mardi 30 décembre 2008

Des rues dangereuses

"Pour la première fois, les mécanismes de la toxicité de quatre différentes formulations de Roundup® ont été mis en évidence sur des cellules humaines dans une nouvelle étude (de l’équipe du Professeur Gilles Eric Seralini, aussi spécialiste des questions OGM) publiée dans la revue scientifique américaine de renom « Chemical Research in Toxicology ». L’étude montre que ces formulations de Round Up® agissent à des doses infinitésimales (dilués jusqu'à 100.000 fois ou plus) et elles programment la mort cellulaires en quelques heures, ainsi que des dommages des membranes et de l'ADN, et empêchent la respiration cellulaire. L’étude montre également que le mélange de différents constituants adjuvants des Roundup® amplifie l'action du principe actif de l'herbicide, le glyphosate; et qu’un de ses produits de transformation (l’AMPA) peut être encore plus toxique. Cela est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente." (source: MDGRF).

Ces nouvelles données sont inquiétantes car le Round Up est en vente libre pour les particuliers qui l'utilisent dans leurs espaces verts, mais qui est aussi utilisé par les techniciens de Dijon pour désherber les rues dijonnaises.

Ceci est très inquiétant puisqu'il n'existe aucune indication d'épendage d'herbicide dans les rues. Juste après le passage du vélo, n'importe quel enfant peut prendre une fleur, une feuille ou une plante, à ses risques et périls, alors que cueillir une fleur dans la rue devrait être évidement sans risque. Pour illustrer ceci il faut regarder les deux photos ci-dessous prises rue Charles Dumont à Dijon (en face d'une maternelle): celle de gauche date du 8 mai 2008, et celle de droite du 5 juin 2008. Le climat ne pouvant pas à lui seul expliquer l'état de ces plantes...


Un danger pas uniquement pour les piétons, puisque des données du rapport "Réseau de suivi des pesticides dans les eaux en région Bourgogne" 2008 montrent que ce poison se retrouve dans la rivière Ouche, en aval de Dijon (Crimolois), alors qu'il n'y en a pas en amont (Plombières-les-Dijon).







Que faire?
Une des solutions que possède le citoyen est par exemple de faire voter par le conseil municipal la délibération "Non au CMR et aux Pesticides" comme le propose le parti des Verts dans une action nationale. Petit bémol, dans leur document car ils demandent à ce que le résultat soit définitif pour 2014, alors que c'est maintenant qu'il faut cesser, c'est à dire pas de poison dans les rues au printemps 2009!

mercredi 24 décembre 2008

Ouverture de la boutique "Le Chemin du Bien Etre"

Au début du mois, une nouvelle boutique intéressante a ouvert, appelée "le Chemin du Bien Etre".


On y trouve des cosmétiques labellisés cosmebio, des huiles essentielles bio, des fleurs de Bach, des compléments alimentaires bio,...
Une boutique située au 64 Ter Avenue du Drapeau à Dijon, à découvrir. Il ne faut pas hésiter à venir discuter avec son gérant qui saura vous persuader de ne plus acheter les "cochonneries" habituelles pleines de parabène cancérigènes.

Fini les grandes surfaces, vive le commerce de proximité et de qualité!

