jeudi 31 décembre 2020

Un deuxième lieu pour La Recyclade

La recyclerie La Recyclade a ouvert récemment une deuxième boutique solidaire, au 5 rue de L'est à Dijon, dans le quartier Montmuzard. On y trouve de tout à petit prix.

Que ce soit des vêtements, de la vaisselle, des meubles, des bibelots, des livres, des jeux,...




Une des particularités de la Recyclade est la valorisation des objets. Ainsi, certains objets inutilisables sont transformés en d'autres objet. "Face à l’objet dont le sort est pratiquement fixé (la déchetterie), nos valoristes mettent en route leurs méninges pour lui donner une seconde vie. Grâce aux échanges fructueux naît quelque chose détournée de son usage premier. Que ce soit un morceau de bois, un grille-pain, de vieux skis en bois, l’appareil photo argentique de Papy ou Mamie, La Recyclade veille à donner une seconde chance à tout le monde."

La bricothèque est une autre particularité de la Recyclade. "Qui ne s’est jamais dit « Je le ferai la semaine prochaine… » en sachant pertinemment qu’on n’a pas le matériel nécessaire, voire les compétences requises! Et bien La Recyclade a pensé à tous ceux désireux de changer leur armoire normande en table ce chevet, transformer le rosier de Grand-Mère en bonsaï centenaire, fixer définitivement son auto-portrait à l’entrée de son chez soi… Un lieu unique où vous trouverez à la location du matériel de pro, des conseils de pro, et tout pour faire le pro.Tout ça bien-sûr avec l’esprit solidaire!"

La devise de l’association : « Prouvons qu’un déchet peut être une ressource et créons des emplois.

dimanche 20 décembre 2020

"Tous à poil ! Pour la Nature et face aux changements climatiques"

Réserves Naturelles de France (RNF) lance une campagne de communication dénudée pour faire connaître l'engagement des espaces naturels protégés et plus particulièrement des Réserves naturelles, pour la sauvegarde de la biodiversité et de la géodiversité, face aux changements climatiques.


Face au défi planétaire de la lutte contre le changement climatique et pour la protection de la Nature, RNF souhaite sensibiliser le grand public à l'engagement mais aussi à la fragilité des espaces naturels protégés face aux changements climatiques, à travers une série de photographies impactantes diffusée sur les réseaux sociaux.


 

 

 

 

 

 


Par ce biais, et à l’occasion de la journée mondiale pour le climat, RNF souhaite contribuer à la prise de conscience générale sur les changements climatiques et leurs conséquences sur la Nature, tout en attirant l'attention sur l'importance des espaces naturels protégés, ces derniers étant reconnus comme une des solutions dans la lutte contre la chute de biodiversité (voir Les Réserves naturelles, efficaces pour lutter contre la disparition des oiseaux communs). Le deuxième Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 2) mentionne également les aires protégées comme « étant à ce jour un des outils les plus efficaces pour maintenir les capacités de résilience des écosystèmes face aux changements climatiques et pouvant servir d’espaces d’expérimentation et de démonstration de solutions naturelles, réplicables dans d’autres territoires ».


Idée originale émanant de plusieurs membres du réseau de RNF, qui comprend plus de 700 professionnels de la nature, un appel à contribution a été lancé en son sein pour la réalisation de ces photographies.

Ces dernières représentent des gestionnaires, des agents et divers acteurs des Réserves naturelles, dévêtus en situation d'exercice de leur métier, face à une situation équivoque de la dégradation de la Nature et des effets actuels ou futurs du changement climatique.

Chaque photographie est accompagnée d'un texte explicatif sur le thème abordé (géodiversité, biodiversité, montée des eaux...), l'impact observé et les actions des réserves naturelles.


samedi 19 décembre 2020

CEA-Valduc : Onzième vigie citoyenne mensuelle. Pour éviter la fin du monde …

Communiqué: "Le vendredi 18 décembre 2020 s’est tenue à Dijon la 11ème vigie citoyenne mensuelle concernant l’arme nucléaire et la reconversion du CEA de Valduc. "L’horloge de l’Apocalypse" est à minuit mois deux.

La sculpture-horloge de la place Grangier, créée par Gloria Friedmann et inaugurée par nos élus en juin 2020, a été le lieu de rassemblement des lanceurs d’alerte du ‘Collectif Bourgogne-Franche-Comté pour l’abolition des armes nucléaires’, en référence à ‘l’horloge de l’Apocalypse’ (Doomsday Clock).
Cette horloge conceptuelle, créée dès 1947 par des scientifiques pour alerter l’opinion internationale sur les risques extrêmes des bombes atomiques, est mise à jour régulièrement : minuit représente la fin du monde. Elle tient maintenant compte des risques supplémentaires actuels : accidents nucléaires, militarisation de l’espace, réchauffement climatique, chute de la biodiversité, désinformation, attaques cybernétiques. En 2020 Rachel Bronson, Présidente du Bulletin of Atomic Scientists de l’université de Chicago, a annoncé que ‘l’horloge de l’Apocalypse’ était avancée à minuit moins cent secondes : un risque considérable, supérieur à celui de la guerre froide.

Les armes nucléaires interdites à partir du 22 janvier 2021
Le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN), voté à l'ONU par 122 pays en 2017, est maintenant ratifié par 50 pays, le dernier étant le Honduras. Le TIAN entrera donc en vigueur le 22 janvier 2021 : l’interdiction des armes nucléaires sera la nouvelle norme du droit international. Selon les termes du Traité, il sera illégal pour les États-parties de « mettre au point, tester, produire, acquérir, posséder, stocker, utiliser ou menacer d’utiliser des armes nucléaires ».
Bien sûr, les 9 puissances nucléaires veulent garder leur arsenal, mais le TIAN va exercer une forte pression diplomatique, juridique, financière et éthique sur les États possesseurs de bombes atomiques.

La mobilisation s’amplifie
Les citoyens ne sont pas les seuls à agir : le 15 novembre, les évêques anglicans du Royaume-Uni demandaient à leur gouvernement de signer le TIAN. Besançon, 2ème ville de la Région et capitale de la Franche-Comté, a rejoint Paris, Grenoble et la quarantaine de villes françaises qui ont signé ‘l’Appel des villes’ aux gouvernements pour la signature du TIAN.

Suivre l’exemple de Josef Rotblat
La reconversion des personnels du CEA affectés aux activités militaires va bientôt devoir s'imposer, et plus elle sera anticipée, moins elle sera difficile.
Les salariés, ingénieurs et techniciens affectés à la mise au point d’armes de destruction massive sont invités à s’inspirer de l’exemple de Jozef Rotblat (1908 -2005), physicien polonais. Il est le seul scientifique à avoir quitté, pour des raisons morales, le ‘projet Manhattan’ et son poste au centre d’expérimentation de Los Alamos (Nouveau Mexique), avant la destruction d'Hiroshima en août 1945.
En juillet 1955, il tient avec Bertrand Russell une conférence sur le "manifeste Russell-Einstein", signé par 11 physiciens dont 9 prix Nobel, qui met en garde contre les dangers de la course aux armements et vise à mettre en place un programme de désarmement nucléaire.
Pendant 14 ans, il est Secrétaire général du ‘Mouvement Pugwash’ qui informe l'humanité sur les dangers de la bombe atomique. (Pugwash Conferences on Science and World Affairs), puis président en 1988. Pugwash obtient le prix Nobel de la PAIX en 1995.

