mercredi 28 mars 2018

Un fabricant d'armes donne une conférence à l'Université de Bourgogne

Alors qu'aux USA les morts par armes dans les Universités ne se comptent plus, l'Université de Bourgogne a permis mardi dernier à un fabricant d'armes encore plus dangereuses de faire la promotion de son entreprise.

Valduc, zone militaire située à seulement 45 km de Dijon, est le centre de retraitement des bombes atomiques françaises. C'est à dire que c'est le lieu de "recharge" de nos bombes, mais aussi le centre d'études et de recherches pour des bombes atomiques toujours plus perfectionnées.













Hiroshima: 146 000 morts. Nagasaki: 80 000 morts. Et bien sur c'est sans compter les dégâts sur la nature... Les 16 « missiles balistiques à tête nucléaire » du sous-marin français en mission 24h/24 correspondent à 1000 fois la puissance d'Hiroshima ! Toujours capable de détruire davantage la nature. Malgré cette folie, cela n'a dérangé personne que François Bugaut, directeur du CEA de Valduc, puisse venir à l'ESIREM (Ecole d'Ingénieur de Dijon) faire la promotion de son centre de fabrication d'armes nucléaires en vantant les technologies utilisées.

Une promotion peu honnête car ce centre est amené à cesser son activité actuelle puisqu'en 2017 l'ONU a adopté un traité d'interdiction des armes nucléaires; ce qui a d'ailleurs valu le prix Nobel de la paix 2017 à l'ICAN (ensemble des ONG portant la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires depuis 2007).
Bref, appeler "usine du futur" un centre de fabrication d'armes de destruction massive d'un autre temps, il faut être culotté ! François Bugaut serait-il capable d'aller voir sur place le résultat de l'utilisation de son travail, comme ce militaire sur la photo ci-dessus ? Combien d'étudiants ont été convaincu de participer à l'oeuvre de mort de François Bugaut ?

samedi 24 mars 2018

La journée mondiale contre la pub, aussi à Dijon

La journée mondiale contre la pub est une initiative qui se déroule le 25 mars de chaque année et qui vise à des actions coordonnées à travers le monde pour contrer l’invasion de la pub. Avec une journée d'avance, le collectif RAP (Résistance à l'agression Publicitaire) de Côte-d'Or et les Amis de la Terre Côte-d'Or ont permis aux dijonnais de s'exprimer.













Pourquoi le 25 Mars ?
Le 25 mars 2013, un groupe d’activistes français du collectif «Les Deboulonneurs» a été relaxé pour avoir défiguré des panneaux publicitaires dans un geste symbolique de désobéissance civile. Ils ont argumenté pour expliquer que leur «liberté de réception» avait été violée en étant obligé de s’engager dans la publicité commerciale toxique dans l’espace public. La juge a accepté et estimé que leurs actions étaient légales en vertu d’une défense fondée sur la «liberté d’expression» et la «raison de nécessité» (cas prévoyant que, face à un danger immédiat et imminent, il est légal de désobéir à la loi).













Un an plus tard, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a reconnu le droit des citoyens à donner leur consentement lors de l’élaboration de stratégies de publicité et de gouvernance. Se déroulant pour la première fois au Forum Social Mondial de Tunis en 2015, puis de nouveau en 2016 et 2017 pour «libérer la planète des publicités», l’appel du 25 mars marque une victoire importante pour la reconnaissance du droit des citoyens à l’égard de la réception de messages publicitaires. 
(source: antipub.org

L'agglomération dijonnaise est inondée de panneaux publicitaires. Dijon Métropole va bientôt soumettre au vote un Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi) régulant la place de ces panneaux publicitaires. Malheureusement, le choix d'une poignée de personnes au sein de Dijon Métropole fait que des centaines de panneaux publicitaires resteront dans l'espace public. Faut-il rappeler que la publicité est le moteur de notre société de sur-consommation, c'est à dire de pollution, gaspillage, perte de biodiversité, réchauffement climatique,... ? Un choix purement politique aux lourdes conséquences environnementales. Un choix inadmissible !

lundi 19 mars 2018

Dijon se place 2ème dans sa catégorie au baromètre des villes cyclables

Les résultats de l'enquête "Baromètre des villes cyclables" positionne la ville de Dijon à la seconde place dans la catégorie des villes de 100 000 à 200 000 habitants.