mardi 23 décembre 2008

Une mobilité différente avec l'autopartage

Après le vélo en libre service, voici venir l'autopartage. Le principe consiste à retirer une voiture disponible 24h/24 pour une durée de une heure à deux jours dans une des dix bornes envisagées sur Dijon.
Pour mettre en place ce service d'autopartage, le Grand Dijon va lancer un appel d'offre ouvert. En première année, l'investissement de la collectivité pourrait se monter à 100 000 euros, et celui de l'exploitant retenu à 100 000 euros, pour quinze voitures mises en place. D'ici quatre ans, le nombre de véhicules pourrait être porté à 60.
Ce système déjà présent dans onze villes en France montre que cela est rentable financièrement pour l'utilisateur qui fait moins de 7000 km par an. Pour s'en convaincre, faire soit même son calcul en comparant avec l'autolib de Lyon ou sur Mobility en Suisse (plus grande coopérative d'autopartage au monde).
D'un point de vue environnemental, l'autopartage permet de diminuer par 5 le nombre de véhicules par habitant, de diminuer la dépendance à l'égard de l'automobile et offre la possibilité de prévoir un jardin à la place d'une place de parking dans les éco-quartiers. Par exemple, dans des quartiers sans voitures allemand, il faut compter 0,1 à 0,2 place par ménage destinée aux visiteurs et aux voitures en autopartage. A Zurich (340 000 habitants), l'autopartage a encouragé à éliminer 1650 véhicules, ce qui a permis de gagner un espace de stationnement de 25 000 m2 (5 terrains de football).
(source: Le journal du Palais de Bourgogne n°4111; Larevuedurable n°18)

jeudi 18 décembre 2008

Le prêt Ecologement Bourgogne

Le conseil régional de Bourgogne a lancé la semaine dernière le "Prêt Ecologement Bourgogne". Il s'agit d'un prêt à taux zéro pour isoler son logement.

"Prêt Ecologement Bourgogne, pourquoi ?
Sept constructions résidentielles sur dix sont antérieures à 1982. Une part importante de ces logements n’a pas encore été réhabilitée thermiquement, ce qui maintient leur consommation de chauffage à un niveau préoccupant (328 kWh/m2/an) et loin des objectifs fixés pour 2050.

Comment ça marche ?
La Région prend en charge les intérêts liés à des emprunts :
-d’un montant compris entre 2 000 et 10 000 €,
-remboursables sur une période de 2 à 7 ans.
Les travaux, qui peuvent être effectués par un professionnel ou par le propriétaire lui-même, concernent l’isolation de la toiture, des murs, du sol, des fenêtres, de l’installation de chauffage et la mise en place de thermostats et de compteurs."

Cette initiative est la mise en oeuvre de la proposition qui avait été faite au mois de mars.

Pour informations, le Conseil Régional a reçu une Marianne d'or de l'environnement et du développement durable pour « l'action exemplaire du conseil régional de Bourgogne en faveur des économies d'énergie », après Dijon en 2007. « Depuis 2006, trois appels à projets successifs ont été lancés par la Région afin d'encourager la construction et la réhabilitation de bâtiments basse énergie », rappellent les services de la collectivité. Depuis, ce ne sont pas moins de 61 000 m2 - 329 logements sociaux et 25 bâtiments tertiaires -, qui sont concernés par cette « révolution économique et culturelle », comme l'a qualifié le jury des Marianne d'or de l'environnement. (source: Le Bien Public du 18/12/2008)

Il faut rappeler que le Conseil Régional possède deux documents importants pour agir au niveaux des économies d'énergies.

lundi 15 décembre 2008

Agriculture, alimentation et changement climatique

Le 24 novembre dernier, l'association Alterre Bourgogne avait organisé une conférence-débat intitulée "Agriculture, alimentation et changement climatique". Cette conférence était animée par Claude Aubert, co-fondateur de Terre vivante.
La conférence:

Le débat qui a suivi:

"D’où vient ce qui est dans mon assiette ? Quelle quantité de ressources naturelles sa production a-t-elle nécessité ? Que deviennent les déchets ? Et pourquoi est-ce important de se poser toutes ces questions ? Tout simplement parce que, selon les choix que nous effectuons en matière d’alimentation, nous agissons en faveur ou au détriment de l’environnement."
Pour en savoir plus sur l'alimentation responsable, il est intéressant de consulter le guide pédagogique sur l’alimentation responsable que cette association vient de mettre en ligne.

dimanche 14 décembre 2008

Pas de cadeaux pour les OGM aussi à Dijon

Samedi, le groupe local de Greenpeace a distribué aux passants dans le centre de Dijon, le guide de Noël des produits avec ou sans OGM, intitulé "Pas de cadeaux pour les OGM".