Les vigies et actions citoyennes menées par le ‘Collectif Bourgogne Franche Comté pour l’abolition des armes nucléaires’ s’inscrivent dans le cadre d' ICAN, 'Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires’ (International Campaign to Abolish Nuclear Weapons), prix Nobel de la PAIX 2017, et dans la suite de l’interdiction internationale des armes biologiques (1972), des armes chimiques (1993), des mines antipersonnel (1997), et des bombes à sous-munitions (2008).

Les actions du Collectif à Dijon et Valduc depuis 2014 (Photos, exposition, textes ...) sont sur le site Abolition des armes nucléaires. Un diaporama sur l’inefficacité et les dangers des armes nucléaires est également en ligne.
La prochaine vigie est prévue le jeudi 14 janvier 2021, rejoignez-nous !

Le collectif Bourgogne Franche-Comté pour l'abolition des armes nucléaires"

Cette mobilisation citoyenne à Dijon était symbolique. Ce qui l'est moins, c'est qu'à partir du 22 janvier 2021, le CEA de Valduc sera un espace illégal, hors la loi d'un point de vue international. Cela fait des années que des militants locaux sensibilisent sur la problématique de l'arme atomique et la nécessaire reconversion de Valduc. Une fois de plus les politiciens locaux n'auront rien vu venir et n'auront pas anticipé la reconversion du site.

samedi 12 décembre 2020

5G, qui peut expliquer le problème à François Rebsamen ?

Lors du dernier conseil municipal de Dijon, les élus EELV ont demandé un moratoire sur la 5G. François Rebsamen, maire de Dijon, a balayé la question d'un revers de main, fermant de ce fait les yeux sur l'impact environnemental de la 5G.

Alors, qui serait en mesure d'éclairer cet élu afin de le faire revenir sur ce choix climaticide ?

Un choix étonnant à première vue pour un maire qui cherche à obtenir le label "capitale verte européenne", alors que tout montre que la 5G (cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile) augmentera l'empreinte écologique du numérique.

 

La 5G augmentera significativement nos usages numériques et par conséquent la consommation d'énergie et de ressources.

Selon le rapport "LEAN ICT - pour une sobriété numérique", la tendance actuelle de surconsommation numérique dans le monde n’est pas soutenable au regard de l’approvisionnement en énergie et en matériaux qu’elle requiert. La Transition Numérique telle qu’elle est mise en œuvre actuellement résulte en une augmentation forte de l’empreinte énergétique directe du Numérique, en croissance annuelle de 9% à 10% selon les jeux d’hypothèses. Cette hyper-croissance se produit malgré les progrès réguliers enregistrés jusqu’ici en termes d’efficacité énergétique des équipements et des systèmes numériques et a pour conséquences:
-La captation d’une part progressivement démesurée de l’électricité disponible, ce qui accroît la tension sur la montée en charge des sources de production décarbonée;
-L’augmentation de moitié en 5 ans de la part du Numérique dans les émissions de GES (2,5% à 3,7%entre 2013 et 2018) et un doublement de ce ratio d’ici 2025 (si le trafic de données continue à croître de 30% par an);
-Une demande croissante en métaux rares et critiques dont beaucoup se trouvent être également indispensables aux technologies énergétiques bas-carbone, d’où un risque de tension sur les approvisionnements, accru par le quasi-monopole de la Chine sur la plupart d’entre eux. 

Autant le Numérique pourrait servir à repenser les usages et modifier les modes de fonctionnement et de production pour aboutir à une réduction des émissions de GES, voire à une réduction de la consommation énergétique (réseaux électriques intelligents, mobilité et transports intelligents, monitoring environnemental et urbain, dématérialisation, télétravail et visioconférence, bâtiments intelligents et écoconception logicielle), autant ceci n’aura une chance de se produire qu’à la condition de maîtriser les « effets rebond» dans ces secteurs. Or, jusqu’ici, les effets rebond se sont montrés plus importants que les gains apportés par l’innovation technologique. Par exemple, les bénéfices environnementaux du télétravail sont largement inférieurs à ceux intuitivement escomptés, en tout cas lorsqu’il n’est pas combiné à d’autres changements de l’écosystème social. Il est donc illusoire de considérer a priori que le bilan énergétique global d’une Transition Numérique (d’un service, d’une entreprise, d’un pays) soit voué à être largement vertueux, voire même simplement équilibré. Pour que la Transition Numérique puisse concourir à une réduction de la consommation d’énergie globale d’un système, il est donc indispensable de modifier nos modes de consommation et d’intégration du Numérique dans nos projets.

Bref, toutes les études démontrent que les bénéfices écologiques de la 5G sont négatifs. De plus, franchement, la 5G, en a t on vraiment besoin comme l'explique monsieur Jean-Marc Jancovici dans cette interview ? Fondamentalement la réponse est non.
Mais le problème est à regarder du côté de ONDijon, la "smart city" (ou "ville connectée") tant vantée par François Rebsamen. Parmi les acteurs industriels impliqués il y a Bouygues Telecom qui vient de participer à l'appel d'offre pour la 5G. Mettre un frein à son déploiement à Dijon reviendrait pour François Rebsamen à mettre des bâtons dans les roues de son partenaire économique et remettre en question son idéal de "smart city". L'utopie de croissance technologique infinie sur une planète finie ne fera jamais peur aux inconscients et autres adeptes de la secte de la croissance...

Alors, la question finale est de savoir qui sera en mesure de lui faire comprendre son erreur et le faire revenir sur son choix. Cette personne aura fait un grand geste pour l'environnement.

vendredi 11 décembre 2020

Un parc protégé de la bétonisation à Dijon !

Après les jardins de l'Engrenage, c'est au tour d'un nouveau lieu d'échapper à la bétonisation à Dijon. 

 

 

 

 

 

 

 

 
"A l’intersection de la rue de Mirande et de la rue Jean-Baptiste Baudin, derrière de hauts murs d’enceinte, se dissimule une grande maison entourée d’un parc de 4000 m2 peuplé de nombreux arbres remarquables sur un sol de pleine terre.(...) Depuis plusieurs mois, des personnes habitant le quartier demandent au Maire de Dijon d’acquérir cette propriété et d’en faire un jardin public. Sourd à ces demandes, François Rebsamen a laissé l’Etat engager la vente au promoteur, sans faire valoir le droit de préemption de la ville.


Face à l’inaction de la mairie de Dijon (...), des habitant.e.s ont pris l’initiative et la responsabilité de protéger ce parc arboré, contre le risque de bétonisation. Le premier rendez-vous pour découvrir le lieu est donné à tous les citoyens le dimanche 13 décembre à partir de 15h.

