise que les 7 autres seraient déferré·e·s au tribunal judicaire le lendemain. Ainsi, c’est après une deuxième nuit en cellule, un transfert menottes aux mains et 5 heures d’attente au tribunal – en cellule à nouveau – que les 7 citoyen·ne·s ont appris leur contrôle judiciaire (iels devront pointer au commissariat de Dijon, plus ou moins fréquemment selon le cas) et l’interdiction de se côtoyer les un·e·s les autres, le tout jusqu’au procès 3 mois plus tard ! Cette dernière privation dont la finalité nous échappe était visiblement trop tentante pour le couple procureur-juge des libertés.

Quel autre terme pour décrire ces mesures judicaires – perquisitions, mises à distance – que « violence d’état disproportionnée » ? Celle-ci a pour conséquence de favoriser la logique du profit face à la défense du bien commun. Pourtant, celles et ceux qui mènent la répression auraient tout intérêt à soutenir la lutte écologiste, pour les quelques décennies qu’il leur reste à vivre et pour leur descendance. Pour notre descendance.

Extinction Rebellion Dijon

1 : Banking on Climate Chaos, 2023
2 : Pour plus de détails sur les dégâts d’EACOP, nous vous renvoyons au site internet stopeacop.net.
3 : GIEC 2022, groupe de travail 2, TS p 66
4 : Mora et al., 2017 (doi : 10.1038/nclimate3322)
5 : GIEC 2023, rapport de synthèse, SPM figure 3"

Une telle violence policière n'est pas étonnante. Si cela est nouveau à Dijon, il est certain que d'autres interpellations comme celle-ci auront lieu. Deux mondes s'affrontent. Celui des écolos, qui après avoir testé les pétitions et autres manifestations savent bien que les dirigeants demeurent aveugles face à la crise climatique et la perte de biodiversité; et celui des dirigeants et autres chefs d'entreprises polluantes. Pour ceux-ci, rien ne doit changer puisqu'ils vivent dans leur confort doré. Alors quand des citoyens se mobilisent, ces dirigeants se comportent de plus en plus comme des dictateurs et cherchent à empêcher tout changement quitte à employer la police. Défendre la nature et la vie sur terre serait donc un crime. Faire du fric en détruisant la vie sur terre est, jusqu'à maintenant, légal et la norme...

dimanche 14 mai 2023

Pipeline de Total menaçant l'Afrique et le Climat : Les Amis de la Terre Côte- d'Or prennent contact avec les 49 agences Crédit Agricole de Côte-d'Or

Communiqué des Amis de la Terre Côte-d'Or :
Les banques françaises sont toujours coupables de milliards de financement des énergies fossiles.
Dans le cadre de la campagne nationale pour dénoncer le projet EACOP de Total (un projet pétrolier titanesque et un pipeline chauffé de 1400km), Les Amis de la Terre Côte-d'Or ont distribué une centaine de lettres aux salariés du siège régional Crédit Agricole de Bourgogne le vendredi 12 mai. De plus, toutes les directrices et tous les directeurs des agences bancaires du Crédit Agricole de Côte-d'Or ont été interpellés par ce courrier.
Il est de leur responsabilité de prendre part à la lutte contre le dérèglement climatique dans le cadre professionnel.


Madame la directrice, Monsieur le directeur d’agence,

Le 15 septembre 2022, le Parlement européen a adopté une résolution d’urgence dénonçant les « violations des droits de l’homme en Ouganda et en Tanzanie » concernant les projets pétroliers Tilenga et EACOP développés par Total Energies. En effet, ce méga projet provoque l'expropriation totale ou partielle d'environ 118 000 personnes qui « ont perdu le libre usage de leurs biens et donc leurs moyens de subsistance, sans que leur ait été versée au préalable une indemnisation juste et suffisante ». Le Parlement européen, rejoint aussi de nombreuses associations locales et internationales qui s'inquiètent des risques majeurs pour l’environnement, notamment pour le plus grand parc naturel d’Ouganda, celui des Murchison Falls, où seront forés plus de 130 puits sur les plus de 400 du projet Tilenga. Ces projets vont aussi à l'encontre des alertes du GIEC et de l'Agence Internationale de l’Énergie qui affirment que plus aucun nouveau projet pétrolier et gazier ne doit être développé pour limiter les effets du dérèglement climatique, alors que ce projet provoquera jusqu'à 34 millions de tonnes d'émissions de CO2 par an, soit plus que les émissions annuelles de l'Ouganda et la Tanzanie réunies.

