mardi 31 décembre 2019

Conférence "J'arrête de surconsommer ! 21 jours pour sauver la planète et mon compte en banque"

L'association Chevigny Environnement organise la conférence "J'arrête de surconsommer ! 21 jours pour sauver la planète et mon compte en banque" avec madame Marie Duboin Lefèvre, auteure du livre du même nom que sa conférence et ainsi que "L'abus de consommation responsable rend heureux ! La méthode BISOU, la première méthode efficace pour se libérer de la surconsommation" qui sort début janvier.
La surconsommation est un véritable fléau de nos sociétés modernes, un fléau orchestré par la publicité comme celle présente dans les rues de l'agglomération dijonnaise.













Synopsis du second livre:
"La méthode BISOU regroupe une série de questions à se poser avant de faire un achat, condensées en un moyen mnémotechnique très simple : BISOU.
B comme Besoin. À quel besoin cet achat répond-il chez moi ?
I comme Immédiat. En ai-je besoin immédiatement ?
S comme Semblable. Ai-je déjà quelque chose de semblable qui pourrait me servir ?
O comme Origine. Quelle est l'origine de ce produit ? Conditions de fabrication, éthique.
U comme Utile. Ce produit me serait-il vraiment utile ?
Dans chaque partie, les lecteurs trouveront des exemples d'achats en lien avec le thème ; des propositions pour ne pas passer à l'acte d'achat ou pour acheter en conscience ; des exercices pour travailler le thème en question. Avec l'idée qu'il n'y a pas UNE réponse, mais que le choix doit être fait en fonction de chacun, en conscience. J'arrête de surconsommer ! se voulait « pratique », avec des recettes, des astuces, des changements à mettre en place dans son quotidien. Dans cet ouvrage, les auteures souhaitent aller plus loin dans la réflexion. La méthode BISOU permet d'aborder ainsi des thèmes tels que le minimalisme, l'aspect psycho-affectif de la consommation ainsi que des thèmes de développement personnel tels que le slow living ou la gratitude. C'est un ouvrage plus personnel, mais toujours aussi déculpabilisant, inspirant et drôle ! L'objectif des auteures est à la fois d'apporter leurs éclairages professionnels (Herveline : psy, Marie : assistante sociale), mais aussi et surtout leur expérience des vrais besoins des personnes qu'elles côtoient à travers leur groupe FB. Elles souhaitent également montrer leurs propres avancées dans cette démarche qui va bien plus loin que le simple fait de faire ses courses. La méthode BISOU va transformer la vie de ses lecteurs, pas seulement l'état de leurs comptes en banque !"


Cette conférence s'annonce très intéressante et riche en informations. Un bon moyen de changer ses habitudes au quotidien dès le début d'année.
Rendez-vous le mardi 21 janvier à 20h30 à la salle Le Polygone à Chevigny Saint Sauveur, entrée libre.

lundi 30 décembre 2019

Le Conseil départemental de Côte-d'Or soutient la pollution automobile à hauteur de 200 000€

Le 16 décembre 2019, le Conseil départemental de Côte-d'Or, emmené par son président François Sauvadet, a voté une subvention de 200 000€ HT pour le développement d'un circuit automobile dans l'Auxois. Un choix qui en dit long sur l'importance des questions environnementales de certains élus...


Interpellés peu avant le vote, tous les élus du conseil départemental avaient reçu les informations nécessaires afin de se rendre compte de l'importance de refuser cette subvention.
Malgré tout, 27 personnes ont voté pour cette subvention.
A remarquer l'argument de Pierre Poillot concernant le fait qu'un certain nombre de personnes hostiles à cette subvention n'habitent pas dans le territoire concerné. Il serait temps de lui expliquer que nous habitons tous sur la même planète, que le réchauffement climatique engendré par une centrale à charbon en Chine ou un circuit automobile dans l'Auxois touche tout le monde; le CO2 n'a pas de frontière !
Et enfin le langage politique de François Sauvadet qui tente d'argumenter en disant que nous avons besoin de la voiture, mélangeant ridiculement et de façon pitoyable l'utilisation des voitures pour les déplacements quotidiens avec celle faite sur un circuit automobile. En tout cas François Sauvadet dit clairement qu'il assume soutenir ce projet.
Quand à Dominique Girard, sa remarque concernant les émissions de gaz à effet de serre produits par les mails qui ont servi à interpeller les élus pour ne pas voter cette subvention est purement et simplement déplacée et grotesque.
Il est triste de constater qu'en cette fin d'année 2019, le Conseil départemental de Côte-d'Or n'est toujours pas sensible aux enjeux climatiques.

dimanche 29 décembre 2019

L’INRA de Dijon lance une expérimentation agroécologique pour se passer du glyphosate

Reportage de France3 Bourgogne sur la plateforme expérimentale de l'INRA de Dijon qui cherche des solutions afin de se passer du glyphosate dans certains pratiques agricoles.


extraits de l'article de France 3 Bourgogne:
"La ferme expérimentale de l’INRA de Dijon est la première plateforme de l’organisme de recherche à avoir converti l’ensemble de ses parcelles, soit 125 hectares, selon les principes de l’agroécologie, sans phytosanitaires, avec ou sans labour. (...) Des haies et des arbres ont été plantées, des bandes enherbées et fleuries ont été semées pour étudier la régulation biologique. Ou comment un système "inspiré de la nature" peut remplacer certains pesticides. (...) Le principal enjeu de cette expérimentation est d’aider des agriculteurs à sortir d’une impasse. En France, comme dans le monde, de plus en plus d’agriculteurs choisissent de ne plus labourer. Certains même ont abandonné tout travail du sol. Ils sèment directement. Cette agriculture dite de conservation des sols favorise la "biodiversité" des sols.
Fini les champs nus, ils sont couverts par des espèces végétales qui, après avoir gelées, laissent la place à la culture qui sera récoltée. L’agriculteur change également régulièrement de cultures et la terre s’enrichit naturellement. Ces techniques appelées « semis direct sous couvert » ne concerneraient, selon un article de nos confères du Monde "dans sa forme la plus aboutie, que 2 % des agriculteurs et 4 % de la surface des grandes cultures".
Mais, ces systèmes en « semis-direct permanent » sont « aujourd’hui dans l’impasse technique si on souhaite les conduire sans pesticides, et notamment sans glyphosate » explique l’INRA. L’objectif de cette expérimentation à grande échelle est donc de prendre des risques à la place des agriculteurs en "testant deux systèmes sans labour et sans glyphosate, l’un en semis-direct permanent, l’autre autorisant cette fois-ci, un unique léger travail de la terre avant de semer." précise Stéphane Cordeau.

