jeudi 21 septembre 2017

Le groupe Edmond de Rothschild investi dans le bio en achetant La Vie Saine

"CABESTAN Capital 2, un fonds géré par Edmond de Rothschild Investment Partners, a repris La Vie Saine. L’objectif, en partenariat avec Bpifrance, est maintenant d’accélérer le développement du groupe bio notamment par l’ouverture ou la reprise de points de vente."
"La Vie Saine, qui emploie 126 personnes, réalise un chiffre d’affaires de 23 millions d’euros via 10 magasins (dont Dijon et Chenôve). Le marché du bio étant en pleine croissance, le groupe continue de s’étendre et prévoit l’ouverture prochaine d’un nouveau magasin à Quetigny, dans l’agglomération de Dijon. (...) "Nous avons été séduits par le positionnement équilibré de La Vie Saine dont l’offre s’adresse aux clients les plus exigeants du Bio tout en attirant les nouveaux consommateurs désireux d’améliorer la qualité de leur alimentation", explique Romain Ohayon, de Edmond de Rothschild Investment Partners lundi 18 septembre 2017. "Dans un marché en plein essor, nous avons été convaincus du potentiel de croissance de La Vie Saine. La marque correspond parfaitement aux besoins des consommateurs de mieux s’alimenter. L’arrivée de Pascale Cartier va permettre à l’enseigne de franchir une nouvelle étape, avec une ambition forte d’accroître le nombre de magasins", ajoute Romain Gauvrit, de Bpifrance Investissement."

lundi 18 septembre 2017

Le programme de la 3ème édition du festival Ecologos de films sur notre environnement

Le Club Lamartine et le cinéma Devosge organisent du 25 septembre au 1er octobre le festival de films "Ecologos", une série de 7 films sur l'environnement suivis de débats.
Lundi 25 septembre 20h30 : « De Paris à Fukushima : Les secrets d’une catastrophe » en présence de la réalisatrice Linda Bendali


Mardi 26 septembre à 20h30 : « L’éveil de la permaculture » en présence du réalisateur Adrien Bellay


Mercredi 27 septembre à 20h30 : « Les sentinelles » en présence du réalisateur Pierre Pezerat


Jeudi 28 septembre à 20h30 : « Une suite qui dérange : Le temps de l’action » en présence de Aurélien Trioux (President de plantons le décor et élu)


Vendredi 29 septembre à 20h30 : « The Cove - La Baie de la honte » en présence de Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France (fondée par Paul Watson)


Samedi 30 septembre à 20h30 : « Longyearbyen, a bipolar city » en présence du réalisateur Manuel Deiller

Dimanche 1er octobre à 18h00 : « Zéro Phyto 100% Bio » en présence du réalisateur Guillaume Bodin


La diversité de ces films montre un aperçu de la diversité des problématiques environnementales. Ce festival est un bon moyen d'ouvrir les yeux sur le monde, puis de choisir d'agir pour un monde meilleur.

vendredi 15 septembre 2017

Un nouvel artisan producteur sur le marché de Dijon

"Il était une fois... La note du Colibri", telle est la petite phrase que l'on retrouve sur les préparations à base de légumes et de fruits de Jean-Philippe Decologne. Celles-ci sont surprenantes et délicieuses. A découvrir tous les vendredi matins dans les halles de Dijon.










Du local et du bio, tout simplement, avec rien que des légumes de côte-d'Or et de même pour une grande majorité des fruits. A découvrir notamment ses carottes et betteraves "façon choucroute", ses excellentes Courgettes aigres-douces, ses pâtes à tartiner noisettes ou noix, sa délicieuse compote de potimarron vanille, etc.

mercredi 13 septembre 2017

Le tour de France 2017 des cantines rebelles passe par Dijon

"Après le succès des étapes du printemps à Nîmes et au Nantes Food Forum, Un Plus Bio reprend la route à la rentrée. Le 27 septembre, une étape bourguignonne au pays du bien manger, à la rencontre des acteurs de l’agglomération dijonnaise qui font vraiment bouger la restauration collective."













"Alors que la part du bio et du local reste confidentielle dans les assiettes et que se déroulent les États généraux de l’alimentation jusqu’ à la fin de l’année, le Tour de France d’Un Plus Bio est l’occasion d’échanger avec celles et ceux qui mettent les bouchées doubles pour évoluer vers des cantines plus bio, locales et saines. Adhérents d’Un Plus Bio mais aussi non adhérents, techniciens, élus, citoyens, chargés de mission, cuisiniers, tous sont bienvenus à cette journée pour débattre, s’enrichir et partager. Au menu : visites pratiques, échanges et débats thématiques."
Après cette journée, il sera peut être possible de savoir quand les cantines scolaires seront 100% Bio à Dijon.

mardi 12 septembre 2017

Enquête: votre ville est-elle cyclable ?