Encore une lutte d'écolos en manque de sensation ? d'anarchistes ? de gens qui s'ennuient ? Telle sont surement les questions de personnes qui critiquent sans se poser de questions. Mais il faut se poser des questions sur ces actions de ré-appropriation de la ville par des citoyens ! Pourquoi font-ils ça ? Quels sont les intérêts ?



 

 

 

 



Les avantages de ne pas bétonner cet endroit sont nombreux. Parmi ceux-ci, il y en a au moins un lié clairement au réchauffement climatique. Les enseignements du programme MUSTARDijon (réseau de Mesures UrbainS de la Température dans l'Agglomération du gRand Dijon) montrent que les effets combinés de l’ICU (Îlot de Chaleur Urbain) et du changement climatique rendent les zones urbaines et leurs populations de plus en plus vulnérables au stress thermique. 

 

 

 

 

 

 

 


Cette étude démontre que la ville de Dijon s'adapte mal aux périodes de canicules car trop urbanisée, notamment avec ses ensembles de tours compactes. Cette mobilisation citoyenne pour préserver un espace boisé au beau milieu d'une zone ultra artificialisée est donc un acte de résistance normal en lien, en autres, avec le réchauffement climatique.

mardi 8 décembre 2020

Greenpeace Dijon invite à voter pour les boulets du climat

Le prix des boulets du climat épingle les responsables politiques au pouvoir qui sont coupables d'inaction climatique. En encourageant les internautes à voter, Greenpeace expose au grand jour ces politiques qui ont touché le fond en engageant leur crédibilité sur des lois, des votes, des amendements ou des arbitrages souvent discrets mais toujours défavorables au climat, à la planète et au vivant.

Tout le monde peut voter jusqu'à fin janvier 2021.
Un concours national, qui si il était décliné localement, trouverait aussi ses boulets...

dimanche 6 décembre 2020

7 cadeaux de noël faits maison ou zéro déchet

La youtubeuse dijonnaise "idées zéro déchets" propose 7 idées de cadeaux zéro déchet ou fait main pour les fêtes, pour surprendre vos proches sans surconsommer !

Noël en est un des moments les plus flagrant de notre société de surconsommation. Quel est le meilleur cadeau à faire à un enfant, à une personne que l'on aime ? Un des meilleur est très certainement de tout faire pour qu'il puisse vivre sur une planète vivante, une planète avec toute sa biodiversité, sans toutes les pollutions que l'on produit chaque jour...

L'année dernière, cette même youtubeuse avait fait une vidéo sur le "top 5 des choses à boycotter pour Noël". Le 1er des boycott concernait l'entreprise Amazon. Elle ne se doutait certainement pas qu'un an après il y aurait une grosse campagne contre Amazon.

lundi 30 novembre 2020

Quetigny se déclare en état d'urgence climatique et social

"Face à la menace qui pèse sur son territoire, sur l’humanité et le monde naturel, la Ville de Quetigny s’est déclarée en état d’urgence climatique et social lors du Conseil municipal du 24 novembre 2020. Un prélude à la mise en œuvre d’un Agenda2030 qui poursuivra les engagements de la Ville et de ses partenaires en termes d’actions de développement soutenable sur son territoire.

Une alerte destinée à faire prendre conscience de l’ampleur de la crise et de l’urgence de la situation pour créer les conditions d’un monde viable pour nous-mêmes et les générations futures. Il s’agit aussi d’un appel à un effort de mobilisation sans précédent avec la participation de citoyens pour développer des actions visant à réduire les émissions de carbone le plus rapidement possible.
Premier échelon de l’action publique au plus près des habitants, la Ville est déterminée, dans le cadre de ses compétences, à accélérer sa stratégie d’adaptation et de résilience face aux intensifications des dérèglements et impacts climatiques.

Elle s’engage à :
* Intégrer l’urgence climatique et sociale dans ses politiques publiques
* Intégrer directement les citoyen.ne.s dans ces décisions
* Demander au Gouvernement sa totale mobilisation
dans les mises en place d’un état d’urgence et climatique et d’une refonte des dispositifs de soutien financier en faveur de la transition écologique et de la capacité d’action des collectivités territoriales
dans les prises en compte immédiate des 18 recommandations du rapport sénatorial Dantec et Roux en faveur d’une véritable adaptation de notre pays au changement climatique et des propositions issues de la convention citoyenne pour le climat.


Cette déclaration lue par le benjamin de l’assemblée Joseph Thomas a été votée à l’unanimité par le Conseil municipal le 24 novembre 2020. 

Notez-le ! Depuis 2013, la Ville de Quetigny s’était engagée dans un Agenda21 Local France produisant une centaine d’actions pour préserver la biodiversité, les ressources naturelles, sensibiliser les habitants. Aujourd’hui, elle franchit un cap supplémentaire en engageant une démarche Agenda2030 participative et citoyenne."

Cette résolution du conseil municipal de Quétigny est extrêmement forte, comme l'explique un article de Bastamag. Ainsi, « à partir de maintenant, sur chaque proposition qui arrive au conseil municipal, il doit y avoir une case "Est-ce que cette mesure aura un effet positif ou négatif sur le climat ?". Jusque-là, existaient simplement les cases "Cette mesure est-elle prévue dans le budget en cours ?" et "Nécessite-t-elle une procédure de participation publique ? ».
En espérant que d'autres villes de l'agglomération prennent exemple, notamment sur l'écoute des citoyens, ce qui n'est par exemple absolument pas le cas actuellement à Dijon sur les grand projets.

samedi 28 novembre 2020

Une application pour mettre ses déchets dans la bonne poubelle

À l'occasion de la semaine européenne de la réduction des déchets, du 21 au 29 novembre 2020, Dijon métropole et DIEZE lancent monservicedéchets. Téléchargeable gratuitement sur smartphones ou sur tablettes Android et Apple, ce nouveau service a pour objectif d’aider et d’accompagner au quotidien les Dijonnais dans leurs gestes de tri. 

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.suez.msd

https://apps.apple.com/fr/app/mon-service-d%C3%A9chets/id1535436270

monservicedéchets, une application très simple à utiliser pour tout savoir sur le tri des déchets .
monservicedéchets offre la possibilité de répondre à toute heure aux questions que peuvent se poser les usagers sur le tri de leurs déchets. Grâce à l’appareil photo du smartphone ou de la tablette, monservicedéchets reconnait le code barre de l’emballage et indique instantanément les consignes en vigueur sur la métropole pour un produit acheté dans le commerce. Une carte interactive présente les différents points de collecte de la métropole : bornes d’apport volontaire, déchèteries, ou encore composteurs partagés,... Les usagers ont aussi la possibilité de demander une collecte d’encombrants à domicile, renseigner une adresse pour connaitre le calendrier personnalisé des tournées de ramassage du quartier. Enfin, s’ils le souhaitent, les utilisateurs de l’appli peuvent recevoir en temps réel des notifications les alertant sur l’organisation d’événements en lien avec la gestion des déchets et l’environnement dans la métropole de Dijon : ateliers, changement de date de passage de la collecte.
Si 90% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté pensent qu’il est facile de trier, les erreurs de tri sont encore nombreuses avec près d’un déchet sur cinq reçus au centre de tri de Dijon métropole qui n’aurait pas dû être jeté dans le bac jaune. Grâce à l’application Monservicedéchets, impossible dorénavant de se tromper ! 