mardi 17 décembre 2019

Le collectif Nous voulons des coquelicots Dijon interpelle à propos des SDHI

Dimanche 15 décembre, le collectif "Nous Voulons Des Coquelicots Dijon" a organisé une opération de collage dans toute la ville et la périphérie et il a adressé un courrier aux député.e.s et sénateurs.trices de Côte d’Or en leur demandant d’agir pour obtenir l’interdiction de nouveaux poisons que sont les SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase), des fongicides.













Que répondront nos députés et sénateurs ?

Les SDHI sont des fongicides qui bloquent la fonction respiratoire des champignons. Mais le problème, c’est qu’ils ne se limitent pas aux champignons mais perturbent également la respiration des insectes et des mammifères. Les humains sont donc impactés eux aussi par ces dangereux produits.
Des chercheurs de l’INSERM ont fait la démonstration de leur toxicité sur les cellules humaines. Pierre Rustin et son équipe ont dénoncé ce phénomène en octobre 2017 en interpellant l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) sur la dangerosité des SDHI, dont elle a autorisé la mise sur le marché.













Mais pour l’ANSES, il n’y a pas de problème…
L’affaire est grave et risque de devenir un scandale similaire à ceux de l’amiante et du médiator.













Un complément d'information dans cet article de Politis. En savoir plus sur le site Nous voulons des coquelicots.

dimanche 15 décembre 2019

Le conseil départemental de Côte-d'Or va t il subventionner les courses automobiles ?

Ce lundi 16 décembre, le conseil départemental votera pour ou contre une demande de subvention de 256 331€ pour des travaux du circuit automobile du sud Auxois. Une lettre circule donnant de nombreux éléments dénonçant cette subvention. François Sauvadet, président du conseil départemental, donnera t il de l'argent public pour détruire le climat ?

Les éléments dénonçant cette demande de subvention:
"A l’attention de Monsieur le Président du Conseil départemental, Mesdames et Messieurs les Vice-présidents et Conseillers départementaux,
Je vous sollicite en urgence à propos de la demande de subvention de la Communauté de communes Pouilly en Auxois-Bligny sur Ouche auprès du Conseil départemental (dans le cadre du contrat Cap 100% Côte d’Or) pour des travaux de sécurité et d’aménagement de piste sur le circuit automobile de l’Auxois Sud.
Les travaux ont d'ores et déjà été réalisés en août 2019 sur le circuit Auxois Sud alors même que la subvention n'avait pas été accordée. Cette pratique déroge au régime commun qui veut que pour pouvoir bénéficier d'une subvention, les travaux ne soient pas engagés avant que la subvention n'ait été accordée.
Cette subvention (la moitié du montant des travaux, soit 256331€) sera pourtant soumise au vote par les conseillers départementaux ce lundi 16 décembre 2019. Elle nécessite donc un examen approfondi des critères d’accès à ce type de subventions.
Considérant les critères libellés par le département pour l'éligibilité à l'obtention de subventions dans le cadre des contrats Cap 100% Côte d'Or (https://www.cotedor.fr/votre-service/amenagement-et-animation-des-territoires/accompagnement-et-animation-des-2 ):
Vu que ces travaux ne correspondent pas à la « réalisation d'équipements structurants » présentant un intérêt manifeste pour la population ;
Vu que l'équipement en question est loin de « favoriser l'économie locale » de façon avérée ;
Vu que l'objet des travaux ne présente pas d' « intérêt pour les Côte-d'Oriens », étant donné, d'une part, le caractère très accessoire de son intérêt économique, et, d'autre part, sa nocivité environnementale ;
Considérant que cette activité bénéficie d'un budget dédié, dont le résultat est excédentaire (excédent de fonctionnement de 273 000€ en 2018), dégageant ainsi des capacités d'autofinancement qui rendent injustifiable une demande de recours à des fonds publics;
Considérant par ailleurs que la gestion du circuit automobile Auxois Sud par la Communauté de communes Pouilly en Auxois-Bligny sur Ouche est antinomique avec la démarche « Territoire à énergie Positive pour la Croissance Verte » dans laquelle cette collectivité s'est engagée depuis 2017, et qui vise à faire de ce territoire un territoire d'excellence en matière de transition énergétique et écologique ;
Considérant enfin que l'activité de la structure pour la rénovation de laquelle est sollicité le concours du Département contrevient aux orientations et objectifs du Plan Climat Energie Territorial (PCET) de la Côte d'Or (https://www.cotedor.fr/votre-service/environnement/transition-energetique/plan-climat-energie-territorial-pcet-de-la-cote );
Je vous demande de refuser cette subvention (256 331 €) et d’attribuer ce montant à d’autres demandes seront bien plus conformes à l'intérêt public ainsi qu'aux impératifs liés à l'urgence climatique, à la préservation de notre environnement et à l'incontournable transition énergétique."

Quels seront les élus qui refuseront naturellement cette subvention ?

dimanche 8 décembre 2019

Les 5 députés de Côte-d'Or n'ont pas participé au vote pour supprimer les aides fiscales à l'huile de palme dans les carburants

14 novembre, une poignée de députés de la majorité ont voté sans débat et à mains levées, donc sans possibilité de connaitre la liste et le choix des votants, l'exonération fiscale de l’huile de palme dans les carburants jusqu’en 2026. Cela a donné une telle contestation des ONG et de députés qu'un second vote a eu lieu le lendemain. Nos 5 députés de Côte-d'Or n'ont pas participé à ce second vote très important pour l'environnement.