Que ce soit dans sa Charte éthique ou dans ses politiques sectorielles RSE pour le pétrole et le gaz, le Crédit Agricole a pris des engagements en matière de protection des droits humains et de protection de l'environnement. Suite à la pression publique, notamment rattachée à la campagne internationale Stop EACOP, le Crédit Agricole fait d'ailleurs partie des banques qui se sont engagées à ne pas financer le projet EACOP [1]. Le Crédit Agricole a également annoncé le 6 décembre 2022 de nouvelles mesures dont la fin du financement de tout nouveau projet de production pétrolière. Toutefois, afin d’être cohérent avec ces nouvelles annonces, il est essentiel que le Crédit Agricole conditionne également son soutien aux entreprises à l’arrêt du développement de nouveaux projets fossiles.

En effet, le Crédit Agricole reste le premier financeur de Total Energies : entre 2016 et 2021, ce soutien représente plus de 7 milliards de dollars [2]. Et ce malgré la stratégie expansionniste de Total Energies avec plus de 70% de ses investissements dédiés aux énergies fossiles alors que le GIEC et l’Agence Internationale de l'Énergie sont clairs : “rester sur une trajectoire 1,5°C implique de stopper le développement de nouveaux projets pétroliers et gaziers dès 2022.” [3]. Continuer de soutenir financièrement Total Energies revient à soutenir directement tous leurs projets d’énergies fossiles.

De plus, Amundi, la filiale de gestions d’actifs du Crédit Agricole, est le premier actionnaire de Total Energies (14 milliards d’euros, 10 % [4]). Amundi a réaffirmé son soutien à l’entreprise en mai dernier en votant pour le plan climat de Total Energies, validant ainsi sa stratégie expansionniste, qui permet le développement de nouveaux projets tels que EACOP.



Madame la directrice, Monsieur le directeur, nous vous demandons :
● De vous opposer publiquement, vous et le groupe Crédit Agricole, au projet EACOP mené par Total Energies en Ouganda et en Tanzanie.
● De demander le conditionnement du soutien financier du Crédit Agricole à Total Energies à l’arrêt du projet EACOP, et à l’arrêt de tout nouveau projet pétrolier et gazier.
● D’appeler votre filiale Amundi à voter contre le plan climat de Total Energies en mai prochain, et à fixer une date butoir pour l'arrêt des services financiers à l’entreprise tant qu’elle n’arrête pas le projet EACOP, et ses nouveaux projets pétroliers et gaziers.
● D’appeler votre filiale Amundi à voter contre le renouvellement du mandat des membres du Conseil d’administration de Total Energies qui arrive à terme lors de la prochaine assemblée générale. En effet, leurs compétences et prérogatives leur confèrent une responsabilité directe dans la validation et le suivi de la stratégie climatique défaillante de Total Energies et dans l’approbation de projets climaticides, tels qu’EACOP et Tilenga.
● De communiquer notre demande et votre position auprès de votre direction générale, et en particulier :
○ Dominique Lefebvre, président du conseil d’administration du Crédit Agricole et président du Comité stratégique et de la RSE
○ Philippe Brassac, directeur général Crédit Agricole S.A. et membre du conseil d’administration d’Amundi
○ Yves Perrier, directeur général adjoint du Crédit Agricole et président du Conseil d'Administration d’Amundi
○ Valérie Baudson, directrice générale d’Amundi et membre du Comité Exécutif de Crédit Agricole S.A.

Dans l’attente de votre réponse, nous nous tenons à votre disposition pour un rendez-vous.

Veuillez recevoir, Madame la directrice, Monsieur le directeur, nos respectueuses salutations.

Les Amis de la Terre Côte d’Or

[1] BNP, Société Générale et Crédit Agricole ne financeront pas le projet de Total en Ouganda, Les échos, 21 avril 2021
[2] www.bankingonclimatechaos.org
[3] Climat : l'Agence internationale de l'énergie appelle à renoncer immédiatement à tout nouveau projet fossile, Les Echos, Mai 2021,
Rapport de l’Agence Internationale de l'Énergie “Net Zero by 2050”, 
[4] Bloomberg, août 2022