 

Une première en France Dijon métropole, en partenariat avec DIEZE, devient la première collectivité de France à lancer monservicedéchets, l’application mobile innovante développée par SUEZ.

Dès début 2021, une nouvelle fonctionnalité sera lancée : la « donnerie en ligne » pour inciter les Dijonnais à donner, plutôt que de jeter et à réutiliser, plutôt que d’acheter.
(source: Dijon métropole)

Le mieux étant de télécharger une des applications permettant de localiser les magasins de vente en  vrac (comme consovrac), et donc sans emballage.

vendredi 27 novembre 2020

Dijon, une commune à croquer

"Pour la biodiversité et les paysages, maires de France, plantez des arbres fruitiers", tel était le message du navigateur Bernard Moitessier il y a 40 ans; message qui vient d'être relancé. Dijon fait partie des communes à avoir signer l'appel.

"En 1980, Bernard Moitessier, grand navigateur et écrivain, proposait à tous les maires de France de planter des arbres fruitiers dans leurs communes. « Ces arbres fruitiers qui appartiendraient à nous tous (y compris aux oiseaux et aux abeilles) pourraient devenir, en grandissant, une œuvre généreuse et simple, qui aiderait à unir les hommes » écrivait-il dans la lettre qu’il leur adressait.

40 ans plus tard, il était temps que cette belle idée retrouve une seconde jeunesse. le 25 novembre 2020, comme en 1980, une lettre a été adressée à tous les maires de France pour leur proposer de planter des arbres fruitiers dans nos espaces publics, pour que l’arbre nourricier, qui appartient à tous et dont tous nous sommes responsables, regagne nos centres-bourgs et nos centres-villes, et peu à peu notre imaginaire collectif." Marien Lovichi, adjoint Parcs, Combes et Jardins à la mairie de Dijon est co-signataire de cette lettre.

 
La lettre (partie):
"En l’espace de quarante ans, le dérèglement climatique, la perte faramineuse de biodiversité mais aussi d’esthétique, nous ont amenés à questionner notre rapport au monde, aux notions de subsistance et de communs. Les canicules répétées nous rappellent que l’ombre peut devenir vitale, et les derniers rapports alarmants sur la biodiversité nous intiment de nous replacer au sein du même écosystème et de laisser de la place au vivant. La crise du Covid-19, et l’isolement qu’elle a provoqué, nous ont fait profondément ressentir le besoin de lien aux autres et à la nature, tout comme le besoin de beau, de fleurs qui s’épanouissent et d’oiseaux qui pépient. Elle a aussi renforcé notre souci social devant les risques accrus qu’elle a fait peser sur les plus vulnérables, et notre conscience de l’importance d’une certaine autonomie alimentaire.

L’arbre nourricier contribue à tout cela à la fois, sans coûts astronomiques ni acrobaties technologiques : refuge de biodiversité, beauté des paysages, fruits et fourrage, ombre, atténuation des températures, stockage de carbone, captation des eaux de pluie et stabilisation des sols, amélioration de la qualité de l’air, hausse des rendements en agroforesterie, et même baisse de la tension artérielle et du stress. Planté dans les espaces publics, l’arbre fruitier leur redonne tout leur rôle : celui de lieux de sociabilité, de terres d’hospitalité, d’accueil et de partage. Qui mieux que lui, ses branches grandes ouvertes, ses fruits tendus, pour revaloriser ces espaces communs ?

En regagnant le cœur de nos bourgs et de nos villes, ou en haies dans nos bocages, l’arbre reprend sa place centrale dans les imaginaires et nous redonne envie de le protéger. Il retisse la toile du vivant, trop longtemps séparée entre la nature, d’une part, et l’être humain, de l’autre. Et si c’était sous un arbre, sous son feuillage, à contempler oiseaux et insectes, le nez dans ses fleurs, ses fruits en bouche, que commençait une humanité réconciliée ? Réenchanter la ville, arborer la campagne, créer des archipels de vie… Aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin d’utopies et d’imaginaire, de pas de côté et de bouffées d’air, de renforts, de victoires, de bon sens et de simplicité.

Dans le sillage de Bernard Moitessier, partout en France, depuis quarante ans, des maires, des associations, des citoyen-nes conscients des défis écologiques, esthètes ou simples gourmands, plantent des arbres fruitiers. La suite ne peut s’écrire que collectivement et nous invitons chacun, et particulièrement les équipes municipales tout juste élues, à faire s’épanouir ces fruits de la convivialité et à partager leurs expériences afin de multiplier les « communes à croquer ».

Une carte recense les "arbres à croquer". Tout le monde peut participer pour l'enrichir. Mais surtout, vu que Dijon est une "ville à croquer", tout le monde peut agir pour planter des arbres fruitiers dans les espaces publics ! Le site communes à croquer donne de nombreuses informations pour agir.

mardi 24 novembre 2020

Questionnaire: "Qualité de l'air et îlots de chaleur urbains à Dijon"

Dans le cadre du programme de recherche POPSU, des étudiants en géographie et aménagement à l'université de Bourgogne lancent un questionnaire sur la qualité de l'air et les îlots de chaleur urbains à Dijon. (fin du questionnaire: jeudi 26 novembre minuit)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les questions portent sur la qualité de l'air, sur les moyens de locomotion.




 

 

 

 

 

 

Mais aussi sur les îlots de chaleur et nos habitudes. Plus étonnant cette question sur la smartcity.

"PURE (Plateforme URbaine d’Expérimentation de Dijon) est la plateforme locale du programme POPSU Dijon.
L’objectif de ce site internet est de créer un lien entre les chercheurs et les citoyens, ainsi que recueillir les idées citoyennes. Le site est coordonné et modéré par Anne Jégou, maîtresse de conférences en Géographie (Université de Bourgogne, laboratoire ThéMA). Vous y trouverez l’actualité de la recherche, alimentée directement par les chercheurs, ainsi que les évènements liés au programme. Nous avons aussi voulu ouvrir le site à vos contributions en tant que citoyens sur le programme et les thèmes qu’il aborde : ville intelligente et données numériques, urbanisme durable, identité métropolitaine, changement climatique et îlot de chaleur urbain, qualité de l’air, mobilité urbaine ainsi que leurs impacts sociaux et urbains. Le site permettra de réunir vos idées et de les mettre en valeur.
Ce site Internet est donc un espace d’expression pour vous en tant que citoyens. Vous pouvez vous adresser directement aux chercheurs via le site, en leur soumettant des propositions, des remarques, des avis, des questions, via le formulaire de soumission des propositions. Ces contributions seront toutes lues et étudiées. La rubrique Foire aux Questions (FAQ) permettra aux chercheurs d’apporter des réponses à vos questions. Les propositions et avis pourront également être publiés dans l’espace dédié, afin d’être mises en valeur. Le site offre aussi un espace de discussion entre citoyens : c’est le forum."

samedi 21 novembre 2020

6 Faucheurs Volontaires d'OGM de Côte d'Or devant le juge d'instruction

Communiqué : "Le 15 Avril 2017, une centaine de Faucheuses et Faucheurs Volontaires d'OGM ont neutralisé et revendiqué le fauchage d'une plate-forme d'essais de variétés de colza mis en place par la firme semencière KWS à Villy-le-Moutier, près de Beaune.