Absents, ils et elles ont été absent pour interdire l'exonération fiscale de l'huile de palme dans les carburants au 1er janvier 2020. Pourtant le sujet est d'importance pour l'environnement. Les côte-d'oriens n'ont donc pas été représentés lors de ce vote.


L'avantage fiscal dont bénéficiait l'huile de palme prendra fin au 1er janvier prochain, tel que cela avait été voté dans la loi de finances pour 2019. Les députés ont en effet rejeté ce vendredi 15 novembre au soir, par 58 voix contre et 2 pour, l'amendement du député LReM Mohamed Laqhila qui souhaitait repousser à 2026 la fin de cet avantage fiscal.
Ce vote, obtenu malgré l'avis favorable du Gouvernement, revient sur son adoption jeudi 14 dans des conditions rocambolesques. La disposition avait été votée sans aucun débat dans l'hémicycle et alors qu'une grande partie de la majorité y était vraisemblablement opposée, suscitant une fracture entre l'exécutif et de nombreux députés. Réunie à la demande du rapporteur général Joël Giraud (LReM), la commission des finances avait voté, vendredi en début d'après-midi, en faveur d'une nouvelle délibération, qui a finalement conduit à effacer le vote de la veille.


L'association Canopée Forêts vivantes salue « une immense victoire de la démocratie contre le lobbying éhonté de Total ». « Le soutien du Gouvernement est un non-sens, un aveu de l'influence de Total sur le plus haut niveau de l'État, et nous prouve que les discours sur l'urgence climatique ne sont, aux yeux du Gouvernement, qu'un exercice rhétorique destiné à redorer son image », dénonce Greenpeace France.

jeudi 5 décembre 2019

Cherchez l'erreur dans les 16 options de l'ESEO

L'école d'ingénieurs ESEO fait actuellement de la publicité pour son établissement via les panneaux publicitaires à Dijon. 16 options sont proposées, une semble ne pas être à sa place parmi les autres...
"cloud & réseaux", "cyber sécurité", "objets connectés", "électronique", "robotique", "informatique", "intelligence artificielle", "smart city", "big data". Et l'impact du numérique dans tout ça ?
"aéronautique", "transports" (probablement rien à voir avec les vélos). Et l'impact des transports dans tout ça ?
"banque & finance". Parlons en, avec nos banques françaises championnes de la pollution.
"santé & biomedical", assez différent du reste
"food tech": alimentation version "alimentation 2.0" que pousse la métropole via le TIGA; une alimentation connectée... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Et enfin l'option qui se démarque des autres, c'est le "développement durable". Vu le reste des options, c'est à se demander si cette option n'a pas été proposée juste pour être dans l'air du temps ?

De plus en plus d'étudiants refusent d'aller travailler dans des entreprises polluantes. Probablement de plus en plus d'étudiants refusent aussi de suivre des enseignements promouvant des activités polluantes ?

samedi 30 novembre 2019

Les jardins des Lentillères ne seront pas bétonnés

L'annonce a été faite par François Rebsamen peu avant le conseil municipal du 25 novembre. Les 7 hectares des dernières terres agricoles intra-muros de Dijon, les jardins des Lentillères, ne seront finalement pas détruits, alors que celui-ci cherchait leur destruction depuis 10 ans pour y construire des immeubles...


Il a fallu 10 ans pour que le maire de Dijon prenne la décision de ne pas détruire de précieuses terres agricoles. 10 ans de luttes pour faire comprendre que les questions de biodiversité, de climat, d'agriculture locale, de destructions de terres agricoles, ça ne se passe pas seulement à l'autre bout du monde, mais aussi à Dijon même.


Le 25 novembre, suite à un appel du quartier libre des Lentillères, un concert de casseroles avait lieu à proximité de la mairie, en même temps que le conseil municipal. Un concert pour dénoncer plus généralement le projet de PLUi (Plan Local d'Urbanisme intercommunal).


























Un certains nombre d'arguments pour dénoncer ce PLUi "de béton" sont détaillés par le collectif des Lentillères.

10 ans pour ouvrir les yeux et commencer à préserver la nature. Il est plus que temps que les élus changent leur façon de penser, maintenant !

samedi 23 novembre 2019

Un financement participatif pour "La Chouette Monnaie", la monnaie locale dijonnaise

La Chouette Monnaie du bassin de vie dijonnais invite les dijonnais et alentours à participer à l’impression d'une nouvelle monnaie locale et à sa diffusion pour consommer autrement, via un financement participatif.


Après une conférence citoyenne sur le projet de monnaie locale à Dijon en mars 2016, puis un premier financement participatif pour La Chouette, future monnaie dijonnaise en octobre 2017, le projet arrive à son terme. Cette fois cela concerne l'impression de cette monnaie et sa diffusion.

vendredi 22 novembre 2019

16.000 mégots ramassés en 4h sur le campus dijonnais de l'Université de Bourgogne !

Un article du site infos-dijon.com indique que des étudiants de la filière pharmacie ont collecté 8 kilos de mégots en quatre heures, soit environ 16 000 mégots ! Une quantité qui en dit long sur l'absence de conscience écologique de certains fumeurs.
"Dans le cadre du Mois sans tabac, les étudiants de la filière pharmacie se sont mobilisés ce jeudi 21 novembre 2019 pour collecter les mégots sur le campus de l'Université de Bourgogne à Dijon. Pour Infos-Dijon, Lucile, chargée de communication du projet, explique la démarche.
«Nous sommes en cinquième année de pharmacie filière pharmacie et nous organisons cette journée dans le cadre du mois sans tabac, du service sanitaire et de notre projet de promotion. Le mois sans tabac se déroule tout le mois de novembre pour aider les gens à arrêter de fumer.
Le service sanitaire est une initiative de M. Macron qui concerne tous les étudiants en santé, qui vise à prévoir des actions au près de la population pour promouvoir la santé. Notre projet de promotion est une junior entreprise, qui vise à nous apprendre le fonctionnement d'une vraie entreprise et qui nous entraine à travailler en équipes.