Il s'agit d'un guide des produits avec et sans OGM centré sur les produits symboliques des fêtes de fin d'année. Foies gras, saumons d'élevages, volailles, fromages sont passés au crible. Le marché se partage clairement entre les filières dont les animaux sont nourris aux OGM et celles qui font l'effort de les exclure : le bio, certaines AOC et labels de qualité...

Pour réaliser ce guide, Greenpeace a envoyé un questionnaire aux industriels de l'agroalimentaire afin de savoir s'ils utilisent des produits élaborés à partir d'animaux nourris aux OGM. Selon leurs déclarations, ces produits sont classés dans l'une de ces trois catégories :
- Vert : le fabricant garantit ne pas utiliser de produits animaux ou issus d'animaux nourris aux OGM. De nombreux fromages AOC ont récemment décidé de ne pas utiliser d'OGM et sont passés en vert : Abondance, Cantal, Emmental de Savoie, Gruyère, Reblochon.
- Orange : le fabricant affirme avoir entamé une démarche pour exclure les OGM de l'alimentation animale, mais ne peut pas encore garantir qu'il n'en utilise plus du tout.
- Rouge : le fabricant ne certifie pas que les produits animaux ou issus d'animaux, utilisés dans la fabrication de ses produits, proviennent de bêtes nourries sans OGM. Il est à noter que les fabricants qui font des efforts ont généralement intérêt à le faire savoir. C'est pourquoi les entreprises qui n'ont pas répondu et n'ont donc pas garanti l'absence d'OGM dans leurs productions sont en rouge. Les fromageries Riches Monts, la société fromagère de la Brie ou encore les producteurs de volailles Doux et Duc (à l'exception de ses volailles certifiées) s'illustrent dans cette catégorie... On peut également s'étonner qu'un grand nom comme Fauchon ne témoigne pas non plus de la moindre préoccupation environnementale.

samedi 13 décembre 2008

Forum citoyen "Europe et développement durable"

Hier soir avait lieu la troisième rencontre nationale de l'année entre des députés européens et des citoyens. Etaient présent: mesdames Boursier, Griesbeck, Isler-Béguin, Trautman et messieurs: Beaupuy, Gollnisch et Pribetich. Ce forum avait lieu à Dijon et avait pour thème le "développement durable".










Une initiative intéressante pour pouvoir interpeller 7 des 10 élus du grand Est, et notamment monsieur Pribetich, qui est aussi Conseiller municipal à la ville de Dijon (délégué à l'urbanisme et au Plan Local d'Urbanisme et tous actes pour l'administration du syndicat) et 3ème vice-président du Grand-Dijon (délégué aux grands projets d'équipements, d'infrastructures et de services) .

Mais, le résultat ne fut pas à la hauteur, ou plutôt, ceci a bien montré soit l'inertie, soit l'incompétence, soit encore la dépendance du paquebot Europe. 
- Inertie avec les multiples commissions, votes et re-votes. Un enchevêtrement incompréhensible pour le néophyte de bureaux et responsabilités qui à chaque fois permet de vider la substance d'une loi en faveur de l'environnement ou de la repousser.
- Incompétence. Comment voter en connaissance de cause sur des sujets aussi divers que les pesticides, les OGM, l'émission de CO2 des voitures, REACH,... ? Interpellés à ce sujet, les députés ont dit qu'ils écoutaient les différents lobbies (industriels et les ONG) et se faisaient une idée. Incompétence, car les résultats sont la! Pour l'anecdote, monsieur Gollnisch s'est fait reprendre par la salle quand il a osé dire que le nucléaire ne produit pas de CO2.
- Dépendance. Monsieur Beaupuy a bien résumé la situation par la phrase: "Je te tiens, tu me tiens par la barbichète". Et bien sur, dans ce contexte, le respect de l'environnement passe en dernier. Il y a bien trop peu de député suffisamment conscient de l'état pitoyable de la planète pour non pas tenir la barbichète, mais la tirer.