Davantage de vélo à Dijon et dans l'agglomération ? Au delà du discours officiel, qu'est-ce qu'en pensent les usagers de la petite reine ? Envie de vous exprimer ? Répondez à l'enquête de la Fédération française des usagers de la bicyclette.
Plusieurs types de questions sont posées:

*Ressenti général sur mon quotidien à vélo à Dijon

*La sécurité des déplacements à vélo à Dijon













*Le confort des déplacements à vélo à Dijon

*Importance accordée au développement du vélo par la ville de Dijon

*Le stationnement et les services vélo à Dijon
Les résultats de cette enquête seront très intéressants car ils donneront un bon aperçu de ce que pensent les dijonnais de la situation cyclable localement. Un message vers les décideurs.

dimanche 10 septembre 2017

Sortie du film "Une suite qui dérange, le temps de l'action"

En 2006, le film "Une vérité qui dérange" de Al Gore, mettait en lumière l'impact de l'activité humaine sur le réchauffement climatique via nos émissions de CO2. Son second film, "Une suite qui dérange, le temps de l'action" sera visible en avant première le 14 septembre au cinéma Devosge, puis à partir du 27 septembre.


Synposis:
"Grâce à UNE VÉRITÉ QUI DÉRANGE (2006), l’opinion publique avait été largement sensibilisée aux dérèglements climatiques.
Dix ans plus tard, la suite du célèbre documentaire nous montre que nous sommes en passe de vivre une véritable révolution énergétique. Infatigablement, l’ancien vice-président Al Gore poursuit son combat, sillonnant la planète pour former des adeptes de la cause climatique et tenter d’influencer la politique internationale en matière d’environnement. On découvre Al Gore en coulisses, dans des moments de sa vie privée et lors d’apparitions publiques, tour à tour drôles et poignants. Car si les enjeux n’ont jamais été aussi vitaux, les dangers liés au changement climatique peuvent être surmontés grâce à l’ingéniosité et à l’enthousiasme des êtres humains."
Les récents évènements ont montré les conséquences annoncées du réchauffement climatiques (ouragan Irma), les solutions existent pour diminuer notre impact sur l'environnement, bien mises en valeur dans le film Demain. Et dans l'agglomération dijonnaise, de nombreux acteurs agissent au quotidien dont des associations. Vous en avez assez d'être spectateur face au réchauffement climatique ? Vous avez envie de devenir acteur, d'agir ? Rejoignez une des associations locales qui agissent à leur façon.

jeudi 7 septembre 2017

4 ans de batailles juridiques pour 0,33% de panneaux publicitaires en moins

L'information est passée inaperçue, seul un article du Bien Public en fait allusion. La ville de Dijon s'est battu avec acharnement sur le plan juridique pendant 4 ans pour faire tomber 0,33% des panneaux publicitaires de l'agglomération.

La mairie de Dijon n'a pas communiqué sur son exploit de faire supprimer 0,33% des panneaux publicitaires de l'agglomération. Exploit il y a, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Explication chronologique des évènements:
-  2 mai 2012, la société Oxialive fait une demande pour l'installation d'un dispositif publicitaire lumineux.
- 1er juin 2012, les services de la ville de Dijon refusent la demande sous prétexte que ces panneaux seraient accidentogènes.
- 30 novembre 2012, renouvellement de la demande de la société Oxialive, argumentée par des lettres des services de la police de Valenciennes, Douai, Bethune, Henin Beaumont, Lens, Bruay La Buissiere  attestant qu'ils n'ont pas remarqué davantage d'accidents à proximité des panneaux Oxialive déjà installés.
- 31 janvier 2013, la ville de Dijon n'ayant pas répondu à la seconde demande d'Oxialive, l'autorisation est tacite.
- 30 avril 2013, les membres de l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or écrivent à François Rebsamen (Sénateur maire de Dijon), Pascal Mailhos (Préfet de Bourgogne) et François Patriat (sénateur et président de la région Bourgogne) pour les interpeller sur l'apparition de ces panneaux publicitaires dans les rues.
- 1er juin 2013, des militants de l'association Les Amis de la Terre Côte-d'or se mobilisent place Saint Exupéry pour dénoncer la présence de ces panneaux.
- 6 août 2013, la mairie de Dijon demande le retrait des panneaux.
-14 juillet 2017, après 4 ans de bataille juridique, la cour administrative d'appel de Lyon confirme que les panneaux Oxialive doivent être enlevés. Pour y arriver, les services juridiques de la mairie de Dijon ont joué sur un détail technique: la taille de ces panneaux. Ils doivent faire 8 m2 maximum. Pour Oxialive, seule la partie lumineuse compte (moins de 8 m2), tandis que pour Dijon, l'encadrement compte (plus de 8 m2). La ville de Dijon a gagné en réalisant en même temps une première en France sur ce point, du jamais vu dans le milieu des afficheurs publicitaires.
- 6 septembre 2017, la société Oxialive fait retirer ses 5 panneaux à Dijon.
4 années pour faire retirer 5 panneaux publicitaires, combien en faudra t il pour retirer les 1500 autres ? Pas longtemps si les services de Dijon Métropole le veulent. Mais voila, ils ne le veulent pas ! Actuellement, le Règlement Local de Publicité intercommunal est en train d'être ré-écrit. Ce document règlemente la présence ou non de panneaux publicitaires dans les rues. Et le projet actuel est ridicule par son ambition. Supprimer quelques dizaines de grands panneaux 4x3 et surtout ne pas toucher les près de 600 panneaux de la société Clear Channel... A noter que via ce RLPi, tous les panneaux Oxialive auraient pu être supprimés sans passer par la case juridique.