Suite à la plainte de la firme, l'affaire est portée devant une juge d'instruction au Tribunal de Dijon, et 6 Faucheurs de Côte d'Or sont convoqués pour un interrogatoire en 1ère comparution : 3 ce 24 novembre à 9h30, et 3 autres le 30 décembre. Ils entendent confirmer leur participation, mais faire valoir leur droit au silence dans l'attente de la reconnaissance de la nature collective de cette action. En effet, il est anormal que ces 6 Faucheurs soient rendus seuls responsables, alors qu'une centaine a revendiqué officiellement cette action sur une liste remise sur place aux autorités le jour de l'action.


Les Faucheuses et Faucheurs Volontaires rappellent que la France est toujours dans l'illégalité pour non-respect des obligations que lui impose le Conseil d'État suite à l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne. Ces décisions confirmaient que les variétés issues de mutagénèse appliquée sur des cultures in vitro de cellules végétales produisent bien des OGM qui doivent être évalués, tracés et étiquetés. Le gouvernement français disposait de délais de 6 mois et de 9 mois pour appliquer ces mesures, mais il n'a toujours pas obtempéré.

Les Faucheuses et Faucheurs Volontaires dénoncent cette inaction des pouvoirs publics. Ils et elles restent déterminé.e.s à poursuivre leurs actions afin de contraindre le gouvernement à remplir ses obligations et sa mission de protection de la population et de l'environnement.

Les Faucheuses et Faucheurs Volontaires continueront d'informer les citoyen.ne.s et soutiendront toute action visant à interdire la dissémination des OGM dans les champs et dans les assiettes.

Rassemblement devant le Tribunal (13 Bd Clemenceau à Dijon)
le Mardi 24 novembre
A partir de 9H15

Pour vous rendre à ce rassemblement, veuillez vous munir de l'attestation ci-dessus ainsi que le petit texte ci-dessous pour certifier qu'une demande a été déposée à la Préfecture.
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Objet de la demande: Demande d'autorisation ou déclaration de manifestation sur la voie publique
Numéro d'accusé d'enregistrement: 15266
Par l'intermédiaire du Site Internet de saisine par voie électronique de l'administration https://contacts-demarches.interieur.gouv.fr, vous avez transmis une demande à la DDI de la Cote-dor.
Cet accusé d'enregistrement atteste de la bonne réception de votre demande par notre système. Il ne préjuge pas de la conformité de son contenu qui dépend entre autres de l'étude des pièces fournies ou qui vous seront éventuellement demandées".

dimanche 15 novembre 2020

Toutenvélo roule à Dijon

"Transporteurs spécialisés dans la logistique urbaine, Toutenvélo est un réseau de sociétés coopératives indépendantes. Nous intervenons sur la livraison du dernier km, les courses rapides ainsi que les déménagements à vélo." Toutenvélo roule à Dijon depuis quelques semaines.

Né à Rennes il y a une dizaine d'année, cette SCOP diffuse son savoir faire dans toute la France. A Dijon, Annabelle et Jean-Christophe vous accueillent à Dijon pour vos colis, courses, déménagements ou pour essayer une remorque.

Des transports de colis à vélo, c'est presque classique même si ça reste encore trop rare, mais Toutenvélo propose aussi de réaliser des déménagements ! Il faut dire qu'ils sont équipés de plateaux de remorques pouvant porter de 150 à 300 kg de charges utiles !

vendredi 13 novembre 2020

La ville de Dijon décroche un 3ème Label API Cité

Communiqué : "Pour la 3ème fois, Dijon décroche le prestigieux label APIcité® - « 3 abeilles = démarche exemplaire» pour son engagement en matière de protection des pollinisateurs et de l’environnement. C’est la plus haute distinction décernée par l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF).

Ce label national a pour objectif de valoriser les politiques locales en faveur de la sauvegarde des pollinisateurs et de la protection de l’environnement en zones urbaines et rurales. Il récompense les communes qui aiment, protègent et s’engagent pour les abeilles domestiques et autres pollinisateurs sauvages. Il est la garantie d’un projet cohérent pour la défense de ces insectes ainsi que d’une bonne qualité de vie environnementale pour les habitants.
Appuyée par le Jardin des sciences & biodiversité, la ville mène une démarche exemplaire en la matière. En effet, depuis 2013, elle s’est engagée avec l’UNAF en signant la charte « Abeille, sentinelle de l’environnement ». C’est également à cette date qu’ont été implantées les premières ruches. À ce jour, près d’une centaine sont installées dans les parcs et jardins de la ville où est produit le miel de Dijon métropole, récompensé pour sa qualité. 181 espèces solitaires ont aussi été identifiées sur le territoire.

Dijon, finaliste du concours de « Capitale verte européenne 2022 », s’investit dans la gestion écologique de son territoire. Outre ses engagements dans les domaines des mobilités douces, de la croissance verte et de l’éco-innovation, de l’amélioration de l’habitat et de la performance énergétique, la ville mène une politique volontariste en matière de biodiversité urbaine. Le label APIcité® contribue à renforcer le travail de la collectivité portant sur un retour de la nature en ville et à valoriser et conforter toutes ses actions novatrices (conseils d’aménagements urbains pour développer des zones de végétalisation favorables aux pollinisateurs...) permettant ainsi de prendre en compte et de favoriser le développement des abeilles et autres pollinisateurs. La préservation de ces insectes passe également par l’information et l’accompagnement des citoyens : en plaçant les ruches dans la cité, la ville de Dijon sensibilise le public à la sauvegarde des abeilles.

Le label APIcité® est une récompense pour tous les citoyens mobilisés qui agissent au quotidien pour une meilleure qualité de vie. Dans ce cadre, de nombreuses opérations sont proposées et encadrées toute l’année, notamment par et au Jardin des sciences & biodiversité : adopter un pied d’arbre ou de mur, végétaliser sa rue, cultiver au sein d’un jardin partagé, photographier la faune et la flore près de chez soi pour enrichir les données des chercheurs dans le cadre des programmes nationaux de sciences participatives, participer à des cours de botanique, aux journées festives (Fête de la nature & de la biodiversité, APIdays, journées sciences participatives, forêt des enfants...). Autant d’actions impliquant des citoyens soucieux de s’informer sur la biodiversité en ville mais aussi de contribuer activement à son développement. Ce programme en faveur des pollinisateurs mis en place à Dijon est aujourd’hui élargit à la métropole afin d’étendre la stratégie menée en faveur de la biodiversité sur l’ensemble du territoire métropolitain."