L'Europe pourrait être un formidable système, ultra puissant, pour imposer un réel développement durable en France, en Europe et aux autres pays, mais pas avec ceux qui en prennent les commandes actuellement...

mercredi 10 décembre 2008

Côté Bébé

Alors que la crise fait rage, qu'il y a des licenciements un peu partout, quelques courageux ouvrent des boutiques intéressantes, comme Brin de Nature ou Côté Bébé.
La boutique "Côté Bébé" propose des vêtements et peluches en coton biologique, couches lavables, produits cosmétiques naturels.



Située au 38 rue pasteur à Dijon, c'est l'exemple même du commerce de proximité.
Les couches lavables offrent de nombreux avantages par rapport aux couches jetables, dont être meilleures pour la santé des bébés et pour l'environnement.

samedi 6 décembre 2008

Des illuminations de Noël moins consommatrices d'électricité

A l'approche de Noël, les illuminations des rues réapparaissent. Et de nos jours, qui dit illuminations, dit pollution lumineuse et gaspillage d'électricité. Toutefois, tradition oblige, il est devenu impensable de ne pas céder à cette habitude.
Cette année, nous aurons un "Noël durable" à Dijon. C'est ce qu'indique une page entière du magazine Dijon Notre ville (n°208).

Il est écrit: "Cette année encore la municipalité a mis l’accent sur les économies d’énergie, le développement durable et décide de faire preuve de «sobriété énergétique» pour ses illuminations. Ainsi,l’ensemble du parc des éclairages a été modernisé et 90% des lampes utilisées sont à diode ou à éclats. Ces diodes ont la faculté de consommer seulement 0,5 watt quand les anciennes lampes en consommaient 15! (...) En outre, cette année la mise en lumière de la ville s’effectue une semaine plus tard qu’à l’accoutumée, ce qui permet de réaliser une économie de 20% d’énergie sur la durée totale des festivités." (2000 kwh seront ainsi économisés cet hiver par rapport à l’année précédente. source: Dijon Notre Ville n°207)
De plus, la "nouvelle patinoire éphémère répond désormais aux normes écologiques européennes des énergies renouvelables. Plus besoin d’eau, d’ammoniac, de gros moteurs ou de groupes électrogènes bruyants et polluants qui transforment l’eau en glace (65000KW) pour 3 semaines d’utilisation d’une patinoire à glace)."

vendredi 5 décembre 2008

La dépendance à l'égard de l'automobile, symptômes et remèdes.

Le 21 novembre dernier, l'association EVAD avait invité le professeur Gabriel Dupuy (université Paris I, Sorbonne) pour donner une conférence sur la dépendance à l'égard de la voiture.


Etonnant pour une association spécialisé dans la promotion du vélo de faire venir un spécialiste de l'aménagement du territoire? En fait non, car on apprend ainsi les raisons qui ont amené à devenir dépendant de ce moyen de transport polluant, et pourquoi il est même parfois plus facile de prendre sa voiture que son vélo, alors que cela devrait être le contraire.
Cette dépendance est visible dans l'agglomération. Une illustration locale simple est d'essayer de faire ses courses au Géant Casino à Chenôve à vélo ou à pied. Rien ou presque n'est prévu pour cela! Une autre illustration de cette dépendance tient dans la façon des automobilistes à stationner: n'importe où! Ils s'estiment être les maîtres de la ville, d'autant plus que rien ne les dissuade vraiment (aucune des voitures ci-dessous n'a reçu de contravention).
www.flickr.com
Une bonne résolution pour 2009: ne plus être drogué de la voiture?

jeudi 4 décembre 2008

Manifestation contre l'expansion de l'aéroport civil

Le Clapen et les AEED invitent à manifester devant le Conseil Régional (Boulevard de la Tremouille à Dijon) le 15 décembre 2008 à 11h30, jour du vote du budget.

N'oubliez pas de signer la pétition.