Nous réalisons des missions rémunérées pour les industries pharmaceutiques pour récolter des fonds pour aller visiter des industries pharmaceutiques dans un autre pays européen, cette année à Porto.
Cette journée a pour but d'allier santé et écologie en sensibilisant à la fois aux dangers du tabac pour notre santé mais aussi pour l'environnement (un mégot pollue 500 litres d'eau!).»
Le collectif declic était également présent pour apporter du renfort aux étudiants."


L'impact environnemental d'une cigarette est phénoménale, que ce soit en amont (fabrication) ou en aval (pollution de l'eau). Le minimum est donc de ne pas jeter sa cigarette au sol, le mieux étant bien évidement de cesser de fumer (c'est mieux pour l'environnement et pour soi)...

En 2013, Dijon Métropole avait fait une campagne de sensibilisation, qui visiblement serait à refaire. A quand les contraventions sur le campus universitaire pour les récalcitrants ?

dimanche 17 novembre 2019

Une pétition pour des repas plus sains à la cantine de Dijon

Une pétition en cours et à destination de François Rebsamen demande un cantine plus verte. "Deux fois trop de viande est consommée dans les cantines scolaires en France. Une aberration dangereuse pour la santé et dévastatrice pour la planète. Nous, parents et citoyens de Dijon demandons l’instauration de deux menus végétariens obligatoires par semaine et de privilégier les produits de qualité, frais, locaux et bio !"

"Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Aujourd’hui, deux fois trop de viande et de produits laitiers sont servis aux enfants dans les cantines scolaires, en comparaison des quantités recommandées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Dijon n'échappe pas à ce constat. Développer sur la situation particulière de votre commune, département, collège/lycée... (où en est-elle ? y-a-t-il des blocages...).

La surconsommation de viande et de produits industriels peut entraîner une augmentation des maladies, comme l’obésité, le diabète, des maladies cardio-vasculaires… Cette surconsommation a également des effets dévastateurs sur la planète (déforestation, émissions de gaz à effet de serre, pollution des eaux…). Au contraire, diminuer la quantité de viande peut permettre de réduire le coût des repas, et en conséquence augmenter la part des produits de qualité, pour que valeurs nutritionnelles et plaisirs gustatifs soient également au menu.

Face à ce constat, il est grand temps d’agir ! Mr Rebsamem, nous vous demandons d'introduire dès maintenant :
- Deux menus sans viande ni poisson pour tou.te.s par semaine, dont un exclusivement végétal (composé de céréales, légumineuses…mais sans fromage ni oeuf)* ;
- Une option menu sans viande ni poisson les autres jours de la semaine ;
- Une majorité de produits frais, bio et locaux.

Certaines villes ont déjà pris les devants, comme c’est le cas à Lille, Grenoble, Paris 2 ou encore Mouans-Sartoux qui ont entre 20 et 50 % de produits bio et déjà 2 menus végétariens par semaine en moyenne. Si ces villes ont déjà opéré une transition végétale des cantines scolaires pourquoi pas Dijon ? OUI, Dijon doit être exemplaire. Notre ville / lycée / restaurant universitaire doit jouer son rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique et faire de la santé des enfants une priorité.

* La nouvelle loi “Agriculture et Alimentation” prévoit uniquement l'introduction d’un repas végétarien hebdomadaire dans les cantines scolaires, à titre d’expérimentation, pour une durée de deux ans."
Ci-dessus le menu des cantines scolaires de Dijon du mois de novembre. En vert les aliments d'origine bio, en rouge ceux locaux. En regardant de près, les menus du 8, 12, 22 et 27 novembre sont sans viande. Soit un menu végétarien par semaine. Visiblement la cantine centrale de Dijon est en bonne voie et doit persévérer.













Pour en savoir plus sur l'impact environnemental de la viande, lire "La face cachée de ton steak" des Amis de la Terre France, ainsi que "L'atlas de la viande. La réalité et les chiffres sur les animaux que nous consommons" des Amis de la Terre Europe.


samedi 9 novembre 2019

Le business du déchet plastique

Sous le titre "RECYCLAGE : Consigne plastique, la double peine pour les consommateurs ?", le site infos-dijon.com revient sur la consigne des bouteilles plastiques. Les collectivités sont contre et les sénateurs l'ont muselée. Un article qui donne des chiffres et des explications sur le business du recyclage et montre bien que ni les industriels ni les collectivités ne se penchent sur la bonne solution.

Extraits de l'article: "Impulsée par la secrétaire d’État Brune Poirson dans la loi «Économie circulaire», l'instauration d'une consigne pour les bouteilles plastiques fait débat. Les collectivités sont contre et les sénateurs l'ont muselée. Décryptage avec Jean-Patrick Masson et Anne-Catherine Loisier. «La consigne, c'est plutôt sympa» admet d'emblée Jean-Patrick Masson mais il s'empresse de préciser «la consigne pour réemploi». Jean-Patrick Masson est élu écologiste indépendant à Dijon métropole et président du Cercle national du Recyclage. Interrogé par Infos-Dijon, il livre son analyse sur le débat en cours concernant l'instauration d'une consigne portant sur la récupération des bouteilles plastiques usagées.

Cette consigne actualisée est inscrite dans la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire portée par Brune Poirson, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire. La loi a été approuvée en première lecture au Sénat le 27 septembre 2019 après une bataille autour de cette nouvelle consigne, une bataille décryptée pour Infos-Dijon par la sénatrice UDI de la Côte-d'Or Anne-Catherine Loisier.

Brune Poirson met en avant les 200 millions de bouteilles d'eau qui se retrouvent chaque année dans la nature et les plus de 40% de bouteilles et canettes qui partent à l'incinération plutôt qu'au recyclage. L'objectif est de capter une part de ce qui constitue un véritable «gisement» de matière plastique perdu au lieu d'être exploitée. Aimant prendre l'exemple de l'Allemagne, Brune Poirson rappelle régulièrement que la consigne aurait diminué outre-Rhin le développement du plastique à usage unique.