Cette distinction pourra peut être servir à ouvrir les yeux du député Rémi Delatte et du sénateur François Patriat. Ces deux hommes, dont leur permanence se trouve à Dijon, ont voté récemment un amendement pour ré-autoriser l'utilisation des néonicotinoïdes, des pesticides connus pour tuer les abeilles...

mercredi 11 novembre 2020

Développement des aménagements cyclables dans la métropole

Dijon métropole consacre 1,8 M€ à la création de ces nouveaux équipements pour la période fin 2020-début 2021 pour développer et faciliter l’usage de la petite reine sur le territoire métropolitain. Et ça commence à se voir.

Par exemple sur les boulevards Mansart et Gabriel, au niveau de l'université. Il y avait encore 2x2 voies pour les voitures au mois d'octobre. Maintenant les voitures peuvent circuler sur une voie unique dans chaque sens, tandis qu'une voie est réservée aux bus, taxi et vélos. Ce qui devrait encourager les étudiants et le personnel universitaire à joindre l'université à vélo.
Selon le site internet de la métropole, concernant les abords du site universitaire et sa liaison avec le centre-ville de Dijon, "les travaux consistent à établir une continuité cyclable confortable rue de Mirande, entre le boulevard Voltaire et la rue de la Raffinerie et à jalonner les rues peu fréquentées entre la rue de la Raffinerie et la rue des Planchettes pour en favoriser l'emprunt par les cyclistes. Pour faciliter l'accès à l'esplanade Érasme au sud, boulevard du Dr Petitjean et au nord, au niveau du parking Alain Savary, des aménagements sont également prévus ainsi que des couloirs bus / vélos sur les boulevard Mansart et Gabriel. Travaux en cours (achèvement fin 2020/début 2021) - Coût : 215 000 € HT"

Ces travaux sont essentiels pour sécuriser les déplacements à vélo, toutefois attention au calcul purement "km de voies cyclables" car parfois les fins de pistes cyclables sont très dangereuses. Par exemple au bas de la rue Mirande avec une piste créée sur le trottoir qui débouche sur une intersection. Pour continuer sur la rue Mirande le cycliste devra ralentir, voir s'arrêter, et dans tous les cas faire très attention puisqu'il n'est pas prioritaire.

D'autres travaux sont prévus, comme la traversée du carrefour du 8 mai 1945 à Dijon.
"Au cœur du quartier des Grésilles, la requalification du carrefour du 8 mai 1945 à Dijon intègre l'intersection formée par l'avenue Champollion, la rue Castelnau et la rue Camille Claudel. Il s’agit de relier les différents itinéraires cyclables existants débouchant à cet endroit. La liaison métropolitaine Saint-Apollinaire – Dijon sera ainsi sécurisée dans son intégralité avec l'aménagement de pistes cyclables sur tout le pourtour du carrefour ainsi que sur l'îlot central. Outre la sécurisation des cyclistes, la situation des piétons sera améliorée et le site bénéficiera d’une végétalisation importante.
Travaux début 2021 - Coût : 500 000 € HT"

Ou encore la liaison Sennecey-lès-Dijon <> Quetigny et la liaison Quetigny <> Chevigny-Saint-Sauveur
"Les liaisons cyclables métropolitaines entre Sennecey-lès-Dijon et Quetigny (Route de Chevigny) d'une part, et entre Quetigny et Chevigny-Saint-Sauveur (avenue de la Visitation) d'autre part, ont pour objectif de renforcer et de sécuriser les échanges entre les communes de l'Est dijonnais et de les rattacher aux itinéraires structurants déjà existants. La sécurisation sera réalisée par des pistes cyclables. Les aménagements sur la route de Chevigny seront l'occasion d'expérimenter les giratoires « hollandais » : le régime de priorité est favorable aux cycles afin de rendre ce mode de transport plus efficace et plus sécurisé.   
Travaux entre fin 2020 et début 2021 - Coûts : 800 000 € HT (Liaison Sennecey-lès-Dijon <> Quetigny) / 300 000 € HT (Liaison Quetigny <> Chevigny-Saint-Sauveur)"

vendredi 6 novembre 2020

Nos députés vont-ils voter la fin des subventions aux énergies fossiles à partir de 2021 ?

"Fin des subventions publiques aux énergies fossiles en 2021 : pas un euro d’argent public aux énergies fossiles !" Tel est le message des Amis de la Terre France envoyé à tous les député.e.s. Que voteront nos 5 élu.e.s de Côte-d'Or ?

* Il est incohérent et irresponsable de voter l'interdiction de la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures en France tout en les soutenant financièrement à l’étranger jusqu’en 2035
* Il n’y a pas de place pour explorer de nouvelles réserves de pétrole et de gaz dans le budget carbone mondial nous permettant de maintenir l’augmentation globale de la température en dessous de 1,5°C.
* Les projets soutenus sont aussi responsables de dégâts humains et environnementaux irréversibles, privant des communautés entières de leurs moyens de subsistance.
* Le Parlement, qui est censé contrôler l’utilisation de l’argent public, est trop mal informé des risques pris par Bpifrance au nom de l’Etat.
* Mozambique et Arctique : Refuser tout financement export pour les projets gaziers en cours de développement
* Continuer à parier sur des modèles économiques chancelants, sur des entreprises comme TechnipFMC qui versent des dividendes et bonus mirobolants à leur PDG malgré les pertes, en espérant qu’elles changent de modèle économique sans contrainte, est une illusion. C’est condamner tout espoir de transition juste pour les travailleurs. 


 

Ce qui se passe au Mozambique, en Arctique et au Yémen sont des exemples de projets soutenus par des subventions publiques. C'est inadmissible ! Nos député.e.s doivent absolument s'y opposer ! Sans quoi tous les côte-d'oriens pourront les montrer du doigt pour complicité de crime climatique...
Pour en savoir plus: "Le gouvernement dans le déni de l’urgence climatique"
(Le vote va avoir lieu le 12 novembre)

samedi 31 octobre 2020

Les sénateurs François Patriat et Anne-Catherine Loisier votent pour continuer de polluer avec les pesticides néonicotinoïdes

Le 6 octobre 2020, 2 des 5 députés de Côte-d'Or votaient, contre toute logique environnementale, pour la ré-autorisation des insecticides néonicotinoïdes. Le 27 octobre, c'était au tour de nos sénateurs. François Patriat et Anne-Catherine Loisier ont voté également pour la ré-autorisation de ces insecticides, Alain Houpert s'est abstenu.