Les agences contactées soit par mail, soit directement par lettre papier sont : Ahuy, Aignay Le Duc, Arnay Le Duc, Auxonne, Beaune (x3), Bligny Sur Ouche, Châtillon-sur-Seine, Chenôve (x2), Chevigny-Saint-Sauveur, Dijon (x13), Fontaine Les Dijon, Fontaine-Française, Genlis, Gevrey-Chambertin, Is-sur-Tille, Laignes, Longvic, Meursault, Mirebeau-sur-Bèze, Montbard, Nolay, Nuits Saint Georges, Pontailler Sur Saone, Pouilly-en-Auxois, Précy-sous-Thil, Quetigny, Saint-Apollinaire, Saint-Seine-l’Abbaye, Saint-Usage, Saulieu, Selongey, Semur-en-Auxois, Seurre, Sombernon, Talant, Venarey-les-Laumes, Vitteaux

Pour en savoir plus sur le projet EACOP, lire le dossier "EACOP : La voie du désastre. Enquête inédite sur le projet de Total en Tanzanie" des Amis de la Terre France.

vendredi 5 mai 2023

Panneaux publicitaires : incompétences et erreurs de Nathalie Koenders

Les publicités présentes dans les abribus et panneaux sucettes de la métropole dijonnaise font l'état d'une lutte entre les 2 pro-publicités et les anti-publicités. Interpellée sur ce sujet précis le 14 mars en réunion publique, Nathalie Koenders, 1ère adjointe à la mairie de Dijon, a démontré son incompétence sur le sujet.


Faut-il le rappeler, la publicité est le moteur de notre société de surconsommation et surproduction, avec tous les effets destructeurs sur l'environnement; même le GIEC demande une limitation de celle-ci.
Le 14 mars, lors d'une de ses réunions publiques où elle affichait clairement que le "changement climatique" est LA priorité de la mairie, Nathalie Koenders a donc été questionnée sur le sujet de la publicité sur les abribus et uniquement sur ça.
Analyse de sa réponse :

- Le "règlement local de publicité extérieur" n'existe pas, il s'agit du règlement local de publicité intercommunal (RLPi), voté en 2018. Le sujet du RLPi est hors sujet vu qu'ici il s'agit d'un contrat entre Clear Channel et la métropole. En 2018, les abribus et panneaux sucettes avaient tout simplement été retiré du sujet car "Le nombre et leur localisation étant parfaitement connus, leur recensement est inutile."(sic). 
- "Il n'y a plus de 4x3 dans tout Dijon". C'est juste faux ! Et c'est aussi hors sujet des abribus...
- Panneaux IKEA. L'immense totem était illégal ! François Rebsamen avait réalisé une première en France en le légalisant... Il a été enlevé à la fin de son autorisation et non à cause du RLPi. Et c'est aussi hors sujet des abribus...
- Taxation des enseignes des petites commerces : Et c'est aussi hors sujet des abribus...
- Panneaux Oxialive, et non "Oxiliance"... Si la ville de Dijon a perdu son procès face à cet afficheur, c'est bien sa faute ! La ville de Dijon n'avait pas interdit son implantation, et finalement s'est prise comme un pied pour les faire retirer ! Elle pouvait très bien interdire ces panneaux via le RLPi, sans risque.
- "Une manne financière". Publicité ou fric, Nathalie Koenders a fait son choix, bien qu'elle a affirmé lors de son exposé que le "changement climatique" est la priorité à Dijon. Et bien non, elle démontre elle-même que gagner de l'argent est plus important que le climat !
- "Grenoble" : Non, il n'a pas été question de Grenoble.
- "Bureau toujours ouvert", "J'ai toujours été d'accord pour vous recevoir". Non, Nathalie Koenders a refusé un entretien avec ces militants écolos. Ils ont du aller à une permanence de quartier où ils ont eu un temps très limité pour essayer de présenter le problème.
- Marché public. Actuellement propriété de la société Clear Channel, les abribus appartiendront à la métropole au 22 octobre 2023, soit disant de façon gratuite selon François Rebsamen (aucune preuve n'a jamais été apportée...). La métropole, c'est à dire François Rebsamen, a choisi une délégation pour la gestion de ce mobilier au 22 octobre 2023, c'est à dire que les affichages pourront continuer comme maintenant. Les sociétés Clear Channel, JC Decaux et Keolis ont postulé sur ce marché. La métropole aurait très bien pu gérer ces affichages pour privilégier les activités locales comme le proposait Les Amis de la Terre Côte-d'Or.

Manifestement, Nathalie Koenders, future prétendante à la mairie de Dijon, maîtrise déjà très bien les codes de la politique : faire du hors sujet et ne pas dire les faits tels qu'ils sont. Elle et François Rebsamen s'obstinent depuis des années à privilégier le fric au dépend du climat !