Actuellement, les bouteilles des produits consommés à domicile sont jetées dans la poubelle à couvercle jaune. Les déchets sont convoyés par la collectivité jusqu'à un centre de tri où chaque type de matière est séparé (retrouver notre reportage au centre de tri de Dijon métropole mis en œuvre par Suez). Les matières sont vendues pour recyclage ce qui constituent des recettes pour le budget de la collectivité.

Le principe qui est porté par le gouvernement est de déployer un second système de collecte des bouteilles usagées en plastique, cette «consigne plastique pour recyclage». Les consommateurs paieraient au vendeur du produit neuf une «caution» oscillant entre dix et vingt centimes d'euros. Des automates de consigne seraient installés dans des supermarchés où les consommateurs apporteraient les bouteilles usagées pour récupérer leur caution. La bouteille serait alors broyée sur place et le plastique vendu pour recyclage par les industriels du secteur de la boisson.

Une approche qui fait bondir Jean-Patrick Masson pour qui la consigne des bouteilles plastiques serait «un vrai problème». Selon l'élu de Dijon métropole chargé de superviser le service public de la collecte des ordures ménagères en partie financé par les contribuables, cette collecte est relativement bien optimisée aujourd'hui. En revanche, il se montre très critique à l'égard d'un système de collecte concurrent alors que «les collectivités et les industriels [du recyclage] ont fait des investissements».

La perte fiscal (Un million d'euros de perte à venir pour Dijon métropole) ne serait pas le seul problème concernant le contribuable-consommateur. Jean-Patrick Masson se fait le relais des associations de consommateurs en évoquant les 10% restant au cas où on arrive effectivement à atteindre un taux de collecte de 90%. Selon ces associations, 10% du gisement représenterait 200 millions d'euros de cautions qui ne seraient pas restituées aux consommateurs si la consigne était instaurée, «autrement dit, il y a quand même un hold-up de 200 millions d'euros sur les consommateurs qui ne rapporteront pas leurs bouteilles consignées».

De plus, le délai entre la vente du produit et le retour de la bouteille plastique consignée correspond à un temps de trésorerie gratuite pour l'industriel qui a engrangé les dix ou vingt centimes de caution. Selon Jean-Patrick Masson, le temps de vie moyen d'un tel contenant est de deux semaines. Donc, pendant deux semaines, chaque consommateur contribuerait à la trésorerie du vendeur."

Un article complété par un autre sur "Le parcours d'une bouteille plastique dans un centre de tri".

Un déchet, ça vaut parfois de l'or. Cet article permet de comprendre qu'acheter de l'eau en bouteille c'est intéressant soit pour les industriels du plastique, soit pour la collectivité comme Dijon, ça leur rapporte de l'argent. Et le bon vieux adage "Un bon déchet est un déchet qui n'existe pas" dans tout ça ? Sérieusement le bonne question n'est pas de savoir si il doit y avoir une consigne ou non sur ces déchets plastique, ou bien qui doit les collecter, mais de se poser la question dans combien de temps on arrête de produire et donc d'utiliser tous ces emballages ! Et la réponse est MAINTENANT !

L'association ZeroWaste France explique la problématique:
"Malgré la prise de conscience citoyenne autour de la pollution plastique, la production et la consommation de matière plastique continue d’augmenter à un rythme exponentiel. Très concrètement, cela signifie que chaque année, nous produisons plus de plastique que l’année précédente. La consommation de plastique au niveau mondial a ainsi plus que doublé depuis les années 2000. Et selon les prévisions du secteur, cette production pourrait encore quadrupler d’ici 2050 !

Cette augmentation continue accroît la pression sur les écosystèmes, notamment marins. L’Europe déverse ainsi entre 150 000 tonnes et 500 000 tonnes de déchets plastiques dans la mer chaque année. La production de matière plastique (fabriquée à partir de pétrole, de gaz de schiste et de charbon) contribue également au réchauffement climatique. La production et l’incinération du plastique est responsable de l’émission de 400 millions de tonnes de CO2 dans le monde chaque année."
Notre campagne : Halte au plastique à usage unique !

Zero Waste France mène une campagne à multiples volets pour réduire la production et la consommation de plastique à l’échelle nationale. Nos objectifs :
* Obtenir ou renforcer l’interdiction de plusieurs produits plastiques à usage unique ;
* Soutenir les alternatives : notamment la vente en vrac et la consigne pour réutilisation des emballages ;
* Inciter les collectivités locales à supprimer le plastique à usage unique dans les territoires ;
(télécharger le document "Plastique jetable: les communes peuvent agir")

mardi 29 octobre 2019

La ville de Dijon est nominée aux "Victoires des cantines rebelles"

"Crées il y a 4 ans, les "Victoires des cantines rebelles" récompensent les établissements, communes, villes, départements, associations et agglomérations qui oeuvrent pour introduire des produits bio et locaux dans les menus de leur(s) cantine(s) (hôpitaux, crèches, écoles, universités,...)." Cette année Dijon est nominée dans la catégorie "Grandes villes".


"Cet évènement, organisé par l'association Un Plus Bio, est parrainé par la Maire de Paris Anne Hidalgo, Françoise Nyssen, présidente d'Actes Sud et ancienne ministre de la culture, et Joël Labbé, sénateur du Morbihan. Le jury, composé d'experts de la filière bio et de la restauration collective, compte également la fondatrice et directrice du journal Bioaddict.fr, Christina Vieira.

La liste des 24 nominés de l'édition 2019, répartis sur huit catégories, a été publiée le 19 octobre sur le site unplusbio.org. Voici la liste :
* Petites communes (jusqu'à 300 repas) : Dolus d'Oléron, Cussac-Fort-Médoc, Lauris.
* Communes moyennes (300 à 3000 repas) : Miramas, Monein, Le Rouret.
* Grandes villes (3000 à 20 000 repas) : Dijon, Fontenay-sous-bois, Rennes.
* Très grandes villes (plus de 20 000 repas) : Paris, Bordeaux, Toulouse.
* Départements (restauration des collèges) : Le Gers, l'Hérault, la Seine-Saint-Denis.
* Associations : Acena, CinéFabrique, La Soupape.
* Établissements : Collège Jean-Rostand, crèches Éponyme, lycée Kieffer.
* Agglomérations / Parcs naturels régionaux : Communauté de communes du Royans-Vercors, CC Val de Drôme, PNR du Lubéron.