Quelqu'un a entendu parler de perte de biodiversité ? Tout le monde, sauf les sénateurs François Patriat et Anne-Catherine Loisier visiblement. Ces sénateurs, de part leur vote, montrent une fois de plus qu'ils n'ont rien à faire de la nature d'une façon générale. Ils ne pouvaient pas ignorer les arguments pour voter contre. Un mépris pour la biodiversité, un aveuglement d'un type de pollution, une absence de représentativité de la population. Bref, deux sénateurs une fois de plus coupables de crimes contre la nature !

mardi 20 octobre 2020

Le lien entre la destruction de l'environnement et la misère sociale ne fait aucun doute

Samedi 17 octobre, ATD Quart monde organisait "la journée mondiale du refus de la misère" et "vers une justice sociale et environnementale ". A cette occasion, plusieurs associations se sont retrouvées place de la République à Dijon.

« Le changement climatique menace de défaire les progrès des 50 dernières années en matière de réduction de la pauvreté » (Philip Alston, Nations Unies).

"Éradiquer l’extrême pauvreté représente certes un défi ambitieux, mais nécessaire car le réchauffement climatique risque d’accentuer ce phénomène dans les prochaines années. Néanmoins, des solutions existent, et méritent d’être partagées. Elles ne sont pas que les fruits de « personnes instruites ou diplômées », elles découlent également de l’ingéniosité de personnes qui subissent au quotidien ces difficultés. La journée mondiale du refus de la misère sera l’occasion pour ces personnes d’être entendues, à la fois par le grand public, mais aussi par nos représentants. Il est à présent impératif qu’ensemble nous construisions une société qui ne laisse personne de côté."

Etaient présent les associations ATD Quart Monde, Adefo, L'Ecole des parents, Oxfam, Action contre la faim, Les Amis de la terre Côte-d'Or, Envie d'Ethique et la Fresque du Climat.

Oxfam vient de publier un rapport mettant en avant les inégalités et les émissions de CO2. Sans surprise, les plus riches polluent davantage !

De son côté, l'ONG Action contre la faim fait le même constat : "
Urgence climatique, migration et faim : il est temps d’agir !"
Déplacements forcés, insécurité alimentaire, faim… les conséquences du changement climatique sont de plus en plus visibles et menacent chaque jour un nombre grandissant de personnes.
143 millions de déplacés climatiques d’ici 2050. Le constat du rapport de la banque mondiale de 2018 est sans appel, il met sous le feu des projecteurs une situation plus qu’alarmante dénoncée depuis plusieurs années par de nombreuses ONG et depuis près de 40 ans par les scientifiques.
"
(télécharger le dossier "Pour un climat contre la faim")

L'ONG Les Amis de la Terre pointe elle les désastres écologiques et sociaux de certaines entreprises, comme Total en Ouganda. (télécharger le dossier "Un cauchemar nommé Total") Ou encore avec l'entreprise Amazon avec le dossier "Immersion dans le modèle Amazon, Impunité fiscale, sociale, environnementale".

Le lien entre pollutions en tous genres et misère saute aux yeux à toute personne participant à la Fresque pour le Climat. Un excellent outil pour comprendre les relations qui existent entre les activités humaines, les dégâts sur l'environnement, et les conséquences en terme de misère. D'ailleurs, une session devrait être obligatoire à tous les élus politiques pour qu'ils comprennent les conséquences de leurs choix; des élus qui malheureusement trop souvent ne voient pas plus loin que le bout de leur rue...


Cette journée a permis de créer de nouveaux liens entre ces diverses associations oeuvrant pour le bien commun.

dimanche 18 octobre 2020

Un appel à dons pour empêcher l'assassinat de loups

L'association Combactive fait un appel à dons afin de pouvoir interdire l'autorisation de tuer des loups donnée par le préfet de Saône et Loire.

Avec l'accord de la ministre de la Transition Ecologique Barbara Pompili, la préfecture de Saône et Loire a donné l'ordre de chercher et de tuer le loup qui serait à l'origine d'attaques de troupeaux.
Deux parmi les meilleurs spécialistes du loup et des méthodes de gardiennage du bétail travaillent avec l'association Combactive pour proposer des alternatives aux éleveurs.

La première chose à faire c'est attaquer la préfecture au tribunal pour faire annuler l'autorisation d'abattage du loup. Les frais d'avocats sont de 1020 euros, d'où l'appel à dons.

samedi 10 octobre 2020

Capitale Verte européenne : mis en cause par le maire de Dijon, les Amis de la Terre veulent plus d’actions environnementales concrètes

Communiqué: " Droit de réponse des Amis de la Terre Côte-d'Or suite aux déclarations de François Rebsamen lors de son interview sur France 3 Bourgogne.


Pour la 2ème fois, Dijon échoue à obtenir le label de “Capitale Verte Européenne”. Sur France 3 Bourgogne le maire met en cause les Amis de la Terre :
“Je voudrais déjà analyser les raisons (de la défaite de Dijon) parce que quand on dépose une candidature, il faut connaître nos forces et nos faiblesses, a indiqué le maire PS de Dijon François Rebsamen. Si c’est pour recommencer à avoir les Amis de la Terre qui disent tous les jours qu’il faut avoir des ZAD et des ZAD (à Grenoble je crois qu’il n’y a plus de place pour en faire) Je vais attendre et je vais regarder, mais bien sûr qu’il faut avoir en tête 2023, on a toujours en tête de gagner. “

Nous souhaitons utiliser notre droit de réponse. Monsieur Rebsamen dit qu’il aime gagner. Apprendre de ses erreurs, de ses échecs, de l’interaction avec les autres, s’inspirer de ce qui existe ailleurs, c’est aussi gagner non ?
Suite à ce 2ème échec, il est intéressant de noter que Monsieur Rebsamen, plutôt que d’assumer et de remettre en question les points faibles de sa politique environnementale, impute en partie sa défaite aux Amis de la Terre.

Actifs en Côte-d’Or depuis 2012, nous avons, avec d’autres associations, écrit au jury et aux médias pour exprimer le point de vue de nombreux citoyens dijonnais (qui se sont également largement exprimés par ailleurs sur le facebook “Dijon ville verte”) afin de pointer des faiblesses de la ville, faiblesses que nous demandons à nos élus dijonnais de résoudre depuis des années.
Communiqué à lire ici : www.amisdelaterre.org/actu-groupe-local/dijon-ville-verte-interrogations-et-propositions-de-citoyen-ne-s/

Il nous semble en effet important que la pluralité des opinions puisse s’exprimer, que le débat soit ouvert et que la démocratie soit réelle.
Il est également intéressant d’analyser la nuance avec laquelle Monsieur Rebsamen s’exprime en parlant de gens qui ne portent pas ses idées. Le terme d’”anar-écolos” rappelant une récente et malheureuse allocution présidentielle évoquant les “amishs” qui a largement été décriée et moquée.
Toujours dans la nuance, quand, dans notre communiqué nous parlons d’urbanisation à outrance, Monsieur Rebsamen répond “Zad et Zad”.
Heureusement, le réel n’est pas noir ou blanc et les nuances existent.