L'analyse des réponses du Baromètre des villes cyclables permet de classer 316 communes selon une échelle entre A+ et G, où chaque classe correspond à une mention sur le climat du vélo.

Le diagnostic du ressenti dressé par le Baromètre des villes cyclables dans 316 communes de France métropolitaine et d'outre-mer estime qu'actuellement les conditions pour l'usage du vélo ne sont pas satisfaisantes : seulement 21 villes ont obtenu une note supérieure à la moyenne. Le constat est sans appel : aujourd'hui, les villes françaises ne permettent pas de circuler à vélo de manière simple, confortable et sécurisée.

En ce qui concerne Dijon, la ville obtient donc la seconde place dans sa catégorie, avec une note de 3,39 sur 6, sachant que le "seuil note positive" se trouve au dessus de la note 3,5.

Le détail des notes sur Dijon indique les points forts et les points faibles.

Une place sur le podium, mais avec beaucoup de travail à réaliser pour faire de Dijon une ville réellement favorable au vélo.

vendredi 16 mars 2018

Soutenons les Faucheurs Volontaires en procès à Dijon les 5 & 6 avril

En novembre 2016, 67 Faucheurs Volontaires ont neutralisé des parcelles d’essai de colza génétiquement modifié de Dijon-Céréales en Côte d'or. Ils ont revendiqué leur action en se rendant au siège de Dijon-Céréales où ils ont pu constater la présence de stocks de bidons d'herbicide de la marque BASF (Cleravis et Cleranda) spécifiques aux VrTH (variétés rendues tolérantes aux herbicides). 36 de ces faucheurs sont convoqués au tribunal Boulevard Clemenceau mais tous sont solidaires, et demandent à comparaître.
36 d’entre eux vont être jugés les 5 et 6 avril 2018
Rendez-vous au tribunal de Dijon pour les soutenir !

Ce colza fauché est un OGM qui n’a pas été obtenu par transgénèse (introduction d'un gène complet) mais par mutagenèse (on transforme le gène en place en utilisant des agents mutagènes). Ces colzas ont été mutés pour résister à un herbicide. Ce sont des plantes pesticides reconnues OGM par la directive européenne 2001/18 mais exclues de son champ d'application, puisqu’obtenues par mutagenèse, donc ni évaluées, ni étiquetées, ni appelées OGM. Ce sont des OGM CACHES.
Ces plantes mutées ont les mêmes effets sur l'environnement et la santé que les plantes transgéniques. Rappelons que la culture de celles-ci est interdite en France. L'exemption de la loi des « OGM mutés » risque fort de s'appliquer aussi aux NOUVEAUX OGM issus de nouvelles biotechnologies qui ne sont absolument pas maîtrisées. Les conséquences sur tout le vivant seraient incontrôlées et irrémédiables.
Attachés à préserver le bien commun, la nature et le vivant, les faucheurs revendiquent leurs actes de désobéissance civique comme moyen de lutte pour une agriculture saine, sans brevetage du vivant et sans pesticides de synthèse. Ils dénoncent la présence de ces OGM CACHES dans les champs et demandent l'arrêt de ces cultures.
(télécharger le programme)

vendredi 9 mars 2018

Vote "Etes vous favorable à la sortie du nucléaire ?"

Du 11 au 18 mars aura lieu une votation sur le nucléaire organisée par la France insoumise. L’enjeu est de poids : le résultat de la votation a pour but, comme l’explique la députée FI Mathilde Panot, de « pousser le gouvernement à une décision politique immédiate sur la sortie du nucléaire ». 6 points de vote se trouvent dans l'agglomération dijonnaise.

Un site internet créé pour le vote propose un long document pour comprendre la situation, un document composé de 24 fiches à lire avant d'aller voter.

En plus du vote par internet, il existera des points de vote dans l'agglomération, visibles sur la carte du site internet en question. Attention, vérifier les dates et horaires de ces points de vote.

Comment voteront les dijonnais ? La désinformation sur le nucléaire ici est la même que dans le reste de la France, avec la particularité qu'à 45km de Dijon se trouve Valduc, le centre de reconditionnement des armes atomiques française; pas de quoi être fier ! L'arme atomique que soutien le sénateur et ancien président du Conseil Régional François Patriat.

Enfin, en plus du vote et pour agir au quotidien pour la sortie du nucléaire, il suffit de quitter EDF pour aller chez Enercoop.