A noter : Un coup de coeur pour " le courage politique " sera également décerné cette année à une commune surprise.
Les finalistes seront dévoilés lors de la cérémonie de remise de Prix qui aura lieu le 6 novembre à l'Hôtel de ville de Paris.

Créée en 202, l'association Un Plus Bio a pour but de favoriser l'introduction d'une alimentation biologique et durable en restauration collective. Collectivités, élus, cuisiniers, fondations, réseaux associatifs, parents d'élèves et citoyens font partie de ce vaste réseau dont le "Club des Territoires Un Plus Bio" est l'instance qui représente les collectivités parmi les plus engagées dans des politiques publiques alimentaires innovantes, orientées vers le bio, le local et le développement des territoires. La création des "Victoires des cantines rebelles" suit la publication en 2015 du manifeste " Quand les cantines se rebellent " pour une restauration collective bio, locale, saine et juste."
(source: bioaddict.fr)

lundi 28 octobre 2019

Des étudiants proposent un questionnaire en ligne sur les îlots de chaleur et la pollution de l'air à Dijon

Des étudiants en 3ème année de licence de Géographie et Aménagement à Dijon participent au programme de recherche de POPSU Dijon. Ce programme de recherche vise à déployer des moyens techniques afin de mieux appréhender les îlots de chaleur et la pollution de l'air, dans le but d'améliorer le quotidien de tous dans l'agglomération dijonnaise.
Ils souhaitent connaître l'avis des dijonnais et leur ressenti à ce sujet via un questionnaire en ligne.













Les questions sont:
* A quelle problématique environnementale êtes-vous le plus sensible ?
* Avez-vous l'impression que les canicules à Dijon ont un impact sur vous ou dans votre quotidien ?
* Adaptez-vous vos emplois du temps durant ces canicules ?
* A quel niveau physiologique les canicules vous impactent-elles le plus ?
* Avez-vous l'impression que la pollution de l'air dans l'agglomération dijonnaise a un impact sur vous ou dans votre quotidien ?
* Comment la pollution de l'air vous impacte-t-elle le plus ?
* Sur une échelle de 1 à 10, comment évaluez-vous la qualité de l'air dans l'agglomération dijonnaise ?
* Dans quel lieu aimeriez vous connaître la qualité de l'air et la température dans l'agglomération dijonnaise ?
* Pourquoi ce lieu ?
* D'après vous, à combien se situe le MAXIMUM de différence de température entre le centre ville de Dijon et la plaine autour ?
* D'après vous, à combien se situe la MOYENNE de différence de température entre le centre ville de Dijon et la plaine autour ?
* Si les données des capteurs sur la pollution de l'air et des îlots de chaleurs urbains étaient en ligne, à quelle fréquence les consulteriez-vous ?
* Cela influencerait-il votre comportement ?
* Êtes-vous favorable à la diffusion des données publiques concernant la qualité de l'air et le climat en ville sur Internet ?
* Seriez-vous d'accord pour participer au programme POPSU avec nous ?













A propos du programme de recherche POPSU Dijon:
"PURE (Plateforme URbaine d’Expérimentation de Dijon) est la plateforme locale du programme POPSU Dijon. Ce programme de recherche scientifique, porté par la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de Dijon, est une déclinaison locale d’un programme national dénommé POPSU (Plate-forme d’Observation des Projets et Sratégies urbaines) du PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture), un service rattaché à 2 ministères : le ministère de la Transition écologique et solidaire et le ministère de la Cohésion des territoires. POPSU constitue donc un outil national d’étude des villes françaises. POPSU Dijon fait partie des programmes POPSU Métropoles du PUCA, avec 14 autres métropoles françaises, ce qui permet de comparer les travaux entre métropoles. POPSU Dijon est financé à parts égales par le PUCA et Dijon Métropole.

Pour POPSU Dijon, nous avons fait le choix de nous intéresser à la ville durable à l’épreuve de la ville intelligente, posant la question de l’apport de la ville intelligente pour la fabrique d’un urbanisme durable.
Il comprend 6 axes de recherche :
* la participation citoyenne
* changement climatique et îlot de chaleur urbain
* qualité de l’air et mobilité
* évaluation des impacts sur l’immobilier
* identité métropolitaine (dijonnaise) à partir de l’activité des réseaux sociaux, notamment Twitter
* les citadins comme usagers et producteurs de données numériques (dans le cadre d’une science participative)

L’objectif de ce site internet est de créer un lien entre les chercheurs et les citoyens, ainsi que recueillir les idées citoyennes. Vous y trouverez l’actualité de la recherche, alimentée directement par les chercheurs, ainsi que les évènements liés au programme. Nous avons aussi voulu ouvrir le site à vos contributions en tant que citoyens sur le programme et les thèmes qu’il aborde : ville intelligente et données numériques, urbanisme durable, identité métropolitaine, changement climatique et îlot de chaleur urbain, qualité de l’air, mobilité urbaine ainsi que leurs impacts sociaux et urbains. Le site permettra de réunir vos idées et de les mettre en valeur.
Ce site Internet est donc un espace d’expression pour vous en tant que citoyens. Vous pouvez vous adresser directement aux chercheurs via le site, en leur soumettant des propositions, des remarques, des avis, des questions, via le formulaire de soumission des propositions. Ces contributions seront toutes lues et étudiées. La rubrique Foire aux Questions (FAQ) permettra aux chercheurs d’apporter des réponses à vos questions. Les propositions et avis pourront également être publiés dans l’espace dédié, afin d’être mises en valeur. Le site offre aussi un espace de discussion entre citoyens : c’est le forum.
D’ores et déjà, merci pour vos contributions au programme !"