Cette histoire des panneaux Oxialive démontre une fois de plus que les responsables de Dijon peuvent accomplir des prouesses sur des questions environnementales quand ils le veulent, mais peuvent aussi accoucher de résultats décevants (cas du RLPi à venir) quand ils le veulent aussi...
Cette incitation à la sur-consommation dans les rues n'est pas une fatalité !

dimanche 3 septembre 2017

Faucheurs Volontaires convoqués au Tribunal de Dijon le 5 septembre

Communiqué de presse des Faucheurs volontaires d'OGM:
"Faucheurs Volontaires convoqués au Tribunal de DIJON le 5 septembre
Rassemblement de soutien à 8 h 30

Le 28 novembre 2016, 67 Faucheurs volontaires neutralisaient à Darois, Fromenteau et Marsannay-le- Bois des plate-formes de démonstration de colza rendu tolérant à un herbicide (VrTH). Ces variétés sont issues de mutagénèse, une technique définie comme OGM par la directive européenne 2001-18, mais exclue de son champ d'application, ce qui exempte ces variétés de toute évaluation, traçabilité et étiquetage.

Des rencontres avaient préalablement eu lieu entre Faucheurs volontaires et des instances administratives ainsi que des coopératives dont Dijon-Céréales pour alerter sur ce problème. Ces rencontres ont été laissées sans suite. Les Faucheurs ont donc été contraints à la désobéissance civique.

Suite au fauchage du 28 novembre, 14 Faucheurs volontaires sont convoqués à 8 h 30 au Tribunal Correctionnel de Dijon suite à la plainte déposée par la Coopérative Dijon – Céréales, responsable de ces cultures de colza OGM VrTH.

D'autres convocations étaient prévues les 12 et 19 septembre et 5 octobre, mais par courrier à nos avocats M. le Procureur adjoint a donné une suite favorable à la demande des Faucheurs de regrouper les audiences en une seule début avril 2018.

Une lettre sera remise ce mardi 5 septembre 2017 à Mr le Procureur pour lui demander la comparution des 67 Faucheurs présents à l'action du 28 novembre dernier. En effet, il n'y a pas égalité de traitement devant la justice car à ce jour 34 Faucheurs sont convoqués en justice sur les 67 participants.

Par leur action les Faucheurs volontaires dénonçaient :
– la non transparence de ces cultures : en France des OGM sont cultivés ; ce sont des colzas et tournesols VrTH mutés. Ce sont des OGM cachés qui se retrouvent dans nos champs.
– le non respect du principe de précaution inscrit dans le Code de l'environnement : en effet, ces plantes tolérantes à un herbicide en sont donc imprégnées et sont à la base d'huiles alimentaires qui se retrouvent dans nos assiettes.
– le passage en force des semenciers et de l'agro-industrie dont les objectifs sont les retours sur investissement liés au brevetage du vivant.

Par leur action les Faucheurs volontaires demandaient expressément au gouvernement la mise en place d'un moratoire sur ces variétés mutées rendues tolérantes à des herbicides.













Il est à noter que le problème de ces OGM mutés est si important que la Cour de Justice Européenne en a été saisie à la demande du conseil d'État français lui-même incapable de trancher."