En ce moment a lieu une grande conférence internationale à Poznan pour parler des activités humaines induisant le réchauffement climatique de notre planète. A cette occasion, notre président se montre pitoyable et cède sous toutes sortes de lobbies. Trois jours après la fin de cette mascarade de bons sentiments internationaux, le conseil Régional de Bourgogne va donc devoir voter localement pour un budget concernant le projet Renaissance, qui est d'agrandir l'aéroport civil. C'est à dire, que des élus vont dire clairement si ils se moquent des gaz à effets de serre et du réchauffement climatique. L'avion étant le plus polluant des moyens de transport.
De l'argent pour un aéroport, ce sera montrer clairement à tous les Dijonnais et Bourguignons que nos élus n'ont rien compris aux défis écologique actuels et qu'ils ont une vue à ultra-court terme de l'avenir.

mardi 2 décembre 2008

Un train avec des déchets radioactifs traverse Dijon

"Hier soir, lundi à 23 h 30 est passé en gare de Dijon, à côté d'un train de voyageurs à l'arrêt, un train de déchêts nucléaires composé de quatre wagons Castor à destination de l'usine de la Hague (Manche). Il s'agit d'une partie des 135 tonnes de déchets nucléaires italiens, dont les habitants ne veulent plus sur leur sol depuis le réferendum de 1987 et qui sont destinés à être stockés et retraités par séparation en fonction de la nature et de la dangerosité du mélange initial.










Les transports de matières nucléaires, par frêt SNCF ou par route (camions Mercedes blancs), sans aucune précaution ni information des populations, montre une fois de plus l'irresponsabilité, la fragilité et la dangerosité de cette industrie. Les citoyens sont mis devant le fait accompli et sont pris en otage. En cas d'accident ou d'attentat, qui subira les conséquences de cette épée de Damoclès permanente ?"
(source: Greenpeace-Dijon)

lundi 1 décembre 2008

Le BIO dans les cantines scolaires dijonnaises

Tandis qu'au cinéma le film "nos enfants nous accuserons" racontait l'expérience de la petite commune de Barjac pour mettre toute sa cantine au BIO, un article du journal Le Monde relatait au mois de septembre les progrès du BIO dans les cantines scolaires. L'article indique que "les villes de Lons-le-Saunier (Jura) ou de Lorient (Morbihan) font figure de pionnières. Toutes deux ont introduit les denrées 100 % naturelles dans la restauration collective depuis près de dix ans. (...) Alors que la part du bio ne représente, en France, que 0,5 % des repas servis à l'école, elle compte pour 25 % des achats de nourriture dans les cantines de la cité lorientaise. Commencée, en 1998, avec l'introduction des yaourts, la montée en puissance du bio a été très progressive et s'est ancrée, autant que possible, sur la production locale et régionale." De nombreuses grandes villes s'y mettent telles que Brest et Paris.
Qu'en est-il à Dijon? Voici ci-dessous le menus du mois de décembre 2008 pour les cantines scolaires approvisionnées par la Nouvelle Cantine.

Un jus d'orange, du Boulgour et un pain d'épices en BIO. Comme on peut le voir, c'est extrèmement faible pour une ville qui veut devenir "la ville la plus écologique de France" (sic) selon son maire. Pourquoi si peu? Le prix n'est pas forcément une bonne excuse puisque comme l'indique l'article cité plus haut, en favorisant une provenance locale, cela peut être moins cher. Production locale. Voilà surement la plus grande difficulté. La production locale de BIO est insuffisante, due à des problèmes de terres qui disparaissent sous le bitume (LINO, hypermarchés, lotissements), des problèmes de succession, mais avec l'espoir tout neuf de Terres de Liens. Sinon, y a t-il un manque de volonté de la municipalité?

En attendant plus de BIO dans les assiettes des enfants (moins de 4% du repas actuellement), on pourra toujours se dire que le petit truc qu'ils n'aiment pas, c'est peut être dû à un pesticide qui donne un mauvais goût...