Après une telle étude, reste à savoir si François Rebsamen, maire de Dijon, et Pierre Pribetich, responsable de l'urbanisme, prendront en compte les résultats ou continuerons à transformer la ville en immeubles et autres places sans arbres...

vendredi 25 octobre 2019

Table ronde "équité, climat, même combat"

Dans le cadre du prochain "FESTISOL" (festival des solidarités), le collectif FESTISOL 21 propose une table ronde - conférence-débat - sur un sujet bien d'actualité : le dérèglement climatique versus commerce équitable. (Mercredi 13 novembre à 19h à Quetigny - salle Mendes France).

"Pour mettre justice sociale et respect de l’environnement au cœur de l’économie

Limiter aujourd’hui la hausse des températures est crucial, Le climat se réchauffe de plus en plus vite. La sonnette d’alarme est tirée, et parce que l’agriculture, l’alimentation et le climat sont intimement liés, nous sommes tous concernés. Le modèle économique dominant, dont le moteur est la recherche de toujours plus de profit, génère de plus en plus de pauvreté, d'injustice, de gaspillage, de catastrophes écologiques ou technologiques, et de plus en plus d'angoisse et de désarroi face à l'avenir.
A l’inverse le commerce équitable, connu pour améliorer le sort de milliers de petits producteurs, est un outil efficace pour lutter contre le dérèglement climatique.
Ce combat appelle à une mobilisation générale des citoyens et consommateurs que nous sommes car c’est l’avenir de la planète et de l’humanité qui est en jeu. 

Avec la participation de :
Flora Mercier (Comédienne et conteuse)
Marc Dufumier (Agronome et président de Commerce équitable France)
Marie Duru-Bellat (Sociologue et professeur à Sciences Po Paris)
Yves Richard (Enseignant et responsable d'équipe au Centre de Recherches de Climatologie)

vendredi 18 octobre 2019

Une Forêt Comestible à Chenôve

"Fruit d’une réflexion collective avec les habitants, une forêt comestible va bientôt voir le jour à Chenôve, plaine Herriot.

L’association Pirouette Cacahuète, implantée à Chenôve depuis 4 ans travaille main dans la main avec la Ville pour animer et sensibiliser les habitants à la préservation de leur environnement. Ces missions se déclinent sur le terrain par des projets au sein des quartiers impliquant systématiquement les habitants.
Le projet du réaménagement de la plaine Herriot a démarré avec des groupes de riverains mais également avec la participation du conseil citoyen pour réfléchir à la meilleure fonctionnalité pour ce lieu jusqu’alors scindé en plusieurs espaces sans lien les uns avec les autres.
Des ateliers et des groupes de travail avec les habitants ont permis de faire ressortir le souhait de créer une unité, un espace public de nature et de jeux à destination de tous. Un espace dédié aux sports collectifs, une aire de street workout, un espace pour les vélos, trottinettes et roller, un nouvel espace à venir de jeux sécurisé pour les plus petits et un espace de détente font déjà partie de ce réaménagement.
Plus récemment, l’idée de créer une forêt comestible a été lancée. Cette forêt gourmande est une 1ère dans la métropole. Il s’agit de créer ce que l’on appelle un îlot de fraicheur, un lieu ombragé pour se protéger des fortes chaleurs d’été constitué de plantes et de fruits comestibles.
Les mois à venir et les vacances scolaires de Toussaint vont permettre de concrétiser ces projets par des ateliers participatifs mais aussi des temps d’échanges, conférence et interventions pédagogiques."
Diverses animations vont avoir lieu d'ici la fin de l'année.


Et notamment la conférence-discussion sur les Forêts Comestibles de Fabrice Desjours, fondateur de la Forêt Gourmande de Diconne en Saône et Loire.
Venez écouter Fabrice Desjours, un passionné qui a transformé un terrain de 25.000 m2 en forêt comestible de plus de 1.000 espèces. Vous comprendrez ce qu’est une forêt comestible, comment les végétaux s’entraident et découvrirez des espèces aux couleurs et saveurs surprenantes.

jeudi 17 octobre 2019

PLUi-HD: EVAD demande un nouveau schéma directeur cyclable

L’association EVAD (Ensemble à Vélo dans l'Agglomération Dijonnaise), dans le cadre du PLUi-HD, demande un nouveau schéma directeur cyclable. Cette motion est adressée à François Rebsamen, Président de Dijon métropole.

"Pour un nouveau schéma directeur cyclable

Les adhérentes et adhérents d’EVAD réunis en assemblée générale le lundi 14 octobre 2019 constatant que:
•le dernier schéma directeur cyclable adopté et publié par la collectivité date de 2004 ;
•le PDU (Plan de Déplacement Urbain) 2012-2020, adopté en 2012, prévoyait «pour renforcer la politique en faveur des vélos» de réviser le schéma cyclable de 2004 afin de «permettre de redéfinir les orientations du schéma cyclable en tenant compte des nouvelles modalités de circulation induites par la mise en service du tramway et de la LINO»;
•le rapport de la commission d’enquête portant sur le projet de PLUi-HD tenant compte de l’avis de la Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe), des contributions du public et de l’association EVAD, recommande «la révision du Schéma Cyclable 2004 pour permettre l’usage du vélo au plus grand nombre et son accompagnement par une communication incitative en partenariat avec les associations concernées» ;
•la réponse de Dijon métropole disant qu’il y a «nul besoin de redéfinir un nouveau schéma cyclable», que de simples mises à jour du schéma directeur de 2004 suffisent ;
•la décision de Dijon métropole, prise à la demande de la Commission d’enquête, de revoir à la hausse l’objectif de part modale du vélo à l’horizon 2030 (fixée à 12 % au lieu de 10 %, objectif que le PDU 2012-2020 projetait d’atteindre en 2020) ;

demandent à Dijon métropole,
•de revoir sa position et de lancer rapidement, en toute transparence et en concertation avec les usagers, l’élaboration d’un nouveau schéma directeur cyclable qui contribuera à atteindre réellement ce nouvel objectif de 12 % de part modale du vélo à l’horizon 2030 ;
•d'indiquer quels sont les outils et les moyens, notamment financiers, qu’elle entend mettre en œuvre pour atteindre cet objectif, ambitieux pour notre métropole mais au combien nécessaire au regard des enjeux actuels (santé publique, qualité de l’air, climat...)."