Monsieur Rebsamen soyons constructifs, car le monde est en feu !

D’après une étude allemande, la France est le 15e pays le plus vulnérable aux risques météo extrêmes (sur 183 pays). Au même niveau que l’Inde ou Madagascar. Et le risque majeur d’ores et déjà repéré et vécu pour Dijon est bien celui d’être un gros îlot de chaleur. Alors que Lyon a pris conscience depuis plusieurs années qu’elle aurait prochainement le climat de Madrid, et agis en conséquence.

Alors oui, nous soutenons les initiatives et les actions pour préserver la Vie sur la Terre, qu’elles viennent des citoyens ou des élus. Chacun, citoyen, association ou élu, détient une part de solution pour cette préservation. C’est en soutenant toutes les initiatives, petites et grandes, que la ville montrera qu’elle est en phase avec les engagements de la COP21. C’est en étant à l’écoute des citoyens avec bienveillance, et en accompagnant leurs initiatives, que la ville montrera sa capacité à créer une ville résiliente aux dérives climatiques, dont l’urgence s’écrit sous nos yeux !

La ville de Dijon est riche de citoyens et d’associations œuvrant pour transformer notre ville et réduire son impact environnemental. La Ville doit prendre en compte leurs suggestions et leur donner les moyens (humains et/ou financiers) pour les accompagner pour le bénéfice de toutes et tous.

Quelques apports concrets:
– Transport : atteindre 10% ou plus de déplacements à vélo, c’est possible dès l’année prochaine. Nous avons la chance d’avoir un réseau d’associations expertes : EVAD, Cric & Co, la Rustine, … De plus, en décidant de créer “Dijon, ville à 30 km/h” dans les mois qui viennent, l’objectif des 10% pourra être atteint dès le printemps prochain.
– Déchets : “Un bon déchet est un déchet qui n’existe pas”. Partant de ce concept fondamental, soutenons les initiatives citoyennes locales qui sont nombreuses (La Recyclade, la Base, au Gramme près, Arborescence, …).
Les composteurs collectifs de quartiers sont dépassés par le succès qu’ils rencontrent, généralisons-les sans hésiter ni timidité ni cadenas, comme le fait par exemple la ville de Strasbourg depuis 10 ans.
– Energie : Selon le site seloger.com, les logements dijonnais sont globalement énergivores (https://edito.seloger.com/actualites/villes/top-10-villes-logements-energivores-de-france-article-39499.html) Nous avons la chance d’avoir l’association Bourgogne Énergies Renouvelables, experte de ce sujet. Donnons plus de moyens pour rendre nos lieux de vie, publics ou privés, moins énergivores.

C’est tous ensemble que nous pouvons construire une capitale verte européenne, sans se laisser aveugler par le progrès technologique et la croissance sans limite.

Nous n’agissons pas contre votre administration mais pour le bien commun. Pour la qualité de vie des dijonnais d’aujourd’hui et de demain.

C’est pourquoi nous aurons toujours un regard critique et constructif sur les projets de la ville nous semblant hors-sol et avec un impact environnemental démesuré. Citons par exemple #ONDijon : quel est son impact réel, sa consommation, son utilité ? Ou encore quid de l’implication des agriculteurs bio et locaux et des citoyens dans le méga-projet alimentaire TIGA ? Projet bouclé lors d’échanges feutrés mais absolument pas démocratiques.
Sans oublier bien sûr tous les projets d’urbanisation pour bétonner le peu de vert qui reste dans Dijon.

Au-delà d’un label, nous souhaitons réellement que Dijon soit une ville de référence écologique.
Vous pouvez compter sur nous pour y participer activement et de façon constructive.
Il est urgent d’agir.

Les Amis de la Terre Côte-d’Or
Depuis 50 ans, la fédération des Amis de la Terre, premier réseau mondial de défense de l’environnement, présent dans plus de 70 pays, informe, sensibilise et agis, toujours de façon non-violente, pour empêcher l’humain de détruire son habitat."


jeudi 8 octobre 2020

Dijon, 5ème ville où les logements sont les plus énergivores

Le site internet seloger.com s'est intéressé aux disparités énergétiques qui existent entre les grandes villes françaises, car en termes de consommation en énergie, tous les parcs immobiliers de l’hexagone ne se valent pas. 

Pour réalisé le classement, seloger.com s'est basé sur le DPE des logements vendus dans son réseau. Obligatoire pour toutes les ventes immobilières depuis 2007, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) exprime la performance énergétique d’un logement. Selon qu’il est peu énergivore ou, au contraire, qu’il s’apparente à une passoire thermique, un bien immobilier se voit ainsi attribuer une note allant de « A” (moins de 50  kWh/m²/an ) à « F », voire « G » (plus de 450 kWh/m²/an). Pour déterminer le niveau de performance d’un logement, plusieurs critères sont passés au crible : ancienneté du bâti, superficie du bien, exposition, nombre d'occupants, type de chauffage utilisé, etc.

Dans la préfecture de la Côte-d’Or, le taux de logements classés « F » (l’avant-dernière note la plus basse) sur l'étiquette de performance énergétique avoisine les 10 % !
(source: seloger.com)

Pourtant, la ville de Dijon n'est pas inactive sur le sujet, comme l'explique un article de l'écho des communes :
"La métropole part aussi à la reconquête du parc immobilier ancien en soutenant les éco-réhabilitations de logements des bailleurs sociaux et privés pour atteindre les standards d’habitabilité, de confort, de sobriété énergétique et de qualité environnementale (matériaux bio-sourcés, qualité de l’air intérieur…).
Entre 2010 et 2020, près de 4 000 logements à loyer modéré ont bénéficié des subventions de la métropole (8 millions d’euros) et de sa garantie d’emprunts (50 millions de prêts).
« La question du logement illustre bien l’engagement social et écologique de la ville et de la métropole. L’éco-rénovation de l’habitat, c’est réduire le nombre de passoires thermiques et redonner du pouvoir d’achat aux Dijonnais qui voient leur facture baisser. C’est aussi très important pour l’économie locale puisque 13 000 emplois sont mobilisés sur le territoire » déclare François REBSAMEN.
Concernant les logements privés, Dijon métropole s’est dotée en 2016 de la plateforme Rénovéco. Ce service dédié propose un parcours de rénovation simplifié et adapté à chaque porteur de projet et mobilise les professionnels dans le développement de leurs savoir-faire et de leurs offres de service. La métropole a ainsi soutenu la rénovation de 250 logements par an pour un montant de 2,7 M€ (subventions métropole et aides à la pierre déléguées par l’Agence nationale de l’habitat) qui ont permis de générer plus de 5 millions d’euros de travaux chaque année.
À titre d’exemple, la rénovation BBC d’une copropriété de 1971 de 84 logements raccordée au chauffage urbain en 2015 a permis 60 % d’économie d’énergie. 2 millions d’euros de travaux ont été réalisés par des entreprises locales et chaque logement a bénéficié en moyenne de 10 000 euros de subventions (Anah, Région et Dijon métropole)."