En 2016, France 3 Bourgogne  avait fait un reportage très intéressant sur le sujet: "Grand Dijon : quelle place tient le vélo dans l’agglomération dijonnaise ?". Bon nombre de points sont toujours d'actualité, c'est à dire que ça très peu avancé. Notamment l'extension des zones 30. En déclarant "Dijon zone 30", le déplacement à vélo progresserait très vite; mais ça, Pierre Pribetich (élu responsable de l'urbanisme) ne veut rien entendre...

Sans volonté réelle du Président de Dijon Métropole de développer les déplacements à vélo, l'association EVAD fait inlassablement son travail d'interpellation. Mais les élus sont sourds. C'est ainsi que les avancées se font au ralenti. A tel point que l'objectif de déplacement prévu dans le PDU de 2012 était d'atteindre 10% de déplacement à vélo pour 2020. Actuellement, Dijon Métropole a pour ambition de porter la part de déplacement à vélo à l'horizon 2030 à hauteur de 10 %, soit 0% de plus... Une ambition nulle de François Rebsamen, d'où une interpellation logique d'EVAD.

vendredi 11 octobre 2019

A mort les arbres, place à la bagnole !

La scène s'est passée rue du Docteur Schmitt à Dijon, le lundi 30 septembre. De puissants bulldozers sont venus raser trois ilots de nature sauvage en vue d'agrandir un parking du Centre Hospitalier Universitaire. La planète meurt ? Ils s'en foutent, place à la bagnole !










Une fois de plus à Dijon l'urbanisation, la bétonisation progresse, inéluctablement, inexorablement, quoiqu'en disent François Rebsamen et Pierre Pribetich. L'artificialisation de la ville, de la métropole, continue comme si de rien n'était. 








Perte de la biodiversité ? Place à la bagnole ! Perte de terres à cultiver ? Place à la bagnole et aux immeubles ! Réchauffement climatique ? Ils s'en moquent !
Le temps passe, les conditions environnementales se dégradent partout, mais certaines mentalités ne changent pas...

dimanche 6 octobre 2019

L’association Les Amis de la Terre Côte-d’Or se bat pour obtenir l'agrément « association de protection de l’environnement »

"Forte de ses activités, Les Amis de la Terre Côte-d’Or a fait une demande d’agrément pour devenir « association de protection de l’environnement » auprès de la Préfecture de Côte-d’Or à l’automne 2018. Mai 2019, nous apprenons que notre demande est refusée car en Côte-d’Or une association doit avoir minimum 250 adhérents pour bénéficier de cet agrément.

Nous ne baissons pas les bras facilement et comptons re-déposer une demande fin 2019. Mais pour cela nous avons besoin de vous : adhérez ! Chaque adhésion compte (pas d’âge limite), que vous vouliez vous impliquer ou non dans l’association.
Vous serez alors représentés lors des instances consultatives qui examinent les politiques d'environnement et de développement durable en Côte d'Or et cela permettra aux Amis de la Terre Côte-d’Or de :

- Mener des action devant les juridictions administratives
- Défendre des intérêts individuels ou collectifs
- Réaliser des actions de groupe face à un préjudice

Dans les domaines :
• Protection de la nature et de l'environnement.
• Amélioration du cadre de vie.
• Protection de l'eau, de l'air, des sols, des sites et paysages.
• Urbanisme.
• Lutte contre les pollutions et les nuisances.
• Sûreté nucléaire et la radioprotection.
• Pratiques commerciales et publicités trompeuses quand elles comportent des indications environnementales.













Pour adhérer en ligne : https://don.amisdelaterre.org
(précisez : rattachement au groupe local Côte-d’Or)"

Cette association, créée en 2012, fait partie de la fédération internationale des Amis de la Terre (créée il y a bientôt 50 ans, présent dans plus de 70 pays) et fait partie des groupes les plus actifs en France. Les adhérents des Amis de la Terre Côte-d'Or ont à coeur d'agir pour "changer le système pas le climat" et  militent pour une transition vers des sociétés soutenables, au Nord comme au Sud.

samedi 5 octobre 2019

Dijon est-elle une ville cyclable ?

En 2017, 1162 cyclistes avaient exprimé leur ressenti sur la « cyclabilité » de la ville de Dijon. Début 2018, les résultats de l'enquête "Baromètre des villes cyclables" positionnait Dijon à la seconde place dans la catégorie des villes de 100 000 à 200 000 habitants. La seconde édition de cette enquête est ouverte jusqu'au 30 novembre 2019.

"A la rentrée 2019, la FUB lance la seconde édition de l'enquête intitulée: "Baromètre Parlons vélo des villes cyclables 2019"!
A cette occasion, nous invitons tous les cyclistes à répondre à cette grande enquête nationale sur le vélo. Le baromètre reflète la satisfaction des cyclistes dans les villes françaises et crée de la "science cyclable" à partir de l'expression massive du ressenti des usagers du vélo.
Cette seconde édition fournira des analyses comparatives fines sur l'évolution des différents indicateurs entre 2017 et 2019 au sein de votre ville."


Au jour d'aujourd'hui seulement 221 personnes ont répondu au questionnaire pour Dijon. Il est important qu'un maximum de cyclistes donnent leur avis afin d'avoir une vue représentative.

vendredi 4 octobre 2019

11 projets locaux aux Trophées de la Consom'action en Bourgogne-Franche-Comté

"Suite au lancement, le 5 juin dernier, des Trophées de la Consom’action en Bourgogne-Franche-Comté, 49 candidatures ont été reçues. Ces candidatures mettent en avant des initiatives intéressantes." 11 structures de l'agglomération y participent.


"Du 1er au 15 octobre 2019, le public est invité à voter pour son coup de cœur. Le lauréat du « coup de cœur du public » gagnera un diplôme, la possibilité de réaliser un clip pour valoriser son initiative ainsi qu’une enveloppe de 200 €. Ce vote "coup de cœur" est ouvert à tous."

Les projets locaux: